Bulletin Électronique ÉTÉ 2015 LORSQU'UN CONJOINT A LE CANCER, QUI RESTE ET QUI PART? Tous le savent : lorsque le cancer frappe, il ne touche pas que le patient, mais aussi sa famille et ses proches. Les effets d'un diagnostic de cancer sur le mariage sont moins bien connus et sont moins souvent discutés. Les oncologues et les chirurgiens savent depuis de nombreuses années, et en parlent maintenant ouvertement, qu'il est plus probable qu'un mariage se termine par un divorce lorsque la femme est gravement malade et non pas lorsque le mari l'est. Cette asymétrie selon le sexe constitue le « petit secret intime du cancer » qui est a passé sous silence pendant des décennies. Dr Marc Chamberlain, oncologue à Seattle, a été l'un des premiers à documenter et à faire connaître ce problème après avoir remarqué que la plupart de ses patients masculins souffrant d'un cancer recevaient un excellent soutien de leur femme, alors que bon nombre de ses patientes traversaient cette épreuve seules après que le diagnostic de cancer a donné lieu à un divorce ou une séparation. Dr Chamberlain a été l'un de ceux qui ont proclamé haut et fort cette situation. De nombreuses études ont documenté ce phénomène social appelé « abandon du conjoint ». Une étude publiée dans la revue Cancer suggère que les femmes sont sept fois plus susceptibles que les hommes de devenir des victimes de l'abandon du conjoint après avoir reçu un diagnostic de cancer. De plus, si nous notons le fait que cette maladie incite certains maris à vouloir quitter leur conjointe, soulignons également qu'elle fait en sorte que les femmes soient plus propices à rester avec leur mari. En fait, les femmes qui évoluent dans un mariage malheureux étaient moins susceptibles d'engager des procédures de divorce après avoir appris que leur mari avait le cancer. Dr Chamberlain affirme ce qui suit : « L'élément le plus étonnant est la quantité de femmes qui sont abandonnées comparativement au nombre d'hommes. Cette situation ne donne pas une bonne image de la gent masculine à laquelle j'appartiens. » Il ajoute que « les femmes ressentent clairement un lien émotif envers leur conjoint, leur famille et leur foyer et que, en période de stress, ce lien les amène à tenir bon et à affronter la crise, alors que certains hommes pourraient vouloir se sauver ». 21 % des patientes atteintes d'un cancer divorcent Dans le cadre d'une étude, 21 % des participantes atteintes d'un cancer se sont retrouvées divorcées, comparativement à 3 % des hommes. En moyenne, le divorce s'est produit, s'il était déjà prévu, environ six mois après le diagnostic. Devoir faire face à l'abandon de son conjoint pendant qu'on lutte pour sa vie peut avoir une incidence dramatique sur la capacité d'un patient de combattre la maladie. Les jeunes couples sont vulnérables Les études suggèrent que les mariages les plus vulnérables sont ceux qui sont les plus récents comparativement aux couples mariés depuis plus longtemps. Selon certaines études, cette situation s'explique par le fait que, dans les débuts d'une relation, le sexe est une façon importante pour les jeunes couples de consolider leur relation. Cependant, un diagnostic de cancer peut nuire à la vie sexuelle d'un couple. Tensions financières et domestiques accrues Le conflit financier ou la tension financière constitue en soi une cause majeure de divorce. Lorsqu'un ménage passe de deux salaires à un seul, une tension financière se fait sentir. Dr Marc Chamberlain poursuit : « Les exigences associées à la maladie d'un conjoint peuvent nuire à la capacité de gagner sa vie, une réalité qui peut être plus difficile à accepter pour les hommes. » Qualité des soins reçus Les soins prodigués au patient atteint d'un cancer par son conjoint sont une autre cause de chagrin. De nombreuses femmes affirment que leur mari était attentif et très dévoué au début de la maladie, et les accompagnait même aux rendez-vous chez le médecin et aux séances de traitement. Cependant, avec le temps, le soutien émotionnel et physique constant et essentiel a été confié à un parent, un autre membre de la famille ou un ami. Ce détachement émotionnel graduel du mari a donné lieu à un sentiment durable de tristesse et de ressentiment. Cependant, très peu de maris ont indiqué être mécontents de la qualité des soins prodigués par leur femme. La vie est courte Toute maladie grave peut amener une personne à prendre du recul pour réévaluer