RÉSUMÉ 01 Titre Prévalence du tda/h et autres troubles mentaux

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RÉSUMÉ 01
Titre
Prévalence du tda/h et autres troubles mentaux dans une population de
jeunes adultes incarceres dans une prison française
Auteur principal
Gaïffas, Anne
CHS Charles Perrens, Bordeaux, France
Autres auteurs
Mandon, Virginie
CHS Charles Perrens, Bordeaux, France
Galéra, Cédric
CHS Charles Perrens, Bordeaux, France
Bouvard, Manuel
CHS Charles Perrens, Bordeaux, France
Résumé
INTRODUCTION : les études menées en population carcérale dans les
pays occidentaux retrouvent de fortes prévalences pour l'ensemble des
troubles mentaux et pour le TDA/H en particulier. OBJECTIFS : évaluer la
prévalence du TDA/H et des principaux troubles psychiatriques dans une
population de jeunes adultes de sexe masculin incarcérés dans une
prison française. METHODOLOGIE : l'étude a été menée dans une prison
française accueillant des sujets condamnés pour de courtes peines ou en
attente d'un jugement (« Maison d'Arrêt » de Bordeaux Gradignan)
entre Novembre 2007 et Février 2008. Sur 126 détenus de sexe
masculin, âgés de 18 à 35 ans, reçus individuellement, 93 ont été inclus
dans l'étude. Le recueil des données a porté sur les caractéristiques
socio-démographiques, pénales et sur les antécédents psychiatriques.
Nous avons utilisé la Mini International Neuropsychiatric Interview
(MINI), l'échelle d'impulsivité de Barat (the Barat Impulsiveness Scale
BIS-11) et l'entretien diagnostic de Conners pour adultes (Conners’Adult
ADHD Diagnostic Interview for DSM-IV CAADID). RESULTATS : l'âge
moyen des sujets inclus est de 26 ans. Le taux de prévalence pour le
TDA/H présent seulement durant l'enfance est de 6 % et le taux de
prévalence du TDA/H persistant à l'âge adulte de 11 %. Les taux de
prévalence des autres troubles mentaux sont proches de ceux retrouvés
dans des études similaires.
RÉSUMÉ 02
Titre
Etude du ressenti émotionnel dans une population infantile présentant
un TDA/H
Auteur principal
BOUVARD, Manuel Pierre
Chef de service du pôle de pédopsychiatrie universitaire, Bordeaux
Autres auteurs :
THOUMY, Anne-Laure
Chef de Clinique Assistant, service du Pr Bouvard
MICHEL, Grégory
Professeur à la fac de psychologie de Bordeaux, unité de
psychopathologie
DUBAL, Stéphanie
Unité Emotions, CNRS, hôpital La Pitié Salpétrière, Paris
Résumé
Nous avons choisi d'apprécier la perception et le ressenti d'émotions
positives dans une population infantile TDA/H, ainsi que de relever le
lien entre ce ressenti émotionnel et les caractéristiques
psychopathologiques de cette population. Nous avons utilisé le Test
d'Hédonie Visuelle afin d'évaluer le ressenti des émotions positives dans
cette population et dans une population témoin appariée en âge et en
sexe. Nous avons utilisé une approche catégorielle (ADHD rating scale),
dimensionnelle (CBCL), tempéramentale (questionnaire de tempérament
cyclothymique et hypersensitif, questionnaire de régulation
émotionnelle) afin de définir nos deux populations et de relever les
caractéristiques psychopathologiques de la population TDA/H. Nous
avons également relevé pour ces deux échantillons les conduites à
risques (questionnaire IBC et données cliniques). Nos deux échantillons
présentent des résultats significativement différents concernant la
gestion des émotions ( tempérament, stratégies de régulation
émotionnelle) et les conduites à risques. Il n'y a pas de différence
significative dans la mesure de l'hédonie dans nos deux groupes. Cette
étude montre qu'il existe dans une population infantile TDA/H une
difficulté dans la gestion des émotions avec un retentissement de cellesci sur les conduites à risques et d'autres dimensions pathologiques
(anxiété). L'appréhension des émotions positives n'est pas différente de
la population témoin : cela peut avoir une implication dans la prise en
charge de ces patients en aidant l'appréhension positive dans différentes
situations.
