Force généralités Jeannot AKAKPO La force: généralités Jeannot AKAKPO CESA - AGFF 2017. La force : définitions En tant que caractéristique mécanique du mouvement : Toute cause capable de modifier l’état de repos ou de mouvement d’un corps En tant que propriété humaine : Aptitude motrice qui permet à l’homme de vaincre une résistance extérieure, ou d’y résister, grâce à la contraction musculaire CESA AGFF 2017 1 Force généralités Jeannot AKAKPO La force : définitions Cette qualité physique dépend donc de multiple facteurs et elle ne peut se définir précisément qu’en la déclinant sous ces différentes formes. On distingue : la force générale c’est-à-dire la force de tous les groupe musculaire indépendamment de l’activité sportive. la force spécifique c’est-à-dire la forme de manifestation typique de la force par les groupes musculaires impliqués dans la discipline sportive concernée. CESA AGFF 2017 2 Force généralités Jeannot AKAKPO Les muscles et types 1) Muscles à contraction involontaire, stimulation inconsciente. On les trouve dans : les parois des vaisseaux (flux sanguin) les parois de la plus part des organes internes Le muscle cardiaque. Il partage quelques caractéristiques avec le muscle squelettique mais, comme le muscle lisse, il échappe au contrôle volontaire. Il contient sont propre système de contrôle régulé en permanence par les systèmes nerveux et endocrinien. 2) Muscle squelettique, ou muscle du mouvement volontaire. Insertion sur les pièces osseuses qu’ils mettent en mouvement. Le corps humain contient plus de 215 paires de muscles squelettiques La force : définitions La force maximale Force la plus élevée que le système neuromusculaire est en mesure de produire lors d’une contraction musculaire volontaire. En pratique il s’agit de la charge qu’un individu n’est capable de mobiliser qu’une seule fois (1RM) La force : définitions C’est le maximum de force que peut déployer le système neuromusculaire par une contraction maximale volontaire. On peut distinguer également la force maximale absolue: c’est la somme de la force maximale et des réserves de forces qui ne peuvent être mobilisées que dans des conditions particulières (danger de mort, hypnoses ). Le déficit de force c’est la différence entre la force absolue et la force maximale. Elle varie de 10 à 30% et diminue avec l’entraînement. CESA AGFF 2017 3 Force généralités Jeannot AKAKPO La force : définitions La force vitesse (explosivité) Capacité du système neuromusculaire à vaincre des résistances avec la plus grande vitesse de contraction possible Puissance = Force x Vitesse (W) (N) (m.s-1) La force vitesse (explosivité) C’est peut être l’expression de la force la plus importante lors des sports collectifs. On exprime une puissance différente en fonction de la force ou la vitesse développée. On distingue la force de démarrage et la force explosive. Force de démarrage: la capacité à générer un développement de force maximale au début de la contraction musculaire (boxe, escrime…) Force explosive: capacité à réaliser le plus grand accroissement de la force dans un temps le plus court possible. (sport collectif (accélération) Chez un même sujet la force vitesse peut être de niveau différent selon le segments corporels considéré. Force (kg) Force max Force-Vitesse : Explosivité Vitesse max Vélocité 8 30 60 CESA AGFF 2017 100 150 175 200 269 Vitesse (cm.s-1) 4 Force généralités Force (kg) Jeannot AKAKPO Puissance (watts) Puissance : Force (kg) x Vitesse (cm.s-1) Puissance max. 8 30 60 100 150 175 200 269 Vitesse (cm.s-1) La force : définitions 20 1000 15 800 600 10 400 5 200 0 Puissance (W ) Vitesse (m.s-1) Puissance maximale 0 Force (N) La relation force-vitesse. Lorsque l’on étudie la relation entre la force et la vitesse, on obtient une relation linéaire inverse. Lorsqu’on calcule la puissance , on s’aperçoit qu’on exprime pas sa puissance maximale pour des forces ou des vitesses maximales. Généralement, on exprime sa Pmax pour une force ou une vitesse correspondant la moitié de Vmax ou Fmax. Cela varie en fonction des individus et notamment de l’entraînement. CESA AGFF 2017 5 Force généralités Jeannot AKAKPO La relation Force-Vitesse. Concentrique vs Excentrique Relation vrai pour l’athlète de niveau confirmé Zatsiorky (1995) Relation entre Force MAX et vitesse lors d’un mouvement réalisé avec ou sans résistance + la charge / résistance est élevée, + la vitesse