sa vie et son mariage. Après une lutte contre le cancer, il n'est pas rare qu'un patient se dise que « la vie est trop courte » pour la passer avec la mauvaise personne et décide de mettre fin à son mariage. Certains mariages plus solides après un cancer Le cas contraire se produit également. Chez les couples qui affrontent un diagnostic de cancer, ceux qui demeurent ensemble et s'appuient l'un l'autre affirment qu'ils sont plus unis et plus heureux. Lesley Fallowfield est professeure de psycho-oncologie à la Sussex Université. Elle a étudié l'état de stress post-traumatique (ESPT) à court et à long terme chez les enfants de patients atteints du cancer, ainsi que les effets d'un diagnostic de cancer sur le mariage. « Nous devons clairement nous pencher davantage sur la manière dont le cancer afflige les êtres chers des patients. Le traitement du cancer ne s'arrête pas aux soins médicaux », affirme-t-elle. RÉFÉRENCE : Les femmes recevant un diagnostic de cancer sont six fois plus susceptibles de divorcer http://www.sciencedaily.com/releases/2009/11/091110105401.htm Le taux de divorce est supérieur lorsque les femmes sont malades http://well.blogs.nytimes.com/2009/11/12/men-more-likely-to-leave-spouse-with-cancer/?_r=0 Lorsqu'un conjoint est malade, qui part? (NYT) http://www.cnn.com/2011/LIVING/07/21/sick.couples.o/ Une étude associe certains cancers au taux de divorce http://usatoday30.usatoday.com/news/health/2007-09-27-2412669260_x.htm Taux de divorce supérieur lorsque la femme est gravement malade http://www.medicalnewstoday.com/articles/290583.php CANCER DE LA PROSTATE La prostate est une petite glande qui produit et transporte le sperme. Un cancer de la prostate se développe lorsque les cellules acquièrent une mutation génétique qui leur permet de se diviser rapidement et de façon difficilement gérable. Prévalence/incidence L’incidence du cancer de la prostate a augmenté au cours des dernières décennies; le taux de mortalité ne s’est toutefois pas accru. Ce cancer est le plus souvent diagnostiqué chez les hommes de plus de 65 ans, mais la plupart des décès attribuables à ce cancer surviennent chez les hommes de plus de 80 ans. Les hommes de race noire risquent davantage de contracter un cancer de la prostate et d'en mourir. La baisse du taux de mortalité peut s'expliquer par l'amélioration des programmes de dépistage et des traitements, et la lente évolution de la maladie. Causes et facteurs de risque Une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux a une incidence sur le risque d'avoir un cancer de la prostate. L'hérédité, l'ethnicité, les hormones, l'historique familial en matière de cancer, les régimes à haute teneur en matières grasses, calcium, viandes rouges et viandes transformées, ainsi que l'obésité, sont tous des éléments qui accroissent le risque d'un cancer de la prostate. Dépistage Tous les hommes de plus de 50 ans doivent subir un test de dépistage du cancer de la prostate. Chez les hommes présentant un risque plus élevé, le dépistage peut commencer plus tôt. Les options pour le dépistage du cancer de la prostate incluent le toucher rectal et le dosage sanguin de l’antigène prostatique spécifique (APS). Symptômes généraux Les patients atteints d’un cancer de la prostate au stade précoce ne présentent généralement pas de symptômes. À mesure que le cancer progresse, il n'est pas rare de constater des problèmes urinaires, qui peuvent notamment consister à avoir du sang dans les urines, des éjaculations douloureuses et des difficultés érectiles. Types et pronostic Dans bien des cas, la croissance du cancer de la prostate est lente et certains hommes recevant ce diagnostic n’ont aucun symptôme, ne subissent aucun traitement et finissent par mourir d’une autre cause. Cette démarche de prise en charge du cancer de la prostate s’appelle « attente vigilante ». La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes qui se produisent dans les canaux et les tubes de la prostate. On retrouve chez certains patients des cellules « atypiques » appelées néoplasie intra-épithéliale prostatique (PIN). Les hommes chez qui on a décelé une PIN n'ont pas le cancer de la prostate. Ils sont toutefois à risque plus élevé de développer ce cancer et doivent faire l’objet d’un suivi régulier. Diagnostic et investigations techniques Les hommes qui présentent un taux très élevé d'antigène prostatique spécifique (APS) doivent faire des tests de dépistage