The Annals of Valahia University of Târgovişte, Geographical Series, Tome 4-5, 2004-2005
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L’AVENTURE D’UNE SCIENCE CONTROVERSÉE: LA GÉOPOLITIQUE (I
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)
Teodor Simion*
Mots cléfs: géopolitique, l’école allemande, l’école anglo-américaine, l’école française, l’école
roumaine, géopolitique classique, nucléaire, monde bipolaire, guerre froide, guerre de 100 secondes,
la globalisation, l’aire centrale, heartland, rimland, géostratégie, le troisième monde, terrorisme,
clivages et fractures.
Résumé: La fascinante évolution de la géopolitique débute à la fin du XIX-ième siècle par le
contournement des plusieurs écoles et étapes historiques. Pendant la période 1880-1945, la
géopolitique mondiale a été influencée par l’école allemande (caractérisée initialement par le
classicisme et le didactisme, finissant par l’agressivité et la compromission comme science), l’école
anglo-américaine (pragmatisme et géostratégie), l’école française (équilibre, rationalisme et esprit
critique a l’adresse de la géopolitique allemande) et terminant avec l’école roumaine (l’affirmation
de l’identité nationale dans un contexte géopolitique grave, pendant que la Roumanie était déchirée
par les impérialismes rus et allemand).
La géopolitique nucléaire s’est contouré dans la période d’après les deux guerres mondiales, pendant
que, dans la nouvelle conjoncture géopolitique mondiale (le monde bipolaire, la guerre froide, la
guerre de 100 secondes, le troisième monde, la globalisation), par la contribution des courants
scientifiques des États-Unis, des états ouest-européens (la France, la Grande Bretagne) ou autres
États de l’Amérique Latine, le Moyen Orient ou l’Australie.
Après l’implosion du communisme (1989/1991), la géopolitique est à nouveau ,,redécouverte”, y
compris dans les anciens États communistes, devenant au-delà de la valeur scientifique, un utile
instrument dans la politique et la diplomatie mondiale, tant que bien dans la mass media de partout.
Les profondes mutations dans le statut épistémologique de la géopolitique se reflètent aussi au
renoncement à quelques conceptions considérées aujourd’hui périmés (l’aire centrale, heartland,
rimland, zone tampon, puissance maritime/continentale, etc.), et l’affirmation, d’autres neuves
(géoéconomie, géoculture, globalisation et mondialisation, monde multipolaire, terrorisme, clivages
et fractures).
I. La géopolitique du romantisme/didactisme, au pragmatisme/agressivité
(1880-1994/1945)
Peut-être qu’aucune autre science du XX-ième siècle n’a pas connu une évolution
plus contradictoire et plus contestée que la géopolitique. Et cette chose, on peut l’expliquer
soit par l’objet, les moyens et les méthodes d’investigation avec finalité dans l’acte
politique/décisionnel, soit par la mise de cette science à l’interférence entre la géographie,
les sciences sociales et politiques.
L’évolution du concept de géopolitique, de la parution et de son positionnement
jusqu’à présent, constitue une fascinante aventure dans le labyrinthe de cette science de
contact, qui initialement s’est développé dans le cadre de la géographie.
De la géopolitique romantique et didactique des premières décennies du XX-ième
siècle, la géopolitique allemande engageante et justificative au ,,char” de la propagande
nazie des années ’30-’40, de la géopolitique ,,proscrite” des premières décennies après la
deuxième guerre mondiale, jusqu’à la géopolitique ,,nucléaire” et ,,redécouverte” après
l’implosion du communisme, voila, à bref, les jalons de cette démarche intellectuelle.
Dans ce contexte, on inscrit aussi la géopolitique roumaine des II-ième et IV-ième
décennies du XXL siècle, avec ses moments de grâce, mais aussi avec ses répercussions
négatives sur les principaux exposants après la communisation de la Roumanie. Des
raisons plus didactiques, on a réalisé une certaine périodisation de l’évolution de la
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Deuxième part de cet article sera publie dans le numéro suivant
* Université Valahia de Târgovişte
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géopolitique, mettant en évidence les principales ,,écoles opolitiques” et représentants,
courants de méditation, mais aussi la réflexion dans les actions politiques qui ont
essentiellement modifié la stratégie et la tactique, l’évolution de la carte politique dans le
XX-ième siècle et début du XXI-ième siècle.