avec laquelle la charge est mobilisée va dépendre de la force maximale de l’athlète Zatsiorky 1995 La relation Force et temps d’application de la force. Développer des niveaux de force équivalents à FMAX au cours d’un effort nécessite du temps. Il faut prendre en compte: les caractéristiques de l’athlète la nature du mouvement Zatsiorsky 1995. CESA AGFF 2017 6 Force généralités Jeannot AKAKPO La force : définitions La force endurance Capacité du système neuromusculaire à maintenir un pourcentage élevé de la force maximale pendant une longue période de temps ou un grand nombre de répétitions Contraction musculaire : les types de contraction 5 types de contraction Isométrique: insertions immobiles ou fixes Anisométrique: insertions mobiles Isocinétique : vitesse constante Anisocinétique: mouvements dynamiques, lancers, sauts Isotonique: charge constante, poids du corps, haltères, poids et poulies Anisotonique: charge variable, élastiques…. Les types de contraction: niveau de complexité du mouvement Contraction tonique, isométrique: force importante (tension) sans mouvement. Sans raccourcissement. Contraction phasique,isotonique Raccourcissement du muscle, déplacement d’un segment de membre (mouvement). Muscles toniques : rouges (très irrigués) contractions lentes et de longue durée. Muscles phasiques ou à mouvement : muscles pâles contractions rapides qui sont rapidement fatigués. CESA AGFF 2017 7 Force généralités Jeannot AKAKPO Force et régimes de contraction Les régimes de contraction 4 grands régimes de contraction Isométrique Concentrique Excentrique Pliométrique Anisométriques CESA AGFF 2017 8 Force généralités Jeannot AKAKPO Les régimes de contraction Isométrique Le muscle se contracte sans modifier sa longueur Anisométrique Le muscle se contracte en modifiant sa longueur Concentrique Excentrique Travail pliométrique (excentrique + concentrique) L’isométrie Définition Contraction du muscle sans que celui-ci ne génère un mouvement (pas de déplacement des insertions musculaires) Comment travailler en isométrie ? Travail contre une résistance fixe Travail dans une position maintenue Pourquoi travailler en isométrie ? Pour développer des tensions musculaires importantes (> max concentrique) Pour limiter les erreurs de placement avec charge lourde (car pas de mvt) Pour solliciter les fibres rapides même avec des charges légères Impact ? Principalement nerveux (synchronisation + recrutement spatial) Le concentrique Définition La contraction du muscle s’accompagne d’un raccourcissement de celui-ci (rapprochement des insertions musculaires) Comment travailler en concentrique? Travail contre une charge ≤ 1 RM Travailler en concentrique pur Pourquoi travailler en concentrique ? Facile à mettre en place que ce soit avec des charges légères ou lourdes Permet de travailler la synchronisation volontaire des unités motrices Impact ? nerveux ou structural suivant la charge et le nombre de répétitions CESA AGFF 2017 9 Force généralités Jeannot AKAKPO L’excentrique Définition La contraction du muscle permet de freiner l’allongement allongement de celui-ci (éloignement des insertions musculaires) Comment travailler en excentrique ? Travail contre une charge lourde (80% < charge < 120%) Pourquoi travailler en excentrique ? Permet de développer des tensions musculaires très importantes ➥ Travail à éloigner de la période de compétition ➥ A associer à du concentrique Impact ? Structural (lésions profondes du muscle) Attention : travail à ne pas aborder avec un débutant La pliométrie Définition Contraction constituée d’un cycle étirement - raccourcissement (La contraction du muscle fait suite à un étirement préalable de celui-ci) Comment travailler en pliométrique ? Travail de rebond sans charge ou avec charge légère 3 phases : 1. « préactivation » avant phase excentrique 2. phase excentrique courte et rapide 3. transition courte entre étirement-raccourcissement Pourquoi travailler en pliométrique ? Permet de diminuer le temps de montée de la force (explosivité) Réduit le fossé entre pratique sportive habituelle et musculation Impact ? Nerveux et mécanique (cycle étirement – raccourcissement) FORCE et AMPLITUDES Couple maximal à une vitesse donnée CESA AGFF 2017 10 Force généralités Jeannot AKAKPO La force: facteurs ou mécanismes. Amélioration de la force avec l’entraînement : Premières semaines d’entraînement : principalement nerveux Semaines