Comm » du CARL - L`astronomie en ligne

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La « Comm » du CARL
2015 - Semaine 47
Agenda
Mardi 17 Novembre – 20h00
Cours 6 – Système solaire : Lunes et planètes telluriques - Au Héron
Mardi 24 Novembre – 20h00
Cours 7 – Système solaire : planètes gazeuses, comètes - Au Héron
Vendredi 27 Novembre – 20h00
Conseil d’administration - MRES
Mardi 1 Décembre – 20h00
Cours 8 – Etoiles, nébuleuses, amas, galaxies- Au Héron
Mardi 8 Décembre – 20h00
Cours 9 - Instruments et astrophotographie - Au Héron
111 ou 12 Décembre
Nuit astro de Grévillers
Mardi 15 Décembre – 20h00
Cours 10 - Cosmologie - Au Héron
Retrouvez l’agenda complet du CARL en cliquant sur cette ligne.
Carnet du CARL
 Ràs
Actualités
 Possible découverte de cryovolcans sur Pluton
Info de Christophe Carteron
Source : http://www.lecosmographe.com/blog/possible-decouverte-de-cryovolcans-sur-pluton/
 PICTURE-B: Observer à travers une lumière aveuglante.
Info d’Eric Billot
Source: https://www.nasa.gov/feature/picture-b-seeing-through-the-glare (traduction personnelle)
Avez-vous jamais regardé la lumière d’une étoile sans être aveuglé ?
Les télescopes ont tous le même problème pendant l’observation des étoiles: la lumière émise par les
étoiles rend difficile l’observation d’objets proches de celles-ci et surtout les planètes.
Une fusée sonde de la NASA doit être lancée le 16 novembre 2015, du site de lancement de missiles de
White Sands dans l’état du Nouveau-Mexique, emportant une cargaison de l’Université du
Massachusetts qui pourrait apporter quelques éclaircissements à ce problème.
Cette expérience, dénommée PICTURE B (Planet Imaging Coronagraphic Techonlogy Using a
Reconfigurable Experimental Base) devrait examiner les disques de poussière situés autour de l’Etoile
Epsilon Eridani et permettre de développer les technologies utiles pour avoir un jour des images
d’exoplanètes comparables à la Terre.
Supriya Chakrabarti, un des chercheurs du Centre Umass Lowell pour les Sciences et Technologies
Spatiales déclare, « ces régions sont difficiles à observer du fait de la lumière brillante émise par l’étoile
qui occulte tout ce qui se trouve à proximité. Les instruments doivent atténuer cette lumière pour
permettre de voir ce qui se trouve à proximité de l’étoile ».
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Epsilon Eridani est une étoile âgée d’un milliard
d’années, située à 10.5 années-lumière de notre
Terre.
Ewan Douglas, un scientifique de l’Université de
Boston déclare, « l’étude de planètes extra-solaires
est passionnante. La plupart de ces planètes ont été
découvertes par la technique de mesure des transits
devant leur étoile. Alors que la liste de ces dernières
ne fait que s’allonger, très peu d’images de ces
systèmes ont été prises ».
« PICTURE
devrait
observer
l’environnement
planétaire autour d’Epsilon Eridani. Il a déjà été
envisagé que cette étoile puisse être accompagnée
d’au moins une planète et de plusieurs anneaux de
poussières. Le premier de ces disques, comparable à
la Ceinture de Kuiper, fut découvert en 1998. Les
astronomes ont déduit que les collisions d’astéroïdes
et les dégazages de comètes alimentent ces
ceintures de débris et de poussières ».
“Le but principal de l’expérience PICTURE est de
mesurer la lumière reflétée dans la ceinture
d’astéroïdes, afin de développer de futurs télescopes
capables de prendre des images d’exoplanètes. En
cas de succès, cette expérience sera la première à
observer la lumière reflétée dans un disque de poussière situé autour d’un soleil à une distance
comparable de notre propre ceinture d’astéroïdes », déclare Douglas un étudiant travaillant sur ce projet
dans l’équipe de Messieurs Chakrabarti Christopher Mendillo, chercheurs au centre UMass Lowell.
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L’expérience PICTURE a déjà été embarquée sur une autre fusée sonde de la NASA en octobre 2011.
Même si elle n’a pas été couronnée de succès du fait de difficultés techniques, Chakrabarti déclare que
l’expérience est capable de donner des résultats comparables à ceux issus du télescope spatial
HUBBLE. Un nouveau miroir a été préparé pour le lancement de PICTURE-B.
Chakrabarti note que cette expérience pourra permettre de progresser et d’acquérir de l’expérience afin
de développer les technologies qui seront utiles pour l’étude d’exoplanètes.
Douglas déclare de même que de nouvelles technologies vont être utilisées dans l’espace pour acquérir
des images d’explanètes avec un miroir déformable pour corriger les aberrations visuelles du télescope,
un coronographe bloquant la lumière de l’étoile pour observer des objets transitant à proximité et une
optique nouvelle.
PICTURE-B décollera à bord d’une fusée sonde de type “Black Brant IX ». Son altitude de croisière
culminera à 280 km.
L’équipe travaille déjà sur le vol d’un ballon scientifique de la NASA pour 2017.
