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La « Comm » du CARL
2015 - Semaine 47
Agenda
Mardi 17 Novembre 20h00 Cours 6 Système solaire : Lunes et planètes telluriques - Au Héron
Mardi 24 Novembre 20h00 Cours 7 Système solaire : planètes gazeuses, comètes - Au Héron
Vendredi 27 Novembre 20h00 Conseil d’administration - MRES
Mardi 1 Décembre 20h00 Cours 8 Etoiles, nébuleuses, amas, galaxies- Au Héron
Mardi 8 Décembre 20h00 Cours 9 - Instruments et astrophotographie - Au Héron
111 ou 12 Décembre Nuit astro de Grévillers
Mardi 15 Décembre 20h00 Cours 10 - Cosmologie - Au Héron
Retrouvez l’agenda complet du CARL en cliquant sur cette ligne.
Carnet du CARL
Ràs
Actualités
Possible découverte de cryovolcans sur Pluton
Info de Christophe Carteron
Source : http://www.lecosmographe.com/blog/possible-decouverte-de-cryovolcans-sur-pluton/
PICTURE-B: Observer à travers une lumière aveuglante.
Info d’Eric Billot
Source: https://www.nasa.gov/feature/picture-b-seeing-through-the-glare (traduction personnelle)
Avez-vous jamais regardé la lumière d’une étoile sans être aveuglé ?
Les télescopes ont tous le même problème pendant l’observation des étoiles: la lumière émise par les
étoiles rend difficile l’observation d’objets proches de celles-ci et surtout les planètes.
Une fusée sonde de la NASA doit être lancée le 16 novembre 2015, du site de lancement de missiles de
White Sands dans l’état du Nouveau-Mexique, emportant une cargaison de l’Université du
Massachusetts qui pourrait apporter quelques éclaircissements à ce probme.
Cette expérience, dénommée PICTURE B (Planet Imaging Coronagraphic Techonlogy Using a
Reconfigurable Experimental Base) devrait examiner les disques de poussière situés autour de l’Etoile
Epsilon Eridani et permettre de développer les technologies utiles pour avoir un jour des images
d’exoplanètes comparables à la Terre.
Supriya Chakrabarti, un des chercheurs du Centre Umass Lowell pour les Sciences et Technologies
Spatiales déclare, « ces régions sont difficiles à observer du fait de la lumière brillante émise par l’étoile
qui occulte tout ce qui se trouve à proximité. Les instruments doivent atténuer cette lumière pour
permettre de voir ce qui se trouve à proximité de l’étoile ».
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Epsilon Eridani est une étoile âgée d’un milliard
d’années, située à 10.5 années-lumière de notre
Terre.
Ewan Douglas, un scientifique de l’Université de
Boston déclare, « l’étude de planètes extra-solaires
est passionnante. La plupart de ces planètes ont été
découvertes par la technique de mesure des transits
devant leur étoile. Alors que la liste de ces dernières
ne fait que s’allonger, très peu d’images de ces
systèmes ont été prises ».
« PICTURE devrait observer l’environnement
planétaire autour d’Epsilon Eridani. Il a déjà été
envisagé que cette étoile puisse être accompagnée
d’au moins une planète et de plusieurs anneaux de
poussières. Le premier de ces disques, comparable à
la Ceinture de Kuiper, fut découvert en 1998. Les
astronomes ont déduit que les collisions d’astéroïdes
et les dégazages de comètes alimentent ces
ceintures de débris et de poussières ».
“Le but principal de l’expérience PICTURE est de
mesurer la lumière reflétée dans la ceinture
d’astéroïdes, afin de développer de futurs télescopes
capables de prendre des images d’exoplanètes. En
cas de succès, cette expérience sera la première à
observer la lumière reflétée dans un disque de poussière situé autour d’un soleil à une distance
comparable de notre propre ceinture d’astéroïdes », déclare Douglas un étudiant travaillant sur ce projet
dans l’équipe de Messieurs Chakrabarti Christopher Mendillo, chercheurs au centre UMass Lowell.
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L’expérience PICTURE a déjà éembarquée sur une autre fusée sonde de la NASA en octobre 2011.
Même si elle n’a pas été couronnée de succès du fait de difficultés techniques, Chakrabarti déclare que
l’expérience est capable de donner des résultats comparables à ceux issus du lescope spatial
HUBBLE. Un nouveau miroir a été préparé pour le lancement de PICTURE-B.