suivantes : principalement structural (hypertrophie) Les mécanismes de la force Mécanismes de la force et bases physiologiques. La possibilité pour un sujet de développer la force dépend de l’adaptation de différents facteurs. Ces facteurs intervenant dans le processus de développement de la force sont de sont de 3 ordres : les facteurs structuraux les facteurs nerveux les facteurs d’étirement CESA AGFF 2017 11 Force généralités Jeannot AKAKPO La force: les mécanismes Trois éléments d’adaptation ou 3 facteurs principaux : Structuraux : touchent à la composition même du muscle Nerveux : concernent l’utilisation des unités motrices Élastiques (+ nerveux) : potentialisation de la contraction musculaire avec l’étirement préalable du muscle Les mécanismes de la force Fibres et unités motrices Unités motrices non recrutées Unités motrices recrutées TEMPS Mécanismes de la force: recrutement des UM: Le schéma de Fukunaga semble rendre compte de la temporalité entre phénomènes nerveux et hypertrophie: Etape 1: le débutant ne recrute que peu de fibres (points vides) Etape 2: au bout de quelques semaines, le nombre d’unités motrices recrutées augmente, sans hypertrophie; Etape 3: dans la suite de l’entraînement, c’est surtout l’hypertrophie qui serait la cause principale du gain de force. CESA AGFF 2017 12 Force généralités Jeannot AKAKPO Mécanismes de la force •Il apparaît qu’au début d’un cycle d’entraînement, l’augmentation de la force est liée à mécanisme nerveux et non à un phénomène structural. (Hakkinen et Komi, 1983). •Dans un deuxième temps, on observe une adaptation structurale (se traduisant principalement par une hypertrophie). Place des phénomènes de recrutement dans l ’augmentation de la force (d ’après Fukunaga 1976) La force : les facteurs structuraux Ils touchent à la composition même du muscle: Sarcoplasme, Fibres et myofibrilles, Enveloppes musculaires : tissu conjonctif, Vascularisation. Ici, l’augmentation de la force est obtenue par hypertrophie du muscle. La force musculaire dépend en partie de la section du muscle. Normalement une augmentation du volume musculaire entraîne une augmentation de la force absolue. Les causes de l’hypertrophie 4 structures concernées par l’hypertrophie . Une augmentation de la taille et du nombre de myofibrilles par fissuration et multiplication des sarcomères.. Une augmentation de la vascularisation Une augmentation de la taille et du nombre de fibres musculaires ( argument ne semble validé chez l’humain). Une augmentation des fascias (enveloppes musculaires): tissu conjonctif. CESA AGFF 2017 13 Force généralités Jeannot AKAKPO Hypertrophie: myofibrilles Augmentation des protéines contractiles, synthèses de nouvelles protéines (actines, myosines et autres) – Charges importantes (75% et +) Augmentation du diamètre (taille) des myofibrilles et modification du sarcomère. Augmentation du nombre des myofibrilles par fissuration longitudinale. L’augmentation de la taille des myofibrilles est le résultat de l’addition de filaments d ’actine et de myosine à la périphérie des myofibrilles (MacDougal, 1986) Les myofibrilles : la taille Myofibrilles L’augmentation de la taille des myofibrilles résulte de l’addition des filaments d’actine et de myosine des myofibrilles. L ’hypertrophie consécutive à un travail avec charges lourdes affecte les 2 types de fibres. Toutefois elle est plus marquée pour les fibres de type 2 (Thorstenson, 1976, MacDougall et coll., 1980). Les myofibrilles: le nombre La fissuration longitudinale qui serait la conséquence d’un déséquilibre des bandes I et A permettrait d’expliquer l’hypertrophie. Il semble que c’est la cause principale. Goldspink (1985) CESA AGFF 2017 14 Force généralités Jeannot AKAKPO Les myofibrilles: le nombre Avec les données actuelles, on ne peut pas être affirmatif sur le phénomène d’hyperplasie chez l’homme. Modification des sarcomères La multiplication du nombre de sarcomères semble être une des adaptations structurales. L’augmentation peut se faire de 2 manières: En parallèle En série Hypertrophie Amplitude la tension vitesse de contraction vitesse de déplacement Chez l’animal, un muscle immobilisé en position d’allongement permet une augmentation de 20 à 30% du nombre de sarcomères aux extrémités des myofibrilles. Hypertrophie: fibres Tailles des 3 types de fibres: 1 – 2 a et 2b. Augmentation de la taille des fibres 1 et 2. Allongement des fibres par