RÉSUMÉ 03
Titre
Activité physique et Trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité
(TDAH)
Auteur principal
Simard, Philippe
Département de Psychiatrie, CSSS Alphonse-Desjardins, Université Laval
Autres auteurs
Desmarais, Paul-André
Département de Psychiatrie, CSSS Alphonse-Desjardins, Université Laval
Ben Amor, Leila
Département de Psychiatrie, CSSS Alphonse-Desjardins, Université Laval
Résumé
Introduction : Le TDAH, un trouble caractérisé par la présence
persistante
de
comportements
d’inattention
et/ou
d’hyperactivité/impulsivité affecte 3 à 5% des jeunes Québécois. Le
traitement pharmacologique est l’approche la plus utilisée et
recommandée pour traiter le TDAH, mais cette approche comporte
certaines limites qui nécessitent le recours à d’autres options.
L’influence de l’activité physique sur la santé mentale constitue un
nouveau et intéressant domaine de recherche. Hypothèse : L’activité
physique pourrait améliorer les symptômes du TDAH qu’elle soit
combinée ou non à d’autres stratégies thérapeutiques. Objectif : Revoir
la littérature en lien avec l’activité physique et le TDAH. Méthodologie :
Recherche bibliographique sur le site Pubmed avec les mots clés TDAH et
activité physique. Toutes les publications ont étudiées afin de ressortir
les informations importantes. Résultats : Neuf études publiées entre
2000 et 2011 ont analysé l’effet de l’activité physique chez un total de
259 jeunes âgés entre 6 et 15 ans. Les méthodologies sont très
différentes, ce qui rend les conclusions divergentes. Cependant, les
résultats généraux vont dans le sens de l’impact positif de l’activité
physique sur les symptômes du TDAH. L’activité physique pourrait
éventuellement être un complément efficace à la médication ou dans
certains cas une alternative au traitement pharmacologique. Conclusion
: L’évaluation du potentiel de l’activité physique seul ou en combinaison
avec les autres modalités thérapeutiques nécessite des recherches
supplémentaires avec des protocoles plus rigoureux et une plus grande
puissance pour valider ces résultats préliminaires.
RÉSUMÉ 04
Titre
Différences garçons – filles quant à l’inattention (I) et l’hyperactivité (H)
des enfants avec des difficultés en lecture (DL)
Auteur principal
Plourde, Vickie
École de psychologie, Université Laval
Autres auteurs
Dionne, Ginette
École de psychologie, Université Laval
Brendgen, Mara
Département de psychologie, Université du Québec à Montréal
Vitaro, Frank
Département de psychoéducation, Université de Montréal
Tremblay, Richard E.
Département de psychologie, Université de Montréal
Boivin, Michel
École de psychologie, Université Laval
Résumé
Le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)
est souvent associé à des difficultés en lecture (DL) et certaines études
suggèrent que cette cooccurrence varie selon le sexe. L’objectif de cette
étude est d’évaluer si les niveaux d’inattention (I) et d’hyperactivité (H)
entre 18 mois et 8 ans diffèrent entre les garçons et les filles avec ou
sans DL en 2e année du primaire. Quatre cent-onze jumeaux (210
garçons, 201 filles) de l’Étude des jumeaux nouveau-nés du Québec
(EJNQ) ont été évalué à 18, 30, 48, 60 mois, en maternelle et en 1ère
année sur des items d’I et d’H du Questionnaire d’évaluation des
comportements sociaux (QECS – Tremblay et al., 1987) et en 2ième
année sur des mesures de phonétique et de compréhension en lecture
avec le Test d’habiletés en lecture (THAL – Pépin & Loranger, 1999). Les
scores d’I et d’H des garçons avec DL (phonétique et compréhension)
entre 18 mois et la 1ère année ne sont pas plus élevés que ceux des
garçons sans DL alors que les filles avec des difficultés en compréhension
de lecture présentent un niveau d’I plus élevé en 1ère année que celui
des filles sans DL mais semblable à celui des deux groupes de garçons.
Les filles avec ou sans DL présentent des scores d’I (30 mois, 60 mois,
maternelle, 1ère année) et d’H (48 mois à 1ère année) plus faibles que
les garçons avec ou sans DL, ce qui suggère des différences garçons –
filles importantes quant à la cooccurrence I – DL.