I. 1. L’école géopolitique allemande (de classicisme/didactisme, à l’agressivité
et la compromission comme science, par l’engrenage a la propagande fasciste)
Sans doute, l’école géopolitique allemande est considérée la plus ancienne et
importante coalition scientifique, marquant irrémédiablement la parution et l’évolution de
cette science, à la fin XIX-ième siècle et la première moitie du XX-ième. La parution de la
géopolitique dans l’espace allemand peut-être expliquée dans le contexte sociopolitique
européen général, mais surtout dans les conditionnements et les frustrations internes de
l’esprit allemand, en compétition avec les voisins et autres puissances déjà continentales
(la Grande Bretagne, la France ou l’Empire Austro-hongrois et même l’Empire Tsariste).
La construction progressive de l’unité allemande (Le Deuxième Reich, Le Traité de
Versailles et Le Traité de Frankfurt en 1871), assez tardive par rapport à ses puissants
voisins, induisent un sentiment d’inquiétude/frustration, déterminant de bonne heure la
,,passion de la géopolitique”, comme instrument efficace dans la clarification de sa
politique externe, à la fin du XIX-ième siècle.
La première guerre mondiale provoque un sentiment de grande frustration (des
pertes territoriales en Ouest et Nord, l’isolation de la Prussie Orientale, la monitorisation
par les pouvoirs gagnants, etc.), toutes ceux-ci générant un climat propice au glissement de
la géopolitique au ,,char” de la propagande nazie de plus tard, dans le nom du
nationalisme, déterminant la parution des quelques théories revanchardes, ,,l’espace vital”,
,,la route vers l’est”, ou ,,le peuple sans espace”. Les réflexions philosophiques dues à
Herder, influencent décisivement le contexte socioculturel allemand, comme une contra
pondération des impérialismes anglais et français.
Dans ce cadre socioéconomique et politique particulièrement complexe, la
géopolitique a une trajectoire sinueuse, avec des ,,exaltations”, mais aussi avec des
,,chutes” au-delà de la rationalité, jusqu’à la compromission de celle-ci comme science.
Mais, de la perspective d’un plus d’un siècle lors de sa parution, la géopolitique allemande
représente (avec toutes les réserves existantes), une précieuse contribution à l’affirmation
de cette science complexe dans le patrimoine culturel universel, ayant des adeptes, mais
aussi des détracteurs sur mesure.
Le précurseur et le fondateur de la géopolitique allemande a été Friedrich Ratzel
(1844-1904), créateur d’école, personnalité complexe qui a domine la fin du XIX-ième siècle
et le début du XX-ième. Fils d’un modeste emplo de Karlsruhe, Fr. Ratzel parfait la
formation scientifique dans sa ville natale, et, plus tard, à Heidelberg (dans le domaine de
la géologie, de la paléontologie et de la zoologie, marqué par la personnalité du professeur
E. Haachel (le précurseur de l’économie moderne). Il a une vie agitée (il participe à la
guerre du 1870, il devient nationaliste fervent, voyage beaucoup en Europe et l’Amérique
du Nord), et, suite à un brillant doctorat, il occupe des prestigieuses chaires de géographie
aux grandes universités de Munchen et de Leipzig. Auteur prolifique et profond, promoteur
de nouvelles ,,voies” des domaines diverses, de la géographie humaine
,,Anthropogéographie”, à la géographie historique et surtout à la géographie politique
,,Politische Geographie- 1897, ,,La grande source de puissance des peuples” - 1900, Fr.
Ratzel est vraiment un homme de sa époque, alliant l’activité professionnelle, scientifique,
avec celle de guide et cofondateur du ,,pangermanisme”, qui trouvait un ,,sol” fertile dans
l’esprit allemand.
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Parmi toutes ces ouvrages, une attention particulière on accordera, bien sûr, à son
œuvre fondamentale pour le sujet de cette étude ,,Politische Geographie” - 1897, avec le
sous-titre suggestif : ,,La géographie des états, du commerce et de la guerre”.
Même s’il s’agit d’un livre touffu, difficile à la lecture, basé sur une conception
darwiniste et organiciste (chose qui leur sera reproché plus tard), la ,,Géographie
politique”, due à Fr. Ratzel influencera ,,la marche des idéeset la fondamentation de la
géographie politique, en favorisant plus tard la parution de la géopolitique.
Fr. Ratzel souligne lors de ses premières pages que, ,,dans toutes les phases de leur
développement, les États seront considérées des organismes (s.n.) qui entretiennent avec le
sol un rapport nécessaire et qui, de cette cause, doivent être analysées aussi de perspective
géographique”.
L’évolution de l’État démarre pratiquement d’une zone centrale/noyau :,,Le
développement des états se trouve en solide liaison avec la floraison politique des peuples,
à mesure que celle-ci comprend une extension et une intensification des rapports avec le
sol”.
