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ARBRE
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ARCOM
sentiellement aux fleurs*. C'est
généralement à la base des pé-
tales que le mycelium évolue
progressivement puis il se pro-
page à partir du coeur, d'un pé-
tale à l'autre. La forme du
brunissement est caractéristi-
que (1), la fleur est infestée en
quelques jours pour peu que la
température et l'hygrométrie
soient favorables. Symptôme
plus caractéristique encore lors-
qu'on détache la corolle du ca-
lice, un anneau gris argenté (2)
constitué par les hyphes permet
de confirmer le diagnostic. Il
semblerait que les spores (zoos-
pores) produites à ce stade par
URBANA
Avec la mise en place de la
Communauté Urbaine, la DGAD
est morte, vive URBANA
(URBanisme Aménagement de
NAntes).
C'est le nom de la nouvelle
direction générale à laquelle le
SEVE est rattaché.
Espérons que les pépinié-
ristes américains n'intenteront pas
les microconidies soient peu fer-
tiles et ne participent pas à la dis-
sémination de la maladie.
La propagation est beaucoup plus
efficace à partir du mycelium des
fleurs tombées au sol, celui-ci se
racornit , se durcit en formant des
sclerotes noirs (3) qui vont assu-
rer la survie du champignon pen-
dant toute la période chaude et sè-
che de l'été. L'année suivante, à la
de procès pour plagiat à la Ville de
Nantes, car URBANA est une appel-
lation protégée correspondant à un...
MAGNOLIA!
M.x Thompsoniana "UR-
BANA" est un hybride obtenu en 1960
et enregistré en 1969 par J.C. Mac
Daniel (Urbana Illinois).
Pour réaliser cet hybride J.C.
Mac Daniel a utilisé les deux formes
les plus septentrionales, donc les plus
rustiques de M. virginiana et M.
tripetala.
L'arbrisseau obtenu (6 - 7m)
produit des fleurs et des feuilles as-
sez proches de M. tripetala. Fleurs
parfumées, blanc crème en juin. Ce
cultivar se distingue essentiellement
de l'espèce type par une plus
grande rusticité.
URBANA a été commandé
chez Otto Eisenhut et devrait arri-
ver à Nantes pour le prochain
automne.
ROLAND JANCEL
veille de la floraison, les sclerotes
"germent" et développent des apo-
thécies (4) qui vont produire des
spores abondantes qui vont con-
taminer les plantes environnan-
tes.
La lutte peut se déduire du cycle
de la maladie. En effet, le ramas-
sage des fleurs fanées et des
sclerotes sous les camellias cons-
titue la meilleure prévention. La
lutte chimique est beaucoup plus
aléatoire, les traitements réalisés
avec le benlate ont été décevants,
les meilleurs résultats ont été ob-
tenus en Nouvelle Zélande avec le
Bayleton (en cours de floraison)
ou avec le Terraclor (traitement du
sol) mais l'efficacité est loin d'être
parfaite.
Reste la lutte biologique, un cer-
4
1
2
3
tain nombre de champignons an-
tagonistes du Ciborinia ont été
identifiés. Des résultats intéres-
sants auraient été obtenus avec
coriothyrium minitans (cultivé et
diffusé en Allemagne). L'applica-
tion se fait par pulvérisation au sol
en été et à l'automne.
*Certaines études auraient cepen-
dant montré que les bourgeons et
les extrémités des branches pour-
raient être infestés.
Roland Jancel
Camellia japonica Incarnata