Chakrabarti déclare que le ballon volera 2 fois. Pour le premier vol, le ballon n’emportera que le
télescope. Pour le deuxième vol, un système optique différent sera utilisé (nommé Vector Vortex
Coronagraph), ainsi qu’un détecteur différent nommé « microwave kinetic inductance detector ». Le
ballon donne l’opportunité de viser plusieurs cibles et de faire avancer le développement de
technologies.
Article rédigé par Keith Koehler - NASA’s Wallops Flight Facility
 Une cousine de la Terre à deux pas de chez nous
Info d’Eric Billot
Source : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/11/11/une-cousine-de-la-terre-a-deux-pas-de-cheznous_4807619_1650684.html#8y5qEWHJwUTiHGcX.99
Les 8 télescopes du système MEarth South Telescope array, installés au Chili.
« Cela s’annonce comme un blockbuster pour la communauté de l’astronomie », s’enthousiasme Xavier
Bonfils, chercheur CNRS à l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble. Il ne parle pas du
prochain volet de La Guerre des étoiles, mais d’une nouvelle exoplanète, c’est-à-dire un petit corps
orbitant dans notre galaxie autour d’une étoile très loin de notre Soleil. Ses caractéristiques viennent
d’être dévoilées dans Nature du 12 novembre.
Son nom : GJ 1132b, en référence à l’étoile GJ 1132, visible depuis l’hémisphère Sud.
Signe particulier : ressembler à la Terre et être suffisamment proche de nous, pour espérer sonder, pour
la première fois l’atmosphère d’une de nos cousines.
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Plus précisément, cette planète a un rayon 1,2 fois plus grand que celui de la Terre et une masse 1,6
fois plus lourde. Son cœur est donc probablement dur, mélange de fer et de roches diverses, comme la
Terre. Elle fait le tour de son étoile en un peu plus d’un jour et demi. Elle est donc proche de son Soleil,
ce qui la réchauffe à des températures entre 300°C et 140°C environ. Aucun espoir d’y voir de l’eau
liquide, mais c’est suffisamment froid pour qu’une atmosphère soit encore présente.
D’autant plus qu’elle n’est qu’à moins de quarante années-lumière de nous, soit quand même trois fois
plus près que la plus proche des planètes semblables avant cette trouvaille.
Vapeur d’eau
Représentation de l’étoile GJ1132 (en rouge et d’une planète (en noir, à l’échelle).
C’est ce qui en fera une cible de choix pour de futures observations, car pour l’instant, seules des
atmosphères de planètes géantes, analogues à notre Jupiter ou Uranus (la majorité des près de 2 000
exoplanètes recensées jusqu’à présent) ont été sondées. Le télescope spatial Hubble devrait permettre
d’identifier les gaz présents autour de ce corps plus brillant que ceux de sa catégorie jusqu’alors. Peutêtre y trouvera-t-on de la vapeur d’eau ou de l’oxygène. « Dans ce cas, nous pensons que cela ne
pourrait pas être attribué à une présence de vie, mais plutôt à la destruction des molécules d’eau par le
rayonnement de l’étoile », estime Xavier Bonfils. Cette dernière reçoit dix-neuf fois plus de radiations
que la Terre mais 200 fois moins que Kepler-78b, une autre cousine de la Terre.
GJ 1132b a été repérée grâce à deux techniques et deux télescopes différents. Les huit instruments du
réseau américain MEarth – South telescope au Chili ont observé les passages de la planète entre nous
et son étoile (méthode des transits). Le télescope européen Harps, également au Chili, a lui mesuré les
variations de la vitesse de l’étoile liées à la rotation de la planète (méthode des vitesses radiales).
« Nous allons continuer d’étudier cette étoile pour vérifier s’il n’y a pas d’autres planètes orbitant avec
elle », indique Xavier Bonfils. Les systèmes multiplanétaires sont en effet courants dans la galaxie. Le
MEarth – South telescope tentera aussi de repérer d’autres planètes aussi brillantes et solides. Et à
partir de 2018, le futur télescope spatial James Webb de la Nasa devrait succéder à Hubble (avec en
plus une vision infrarouge plus perçante) pour poursuivre l’analyse des atmosphères qui ne manqueront
pas d’être découvertes d’ici là.
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 Ariane 5 lance 2 satellites de télécommunications
Info de Julien Leroy
Source : http://www.sciencesetavenir.fr/sciences/20151107.AFP5794/ariane-5-lance-mardi-deuxsatellites-de-telecommunications.html
La fusée européenne Ariane 5 a lancé ce mardi 10 novembre 2015, depuis la Guyane française, deux
satellites de télécommunications, ARABSAT-6B (BADR-7) pour ARABSAT, opérateur basé en Arabie
Saoudite, et GSAT-15 pour l’Agence spatiale indienne ISRO, a
annoncé la société Arianespace.
ARABSAT-6B (BADR-7), premier de la 6e génération des
satellites de la flotte d’ARABSAT, fournira des services de
radiodiffusion, de haut-débit et de télécommunications sur le
Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie centrale. Son compagnon de
vol, GSAT-15, offrira des services de télécommunications et
des services dédiés à l’aide à la navigation et aux services
d’urgence pour tout le sous-continent indien.