Intéressantes sont les considérations faites sur la mobilité des sociétés (des
peuples) : ,,La force politique la plus élémentaire réside en mobilité. Plus un peuple est
mobile, plus il occupe plus d’espace ou, on a l’impression que le peuple bouge avant ou à
l’arrière, pareille à une masse de liquide”.
Influencé par sa vision organicistique, Fr. Ratzel définit ,,la politique comme
l’esprit d’un État ou son individualité spirituelle, et l’idée politique ne contient pas, par
conséquent, jamais seulement le peuple, mais aussi son territoire.” Des réflexions
intéressantes se retrouvent concernant l’imperfection des États (l’État des hommes est avec
certitude un organisme imparfait), la grandeur des espaces (la grandeur des espaces on
projette les idées et les plans politiques est subordonnée en totalité à la surface on
bouge), et surtout à la problème des guerres (la guerre représente, de point de vue
géographique, un mouvement puissant, saccadé et violent, pendant lequel des nombreuses
masses humaines pénètrent d’un pays en l’autre, ou la guerre est restée depuis toujours, la
grande école de la domination de l’espace).
Marquée par le darwinisme et l’organicisme, ,,La géographie politique” est
considérée par P.Claval (2001) ,,une dimension géopolitique imparfaitement exprimée” ;
d’ailleurs, les limites de cette œuvre majeure ont été distingués par les géopoliticiens
français (M.Mauss, 1925, ou, plus tard, par M.Korinman, 1990).
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Ses contributions dans le domaine de la géopolitique se reflètent dans abordage -
des fois en première - des certaines problèmes extrêmement intéressantes : le rôle des États
comme organismes vivantes, la liaison entre le peuple et l’espace (d’où la célèbre formule
,,volk ohn raum” - ,,peuple sans territoire”, pour arriver plus tard à la théorie de ,,l’espace
vital”), les lois d’expansion des États (T.Simion, 2003), le rôle des puissances maritimes
(,,la grande source de pouvoir des peuples” - influençant plus tard la stratégie militaire et la
création d’une flotte de guerre redoutable). Son œuvre fondamentale (La géographie
politique) a influencé décisivement la parution et l’évolution de la géopolitique, quoique, à
coté des adulateurs enthousiastes, ont existé aussi des détracteurs sur mesure, surtout de
l’école géopolitique française, mais, au-delà de toutes ceux-ci, les idées de Fr. Ratzel ,,ont
fait l’histoire”, dans l’évolution scientifique de la géopolitique.
Mais le créateur du terme de ,,géopolitique” a été le suédois Rudolf Kjellen (1864-
1922), dans une leçon magistrale de 1899, il utilise pour la première fois ce mot, qui
connaîtra une fascinante évolution, de l’adulation à la contestation.
Connu professeur de Droit et d’Histoire aux Universités d’Uppsala et Göteberg,
parlementaire et publiciste, il se naturalise plus tard en Allemagne, fasciné par la complexe
personnalité de Fr. Ratzel, mais aussi par le propice climat et par l’esprit allemand de
l’époque.
La carrière du mot ,,géopolitique” débute en 1903 (contesté par R.Sieger), continue
avec l’étude de R.Kjellen de 1905 (,,Considérations géopolitiques sur la Scandinavie”) et
le renom européen s’enregistre à peine en 1916, dues au même auteur (,,Problèmes
scientifiques de la guerre mondiale”). Par conséquent, le fondateur du concept de
géopolitique provenait des sciences politiques et considérait que la géopolitique n’est
qu’un chapitre des sciences politiques (I.Conea, 1937) et il étudie ,,position, la forme et le
territoire de l’État”.
Mais l’œuvre qui le consacre complètement paraît en 1916 ,,L’État comme forme
de vie” (,,Staten som Lisform”), où il sacralise l’espace (,,raumsin”), chose facile à
spéculer par les continuateurs de son œuvre.
Dans sa conception géopolitique, ,,l’État est considère comme un organisme
géographique, phénomène spatial, comme on dit, une terre, un territoire, un espace ou plus
exacte, une pays.” Donc l’État naît, vit et meure, il entre en compétition avec autres,
prouvant des certes influences de son mentor, Fr.Ratzel.
Intéressantes sont les éléments définitoires d’un État, comme unité politique des
cinq composantes, pouvant être regardés de point de vue géographique, ethnique,
économique, social et juridique ; on appelle ces cinq visages de son être : pays, nation,
ferme du pays, structure sociale et gouvernement”.
En systématisant la géopolitique, R.Kjellen différencie les suivantes
sous-systèmes :
La topopolitique (l’analyse de la position des États, la physionomie et leur
configuration)
L’écopolitique (l’étude de l’économie nationale, l’étude de l’État comme ferme)
La demopolitique (l’analyse de l’État comme peuple, l’étude des peuples dans leur
forme optimale, la nation qui occupe l’État concernant)
La sociopolitique (l’analyse des États comme société, le rapport entre l’État - la
société)
La cratopolitique (forme de gouvernement, les moyens de l’État d’expression
politique).