RÉSUMÉ 05
Titre
Évaluation de l’adaptation française du programme de Barkley pour les
parents d’enfants ayant un TDAH
Auteur principal
Hauth-Charlier, Stéphane
Université de Strasbourg, Université de Sherbrooke, CJM-IU
Autres auteurs :
Clément, Céline
LISEC EA 2310, Université de Strabourg
Finck, Sonja
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Pédiatrie I
Résumé
Introduction Le Trouble Déficitaire de l’Attention/Hyperactivité (TDAH)
touche un nombre croissant d’enfants et d’adolescents en France. Le
programme d’entraînement aux habiletés parentales (PEHP) de Barkley
(1997) enseigne aux parents des stratégies éducatives adaptées pour
gérer les comportements perturbateurs qui s’ajoutent fréquemment au
TDAH. L’efficacité du PEHP de Barkley a été démontrée dans le contexte
nord américain. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de
l’adaptation en France du PEHP de Barkley auprès de parents d’enfant
ayant un TDAH. Il est attendu une diminution des comportements
perturbateurs des enfants, du stress et des problématiques dépressives
des parents, et une amélioration de la satisfaction conjugale. Méthode
Au total 26 familles, soit 45 parents ont suivi les 10 séances du PEHP et
ont remis les mesures permettant son évaluation. Les 26 enfants sont
âgés entre 5;8 ans et 15;3 ans (moyenne 10;6 ans). Parmi eux 19 sont
traités par psychostimulant. Les parents complètent différents
questionnaires avant et immédiatement après le PEHP. Ils évaluent la
fréquence et l’intensité des comportements perturbateurs des enfants,
le stress et les problématiques dépressives des parents, ainsi que leur
satisfaction conjugale. Résultats Les comparaisons statistiques des
mesures pré- et post-traitement révèlent une diminution significative de
la fréquence et de l’intensité des comportements perturbateurs des
enfants, du stress et des problématiques dépressives rapportées par les
parents, ainsi qu’une amélioration significative de la satisfaction
conjugale. Ainsi, cette étude valide l’adaptation française du PEHP de
Barkley, offrant aux cliniciens un traitement complémentaire ou
alternatif à proposer aux parents pour le TDA/H.
RÉSUMÉ 06
Titre
Le profil cognitif comme mesure prédictive dans le contexte de
l’évaluation clinique du trouble de déficit de l’attention/hyperactivité
Auteur principal
Parent, Véronique
Université de Sherbrooke
Autres auteurs
Gauthier, Bruno
Hôpital Rivière-des-Prairies
Résumé
La présence de déficits cognitifs associée au trouble de déficit de
l’attention/hyperactivité (TDAH) est maintenant clairement établie (p.
ex., Barkley, 2006; Willcut, Pennington, Chhabildas, Olsen, & Hulslander,
2005). Toutefois, les procédures diagnostiques classiques s’intéressent
davantage à l’observation des comportements et utilisent peu
l’évaluation cognitive comme outil complémentaire, ce qui peut
conduire à de faux diagnostics (Rouillard et al., en prép.). Cette étude
examine comment un ensemble de mesures cognitives largement
utilisées en milieu clinique contribue à l’identification d’enfants
présentant un TDAH. Soixante-douze enfants participent à l’étude (35
enfants avec un diagnostic de TDAH et 37 enfants sans TDAH). Leur profil
cognitif est obtenu par le biais de différentes mesures d’attention
(soutenue et sélective), d’inhibition, de flexibilité cognitive, de mémoire
de travail (verbale et non-verbale), de même qu’à l’aide d’une toute
nouvelle mesure de fluidité graphique adaptée aux fins de la présente
étude et reconnue pour sa sensibilité aux atteintes du lobe frontal droit
(Lee et al., 1999). Les résultats préliminaires montrent que la
performance des deux groupes diffère de façon significative sur la
majorité des mesures utilisées. De plus, les mesures liées aux fonctions
d’inhibition et de flexibilité cognitive distingueraient le mieux les enfants
présentant un TDAH des enfants non TDAH. Le lien ici observé entre
TDAH et impulsivité a été démontré dans plusieurs études. La nouveauté
de la présente étude consiste à isoler, parmi un ensemble d’instruments
psychométriques des plus répandus, les mesures cognitives les plus
susceptibles de contribuer à l’identification des enfants qui présentent
un TDAH.