ARABSAT et l’agence spatiale indienne ISRO (Indian Space
Research Organisation) sont deux clients fidèles d'Arianespace
depuis plus de 30 ans. ARABSAT-6B sera, en effet, le 9e
satellite mis en orbite par Arianespace pour le compte
d'ARABSAT et GSAT-15, le 19e confié par l’agence spatiale
indienne ISRO à Arianespace.
Pour son 10e lancement de l'année depuis le Centre Spatial
Guyanais, le 6e avec une Ariane 5, la société Arianespace
avait prévu une fenêtre de tir comprise entre 18H34 et 19H17,
heure de Kourou (entre 21H34 et 22H17 GMT, entre 22H34 et
00H17 heure de Paris). La durée de la mission (du décollage à
la séparation des satellites) a été d’environ 43 minutes et 24
secondes.
Vous pouvez retrouver la vidéo du lancement, toujours aussi magique, avec des commentaires très
intéressants, sur la plateforme du CNES (Centre National d’Etude Spatiale). Suivez ce lien :
https://ariane.cnes.fr/fr/prochain-lancement-dariane5-le-10-nov-2015
 Deux astronautes sortent plus de 7 heures dans l'espace pour réparer l'ISS
Info de Julien Leroy
Source :http://www.sciencesetavenir.fr/sciences/20151106.AFP5713/sortie-dans-l-espace-de-deuxastronautes-pour-reparer-l-iss.html
Deux astronautes américains sont sortis durant plus de sept heures dans l'espace vendredi 06
novembre 2015 pour réparer un système de refroidissement à l'ammoniaque, une substance hautement
toxique, de la Station spatiale internationale (ISS).
Scott Kelly et Kjell Lindgren ont allumé la batterie de leurs
scaphandres à 06H22 (11H22 GMT) et ont flotté hors de
l'ISS dans les instants qui ont suivi, selon une
retransmission en direct sur la chaîne de la Nasa. Leur
sortie a duré exactement 07 heures et 48 minutes, soit
davantage que les 06H30 prévues.
L'objectif était de rétablir un système de refroidissement à
l'ammoniaque dans sa configuration d'origine, à la suite
d'une fuite qui avait été détectée au cours d'un exercice il
y a trois ans et qui a nécessité au bout du compte le
remplacement de la pompe d'ammoniaque, a expliqué
l'agence spatiale américaine dans un communiqué. Au
début de leur sortie, les deux hommes ont signalé avoir repéré des cristaux d'ammoniaque s'échapper
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lorsqu'ils ont déconnecté certains équipements, mais sans qu'ils ne soient mis en danger, a rapporté le
commentateur de la Nasa, Rob Navias.
Si de l'ammoniaque s'était retrouvé sur leurs scaphandres, ils auraient dû rester hors de l'ISS un peu
plus longtemps pour que la substance se disperse. En 2001, l'astronaute Robert Curbeam avait été
contraint de prolonger sa sortie dans l'espace après avoir été aspergé par de l'ammoniaque gelée, afin
que le produit s'évapore sous les rayons du Soleil.
L'ammoniaque sert à refroidir
les systèmes
électroniques embarqués, et ce dispositif thermique a
déjà connu de nombreux problèmes. A la suite de la
détection d'une fuite importante en 2012, la pompe avait
été remplacée en 2013.
Après avoir rétabli la configuration de l'équipement, les
deux astronautes ont rempli deux réservoirs d'environ
3,4 kilos chacun de cette substance. "Un remplissage
parfait", a relevé M. Navias. Puis les astronautes ont
enlevé des résidus d'ammoniaque qui restaient dans un
conduit. Après avoir ouvert la valve, ils se sont écartés
et ont inspecté réciproquement leurs scaphandres pour y détecter toute trace d'ammoniaque, sans rien
trouver.
A la fin de leurs réparations, les deux astronautes n'ont cependant pas pu terminer une partie clé de leur
travail qui consistait notamment à retirer un radiateur de secours, devenu utile. Ils ont replié ce radiateur
en forme d'accordéon, long de 13 mètres, en vue de le stocker mais ont dû ensuite à nouveau le déplier
par manque de temps pour le sangler.
Il s'agissait de la 190e sortie dans l'espace dans le cadre
de l'entretien et de l'assemblage de l'ISS, dont la
construction a commencé en 1998. Elle vient de fêter ses
15 ans de présence humaine en continu à bord.
Scott Kelly et Kjell Lindgren avaient déjà effectué une
sortie de maintenance il y a une dizaine de jours, restant
hors de l'habitacle pendant 07 heures et 16 minutes. Ces
sorties dans l'espace étaient les premières de leurs
carrières pour Scott Kelly et Kjell Lindgren. Scott Kelly a
déjà passé plus de six mois dans la Station où il doit
séjourner au total un an. Avant la sortie de vendredi, 120
astronautes de neuf pays ont déjà passé au total 1 177
heures, soit l'équivalent d'un peu plus de 49 jours dans
l'espace pour des tâches d'entretien et d'assemblage de l'ISS.
 Atterrissage de Philae : un an déjà !
Info de Julien Leroy
Source : https://cnes.fr/fr/atterrissage-de-philae-un-deja
Le 12 novembre 2014, le robot Philae de la mission Rosetta
de l'ESA, se séparait de son orbiteur pour atterrir sur le sol
de la comète 67P à 650 millions de km de la Terre. Une
grande 1ere mondiale qui ne s'est pourtant pas déroulée
tout à fait comme prévu... Retrouvez les grandes étapes
d’une année riches en émotions, en suivant le lien nommé
en source.