du cancer de la prostate. Le suivi médical peut comprendre un toucher rectal, lequel peut déceler une irrégularité de la texture, de la forme ou de la taille, et suggérer ainsi la présence d'un cancer de la prostate. De plus, il se peut qu'une échographie transrectale soit réalisée. Une biopsie peut également être effectuée en insérant une mince aiguille dans la prostate. Si la biopsie révèle un cancer de la prostate, des analyses sanguines, des scintigraphies osseuses et diverses techniques d'imagerie seront réalisées pour déterminer dans quelle mesure le cancer s'est disséminé dans les os, les ganglions lymphatiques avoisinants et d'autres tissus. Traitement Certains hommes souffrant d'un cancer de la prostate subissent une chirurgie suivie parfois d’une radiothérapie, tandis que d’autres reçoivent une radiothérapie combinée à une hormonothérapie. Une prostatectomie radicale est une intervention chirurgicale qui consiste à enlever la prostate et les ganglions lymphatiques situés à proximité. Cette chirurgie est généralement réservée aux cancers qui sont confinés à la prostate et qui ne se sont pas répandus. On peut l'effectuer par laparoscopie ou au moyen d'une chirurgie habituelle. Cette intervention peut atteindre les nerfs et les muscles intervenant dans la maîtrise de la miction et la fonction sexuelle. Il existe deux approches pour la radiothérapie du cancer de la prostate. La radiothérapie externe consiste à concentrer un faisceau de rayons X de haute énergie sur le cancer tout en limitant au mieux les effets indésirables sur le tissu adjacent. La radiothérapie peut également être administrée par l’implantation de grains radioactifs (curiethérapie). Ces grains peuvent administrer une dose de rayonnement plus élevée que la radiothérapie externe, et pendant plus longtemps. Cette technique est recommandée aux hommes chez qui le cancer en est à ses débuts. Les effets indésirables de la radiothérapie comprennent les problèmes urinaires, les selles molles, les saignements rectaux et l’inconfort pendant les selles ou une sensation de défécation impérieuse. La radiothérapie entraîne parfois le développement d'un cancer secondaire de la vessie ou du rectum. L'hormonothérapie peut être combinée à la radiothérapie afin d'arrêter ou de réduire la production de testostérone, dont les taux élevés sont connus pour stimuler la croissance d'un cancer. Elle est également utilisée pour faire rétrécir la tumeur. L'histoire de cette femme de 34 ans commence durant sa grossesse lorsqu'elle remarqua la présence d'une masse palpable au sein. Après la naissance de son enfant, elle est retournée voir son médecin et fut diagnostiquée avec un cancer du sein. Elle était en état de choc. Les difficultés surgissent rapidement en essayant de prendre soin de son bébé et d'autres enfants. Elle était débordée avec tous ses rendez-vous médicaux et avec toutes les informations qui lui avaient été données durant ceuxci. Elle ne comprenait pas toujours la terminologie médicale utilisée à ces rendez-vous et n’était pas toujours prête à poser les bonnes questions. Elle avait besoin des informations et explications supplémentaires pour mieux comprendre son diagnostic et pour être capable de prendre des décisions guidées pour sa famille et elle-même. Étant une enseignante, elle était bien informée, mais elle avait besoin d'amples informations pour la guider à travers la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Elle a donc appelé les services de CAREpath. Une infirmière lui fut assignée. Celle-ci lui aida à préparer des questions pour demander à son équipe d’oncologie. Elle était donc mieux préparée et se sentait plus en contrôle durant ses rendez-vous. L’infirmière lui a aussi aidé à comprendre les terminologies médicales et à comprendre son rapport de pathologie. Cela lui a donné une meilleure compréhension de son diagnostic, de son plan de traitement et de son pronostic. Elle est très reconnaissante pour l'information qu’on lui a fournie. Plus que tout, elle est reconnaissante d’avoir eu quelqu'un à qui elle pouvait confier ses vrais sentiments durant son parcours. Elle ne voulait pas être un fardeau pour sa famille en leur montrant comment elle se sentait vraiment; elle voulait être forte. Elle est très reconnaissante d'avoir eu une infirmière de CAREpath à son côté. DÉBAT ENTOURANT LE TRAITEMENT DU CANCER DE LA PROSTATE PAR ULTRASONS FOCALISÉS DE HAUTE INTENSITÉ (UFHI) Le