...Parmi les erreurs répandues dans les rangs des musulmans à notre époque, c’est
que chaque clans, et parfois chaque personne, désire prendre de l’Islam le côté qui
lui convient, en délaissant les autres. Il considère que la partie de l’Islam qu’il a
adopté lui suffit pour se revendiquer musulman, et que cela lui permet de compenser
les parties qu’il néglige de la religion et du culte. Par exemple, si un individu ou un
groupe d’individus quelconque entend prendre de l’Islam, le côté de l’éducation et
des mœurs, ou bien du culte exclusif à Allah qui consiste à n’invoquer personne
d’autre que Lui (ou à consacrer par exemple ses offrandes et ses vœux à personne
en dehors de Lui), cela ne peut combler les aspects économiques et politiques.
Il peut penser notamment qu’il est primordial d’appliquer les systèmes politiques
étranger originaires de l’Orient ou de l’Occident dans le domaine politique ou bien de
se contenter des coutumes locales. Néanmoins, l’Islam tolère-t-il une telle conduite et
une telle liberté dans le choix ? La réponse est non ! Je dirais même que le Coran a
désapprouvé rigoureusement une telle position, en la considérant comme un acte de
mécréance… (Vous croyez en une partie du Livre et vous ne croyez pas en une
autre ! Qu’elle est la sentence pour l’individu coupable d’agir ainsi, si ce n’est la ruine
dans ce bas monde, et le Jour de la Résurrection quand ils seront retournés aux
pires des châtiments. Allah n’est pas distrait de vos agissements).[9]
En effet, cela signifie qu’il ne veut pas se contenter d’Allah en tant que Seigneur,
Divinité, et Législateur Unique. Cela consiste à ne pas non plus adopter l’Islam
comme religion et comme voie à suivre uniquement ou à ne pas considérer
Mohammed en tant que messager, Imam (chef et modèle), et unique exemple.
L’affiliation d’un individu à la dernière révélation n’est pas valable, s’il ne se soumet
pas à Son Maître à tous les niveaux, en se satisfaisant à Sa Sentence dans toute
chose ; au niveau du dogme, de ses relations avec les autres, de l’économie, de la
politique, aussi bien au cours de sa vie qu’au moment de mourir : (Dis : ma prière,
mon offrande, ma vie et ma mort appartiennent à Allah le Seigneur de l’univers, sans
lui voué d’associé).[10] (Par Ton Seigneur, ils ne peuvent prétendre à la foi, tant
qu’ils ne te soumettent pas leurs litiges, et que par la suite ils ne soient pas affligés
par ton jugement, en s’y résignant totalement).[11]Toutes ces notions sont incluses à
travers la parole du musulman : j’atteste qu’il n’y a d’autre dieu en dehors d’Allah, et
j’atteste que Mohamed est le Messager d’Allah… elles impliquent aussi ses
dires : « J’agrée Allah comme Seigneur, l’Islam comme religion, et Mohammed
comme Prophète et Envoyé. »[12]
Il ressort, en étudiant la religion musulmane que les particularités et les
responsabilités sont partagées entre les deux sexes ; les devoirs étant définis pour
chacun, chacun est responsable de son domaine particulier. L’homme en effet, a des
particularités que la femme ne lui partage pas, elle ne serait d’ailleurs pas capable de
les assumer ni de les mener à bien. À l’inverse, la femme accuse des particularités
ne pouvant convenir à l’homme. Si l’une des deux parties veut s’ingérer dans les
affaires de l’autre, la société risque d’en être troublée et de vaciller, en s’exposant
ainsi au désordre. Nous pouvons écouter certains Versets du Coran faisant état de
l’organisation du foyer, en désignant les responsabilités réciproques. Ils assignent à