La « Comm » du CARL
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 L’eau des océans sur Terre pourrait provenir préférentiellement des astéroïdes
Info de Julien Leroy
Source : http://www.insu.cnrs.fr/node/5115
Les premières mesures de l’instrument ROSINA de la mission Rosetta révèlent que le rapport
Deutérium/Hydrogène (ou D/H) de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko est fortement enrichi en
deutérium. Ces résultats sont en désaccord avec les
hypothèses qui attribuent une origine cométaire à l’eau
présente dans l’atmosphère et les océans terrestres. Ils
indiquent également que les comètes de la famille de
67P ne sont pas originaires d’une unique région, la
ceinture de Kuiper : certaines pourraient provenir du
nuage d’Oort. Cette étude internationale, à laquelle
participent des laboratoires rattachés au CNRS :
l’université Toulouse III, Paul Sabatier, l’UPMC, l’UVSQ,
l’université d’Orléans, l’université de Lorraine et l’université de Franche-Comté, avec le soutien du
CNES, a été publiée dans Science Express le 10 décembre 2014.
Nés il y a 4,55 milliards d’années, les différents corps qui composent le Système solaire : Terre,
planètes, astéroïdes et comètes ont, au départ, été formés à partir du même nuage de gaz et de
poussière : la nébuleuse protosolaire. À partir de cette
origine commune, ils ont évolué différemment en fonction
de leur orbite, et donc de leur exposition au rayonnement
solaire. Très éloignées du Soleil pendant l’essentiel de
leur vie, les comètes n’ont pratiquement pas évolué et
constituent les témoins privilégiés des conditions qui
prédominaient lors de la naissance du Système solaire.
Les compositions isotopiques de leurs principaux
constituants sont donc susceptibles de fournir des
informations uniques pour décrire les conditions et les
processus de la formation du Système solaire, et
notamment l’origine de l’eau sur Terre.
Le rapport D/H, constitue un marqueur clé pour déterminer l’origine de l’eau sur Terre, et comprendre le
rôle qu’ont pu jouer les comètes et/ou les astéroïdes. L’étude détaillée des premiers spectres obtenus
par l’instrument ROSINA, depuis son arrivée au voisinage de la comète, a conduit à une valeur du
rapport D/H de 5,3 ±0,7 10-4 alors que sa valeur pour la Terre est 1,55 10-4. Ce rapport, fortement
enrichi en deutérium par rapport à la Terre, ne concorde donc pas avec les hypothèses qui attribuent
une origine cométaire à l’eau présente dans l’atmosphère et les océans terrestres, à l'inverse de ce que
laissaient penser d'autres résultats sur les comètes de la famille de Jupiter. La valeur du rapport D/H
terrestre étant comprise dans la gamme des rapports D/H des astéroïdes situés entre Mars et Jupiter,
l’eau des océans sur Terre pourrait ainsi provenir préférentiellement des astéroïdes et/ou de certaines
comètes.
Par ailleurs, les « réservoirs » cométaires sont situés à des
distances considérables du Soleil : le nuage d’Oort, par exemple
s'étend jusqu'à plus de 105 UA et est la source des comètes de
longue période telles Halley. La ceinture de Kuiper, située à plus
de 50 UA, est quant à elle connue pour être à l’origine des
comètes de la famille de 67P/Churyumov-Gerasimenko dites
« comètes joviennes » car les parties lointaines de leur orbite
sont voisines de l’orbite de Jupiter. Selon les nouveaux résultats
de ROSINA, les comètes de cette famille ne proviendraient pas
toutes d’une région source unique, la ceinture de Kuiper :
certaines pourraient provenir du nuage d’Oort.
Les chercheurs souhaitent désormais continuer à décrypter la
composition chimique et isotopique de l’atmosphère de
67P/Churyumov-Gerasimenko, notamment pour d’autres espèces
gazeuses que l’hydrogène, comme les gaz rares ou l'azote. Ces
mesures devraient permettre d'explorer en détail l'origine des
éléments volatils sur Terre permettant l'apparition de la vie.
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Les chercheurs français impliqués dans l’instrument ROSINA de Rosetta font partie :






du Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales (LATMOS, CNRS/UPMC/UVSQ),
de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP, CNRS/Université Toulouse III –
Paul Sabatier).
Ces deux laboratoires ont été très impliqués dès le départ dans la réalisation de l'expérience ROSINA
dont le Principal Investigateur est le Pr Kathrin Altwegg de l'Université de Berne.
du Laboratoire de physique et chimie de l’environnement et de l’espace (LPC2E, CNRS/Université
d’Orléans),
du Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CRPG, CNRS/Université de Lorraine),
du laboratoire Univers, transport, interfaces, nanostructures, atmosphère et environnement,
molécules (Institut UTINAM, CNRS/Université de Franche-Comté).
Ces travaux ont notamment bénéficié du soutien du CNES, de l’ESA et de l’ERC.