RÉSUMÉ 07
Titre
Les Incroyables Attentifs: Programme de stimulation et de gestion de
l'attention pour des enfants présentant une atteinte neurologique
Auteur principal
Laliberté, France
Institut de réadaptation en déficience physique de Québec
Autres auteurs
Sirois, Katia
Institut de réadaptation en déficience physique de Québec
Résumé
Selon plusieurs recherches, les jeunes présentant une atteinte
neurologique sont encore plus à risque de présenter un trouble
déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité. Plusieurs
programmes de stimulation de l’attention ne tiennent pas compte chez
cette clientèle des difficultés neuropsychologiques telles que la mémoire
de travail. La trousse « Les Incroyables Attentifs » a été utilisée. Celle-ci a
pour but de stimuler, par l’acquisition de cinq stratégies simples, les
capacités attentionnelles dans un contexte écologique se rapprochant
des milieux scolaire et familial et de vérifier l’impact de l’intervention sur
la réalisation des habitudes de vie. Trente-sept enfants âgés de 6 à 11
ans, inscrits à l’Institut de réadaptation en déficience physique de
Québec donc présentant une atteinte neurologique, ont participé à 10
rencontres. Leurs parents ont pris part à un groupe-parents de 5
rencontres. Les stratégies enseignées à leur enfant pendant les 10
semaines ainsi que des outils leur permettant de stimuler les habiletés
attentionnelles et d’encadrer les comportements leurs ont été offerts.
Les questionnaires versions parents et enseignants du « Behavior Rating
Inventory of Executive Function » ont été remplis en pré et post groupe.
Les résultats aux tests T de la version parents suggèrent des
changements significatifs au niveau des 3 échelles globales
attentionnelles et des fonctions exécutives dans la réalisation des
habitudes de vie des enfants. Les enseignants perçoivent quant à eux
une amélioration principalement au niveau de l’initiative. Les parents se
sont dits plus outillés face à l’encadrement des comportements
d’inattention de leur enfant au quotidien.
RÉSUMÉ 08
Titre
Adapter l’environnement, un moyen alternatif pour aider les enfants
TDAH
Auteur principal
Baijot, Simon
Neurologie pédiatrique, HUDERF, Bruxelles, Belgium; ULB, Belgium
Autres auteurs
Deconinck, Nicolas
Neurologie pédiatrique, HUDERF, Bruxelles, Belgium
Slama Hichem
Unité de Recherches en Neuropsychologie et Neuroimagerie
Fonctionnelle, ULB
Söderlund Göran
Department of Pedagogics, Sogndal University College, Norway
Dan Bernard
Neurologie pédiatrique, HUDERF, Bruxelles, Belgium
Colin Cécile
Unité de Recherche en Neurosciences Cognitives, Université Libre de
Bruxell
Résumé
Le bruit a longtemps été considéré comme distracteur, nuisible au
traitement cognitif (Broadbent, 1958). Cependant, il a récemment été
démontré que, de façon générale, un son adapté peut être bénéfique
pour le système nerveux (Moss et al., 2004). Cet apport bénéfique a été
observé lors de tâches cognitives impliquant la détection de signaux
visuels ou l’arithmétique par exemple. La cause principale des
symptômes associés au TDAH est l’hypofonctionnement de la
transmission dopaminergique et il a été suggéré qu’un bruit adapté
permette de le compenser (Solanto, 2002). En effet, le bruit pendant une
tâche d’encodage (mémoire épisodique) améliore les performances
d’enfants TDAH (Sikström & Söderlund, 2007). L’objectif de cette étude
(en cours) est d’évaluer, auprès d’enfants TDAH et de contrôle, les
bénéfices d’un bruit blanc à l’aide de mesures comportementales et
neurophysiologiques (qEEG, PE) acquises lors d’une Go/Nogo indicée,
tâche qui fait appel à des processus d’attention soutenue, de vigilance,
de préparation à la réponse et d’inhibition. Les enfants TDAH médiqués
sont testés avec et sans méthylphénidate. Nous prédisons que les
enfants TDAH bénéficieront du bruit davantage que ceux de contrôles et
tendront vers la norme sur les plans neurophysiologiques et
comportementaux A notre connaissance, les bénéfices du bruit chez les
enfants TDAH et de contrôle n’ont jamais été testés à la fois sur le plan
comportemental et sur le plan neurophysiologique avec une tâche
mesurant les capacités attentionnelles et d’inhibition. Les données, en
cours d’analyse, seront présentées lors de la conférence.
-------------------------------- Références bibliographiques : 1. Moss F,
Ward LM, Sannita WG. Stochastic resonance and sensory
information processing: a tutorial and review of application. Clin
Neurophysiol. 2004 Feb;115(2):267-81. 2. Sikstrom S, Soderlund G.
Stimulus-dependent dopamine release in attentiondeficit/hyperactivity disorder. Psychol Rev. 2007 Oct;114(4):104775. 3. Solanto MV. Dopamine dysfunction in AD/HD: integrating
clinical and basic neuroscience research. Behav Brain Res. 2002
Mar 10;130(1-2):65-71.