domaine de la recherche sur le cancer et des traitements contre le cancer connaît souvent des controverses. La controverse persistante entourant un traitement novateur du cancer de la prostate, connu comme le traitement par ultrasons focalisés de haute intensité (UFHI), en est un bon exemple. Bien que ce traitement soit approuvé et financé par l'État dans certains pays européens, comme l'Angleterre et l'Allemagne, le Canada et les États-Unis ne l'ont toujours pas autorisé comme un traitement viable pour le cancer de la prostate. Les UFHI représentent une technique avancée qui fait appel à la chaleur pour détruire la zone cancéreuse de la prostate grâce à une sonde qui émet un faisceau d'ultrasons focalisés de haute intensité. Lorsque les ultrasons haute fréquence sont concentrés sur le tissu cellulaire, il y a incinération et mort de ce tissu. La sonde ultrasonore est placée dans le rectum, à partir d'où les ultrasons peuvent être dirigés avec précision vers la zone cancéreuse. Avantages multiples Jack Barkin, urologue et partenaire chez Can-AM HIFU, décrit le processus comme suit : « Plutôt que de retirer la prostate ou de la détruire au moyen de la radiothérapie, nous tuons le tissu en le brûlant avec des ultrasons. Le traitement par UFHI présente les mêmes taux de guérison que d'autres procédures, sans les effets secondaires. Ce qu'il y a de merveilleux, c'est que le patient entre en traitement puis repart quelques heures plus tard. » Le Canada et les États-Unis tardent à donner leur approbation Pour le Canada, le traitement par UFHI constitue toujours une procédure expérimentale. C'est pourquoi elle est offerte uniquement dans certains centres au pays. Le Canada et les États-Unis considèrent que, pour l'instant, les preuves sont insuffisantes pour recommander le traitement par UFHI comme un traitement habituel plutôt qu'expérimental. D'ici à ce que cette procédure ait fait ses preuves, elle ne sera pas couverte par l'assurance-maladie publique du gouvernement canadien. Les personnes qui souhaitent choisir cette option doivent en assumer eux-mêmes les frais. Son prix, fixé à 22 000 $ par traitement, est difficilement abordable pour bon nombre de patients qui cherchent à éviter la chirurgie ou la radiothérapie. Les propos de la critique Martin Gleave, directeur du Vancouver Prostate Cancer Centre, affirme ce qui suit : « Je comprends pourquoi ce traitement est intéressant. Les gens veulent un traitement sans effets secondaires. Cependant, je ne crois pas que les UFHI n'ont réellement aucun effet secondaire pour l'instant. » Il est clair que l'Angleterre, l'Allemagne et de nombreux autres pays l'entendent différemment, puisque l'État finance cette procédure. Selon M. Gleave, la plupart des candidats au traitement par UFHI atteints d'un cancer de la prostate n'ont besoin d'aucun traitement et constituent des candidats idéals pour ce que la communauté médicale appelle l'« attente vigilante ». Il s'agit d'une option fondée sur la progression souvent lente et gérable de la maladie. Bon nombre de chirurgiens tournent le dos au traitement par UFHI et préfèrent plutôt recommander à leurs patients en radiothérapie et curiethérapie l'insertion de granules radioactives dans la prostate afin de détruire le cancer. Le traitement par UFHI est très tentant Il est facile de comprendre pourquoi les UFHI sont aussi intéressants pour de nombreux patients atteints d'un cancer de la prostate et leur famille. Ce traitement est très peu invasif. De plus, le peu de temps à passer à l'hôpital est surprenant et ses effets secondaires sont relativement moindres, si on ne tient pas compte de son coût de 22 000 $. Le cas échéant, les effets secondaires comprennent les infections et l'incontinence. Lorsqu'on les compare aux effets secondaires d'une chirurgie, qui incluent l'impuissance et plus souvent l'incontinence urinaire, les effets secondaires d'un traitement par UFHI semblent relativement mineurs. À qui s'adresse le traitement par UFHI? Le traitement par UFHI n'est pas pour tout le monde. Selon les essais cliniques et les données courantes connues, il est mieux adapté aux patients dont le cancer vient tout juste d'être diagnostiqué ou réapparaît après l'échec du traitement précédent. Ce traitement est préférable pour les patients dont la prostate a gonflé de 35 à 50 grammes et dont la cote de Gleason se situe de faible à modérée (échelle utilisée pour décrire la gravité