Les enjeux de la découverte de dioxygène dans la coma de 67P :
Entretien avec Olivier Mousis à propos de la détection d’oxygène moléculaire (O2) dans la coma de 67P
grâce à l’instrument ROSINA de Rosetta. Une découverte surprenante qui suggère que le dioxygène a
été incorporé dans le noyau lors de sa formation :
https://rosetta.cnes.fr/fr/les-enjeux-de-la-decouverte-de-dioxygene-dans-la-coma-de-67p
 La sonde Cassini a découvert un imposant Nuage de Glace au pôle Sud de Titan
Info d’Eric Billot
De nouvelles observations menées à proximité du Pôle Sud de Titan par la sonde Cassini de la Nasa
ont mis en évidence la présence d’un nuage important de glace au Pôle Sud de cette lune de Saturne.
Quand l’hiver s’installe au Pôle Sud de Titan, un système de nuages (dénommé, le Vortex du Pôle Sud) se
forme comme on peut le voir sur cette image de 2013.
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Les caméras de Cassini ont pris cette image de cet impressionnant nuage tournant autour du Pôle Sud
de Titan, situé à une altitude de 300km. Ce nuage, observé pour la première fois en 2012, pourrait être
la partie émergée de l’Iceberg. Un autre nuage de glace plus important a été découvert plus bas dans
l’atmosphère de Titan à une altitude de 200 km.
Ce nouveau nuage a été détecté par les instruments de la sonde (observant dans l’infra-rouge – the
Composite Infrared Spectrometer, ou CIRS). Le nuage a une densité comparable aux brouillards
observés sur Terre. Ces dernières années, la sonde avait entrevu les effets de la transition saisonnière
vers l’hiver. Les saisons sur Titan s’étalent sur 7ans ½. A la fin de la mission de Cassini prévue en 2017,
le pôle sud devrait être enveloppé dans l’hiver.
« Quand nous avons regardé les images infra-rouge, il est apparu que ce nuage de glace ne ressemblait
à rien de ce que nous avions déjà observé », déclare Carrie Anderson du NASA’s Goddard Space
Flight Center situé à Greenbelt, dans le Maryland. Elle a présenté cette découverte à la rencontre
annuelle de la division des sciences planétaires de la Société Américaine d’Astronomie, qui s’est tenue à
National Harbor, dans le Maryland, le 11 novembre.
Les nuages de glace sur Titan ne se forment pas de la même façon que les nuages de pluie
comparables sur la Terre.
Pour les nuages de pluie ; l’eau s’évapore depuis la surface et rencontre des températures plus fraiches
en traversant la troposphère. Les nuages se forment quand la vapeur d’eau se trouve à une altitude où
la température et la pression combinées provoquent une condensation. Les nuages de méthane de
Titan suivent le même cycle.
Cependant, les nuages présents aux pôles se forment plus haut, par un processus différent. La
circulation des gaz dans l’atmosphère se fait de l’hémisphère plus chaud vers le pôle de l’hémisphère
froid. Au pôle le plus froid, l’air chaud plonge vers le sol, comme de l’eau sortant du robinet d’une
baignoire, par un processus dénommé subsidence. Ces gaz sont composés d’une mixture de brouillards
d’hydrocarbures et de nitrogène, associés à d’autres éléments chimiques appelés nitriles. Ils rencontrent
des températures de plus en plus basses sur leur chemin. Différents gaz se condensent à différentes
altitudes formant des couches dans les nuages.
Cassini est arrivé à proximité de Saturne en 2004, au milieu de l’hiver au Pôle nord de Titan. Au pôle
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nord, au moment de l’arrivée du printemps, les nuages de glace disparaissent. En même temps de
nouveaux nuages se sont formés au pôle sud. La formation au sud de ces nuages démontre la direction
de la circulation globale des vents sur Titan est changeante.
« Les changements saisonniers sur Titan continuent de nous surprendre » déclare Scott Edgington,
Cassini scientifique au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA situé à Pasadena, Californie.
« Cassini, avec sa batterie d’instruments performants, va continuer de suivre périodiquement les
changements sur Titan, jusqu’à la fin de la mission en 2017 ».
La taille, l’altitude et la composition des nuages de glace polaires aide les scientifiques pour comprendre
la nature et la virulence des hivers sur Titan. Les mesures effectuées par les caméras de la sonde
Cassini ont déterminé que la température de ces nuages du pôle sud se situaient à -238 degrés
Fahrenheit, soit -150 degrés Celsius. Les particules glacées sont constituées d’une combinaison de
particules d’hydrogène, de carbone et de nitrogène.
Anderson et ses collègues ont trouvé les mêmes signatures chimiques au pôle nord grâce à la caméra
CIRS de la sonde. Le signal était cependant plus faible qu’au pôle Sud.
« L’opportunité d’observer les prémices de l’hiver sur Titan est très excitant », déclare Robert
Samuelson, chercheur du centre Goddard travaillant avec Anderson.
La mission Cassini-Huygens est un projet de coopération entre la NASA, l’ESA et l’Agence Spatiale
Italienne. Le Jet Propulsion Laboratory coordonne les opérations pour la NASA ; L’équipe contrôlant la
caméra CIRS est basée au centre Goddart.
Pour plus d’information, voici quelques liens Internet à visiter :



http://www.nasa.gov/cassini
http://saturn.jpl.nasa.gov
https://www.nasa.gov/feature/goddard/monstrous-ice-cloud-in-titans-south-polar-region
 Exoplanètes, où en sommes-nous ?
