des valeurs universelles que nous souhaitons transmettre à nos élèves.
Dans un deuxième temps, une œuvre artistique sera créée pour recevoir ces messages. Lors de son élaboration, les élèves
seront sensibilisés aux démarches scientifiques et artistiques, ainsi qu’à leur interaction.
Pour préserver les générations futures des conflits, de l’extrême pauvreté, des épidémies, du changement climatique…, les
peuples de la Terre ont mis leurs espoirs dans une organisation mondiale, les Nations Unies.
Nous irons donc à la rencontre de cette organisation en visitant le siège de l’ONU à Genève.
De nombreux artistes, tous de renommée internationale, sont intervenus pour décorer le Palais des Nations. Ce sera
l’occasion d’admirer de nombreuses œuvres et d’acquérir une culture artistique construite autour d’œuvres situées dans leur
contexte historique et esthétique.
A notre retour, nous proposerons aux élèves de découvrir comment, aujourd’hui, les artistes traitent la question de
l’environnement. Une réflexion sera alors engagée avec un artiste pour notre création, permettant de découvrir l’œuvre, la
pensée et la démarche créatrice de ce dernier.
Pour l’artiste Giuseppe Penone, exposé à l’espace d’art contemporain de Chosal, « créer une sculpture, c’est un geste végétal
». Les élèves seront ainsi sensibilisés à la représentation du vivant par des approches artistiques et technologiques.
Cette deuxième partie de l’année sera donc une phase de réflexion, mais également de création.
oTroisième trimestre Mars-Juin PHASE III : Les contacts (« La compassion », la solidarité et l’espoir)
Nous aborderons ici deux sujets, le premier sujet est le plus douloureux.
La misère et surtout la disparité des richesses représentent, avec le réchauffement planétaire, les plus grandes menaces pour
l’avenir de l’humanité. Le grand défi, auquel l’humanité est confrontée, est de mettre en œuvre un développement économique
et durable qui ne laisse pas au bord de la route des populations entières du globe et qui respecte les équilibres naturels de la
Terre.
Le deuxième sujet est porteur d’espoir, quelles sont les solutions mises en œuvre dans le monde pour lancer la transition
énergétique ? Il y a 140 ans, dans son roman « L’île mystérieuse », Jules Verne avait déjà identifié une partie de la solution :
l’hydrogène, à condition de le produire à partir d’énergie renouvelable.
La plus petite voiture à pile à combustible d’hydrogène du monde sera alors étudiée par les élèves.
Le projet prendra alors une dimension internationale. Les élèves contacteront des établissements en Europe et dans le monde
(Sénégal)en leur proposant une synthèse de leur travail et un questionnaire sur le changement climatique, la biodiversité, la
transition énergétique mais également sur le contexte économique, social et sur leur vision de l’avenir.
Nous n’oublierons pas de contacter nos compatriotes des Antilles françaises et de Polynésie Française où les effets du
changement climatique sont déjà bien présents.
Nous contacterons également les pays, les territoires ou les villes, qui depuis plusieurs années, se sont engagés dans la
transition énergétique :
-L’Islande, le seul pays au monde où l’intégralité de la production d’électricité est d’origine renouvelable.
-La Californie qui a un rôle moteur dans la promotion de l’hydrogène.
-La ville de Greensburg, qui a décidé de construire la première agglomération « verte » des États-Unis sur les ruines de ses
maisons détruites par une violente tornade un an plus tôt.
Modalité de mise en oeuvre
Deux classes de 4ème soit 50 élèves se retrouvent une heure par semaine en dehors de leur emploi du temps dans 3 salles