RÉSUMÉ 01 Titre Prévalence du tda/h et autres troubles mentaux dans une population de jeunes adultes incarceres dans une prison française Auteur principal Gaïffas, Anne CHS Charles Perrens, Bordeaux, France Autres auteurs Mandon, Virginie CHS Charles Perrens, Bordeaux, France Galéra, Cédric CHS Charles Perrens, Bordeaux, France Bouvard, Manuel CHS Charles Perrens, Bordeaux, France Résumé INTRODUCTION : les études menées en population carcérale dans les pays occidentaux retrouvent de fortes prévalences pour l'ensemble des troubles mentaux et pour le TDA/H en particulier. OBJECTIFS : évaluer la prévalence du TDA/H et des principaux troubles psychiatriques dans une population de jeunes adultes de sexe masculin incarcérés dans une prison française. METHODOLOGIE : l'étude a été menée dans une prison française accueillant des sujets condamnés pour de courtes peines ou en attente d'un jugement (« Maison d'Arrêt » de Bordeaux Gradignan) entre Novembre 2007 et Février 2008. Sur 126 détenus de sexe masculin, âgés de 18 à 35 ans, reçus individuellement, 93 ont été inclus dans l'étude. Le recueil des données a porté sur les caractéristiques socio-démographiques, pénales et sur les antécédents psychiatriques. Nous avons utilisé la Mini International Neuropsychiatric Interview (MINI), l'échelle d'impulsivité de Barat (the Barat Impulsiveness Scale BIS-11) et l'entretien diagnostic de Conners pour adultes (Conners’Adult ADHD Diagnostic Interview for DSM-IV CAADID). RESULTATS : l'âge moyen des sujets inclus est de 26 ans. Le taux de prévalence pour le TDA/H présent seulement durant l'enfance est de 6 % et le taux de prévalence du TDA/H persistant à l'âge adulte de 11 %. Les taux de prévalence des autres troubles mentaux sont proches de ceux retrouvés dans des études similaires. RÉSUMÉ 02 Titre Etude du ressenti émotionnel dans une population infantile présentant un TDA/H Auteur principal BOUVARD, Manuel Pierre Chef de service du pôle de pédopsychiatrie universitaire, Bordeaux Autres auteurs : THOUMY, Anne-Laure Chef de Clinique Assistant, service du Pr Bouvard MICHEL, Grégory Professeur à la fac de psychologie de Bordeaux, unité de psychopathologie DUBAL, Stéphanie Unité Emotions, CNRS, hôpital La Pitié Salpétrière, Paris Résumé Nous avons choisi d'apprécier la perception et le ressenti d'émotions positives dans une population infantile TDA/H, ainsi que de relever le lien entre ce ressenti émotionnel et les caractéristiques psychopathologiques de cette population. Nous avons utilisé le Test d'Hédonie Visuelle afin d'évaluer le ressenti des émotions positives dans cette population et dans une population témoin appariée en âge et en sexe. Nous avons utilisé une approche catégorielle (ADHD rating scale), dimensionnelle (CBCL), tempéramentale (questionnaire de tempérament cyclothymique et hypersensitif, questionnaire de régulation émotionnelle) afin de définir nos deux populations et de relever les caractéristiques psychopathologiques de la population TDA/H. Nous avons également relevé pour ces deux échantillons les conduites à risques (questionnaire IBC et données cliniques). Nos deux échantillons présentent des résultats significativement différents concernant la gestion des émotions ( tempérament, stratégies de régulation émotionnelle) et les conduites à risques. Il n'y a pas de différence significative dans la mesure de l'hédonie dans nos deux groupes. Cette étude montre qu'il existe dans une population infantile TDA/H une difficulté dans la gestion des émotions avec un retentissement de cellesci sur les conduites à risques et d'autres dimensions pathologiques (anxiété). L'appréhension des émotions positives n'est pas différente de la population témoin : cela peut avoir une implication dans la prise en charge de ces patients en aidant l'appréhension positive dans différentes situations. RÉSUMÉ 03 Titre Activité physique et Trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH) Auteur principal Simard, Philippe Département de Psychiatrie, CSSS Alphonse-Desjardins, Université Laval Autres auteurs Desmarais, Paul-André Département de Psychiatrie, CSSS Alphonse-Desjardins, Université Laval Ben Amor, Leila Département de Psychiatrie, CSSS Alphonse-Desjardins, Université