À coup sûr, l’évolution ultérieure du concept de géopolitique après la disparition de
R.Kjellen (en 1922), allait déterminer un véritable ,,avatar allemand”, après l’expression
heureuse de I.Conea (1937) - le plus important théoricien roumain de cette science.
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Jusqu’à l’affirmation complète de la géopolitique allemande due à K.Haushofer, on
mentionne quelques contributions géopolitiques/géographiques, appartenant à F. von
Richtofen (1833-1905 - études dédiés à la Chine et ou à l’Extrême Orient), T.Fisher (1846-
1910 - la concurrence entre les pouvoirs européennes dans le Nord de l’Afrique), K.Dove
(1848-1916 - l’Afrique du Sud), A.Philippson (1884-1953) et O.Maull (1887-1957 - avec
des études dédiés à l’Europe Centrale et aux Balkans). Mais, le créateur de l’école
géopolitique allemande a été Karl Haushofer (1869-1946), militaire de carrière (il a atteint
le grade de général, proche des cercles dirigeants nazis, quoique, le comble de l’ironie, son
fils accusé de trahison, sera victime de la gestapo). Sa activité (entre la carrière de
militaire, celle universitaire et diplomatique), s’est matérialisé par des précieuses
contributions théoriques (,,La géopolitique”), pragmatiques (études sur le Japon, sur les
grandes pouvoirs) ou de coagulation et formation de l’école géopolitique allemande aux
environs de la publication ,,Zeischrift fur Geopolitik” (1924-1944), qui a réunit des
spécialistes allemands, mais aussi d’autres États européens. Dans sa démarche théorétique,
K.Haushofer considère que ,,la géopolitique est tout ce qu’on peut connaître aujourd’hui
sur une pays, regardée comme pièce ou comme organisme dans l’engrenage politique
mondial.” Il a proposé pour la géographie politique le terme de ,,géographie dynamique”,
et, dans sa vision, la géographie politique ,,s’occupe avec l’analyse de l’État du point de
vue de son instinct d’expansion, prenant naissance d’un complexe de fondements
géographiques.”
L’influence de l’œuvre de K.Haushofer a été impressionnante, théories de plus
agressives (l’espace vital, la classification des rases, la route vers l’est, le peuple sans
espace, etc.), deviennent des concepts ,,appliqués” de doctrine nazie ; il est arrivé le
moment quand la géopolitique est compromise au moins quelques décennies après la
deuxième guerre mondiale. Bien sûr un système complexe, une doctrine qui devait justifier
l’agression allemande en Europe et pas seulement, toutes ceux-ci ont déterminé que
Haushofer soit regardé comme ,,l’esprit malicieux” de la géopolitique allemande.
Il est vrai que, dans le ,,métier de géopoliticien”, on résume tout aux ambitions,
projets et intérêts” (M.Korinman, 1990) ; mais la géopolitique allemande, même si elle a
été utilisée par la propagande allemande, ne doit pas se confondre avec le régime nazi.
D’ailleurs, vers la fin de sa vie (1941), K.Haushofer se délimite du régime nazi, et sa morte
tragique, aussi celle de sa famille, semblant de l’absoudre du jugement de l’histoire (son
fils étant assassiné par le Gestapo, accusé d’espionnage).
Quelques commentateurs ont analysé ,,la mystique de frontières”, la dynamique et
les ambitions de l’Allemagne comme pouvoir, que K.Haushofer avait préconisé, et le
régime nazi à foison su profiter et justifier le déclenchement de la guerre, en utilisant la
démarche scientifique de la géopolitique.
P.Claval (2001) résume ainsi la contribution de la géopolitique allemande au
développement de la géopolitique :
,,une nation qui n’arrive que tard à une entité d’État, fait qui explique la place accordée
à l’idée de peuple en toute réflexion sociale” ;
,,un État la psychose de l’encerclement se développe rapidement grâce à sa position
centrale” ;
,,un organisme politique naît si tard, que toutes les régions du monde, susceptibles
d’être conquis, le semblaient déjà l’être, ce qui entretient une rancune permanente à
l’adresse des grandes démocraties industrielles” ;
En conclusion, la géopolitique allemande, marquée fortement par l’organicisme,
renonçant au scientisme (à la mode au début du XX-ième siècle), doit être regardée et
comprise nuancée, certaines de ses remarquables contributions ne pouvant pas être
annulées malgré sa utilisation par la propagande nazie.
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