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étrangers, sauf dans le cas où la prime de risque est suffisante pour satisfaire la relation
[4].
Contrairement, au chapitre précédent, on suppose que les obligations nationales ne
sont demandées que par les résidents. Les étrangers ne demandent pas des titres
domestiques mais les résidents peuvent acquerir des titres étrangers. Donc il y a une
assymétrie concernant l’access au marché des titres. Les résidents n’ont pas
d’influence sur le taux d'intérêt étranger
*
.
-L'équilibre sur le marché de la monnaie
Sur le marché de la monnaie nationale, l'offre M/P émane de la banque centrale qui
émet le stock de monnaie existant en contrepartie des créances sur l'Etat et sur
l'extérieur. La demande ne provient que des résidents privés. Elle dépend du revenu
global Y et des taux d'intérêt des titres nationaux (r) et étrangers (
*
), comme dans le
chapitre précédent.
La condition d'équilibre sur ce marché se définit donc de la façon suivante pour des
prix nationaux P et étrangers
*
unitaires:
0L,L0,L );rr,L(Y,=M
*rrY
*
<>
[5]
Dans cette relation, la demande de monnaie L ne comporte pas le patrimoine comme
argument, conformément aux formulations traditionnelles des modèles de type
Mundell-Fleming utlilisés en cas de mobilité imparfaite des capitaux. Cette lacune
caractérise également la demande de biens que l'on définira plus loin.
1.3-Le marché de biens et services
Cette détermination est exprimée par l'égalité suivante entre le produit global Y et la
demande macroéconomique, pour P et
*
=1
0X,X,D,D0;X,X,D,DE);,r,T,X(Y+g)G(1+E)r,T,D(Y,=Y
*r*TrTE*YTY
***
<>−
[6]
La relation (6) a été expliquée au chapitre précédent. On la reprend ci-dessous :