Laval Résumé Introduction : Le TDAH, un trouble caractérisé par la présence persistante de comportements d’inattention et/ou d’hyperactivité/impulsivité affecte 3 à 5% des jeunes Québécois. Le traitement pharmacologique est l’approche la plus utilisée et recommandée pour traiter le TDAH, mais cette approche comporte certaines limites qui nécessitent le recours à d’autres options. L’influence de l’activité physique sur la santé mentale constitue un nouveau et intéressant domaine de recherche. Hypothèse : L’activité physique pourrait améliorer les symptômes du TDAH qu’elle soit combinée ou non à d’autres stratégies thérapeutiques. Objectif : Revoir la littérature en lien avec l’activité physique et le TDAH. Méthodologie : Recherche bibliographique sur le site Pubmed avec les mots clés TDAH et activité physique. Toutes les publications ont étudiées afin de ressortir les informations importantes. Résultats : Neuf études publiées entre 2000 et 2011 ont analysé l’effet de l’activité physique chez un total de 259 jeunes âgés entre 6 et 15 ans. Les méthodologies sont très différentes, ce qui rend les conclusions divergentes. Cependant, les résultats généraux vont dans le sens de l’impact positif de l’activité physique sur les symptômes du TDAH. L’activité physique pourrait éventuellement être un complément efficace à la médication ou dans certains cas une alternative au traitement pharmacologique. Conclusion : L’évaluation du potentiel de l’activité physique seul ou en combinaison avec les autres modalités thérapeutiques nécessite des recherches supplémentaires avec des protocoles plus rigoureux et une plus grande puissance pour valider ces résultats préliminaires. RÉSUMÉ 04 Titre Différences garçons – filles quant à l’inattention (I) et l’hyperactivité (H) des enfants avec des difficultés en lecture (DL) Auteur principal Plourde, Vickie École de psychologie, Université Laval Autres auteurs Dionne, Ginette École de psychologie, Université Laval Brendgen, Mara Département de psychologie, Université du Québec à Montréal Vitaro, Frank Département de psychoéducation, Université de Montréal Tremblay, Richard E. Département de psychologie, Université de Montréal Boivin, Michel École de psychologie, Université Laval Résumé Le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est souvent associé à des difficultés en lecture (DL) et certaines études suggèrent que cette cooccurrence varie selon le sexe. L’objectif de cette étude est d’évaluer si les niveaux d’inattention (I) et d’hyperactivité (H) entre 18 mois et 8 ans diffèrent entre les garçons et les filles avec ou sans DL en 2e année du primaire. Quatre cent-onze jumeaux (210 garçons, 201 filles) de l’Étude des jumeaux nouveau-nés du Québec (EJNQ) ont été évalué à 18, 30, 48, 60 mois, en maternelle et en 1ère année sur des items d’I et d’H du Questionnaire d’évaluation des comportements sociaux (QECS – Tremblay et al., 1987) et en 2ième année sur des mesures de phonétique et de compréhension en lecture avec le Test d’habiletés en lecture (THAL – Pépin & Loranger, 1999). Les scores d’I et d’H des garçons avec DL (phonétique et compréhension) entre 18 mois et la 1ère année ne sont pas plus élevés que ceux des garçons sans DL alors que les filles avec des difficultés en compréhension de lecture présentent un niveau d’I plus élevé en 1ère année que celui des filles sans DL mais semblable à celui des deux groupes de garçons. Les filles avec ou sans DL présentent des scores d’I (30 mois, 60 mois, maternelle, 1ère année) et d’H (48 mois à 1ère année) plus faibles que les garçons avec ou sans DL, ce qui suggère des différences garçons – filles importantes quant à la cooccurrence I – DL. RÉSUMÉ 05 Titre Évaluation de l’adaptation française du programme de Barkley pour les parents d’enfants ayant un TDAH Auteur principal Hauth-Charlier, Stéphane Université de Strasbourg, Université de Sherbrooke, CJM-IU Autres auteurs : Clément, Céline LISEC EA 2310, Université de Strabourg Finck, Sonja Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Pédiatrie I Résumé Introduction Le Trouble Déficitaire de l’Attention/Hyperactivité (TDAH) touche un nombre croissant d’enfants et d’adolescents en France. Le programme d’entraînement aux habiletés parentales (PEHP) de Barkley (1997) enseigne aux parents des stratégies éducatives adaptées pour gérer les comportements perturbateurs qui s’ajoutent fréquemment au TDAH. L’efficacité du PEHP de Barkley a été démontrée dans le contexte nord américain. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’adaptation en France du PEHP de Barkley auprès de parents d’enfant ayant un TDAH. Il est attendu une diminution des comportements perturbateurs des enfants, du stress et des problématiques dépressives des parents, et une amélioration de la satisfaction conjugale. Méthode Au total 26 familles, soit 45 parents ont suivi les 10 séances du PEHP et ont remis les mesures permettant son évaluation. Les 26 enfants sont âgés entre 5;8 ans et 15;3 ans (moyenne 10;6 ans). Parmi eux 19 sont traités par psychostimulant. Les parents complètent différents questionnaires avant et immédiatement après le PEHP. Ils évaluent la fréquence et l’intensité des comportements perturbateurs des enfants, le stress et les problématiques dépressives des parents, ainsi que leur satisfaction conjugale. Résultats Les comparaisons statistiques des mesures pré- et post-traitement révèlent une diminution significative de la fréquence et de l’intensité des comportements perturbateurs des enfants, du stress et des problématiques dépressives rapportées par les parents, ainsi qu’une amélioration significative de la satisfaction conjugale. Ainsi, cette étude valide l’adaptation française du PEHP de Barkley, offrant aux cliniciens un traitement complémentaire ou alternatif à proposer aux parents pour le TDA/H. RÉSUMÉ 06 Titre Le profil cognitif comme mesure prédictive dans le contexte de l’évaluation clinique du trouble de déficit de l’attention/hyperactivité Auteur principal Parent, Véronique Université de Sherbrooke Autres auteurs Gauthier, Bruno Hôpital Rivière-des-Prairies Résumé La présence de déficits cognitifs associée au trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) est maintenant clairement établie (p. ex., Barkley, 2006; Willcut, Pennington, Chhabildas, Olsen, & Hulslander, 2005). Toutefois, les procédures diagnostiques classiques s’intéressent davantage à l’observation des comportements et utilisent peu l’évaluation cognitive comme outil complémentaire, ce qui peut conduire à de faux diagnostics (Rouillard et al., en prép.). Cette étude examine comment un ensemble de mesures cognitives largement utilisées en milieu clinique contribue à l’identification d’enfants présentant un TDAH. Soixante-douze enfants participent à l’étude (35 enfants avec un diagnostic de TDAH et 37 enfants sans TDAH). Leur profil cognitif est obtenu par le biais de différentes mesures d’attention (soutenue et sélective), d’inhibition, de flexibilité cognitive, de mémoire de travail (verbale et non-verbale), de même qu’à l’aide d’une toute nouvelle mesure de fluidité graphique adaptée aux fins de la présente étude et reconnue pour sa sensibilité aux atteintes du lobe frontal droit (Lee et al., 1999). Les résultats préliminaires montrent que la performance des deux groupes diffère de façon significative sur la majorité des mesures utilisées. De plus, les mesures liées aux fonctions d’inhibition et de flexibilité cognitive distingueraient le mieux les enfants présentant un TDAH des enfants non TDAH. Le lien ici observé entre TDAH et impulsivité a été démontré dans plusieurs études. La nouveauté de la présente étude consiste à isoler, parmi un ensemble d’instruments psychométriques des plus répandus, les mesures cognitives les plus susceptibles de contribuer à l’identification des enfants qui présentent un TDAH. RÉSUMÉ 07 Titre Les Incroyables Attentifs: Programme de stimulation et de gestion de l'attention pour des enfants présentant une atteinte neurologique Auteur principal Laliberté, France Institut de réadaptation en déficience physique de Québec Autres auteurs Sirois, Katia Institut de réadaptation en déficience physique de Québec Résumé Selon plusieurs recherches, les jeunes présentant une atteinte neurologique sont encore plus à risque de présenter un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité. Plusieurs programmes de stimulation de l’attention ne tiennent pas compte