RÉSUMÉ 09
Titre
Évaluation de la validité de passation du questionnaire BEST (bien-être et
santé au travail) chez des adultes ayant un TDA/H actuellement sur le
marché du travail.
Auteur principal
Tremblay, Chantal (Ph.D.)
Regroupement Chantal Tremblay
Autres auteurs
Perreau-Linck, Élisabeth (Ph.D)
Regroupement Chantal Tremblay
Radziszewski, Stephanie (candidate au B.Sc.)
Regroupement Chantal Tremblay
Perron, Jacques (Ph.D.)
Regroupement Chantal Tremblay, Université de Montréal
Résumé
Introduction : La prévalence du trouble déficitaire de
l’attention/hyperactivité (TDAH) chez les adultes en emploi est estimée à
4,2% et ne varie pas selon l’âge, le genre, le niveau d’éducation ou le
poste de l’individu (Kessler et al., 2005). La présence d’un TDA/H chez un
travailleur prédit annuellement une perte de rendement de 35 jours et
un coût de $5661. Établir un autoportrait du bien-être et de la santé
psychologique de ce type de salariés améliorerait la compréhension
d’une telle perte de rendement. La passation de questionnaires
d’autoévaluation implique toutefois de pouvoir rester attentif, constant
et centré sur la tâche environ une heure, comportements souvent
fastidieux pour des adultes TDA/H (Barkley, 2011). Objectif : Évaluer,
auprès de travailleurs adultes TDA/H, la validité de passation d’un
questionnaire informatisé d’autoévaluation du bien-être et de la santé
psychologique. Méthode : Contre compensation financière, 15 adultes
(+18 ans), francophones, en emploi, diagnostiqués d’un TDA/H et
médicamentés, sont recrutés pour remplir le questionnaire BEST qui
mesure le bien-être subjectif, 3 facteurs négatifs et 6 facteurs positifs de
la santé psychologique. La tâche se fait en présence d’une psychologue
qui en chronomètre la durée, répond aux demandes d’aide des
participants
et
observe
leurs
comportements
d’autoactivation/concentration.
Résultats
:
Les
observations
comportementales notées par la psychologue et la consistance des
réponses aux questions inversées font l’objet d’une analyse qualitative.
Quantitativement, les corrélations entre le bien-être et la santé
psychologique observées dans un échantillon (N = 1070) de la population
générale sont comparées à celles obtenues auprès des participants.
RÉSUMÉ 10
Titre
Surplus de poids et hyperactivité chez les enfants d’âge préscolaire :
état de la situation et implications pour la pratique et la recherche
Auteur principal
Leblanc, Nancy
Faculté des sciences infirmières, Université Laval
Autres auteurs
Leclerc-Loiselle, Jérôme
Faculté des sciences infirmières, Université Laval
Résumé
Introduction. Chercheurs et cliniciens se questionnent sur la
comorbidité entre le surplus de poids et le trouble déficitaire de
l’attention avec hyperactivité (TDAH) chez les enfants d’âge préscolaire.
Cependant, la clientèle préscolaire ne constitue pas la principale cible,
compte tenu notamment du peu d’outils permettant un dépistage
efficace du TDAH au préscolaire. Il importe toutefois de se pencher sur
cette comorbidité, étant donné la prévalence grandissante de ces
problématiques et la possibilité d’interventions précoces favorables au
développement des enfants atteints. Objectifs. Cette communication
vise à situer l’état des connaissances sur l’association entre le surplus de
poids et le TDAH chez les enfants d’âge préscolaire et sur certains
mécanismes explicatifs à la base de cette association. Les implications
pour la pratique et la recherche seront également discutées.
Méthodologie. Certaines banques de données ont été consultées, depuis
la dernière décennie. Seules les études originales et les recensions des
écrits ont été retenues. Résultats. Peu d’études menées à l’âge
préscolaire ont été recensées, ce qui témoigne d’une nouvelle avenue
d’investigation au cours des dernières années. D’une part, certaines
études indiquent que le TDAH pourrait être responsable du surplus de
poids chez un nombre considérable d’enfants. D’autre part, cette
association a également été examinée sous l’angle duquel le surplus de
poids pourrait générer le TDAH. Conclusion. À la fois le surplus de poids
et le TDAH touchent un nombre significatif d’enfants dès l’âge
préscolaire. Ainsi, les professionnels de la santé ont un rôle important à
jouer au plan du dépistage précoce et de l’intervention.