Info de Patrick Gressier
Vingt ans après la découverte de la première exoplanète par les astronomes suisses Michel Mayor et
Didier Quelloz, près de 2 000 de ces astres ont été détectés et caractérisés. Avec de nombreuses
surprises, car ces planètes sont d’une grande diversité et souvent peu semblables à celles de notre
Système solaire.
Dans cette vidéo proposée par Universcience, François Bouchy, chercheur à l’Observatoire de Genève
et au laboratoire d’astrophysique de Marseilles, et Vincent Coudé du Foresto, chercheur à l’Observatoire
de Paris et au laboratoire Lesia (CNRS), tirent le bilan de ces deux décennies de recherches.
Source : http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2015/11/05/exoplanetes-ou-en-sommesnous_4804128_1650695.html?xtmc=exoplanetes&xtcr=2
 Les éruptions solaires ont bouleversé le climat martien
Info de Patrick Gressier
Source :
http://www.lemonde.fr/cosmos/article/2015/11/06/selon-la-nasa-les-eruptions-solaires-ontprovoque-un-bouleversement-du-climat-martien_4804290_1650695.html#wSlVUQ2cRPWtL5i4.99
Les éruptions solaires auraient provoqué la disparition d’une grande partie de l’atmosphère martienne
dans la jeunesse de Mars, provoquant un bouleversement de son climat alors propice à la vie, selon les
premiers résultats scientifiques de Maven, une sonde orbitale de la NASA. Ce sont les conclusions
d’une des quatre études menées à partir des données collectées par les instruments de l’orbiteur,
publiées jeudi 5 novembre dans la revue américaine Science.
« L’érosion des vents solaires est un mécanisme important de perte de l’atmosphère et était
suffisamment importante pour entraîner un bouleversement du climat martien », a estimé lors d’une
conférence de presse téléphonique Joe Grebowsky, responsable scientifique de Maven au Centre
Goddard des vols spatiaux de la NASA.
Des mesures de la haute atmosphère martienne montrent notamment un taux d’échappement dans
l’espace des flux de particules ionisées nettement accéléré (dix fois plus rapide que la normale) pendant
une éruption solaire au printemps dernier. Cela donne une bonne indication du mécanisme par lequel
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Mars a pu perdre une grande partie de son atmosphère pour devenir le grand désert aride d’aujourd’hui,
explique Bruce Jakosky, de l’Université du Colorado à Boulder, l’un des auteurs de ces travaux.
Etant donné la probabilité que ces éruptions devaient se produire plus fréquemment dans l’enfance du
système solaire, ces chercheurs suggèrent que les taux d’échappement des particules formant
l’atmosphère de Mars étaient largement liés à cette activité du soleil.
« Une atmosphère épaisse suffisamment chaude »
Les instruments de Maven (« Mars Atmosphere and Volatile Evolution ») fournissent une visualisation du
champ magnétique martien bombardé par des jets de matière ionisée pendant cette puissante éruption
du soleil, au mois de mars dernier.
« Mars semble avoir possédé une atmosphère épaisse et suffisamment chaude pour que l’eau puisse y
couler et qui est un ingrédient essentiel à l’existence de la vie telle que nous la connaissons », a noté
John Grunsfeld, responsable des missions scientifiques à la Nasa, estimant que « comprendre ce qui
s’est passé avec l’atmosphère martienne nous éclairera sur la dynamique et l’évolution de toute
atmosphère de planète ».
Une autre étude publiée jeudi dans Science indique une plus grande densité d’oxygène atmosphérique
qu’estimée précédemment.
Maven est dotée de huit instruments, dont un spectromètre de masse pour déterminer les structures
moléculaires des gaz atmosphériques, et le capteur SWEA (Solar Wind Electron Analyser), mis au point
par l’Institut français de recherche en astrophysique, qui analyse le vent solaire. Lancée le 18 novembre
2013 de Cap Canaveral, en Floride, la sonde de 2,45 tonnes s’est insérée dans l’orbite martienne en
septembre 2014.
 L’assemblage de la station spatiale internationale
Info de Patrick Gressier
Petite vidéo de la NASA retraçant l’assemblage de la station spatiale internationale (ISS).
http://apod.nasa.gov/apod/ap151109.html
La « Comm » du CARL
- 11 -
CROA (Compte-rendu d’Observation Astronomique)
 Rapprochement planétaire
Par Xavier Chenu
Le 9 novembre à 7h00 au smartphone.