chez cette clientèle des difficultés neuropsychologiques telles que la mémoire de travail. La trousse « Les Incroyables Attentifs » a été utilisée. Celle-ci a pour but de stimuler, par l’acquisition de cinq stratégies simples, les capacités attentionnelles dans un contexte écologique se rapprochant des milieux scolaire et familial et de vérifier l’impact de l’intervention sur la réalisation des habitudes de vie. Trente-sept enfants âgés de 6 à 11 ans, inscrits à l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec donc présentant une atteinte neurologique, ont participé à 10 rencontres. Leurs parents ont pris part à un groupe-parents de 5 rencontres. Les stratégies enseignées à leur enfant pendant les 10 semaines ainsi que des outils leur permettant de stimuler les habiletés attentionnelles et d’encadrer les comportements leurs ont été offerts. Les questionnaires versions parents et enseignants du « Behavior Rating Inventory of Executive Function » ont été remplis en pré et post groupe. Les résultats aux tests T de la version parents suggèrent des changements significatifs au niveau des 3 échelles globales attentionnelles et des fonctions exécutives dans la réalisation des habitudes de vie des enfants. Les enseignants perçoivent quant à eux une amélioration principalement au niveau de l’initiative. Les parents se sont dits plus outillés face à l’encadrement des comportements d’inattention de leur enfant au quotidien. RÉSUMÉ 08 Titre Adapter l’environnement, un moyen alternatif pour aider les enfants TDAH Auteur principal Baijot, Simon Neurologie pédiatrique, HUDERF, Bruxelles, Belgium; ULB, Belgium Autres auteurs Deconinck, Nicolas Neurologie pédiatrique, HUDERF, Bruxelles, Belgium Slama Hichem Unité de Recherches en Neuropsychologie et Neuroimagerie Fonctionnelle, ULB Söderlund Göran Department of Pedagogics, Sogndal University College, Norway Dan Bernard Neurologie pédiatrique, HUDERF, Bruxelles, Belgium Colin Cécile Unité de Recherche en Neurosciences Cognitives, Université Libre de Bruxell Résumé Le bruit a longtemps été considéré comme distracteur, nuisible au traitement cognitif (Broadbent, 1958). Cependant, il a récemment été démontré que, de façon générale, un son adapté peut être bénéfique pour le système nerveux (Moss et al., 2004). Cet apport bénéfique a été observé lors de tâches cognitives impliquant la détection de signaux visuels ou l’arithmétique par exemple. La cause principale des symptômes associés au TDAH est l’hypofonctionnement de la transmission dopaminergique et il a été suggéré qu’un bruit adapté permette de le compenser (Solanto, 2002). En effet, le bruit pendant une tâche d’encodage (mémoire épisodique) améliore les performances d’enfants TDAH (Sikström & Söderlund, 2007). L’objectif de cette étude (en cours) est d’évaluer, auprès d’enfants TDAH et de contrôle, les bénéfices d’un bruit blanc à l’aide de mesures comportementales et neurophysiologiques (qEEG, PE) acquises lors d’une Go/Nogo indicée, tâche qui fait appel à des processus d’attention soutenue, de vigilance, de préparation à la réponse et d’inhibition. Les enfants TDAH médiqués sont testés avec et sans méthylphénidate. Nous prédisons que les enfants TDAH bénéficieront du bruit davantage que ceux de contrôles et tendront vers la norme sur les plans neurophysiologiques et comportementaux A notre connaissance, les bénéfices du bruit chez les enfants TDAH et de contrôle n’ont jamais été testés à la fois sur le plan comportemental et sur le plan neurophysiologique avec une tâche mesurant les capacités attentionnelles et d’inhibition. Les données, en cours d’analyse, seront présentées lors de la conférence. -------------------------------- Références bibliographiques : 1. Moss F, Ward LM, Sannita WG. Stochastic resonance and sensory information processing: a tutorial and review of application. Clin Neurophysiol. 2004 Feb;115(2):267-81. 2. Sikstrom S, Soderlund G. Stimulus-dependent dopamine release in attentiondeficit/hyperactivity disorder. Psychol Rev. 2007 Oct;114(4):104775. 