Chakrabarti note que cette expérience pourra permettre de progresser et d’acquérir de l’expérience afin
de développer les technologies qui seront utiles pour l’étude d’exoplanètes.
Douglas déclare de même que de nouvelles technologies vont être utilisées dans l’espace pour acquérir
des images d’explanètes avec un miroir déformable pour corriger les aberrations visuelles du télescope,
un coronographe bloquant la lumière de l’étoile pour observer des objets transitant à proximité et une
optique nouvelle.
PICTURE-B décollera à bord d’une fusée sonde de type “Black Brant IX ». Son altitude de croisière
culminera à 280 km.
L’équipe travaille déjà sur le vol d’un ballon scientifique de la NASA pour 2017.
Chakrabarti déclare que le ballon volera 2 fois. Pour le premier vol, le ballon n’emportera que le
télescope. Pour le deuxième vol, un système optique différent sera utilisé (nommé Vector Vortex
Coronagraph), ainsi qu’un détecteur différent nommé « microwave kinetic inductance detector ». Le
ballon donne l’opportunité de viser plusieurs cibles et de faire avancer le développement de
technologies.
Article rédigé par Keith Koehler - NASA’s Wallops Flight Facility
Une cousine de la Terre à deux pas de chez nous
Info d’Eric Billot
Source : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/11/11/une-cousine-de-la-terre-a-deux-pas-de-chez-
nous_4807619_1650684.html#8y5qEWHJwUTiHGcX.99
Les 8 télescopes du système MEarth South Telescope array, installés au Chili.
« Cela s’annonce comme un blockbuster pour la communauté de l’astronomie », s’enthousiasme Xavier
Bonfils, chercheur CNRS à l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble. Il ne parle pas du
prochain volet de La Guerre des étoiles, mais d’une nouvelle exoplanète, c’est-à-dire un petit corps
orbitant dans notre galaxie autour d’une étoile très loin de notre Soleil. Ses caractéristiques viennent
d’être dévoilées dans Nature du 12 novembre.
Son nom : GJ 1132b, en référence à l’étoile GJ 1132, visible depuis l’hémisphère Sud.
Signe particulier : ressembler à la Terre et être suffisamment proche de nous, pour espérer sonder, pour
la première fois l’atmosphère d’une de nos cousines.
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Plus précisément, cette planète a un rayon 1,2 fois plus grand que celui de la Terre et une masse 1,6
fois plus lourde. Son cœur est donc probablement dur, mélange de fer et de roches diverses, comme la
Terre. Elle fait le tour de son étoile en un peu plus d’un jour et demi. Elle est donc proche de son Soleil,
ce qui la réchauffe à des températures entre 300°C et 140°C environ. Aucun espoir d’y voir de l’eau
liquide, mais c’est suffisamment froid pour qu’une atmosphère soit encore présente.
D’autant plus qu’elle n’est qu’à moins de quarante années-lumière de nous, soit quand même trois fois
plus près que la plus proche des planètes semblables avant cette trouvaille.
Vapeur d’eau
Représentation de l’étoile GJ1132 (en rouge et d’une planète (en noir, à l’échelle).
C’est ce qui en fera une cible de choix pour de futures observations, car pour l’instant, seules des
atmosphères de planètes géantes, analogues à notre Jupiter ou Uranus (la majorité des près de 2 000
exoplanètes recensées jusqu’à présent) ont été sondées. Le télescope spatial Hubble devrait permettre
d’identifier les gaz présents autour de ce corps plus brillant que ceux de sa catégorie jusqu’alors. Peut-
être y trouvera-t-on de la vapeur d’eau ou de l’oxygène. « Dans ce cas, nous pensons que cela ne
pourrait pas être attribué à une présence de vie, mais plutôt à la destruction des molécules d’eau par le
rayonnement de l’étoile », estime Xavier Bonfils. Cette dernière reçoit dix-neuf fois plus de radiations
que la Terre mais 200 fois moins que Kepler-78b, une autre cousine de la Terre.