RÉSUMÉ 11
Titre
Présence d’un trouble déficit d’attention / hyperactivité (TDAH) auprès
des parents d’enfants hyperactifs.
Auteur principal
Amélie Dentz
Paris-Ouest Nanterre—La Défense
Autres auteurs
Lucia Romo
Paris-Ouest Nanterre—La Défense
Eric Konofal
centre hospitalo-universitaire Robert Debré
Véronique Parent
Université de Sherbrooke
Résumé
Introduction : La prévalence du trouble déficit de l’attention avec/sans
hyperactivité (TDAH) varie de 2, 9 % à 4% pour l’âge adulte (Kessler, & al,
2006, Fayyad, & al, 2007). Le TDAH serait un trouble avec une forte
composante génétique (Able, Johnston, Adler, & Swindle, 2007, Won, &
al, 2011) . Cependant, peu d’études concernent les parents des enfants
présentant un TDAH. Objectifs : Le but de cette étude fut d’examiner la
présence d’un trouble TDAH auprès des parents dont les enfants
présentent ce trouble. Méthodologie : Soixante parents biologiques
ayant des enfants diagnostiqués TDAH par un praticien hospitalier
participèrent à cette recherche. Instruments : La Wender’s Scale (WURS)
(Ward, Wender, & Reimherr, 1993) fut utilisée pour mesurer les
symptômes du TDAH durant l’enfance. Pour compléter ces informations,
l’Adult Self-Report Scale (ASRS) (Alder, Spencer, Faraone, & al, 2006) fut
utilisée pour évaluer les symptômes du TDAH à l’âge adulte. Résultats:
Le risque de présenter des scores significatifs aux questionnaires
d’évaluation du TDAH pour les parents dont les enfants présentent ce
trouble est d’environ : 11,66%, selon les scores à la Wender’s Scale et à
l’Adult Self Report Scale. Conclusions. Les résultats soulignent
l’importance d’examiner les symptômes du TDAH auprès des parents
dont les enfants présentent ce trouble, car la présence du trouble est
élevée. Cependant, dans cette étude, ce risque est uniquement dépisté
par des auto-questionnaires. L’utilisation d’échelles ne suffit pas pour
poser un diagnostic. De futures recherches sont nécessaires pour
déterminer la prévalence du TDAH auprès des parents des enfants
présentant ce trouble, intégrant un diagnostic réalisé par un médecin
psychiatre.
RÉSUMÉ 12
Titre
Interventions de nature cognitive dans le traitement du TDAH : le point
sur les recherches actuelles
Auteur principal
Parent, Véronique
Université de Sherbrooke
Autres auteurs
Giroux, Samuel
Université du Québec à Montréal
Dentz, Amélie
Université Paris Ouest Nanterre-La-Défense
Guay, Marie-Claude
Université du Québec à Montréal
Résumé
Le trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) est un trouble
au long court qui affecte le fonctionnement familial, social et scolaire de
l’enfant qui en souffre. Dans ce contexte, le développement
d’interventions efficaces s’avère essentiel. Avec la mise en évidence
claire de déficits cognitifs associés au trouble (p. ex., Barkley, 2006;
Willcut et al., 2005), tout un courant d’interventions de nature cognitives
a vu le jour. Parmi ces interventions, l’entraînement cognitif constitue
une avenue prometteuse. Dans le contexte du TDAH, l’hypothèse est
que l’entraînement cognitif favoriserait le développement des fonctions
cognitives atteintes, par exemple les fonctions exécutives, dont la
mémoire de travail, ou les fonctions attentionnelles. La présente
communication orale a pour objectif de dresser un portrait des récentes
recherches s’étant intéressé à l’entraînement cognitif auprès d’enfants
présentant un TDAH. De manière générale, les études tendent à indiquer
des effets de l’intervention sur la fonction cognitive ciblée et, de façon
secondaire, sur des fonctions secondaires non directement ciblées par
l’entraînement (p. ex., Klingberg et al, 2002, 2005). Différentes études
ont également mis en évidence une réduction des symptômes
d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité associés au trouble (p. ex.,
Beck et al. 2010), de même que des changements au niveau cortical (p.
ex., Olesen, Westerberg et Klingberg, 2004). Les principes sous-tendant
l’implantation d’une telle intervention de même que l’utilité
d’interventions dites métacognitives, consistant plutôt à développer la
capacité de l’individu à réfléchir sur ses propres processus cognitifs, sont
discutés. En conclusion, les pistes de recherches futures sont présentées.
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