3. Solanto MV. Dopamine dysfunction in AD/HD: integrating clinical and basic neuroscience research. Behav Brain Res. 2002 Mar 10;130(1-2):65-71. RÉSUMÉ 09 Titre Évaluation de la validité de passation du questionnaire BEST (bien-être et santé au travail) chez des adultes ayant un TDA/H actuellement sur le marché du travail. Auteur principal Tremblay, Chantal (Ph.D.) Regroupement Chantal Tremblay Autres auteurs Perreau-Linck, Élisabeth (Ph.D) Regroupement Chantal Tremblay Radziszewski, Stephanie (candidate au B.Sc.) Regroupement Chantal Tremblay Perron, Jacques (Ph.D.) Regroupement Chantal Tremblay, Université de Montréal Résumé Introduction : La prévalence du trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH) chez les adultes en emploi est estimée à 4,2% et ne varie pas selon l’âge, le genre, le niveau d’éducation ou le poste de l’individu (Kessler et al., 2005). La présence d’un TDA/H chez un travailleur prédit annuellement une perte de rendement de 35 jours et un coût de $5661. Établir un autoportrait du bien-être et de la santé psychologique de ce type de salariés améliorerait la compréhension d’une telle perte de rendement. La passation de questionnaires d’autoévaluation implique toutefois de pouvoir rester attentif, constant et centré sur la tâche environ une heure, comportements souvent fastidieux pour des adultes TDA/H (Barkley, 2011). Objectif : Évaluer, auprès de travailleurs adultes TDA/H, la validité de passation d’un questionnaire informatisé d’autoévaluation du bien-être et de la santé psychologique. Méthode : Contre compensation financière, 15 adultes (+18 ans), francophones, en emploi, diagnostiqués d’un TDA/H et médicamentés, sont recrutés pour remplir le questionnaire BEST qui mesure le bien-être subjectif, 3 facteurs négatifs et 6 facteurs positifs de la santé psychologique. La tâche se fait en présence d’une psychologue qui en chronomètre la durée, répond aux demandes d’aide des participants et observe leurs comportements d’autoactivation/concentration. Résultats : Les observations comportementales notées par la psychologue et la consistance des réponses aux questions inversées font l’objet d’une analyse qualitative. Quantitativement, les corrélations entre le bien-être et la santé psychologique observées dans un échantillon (N = 1070) de la population générale sont comparées à celles obtenues auprès des participants. RÉSUMÉ 10 Titre Surplus de poids et hyperactivité chez les enfants d’âge préscolaire : état de la situation et implications pour la pratique et la recherche Auteur principal Leblanc, Nancy Faculté des sciences infirmières, Université Laval Autres auteurs Leclerc-Loiselle, Jérôme Faculté des sciences infirmières, Université Laval Résumé Introduction. Chercheurs et cliniciens se questionnent sur la comorbidité entre le surplus de poids et le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) chez les enfants d’âge préscolaire. Cependant, la clientèle préscolaire ne constitue pas la principale cible, compte tenu notamment du peu d’outils permettant un dépistage efficace du TDAH au préscolaire. Il importe toutefois de se pencher sur cette comorbidité, étant donné la prévalence grandissante de ces problématiques et la possibilité d’interventions précoces favorables au développement des enfants atteints. Objectifs. Cette communication vise à situer l’état des connaissances sur l’association entre le surplus de poids et le TDAH chez les enfants d’âge préscolaire et sur certains mécanismes explicatifs à la base de cette association. Les implications pour la pratique et la recherche seront également discutées. Méthodologie. Certaines banques de données ont été consultées, depuis la dernière décennie. Seules les études originales et les recensions des écrits ont été retenues. Résultats. Peu d’études menées à l’âge préscolaire ont été recensées, ce qui témoigne d’une nouvelle avenue d’investigation au cours des dernières années. D’une part, certaines études indiquent que le TDAH pourrait être responsable du surplus de poids chez un nombre considérable d’enfants. D’autre part, cette association a également été examinée sous l’angle duquel le surplus de poids pourrait générer le TDAH. Conclusion. À la fois le surplus de poids et le TDAH touchent un nombre significatif d’enfants dès l’âge préscolaire. Ainsi, les professionnels de la santé ont un rôle important à jouer au plan du dépistage précoce et de