RENFORCER LE PARTENARIAT CANADA-ÉTATS-UNIS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION PAR THOMAS D’AQUINO,
CHEF DE LA DIRECTION ET PRÉSIDENT
DEVANT LE COMITÉ PERMANENT DES AFFAIRES
ÉTRANGÈRES ET DU DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL
CHAMBRE DES COMMUNES
OTTAWA, LE 25 FÉVRIER 2009
Conseil canadien des chefs d’entreprise 3
Le temps est également venu de tisser des liens beaucoup plus solides
avec l’Inde. Le mois dernier, notre ministre du Commerce
international, Stockwell Day, et le ministre du Commerce de l’Inde,
Kamal Nath, ont convenu d’entamer des discussions exploratoires sur
un éventuel partenariat économique étendu. L’an dernier, le Conseil
canadien des chefs d’entreprise s’est associé avec la Confédération des
industries indiennes pour préparer un rapport conjoint sur les
avantages potentiels d’un tel partenariat.
Toutes ces initiatives s’appuient sur notre croyance fondamentale que
le commerce mondial et la libéralisation des investissements sont et
resteront des moteurs puissants du progrès humain et du
développement social. En disant cela, je sais très bien que, dans le
contexte actuel, des intervenants mettent en doute les avantages de
l’intégration économique internationale. Certains vont même jusqu’à
prétendre que la crise financière mondiale témoigne de l’échec de la
mondialisation.
Selon moi, cette analyse est erronée à deux égards. Tout d’abord, elle
ignore le fait que le processus de l’intégration économique mondiale est
en marche depuis des milliers d’années et qu’il est mû non pas par les
gouvernements et les élites, mais par la volonté humaine innée d’aller
vers les autres, de construire et d’interagir. Par ailleurs, elle fait fi des
innombrables moyens par lesquels les marchés libres ont contribué au
progrès humain et à la démocratisation, en réduisant les inégalités et en
sortant des centaines de millions de personnes de la pauvreté. Comme
l’a déjà souligné l’ancien président des États-Unis Bill Clinton, la