du cancer de la prostate). Les lignes directrices du National Institute for Health and Care Excellence (institut national de la santé et de l'excellence des soins) recommandent que le traitement par UFHI ne soit utilisé que dans les cas de cancer de la prostate localisé et uniquement dans le cadre d'essais cliniques. Risque de récurrence Les critiques soulignent également qu'une récurrence du cancer peut se produire à la suite d'un traitement par UFHI, puisque son but est de détruire le cancer tout en faisant en sorte que les nerfs demeurent intacts. Dans certains cas, il existe des cellules cancéreuses résiduelles et le cancer peut réapparaître. Tandis que les données cliniques en faveur du traitement par UFHI continuent de s'accumuler, le débat se poursuit. Il est toutefois certain que le coût diminuera si plus de gens optent pour ce traitement. Il n'y a pas de doute que la controverse cessera lorsque le traitement par UFHI sera admissible aux régimes d'assurance financés par l'État. De nombreux patients atteints d'un cancer de la prostate ont hâte à ce jour. « Bien qu'on ne compte pas encore une bonne période de 10 ans d'accumulation de données, la recherche publiée jusqu'à présent a démontré de bons résultats et des effets secondaires comparables à ceux d'une chirurgie ou d'une radiothérapie régulière ou de moindre importance », ajoute Dr Barkin. À l'heure actuelle, Toronto compte deux appareils UFHI, et Edmonton, Montréal, Niagara Falls, Windsor et London (Ontario) en comptent une pour les patients qui souhaitent explorer cette option. RÉFÉRENCE : http://www.prostatecancer.ca/Prostate-Cancer/About-Prostate-Cancer/What-is-prostatecancer#.VZ16G_lVhBc http://www.prostatecancer.ca/Prostate-Cancer/Treatment/High-Intensity-Focused-Ultrasound(HIFU)#.VZ16RflVhBc http://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/type/prostate-cancer/treatment/high-intensity-focusedultrasound-for-prostate-cancer http://www.theglobeandmail.com/life/health-and-fitness/hifu-prostate-cancer-treatment-stirsdebate/article572605/ http://sciontiprostatecenter.com/resolving-the-psa-screening-debate/ COMMENT NOS AMIS NOUS AIDENT-ILS À DEMEURER EN SANTÉ? Par Jean LaMantia, diététiste Nutritionniste et survivante du cancer, Jean LaMantia est l'auteure à succès du livre « The Essential Cancer Treatment Nutrition Guide and Cookbook ». Sur son site Web, au www.jeanlamantia.com, elle offre des services en ligne aux survivants du cancer. Vous pouvez y télécharger gratuitement son document intitulé « The Immune Boosting Quick Start Guide ». Notre meilleure défense contre le cancer : voilà le thème pour le bulletin CAREpath de cette année. Dans le premier article, j'ai écrit au sujet de notre système immunitaire et des trois meilleures façons de l'aider. Aujourd'hui, je veux discuter d'un autre outil que nous pouvons utiliser pour soutenir notre système immunitaire : il s'agit de nos amis, notre famille et notre réseau social. Comment nos contacts sociaux favorisent-ils notre système immunitaire? Il s'avère qu'ils peuvent améliorer notre système immunitaire à l'aide de résultats mesurables. Dans le cadre d'un essai clinique visant à évaluer les effets du soutien social sur la récurrence d'un cancer et le décès, des chercheurs de l’Ohio State Université ont assigné aléatoirement un soutien social à des patientes venant de recevoir un diagnostic de cancer du sein (certaines ont bénéficié d'un soutien social, d'autres non). Ils ont nommé leur projet le « Stress and Immunity Breast Cancer Project (SIBCP) », soit le projet sur le stress et l'immunité lié au cancer du sein. En tout, 227 patientes atteintes d'un cancer du sein de stade II ou III ont participé à cette étude. Le volet témoin de l'étude a reçu une évaluation seulement, tandis que le groupe traitement a bénéficié d'une évaluation et d'une intervention consistant en un appui social. L'intervention a été menée sous forme de groupes de 8 à 12 patientes accompagnés de deux psychologues cliniques chefs d'équipe. Elle prévoyait notamment une formation sur la détente, des façons positives de gérer le stress et les difficultés liées au cancer (comme la fatigue), des méthodes d'optimisation du soutien social et des stratégies d'amélioration des comportements sains (régime, exercice) et de respect des traitements contre le cancer. Au total, 26 séances (39 heures de thérapie) ont été données sur une période de 12 mois. Bien que l'intervention