La Lune, Vénus et Jupiter
La « Comm » du CARL
- 12 -
 Très fin croissant de lune
Par Christophe Carteron
La « Comm » du CARL
- 13 -
Les images de la semaine
 L’arche du ciel
http://apod.nasa.gov/apod/ap151103.html
 Jupiter et vénus
http://apod.nasa.gov/apod/ap151025.html
La « Comm » du CARL
- 14 -
 NGC1333 – Une nurserie dans Persée
http://apod.nasa.gov/apod/ap151105.html
 NGC3169
http://apod.nasa.gov/apod/ap151106.html
La « Comm » du CARL
- 15 -
Ephémérides
 Sites météo
YR.NO :
http://www.yr.no/place/France/Nord-Pas-de-Calais/Ascq/
Météo France :
http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-france/lille/59000
Météo Blue :
http://www.meteoblue.com/fr/france/meteo-ascq
http://www.meteoblue.com/fr/france/meteo-ascq/seeing
 Ephémérides générales
A voir sur http://astrosurf.com/ephemerides
A voir sur http://pgj.pagesperso-orange.fr/#eph
 Prochains évènements
En temps universel – Ajouter 1 heure pour l’heure locale
15/11/2015
16/11/2015
17/11/2015
18/11/2015
19/11/2015
20/11/2015
20/11/2015
21/11/2015
21/11/2015
22/11/2015
22/11/2015
23/11/2015
25/11/2015
25/11/2015
25/11/2015
25/11/2015
26/11/2015
27/11/2015
27/11/2015
28/11/2015
29/11/2015
29/11/2015
30/11/2015
01/12/2015
02/12/2015
03/12/2015
03/12/2015
04/12/2015
05/12/2015
06/12/2015
06/12/2015
06/12/2015
07/12/2015
07/12/2015
07/12/2015
19:01
03:08
15:52
01:44
07:27
03:09
05:30
00:00
03:49
02:13
20:25
21:06
02:57
06:20
19:00
23:44
11:25
05:59
07:04
03:09
10:00
18:18
00:52
21:25
11:59
08:40
20:47
04:44
15:56
02:01
17:36
22:37
04:29
04:29
06:13
La « Comm » du CARL
Maximum de l'étoile variable delta de Céphée
Rapprochement entre la Lune et Pluton (dist. topocentrique centre à centre = 2,8°)
Conjonction supérieure de Mercure avec le Soleil (dist. géoc. centre à centre = 0,3°)
Pluie d'étoiles filantes : Léonides (20 météores/heure au zénith; durée = 13,0 jours)
Premier quartier de Lune
Rapprochement entre la Lune et Neptune (dist. topocentrique centre à centre = 2,2°)
Opposition astéroïde 192 Nausikaa avec le Soleil (dist. au Soleil = 1,918 UA; magn. = 9,1)
Mars à son aphélie (distance au Soleil = 1,66606 UA)
Maximum de l'étoile variable delta de Céphée
Pluie d'étoiles filantes : Alpha Monocérotides (durée = 10,0 jours)
Rapprochement entre la Lune et Uranus (dist. topocentrique centre à centre = 1,7°)
Lune au périgée (distance géoc. = 362817 km)
Rapprochement entre Mercure et Saturne (dist. topocentrique centre à centre = 2,7°)
Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
Mercure à son aphélie (distance au Soleil = 0,46670 UA)
Pleine Lune
Rapprochement entre la Lune et Aldébaran (dist. topocentrique centre à centre = 0,2°)
Rapprochement entre Mercure et Antarès (dist. topocentrique centre à centre = 3,3°)
Début de l'occultation de 111 Tau (magn. = 5,00)
Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
Vénus à son périhélie (distance au Soleil = 0,71845 UA)
Maximum de l'étoile variable êta de l'Aigle
Rapprochement entre Vénus et Spica (dist. topocentrique centre à centre = 4,2°)
Maximum de l'étoile variable delta de Céphée
Rapprochement entre la Lune et Régulus (dist. topocentrique centre à centre = 3,7°)
Dernier quartier de Lune
Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
Rapprochement entre la Lune et Jupiter (dist. topocentrique centre à centre = 2,2°)
Lune à l'apogée (distance géoc. = 404800 km)
Rapprochement entre la Lune et Mars (dist. topocentrique centre à centre = 0,5°)
Minimum de l'étoile variable Algol (bêta de Persée)
Rapprochement entre la Lune et Spica (dist. topocentrique centre à centre = 3,8°)
Début de l'occultation de 82 Vir (magn. = 5,03)
Fin de l'occultation de 82 Vir (magn. = 5,03)
Maximum de l'étoile variable delta de Céphée
- 16 -
 Soleil – Site IMCCE injoignable suite à une attaque informatique
En temps universel – Ajouter 1 heure pour l’heure locale
Date
TU
2015-10-31
2015-11-01
2015-11-02
2015-11-03
2015-11-04
2015-11-05
2015-11-06
2015-11-07
Lever
heure azimut
Passage
heure hauteur
Coucher
heure azimut
06:38
06:39
06:41
06:43
06:45
06:46
06:48
06:50
11:31
11:31
11:31
11:31
11:31
11:31
11:31
11:31
16:24
16:22
16:20
16:18
16:17
16:15
16:13
16:12
111°39’
112°11’
112°43’
113°14’
113°45’
114°16’
114°46’
115°16’
+25°17’
+24°57’
+24°38’
+24°19’
+24°01’
+23°42’
+23°24’
+23°06’
248°08’
247°36’
247°05’
246°33’
246°03’
245°32’
245°02’
244°32’
 Aube et crépuscule – Site IMCCE injoignable
En temps universel – Ajouter 1 heure pour l’heure locale
Date
TU
2015-10-31
2015-11-01
2015-11-02
2015-11-03
2015-11-04
2015-11-05
2015-11-06
2015-11-07
Aube
naut.
civil
04:45 05:23
04:47 05:25
04:48 05:26
04:50 05:28
04:51 05:29
04:53 05:31
04:54 05:32
04:56 05:34
06:02
06:04
06:05
06:07
06:08
06:10
06:11
06:13
astr.