GJ 1132b a érepérée grâce à deux techniques et deux télescopes différents. Les huit instruments du
réseau américain MEarth South telescope au Chili ont observé les passages de la planète entre nous
et son étoile (méthode des transits). Le télescope européen Harps, également au Chili, a lui mesuré les
variations de la vitesse de l’étoile liées à la rotation de la planète (méthode des vitesses radiales).
« Nous allons continuer d’étudier cette étoile pour vérifier s’il n’y a pas d’autres planètes orbitant avec
elle », indique Xavier Bonfils. Les systèmes multiplanétaires sont en effet courants dans la galaxie. Le
MEarth South telescope tentera aussi de repérer d’autres planètes aussi brillantes et solides. Et à
partir de 2018, le futur télescope spatial James Webb de la Nasa devrait succéder à Hubble (avec en
plus une vision infrarouge plus perçante) pour poursuivre l’analyse des atmosphères qui ne manqueront
pas d’être découvertes d’ici là.
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Ariane 5 lance 2 satellites de télécommunications
Info de Julien Leroy
Source : http://www.sciencesetavenir.fr/sciences/20151107.AFP5794/ariane-5-lance-mardi-deux-
satellites-de-telecommunications.html
La fusée européenne Ariane 5 a lancé ce mardi 10 novembre 2015, depuis la Guyane française, deux
satellites de télécommunications, ARABSAT-6B (BADR-7) pour ARABSAT, opérateur basé en Arabie
Saoudite, et GSAT-15 pour l’Agence spatiale indienne ISRO, a
annoncé la société Arianespace.
ARABSAT-6B (BADR-7), premier de la 6e génération des
satellites de la flotte d’ARABSAT, fournira des services de
radiodiffusion, de haut-débit et de télécommunications sur le
Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie centrale. Son compagnon de
vol, GSAT-15, offrira des services de télécommunications et
des services dédiés à l’aide à la navigation et aux services
d’urgence pour tout le sous-continent indien.
ARABSAT et l’agence spatiale indienne ISRO (Indian Space
Research Organisation) sont deux clients fidèles d'Arianespace
depuis plus de 30 ans. ARABSAT-6B sera, en effet, le 9e
satellite mis en orbite par Arianespace pour le compte
d'ARABSAT et GSAT-15, le 19e confié par l’agence spatiale
indienne ISRO à Arianespace.
Pour son 10e lancement de l'année depuis le Centre Spatial
Guyanais, le 6e avec une Ariane 5, la société Arianespace
avait prévu une fenêtre de tir comprise entre 18H34 et 19H17,
heure de Kourou (entre 21H34 et 22H17 GMT, entre 22H34 et
00H17 heure de Paris). La durée de la mission (du décollage à
la séparation des satellites) a été d’environ 43 minutes et 24
secondes.
Vous pouvez retrouver la vidéo du lancement, toujours aussi magique, avec des commentaires très
intéressants, sur la plateforme du CNES (Centre National d’Etude Spatiale). Suivez ce lien :
https://ariane.cnes.fr/fr/prochain-lancement-dariane5-le-10-nov-2015
Deux astronautes sortent plus de 7 heures dans l'espace pour réparer l'ISS
Info de Julien Leroy
Source :http://www.sciencesetavenir.fr/sciences/20151106.AFP5713/sortie-dans-l-espace-de-deux-
astronautes-pour-reparer-l-iss.html
Deux astronautes américains sont sortis durant plus de sept heures dans l'espace vendredi 06
novembre 2015 pour réparer un système de refroidissement à l'ammoniaque, une substance hautement
toxique, de la Station spatiale internationale (ISS).
Scott Kelly et Kjell Lindgren ont allumé la batterie de leurs
scaphandres à 06H22 (11H22 GMT) et ont flotté hors de
l'ISS dans les instants qui ont suivi, selon une
retransmission en direct sur la chaîne de la Nasa. Leur
sortie a duexactement 07 heures et 48 minutes, soit
davantage que les 06H30 prévues.
L'objectif était de rétablir un système de refroidissement à
l'ammoniaque dans sa configuration d'origine, à la suite
d'une fuite qui avait été détectée au cours d'un exercice il
y a trois ans et qui a cessité au bout du compte le
remplacement de la pompe d'ammoniaque, a expliqué
l'agence spatiale américaine dans un communiqué. Au
début de leur sortie, les deux hommes ont signalé avoir repédes cristaux d'ammoniaque s'échapper
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