l’intervention. RÉSUMÉ 11 Titre Présence d’un trouble déficit d’attention / hyperactivité (TDAH) auprès des parents d’enfants hyperactifs. Auteur principal Amélie Dentz Paris-Ouest Nanterre—La Défense Autres auteurs Lucia Romo Paris-Ouest Nanterre—La Défense Eric Konofal centre hospitalo-universitaire Robert Debré Véronique Parent Université de Sherbrooke Résumé Introduction : La prévalence du trouble déficit de l’attention avec/sans hyperactivité (TDAH) varie de 2, 9 % à 4% pour l’âge adulte (Kessler, & al, 2006, Fayyad, & al, 2007). Le TDAH serait un trouble avec une forte composante génétique (Able, Johnston, Adler, & Swindle, 2007, Won, & al, 2011) . Cependant, peu d’études concernent les parents des enfants présentant un TDAH. Objectifs : Le but de cette étude fut d’examiner la présence d’un trouble TDAH auprès des parents dont les enfants présentent ce trouble. Méthodologie : Soixante parents biologiques ayant des enfants diagnostiqués TDAH par un praticien hospitalier participèrent à cette recherche. Instruments : La Wender’s Scale (WURS) (Ward, Wender, & Reimherr, 1993) fut utilisée pour mesurer les symptômes du TDAH durant l’enfance. Pour compléter ces informations, l’Adult Self-Report Scale (ASRS) (Alder, Spencer, Faraone, & al, 2006) fut utilisée pour évaluer les symptômes du TDAH à l’âge adulte. Résultats: Le risque de présenter des scores significatifs aux questionnaires d’évaluation du TDAH pour les parents dont les enfants présentent ce trouble est d’environ : 11,66%, selon les scores à la Wender’s Scale et à l’Adult Self Report Scale. Conclusions. Les résultats soulignent l’importance d’examiner les symptômes du TDAH auprès des parents dont les enfants présentent ce trouble, car la présence du trouble est élevée. Cependant, dans cette étude, ce risque est uniquement dépisté par des auto-questionnaires. L’utilisation d’échelles ne suffit pas pour poser un diagnostic. De futures recherches sont nécessaires pour déterminer la prévalence du TDAH auprès des parents des enfants présentant ce trouble, intégrant un diagnostic réalisé par un médecin psychiatre. RÉSUMÉ 12 Titre Interventions de nature cognitive dans le traitement du TDAH : le point sur les recherches actuelles Auteur principal Parent, Véronique Université de Sherbrooke Autres auteurs Giroux, Samuel Université du Québec à Montréal Dentz, Amélie Université Paris Ouest Nanterre-La-Défense Guay, Marie-Claude Université du Québec à Montréal Résumé Le trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) est un trouble au long court qui affecte le fonctionnement familial, social et scolaire de l’enfant qui en souffre. Dans ce contexte, le développement d’interventions efficaces s’avère essentiel. Avec la mise en évidence claire de déficits cognitifs associés au trouble (p. ex., Barkley, 2006; Willcut et al., 2005), tout un courant d’interventions de nature cognitives a vu le jour. Parmi ces interventions, l’entraînement cognitif constitue une avenue prometteuse. Dans le contexte du TDAH, l’hypothèse est que l’entraînement cognitif favoriserait le développement des fonctions cognitives atteintes, par exemple les fonctions exécutives, dont la mémoire de travail, ou les fonctions attentionnelles. La présente communication orale a pour objectif de dresser un portrait des récentes recherches s’étant intéressé à l’entraînement cognitif auprès d’enfants présentant un TDAH. De manière générale, les études tendent à indiquer des effets de l’intervention sur la fonction cognitive ciblée et, de façon secondaire, sur des fonctions secondaires non directement ciblées par l’entraînement (p. ex., Klingberg et al, 2002, 2005). Différentes études ont également mis en évidence une réduction des symptômes d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité associés au trouble (p. ex., Beck et al. 2010), de même que des changements au niveau cortical (p. ex., Olesen, Westerberg et Klingberg, 2004). Les principes sous-tendant l’implantation d’une telle intervention de même que l’utilité d’interventions dites métacognitives, consistant plutôt à développer la capacité de l’individu à réfléchir sur ses propres processus cognitifs, sont discutés. En conclusion, les pistes de recherches futures sont présentées.