Crépuscule
civil
naut.
16:59
16:58
16:56
16:54
16:53
16:51
16:50
16:48
17:38
17:36
17:35
17:33
17:32
17:30
17:29
17:28
astr.
18:16
18:14
18:13
18:11
18:10
18:08
18:07
18:06
 La Lune – Site IMCCE injoignable
En temps universel – Ajouter 1 heure pour l’heure locale
Date
TU
2015-10-31
2015-11-01
2015-11-02
2015-11-03
2015-11-04
2015-11-05
2015-11-06
2015-11-07
Lever
heure azimut
Passage
heure hauteur
Coucher
heure azimut
20:02
21:02
22:03
23:06
00:08
01:10
02:11
02:56
03:51
04:43
05:33
06:20
07:04
07:48
08:30
10:46
11:36
12:18
12:54
13:24
13:51
14:15
14:39
061°06’
062°49’
066°03’
070°25’
075°35’
081°15’
087°14’
+57°03’
+56°46’
+55°26’
+53°15’
+50°25’
+47°06’
+43°29’
+39°41’
 Les phases de la Lune
En heure locale
La « Comm » du CARL
- 17 -
299°04’
298°02’
295°22’
291°28’
286°42’
281°21’
275°39’
269°45’
 Visibilité des planètes
 Taille comparée des planètes
La « Comm » du CARL
- 18 -
 Les passages de l’ISS
Visibilité au Héron en heure locale
Début
Date
Altitude max
Fin
Mag.
Heure
Alt.
Az.
Heure
Alt.
Az.
Heure
Alt.
Az.
14 nov.
0,0
04:48:58
13°
E
04:48:58
13°
E
04:49:26
10°
E
14 nov.
-3,4
06:21:34
38°
O
06:22:40
76°
N
06:25:55
10°
E
15 nov.
-1,9
05:30:41
38°
ENE
05:30:41
38°
ENE
05:32:49
10°
ENE
15 nov.
-3,3
07:03:17
14°
O
07:06:04
76°
N
07:09:19
10°
E
16 nov.
-3,4
06:12:21
54°
ONO
06:12:55
71°
N
06:16:10
10°
E
17 nov.
-1,2
05:21:22
27°
ENE
05:21:22
27°
ENE
05:22:59
10°
E
17 nov.
-3,4
06:53:58
18°
ONO
06:56:14
86°
SSO
06:59:30
10°
ESE
18 nov.
-3,5
06:02:58
77°
NNO
06:03:04
79°
N
06:06:19
10°
E
19 nov.
-0,6
05:11:57
20°
E
05:11:57
20°
E
05:13:06
10°
E
19 nov.
-3,1
06:44:33
24°
O
06:46:16
59°
SSO
06:49:28
10°
ESE
20 nov.
-3,0
05:53:33
63°
SE
05:53:33
63°
SE
05:56:21
10°
ESE
20 nov.
-1,7
07:26:33
10°
O
07:29:12
23°
SO
07:31:50
10°
SSE
21 nov.
-0,1
05:02:33
14°
E
05:02:33
14°
E
05:03:07
10°
E
21 nov.
-2,4
06:35:09
28°
OSO
06:36:08
35°
SSO
06:39:08
10°
SE
22 nov.
-1,8
05:44:10
32°
SE
05:44:10
32°
SE
05:46:09
10°
SE
22 nov.
-1,0
07:17:13
10°
OSO
07:18:52
13°
SO
07:20:25
10°
SSO
 Les flashs Iridium
Visibilité au Héron en heure locale
Date / Heure
locale
Mag.
Alt
Azimut
Satellite
Distance au
centre
Mag. au
centre
Altitude
du soleil
nov. 14, 06:54:33
-6,0
55°
351° (N)
Iridium 94
6 km (O)
-8,2
-10°
nov. 14, 18:15:05
-2,8
36°
184° (S)
Iridium 11
15 km (O)
-7,4
-11°
nov. 15, 06:48:34
-3,5
52°
351° (N)
Iridium 23
12 km (O)
-8,2
-12°
nov. 15, 18:09:01
0,1
36°
181° (S)
Iridium 3
37 km (E)
-7,4
-11°
nov. 16, 06:42:34
-7,8
51°
353° (N)
Iridium 11
3 km (E)
-8,2
-13°
nov. 17, 06:36:33
0,4
50°
356° (N)
Iridium 3
39 km (E)
-8,1
-14°
nov. 18, 06:30:34
0,4
48°
356° (N)
Iridium 76
40 km (E)
-8,1
-15°
nov. 18, 18:00:12
-4,4
32°
191° (S)
Iridium 11
10 km (O)
-7,1
-10°
nov. 19, 17:54:08
0,0
32°
190° (S)
Iridium 94
38 km (E)
-7,2
-9°
nov. 21, 17:51:25
0,4
27°
199° (SSO)
Iridium 49
45 km (O)
-6,7
-9°
nov. 21, 19:17:42
-7,7
37°
149° (SSE)
Iridium 57
1 km (E)
-7,8
-22°
nov. 22, 17:45:15
-0,8
29°
196° (SSO)
Iridium 22
31 km (E)
-6,9
-8°
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La « Comm » du CARL
- 19 -
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