ait pris place pendant les 12 premiers mois qui ont suivi le diagnostic, les patientes ont fait l'objet d'un suivi pendant 11 ans en moyenne. Pendant cette période, 62 patientes ont connu une récurrence du cancer. Est-ce que l'intervention prévoyant une formation sur la détente, des façons positives de gérer le stress, des méthodes visant à maximiser le soutien social et des stratégies permettant l'amélioration des comportements sains a aidé? Oui. Et voici comment. Les personnes qui ont bénéficié de cette intervention avaient un risque réduit de 45 % de récurrence du cancer du sein. Les personnes chez qui le cancer est réapparu avaient un risque inférieur de décès attribuable à cette récurrence. De plus, les patientes ayant fait l'objet de cette intervention ont réussi à surmonter le négativisme qu'elles ont ressenti en raison de leur diagnostic et ont affirmé avoir obtenu un soutien social accru de leur famille. Le groupe de l'intervention a également enregistré des résultats nettement meilleurs lors de la mesure du système immunitaire. L'essentiel sur le soutien social Vous pouvez ajouter un bon réseau de soutien à votre liste des outils qui peuvent contribuer à votre système immunitaire. Vous ne disposez pas d'un bon réseau de soutien? Il n'est pas trop tard! Un soutien peut prendre diverses formes. Il peut s'agir simplement de joindre une connaissance et de planifier une activité avec elle, de participer à un programme de soutien pour le cancer ou de se porter volontaire pour aider les autres. Pour télécharger le document http://www.jeanlamantia.com. The Immune Boosting Quick Start Guide, visitez le Référence : ANDERSEN B.L. et coll. « Clinic Cancer Res », Bio behavioral, immune, and health benefits following recurrence for psychological intervention participants, 15 juin 2010, 16(12):3270-8. MÉLANOME 1. Si j’ai un grain de beauté qui semble inquiétant, que devrais-je faire en premier? Dès qu’un grain de beauté semble inquiétant, la première étape consiste à vous rendre chez votre médecin de famille ou à une clinique sans rendez-vous. Votre grain de beauté sera évalué rapidement et, au besoin, on vous fera consulter un dermatologue aux fins d’examen plus poussé. 2. Quelle aide les patients atteints d’un mélanome peuvent-ils obtenir de CAREpath? Le mélanome est un type de cancer. CAREpath fournit aux patients de l’information et de l’orientation sur les étapes qu’ils doivent suivre pour s’assurer de recevoir le bon traitement en temps opportun. 3. Que recommande CAREpath comme moyens de prévention du mélanome? CAREpath recommande l’examen régulier de la peau, notamment pour déceler les changements qui surviennent dans les grains de beauté. De plus, les gens doivent être prudents par rapport à l’exposition au soleil, en limitant leur exposition durant les heures de danger élevé, soit de 10h à 16h, en se couvrant et en appliquant fréquemment un écran solaire. 4. Est-ce qu’il y a des moyens de déterminer si le mélanome est d’origine héréditaire ou s’il provient de l’exposition aux rayons UV? Oui. Il existe des tests qui peuvent indiquer si le mélanome est d’origine héréditaire ou s’il provient de l’exposition aux rayons UV. 5. Si j’ai le cancer, pourquoi ne suis-je pas cheminer seul? Comment CAREpath me viendrat-il en aide? Le cancer est une maladie sérieuse, qui fait souvent peur. Bien que certains choisissent de « cheminer seuls », plusieurs patients atteints du cancer se sentent plus à l’aise d’avoir à leur disposition une infirmière compétente que peut leur donner de l’information, répondre a leurs questions et les aider relativement aux nombreuses décisions à prendre. CAREpath apporte de l’assistance par l’intermédiaire d’infirmières en oncologie qui aident individuellement les personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer. Lien entre le cancer du testicule et les suppléments de musculation https://news.brown.edu/articles/2015/04/muscles Lien entre le cancer et l'herbicide le plus commun au monde : OMS http://sustainablepulse.com/2015/03/26/who-glyphosate-reportends-thirty-year-cancer-cover-up/#.VS0zQToyCfQ Pourquoi la plupart des Américains ne connaissent-ils toujours pas les causes du cancer? http://www.usnews.com/news/blogs/datamine/2015/02/04/americans-dont-know-what-causes-cancer Les médicaments contre le diabète augmentent les risques de cancer http://www.herc.ac.uk/2014/07/22/diabetes-cancer-update-research-controversy/