augmentation du nombre de sarcomères en série. Augmentation du nombre de fibres: hyperplasie non prouvée chez l’homme. Plus marquée pour les fibres de type2. Entraînement accroissement de taille et force des fibres IIb et Iia: par synthèse des filaments d’actine et de myosine. CESA AGFF 2017 15 Force généralités Jeannot AKAKPO Hypertrophie: tissu conjonctif Renforcement du tissu conjonctif (muscles et tendons) avec toute charge d’entraînement. Collagène ollagène + tissus non non--contractiles = 13 13% % du volume musculaire. musculaire 6% = collagène et 7% = autres tissus: Mac Dougall (1984) Proportion roportion constante tant chez les culturistes que chez les sédentaires. sédentaires L’hypertrophie musculaire s’accompagne d ’une augmentation du tissu conjonctif. Le tissu conjonctif Le collagène et les autres tissus non- contractiles représentent 13% du volume total du muscle . Mac Dougall (1984). * 6% de collagène * 7% aux autres tissus. Les études montrent que ce pourcentage reste constant tant chez le sédentaire que le culturiste . Conclusion: l’hypertrophie musculaire s’accompagne d ’une augmentation du tissu conjonctif. Hypertrophie: vascularisation Augmentation de l’afflux sanguin dans les muscles avec l’entraînement Charges lourdes → une diminution du nombre de capillaires par fibre (Tesch 1988). Charges moins lourdes (65 à 70%) en séries + longues et volume important → élévation du nombre de capillaires par fibre. Différence de capillaire par fibre 2 fois plus importante chez les culturistes que chez les sédentaires. CESA AGFF 2017 16 Force généralités Jeannot AKAKPO La vascularisation La vascularisation semble augmentée avec des charges moins lourdes sur des séries longues. Tech (1988). Le nombre de capillaires reste plus élevé chez les culturistes comparés aux sédentaires. Shrantz (1982). Les charges lourdes avec peu de répétitions pourraient provoquer une diminution du nombre de capillaires. Autres éléments Hypertrophie Action hormonale Substrats et modifications Hypertrophie et substrats énergétiques Substrats et activité enzymatique: Augmentation des réserves de glycogène musculaire et de l’activité enzymatique l’entraînement CESA AGFF 2017 ATP - PCA PCr – PCA ADP - PCA 17 Force généralités Jeannot AKAKPO Action hormonale. Effet anabolisant: l’anabolisme musculaire est facilité par l’action de plusieurs hormones. Hormone de croissance (GH) La testostérone Les catécholamines Adrénaline et Nordrénaline Action hormonale Comment manipuler le système endocrinien par la musculation ? Testostérone : Grands groupes musculaires Charge lourde (+ de 85% ) Volume de travail de modéré à élevé Hormone de croissance : Solliciter le métabolisme anaérobie lactique Travail ≈ 10RM – volume important Plusieurs exercices Recruter un maximum de fibres = remodelage le + important. NB: seules les fibres sollicitées par l’entraînement seront remodelées. Autres facteurs structuraux: les hormones Anabolisme musculaire favorisé par l’action de: Hormone de croissance Catécholamines (Adrénaline et Noradrénaline) Testostérone CESA AGFF 2017 18 Force généralités Jeannot AKAKPO Autres facteurs structuraux :les hormones L’augmentation de la masse musculaire (volume) s’accompagne systématiquement d’une augmentation de la force absolue Hormones et Substances apparentées • Erythropoïétine (EPO) • Hormone de croissance (hGH), Facteur de croissance (IGF-1) • Gonadotrophines (LH, HCG - gonadotrophine chorionique (augmente la sécrétion de testostérone chez l’homme ) • Insuline • Corticotrophines L’EPO Généralités: -Hormone fabriquée par les reins régulant le taux d’hémoglobine -Utilisée pour l’anémie et l’insuffisance rénale -Utilisée de 1980 à aujourd’hui -Stimule la moelle osseuse pour produire des globules rouges -Augmente le taux d’hématocrite -Améliore le transport d’ O2 CESA AGFF 2017 19 Force généralités Jeannot AKAKPO Effets recherchés: - Augmenter la concentration de GR (+ 10% après 3 S) - Augmenter la VO2max - Augmenter l’endurance aérobie - Accélération de l’adaptation à l’altitude Sports concernés: - Alpinisme - Athlétisme (demi-fond, fond) - Cyclisme - Football - Ski de fond Effets de 4 semaines d’injections d’EPO et de Placebo sur l’hématocrite et la consommation d’ O2 (d’après Connes et al. 2004; JAP) EPO (n=9) Placebo (n=7) T0 T25 T0 T25 Hct, % 44,4 (0,8) 48,1 (1,0) 44,0 (1,1) 43,6 (0,8) Hb, g.dl-1 14,6 (0,3) 16,0 (0,3) 14,5 (0,3) 14,5 (0,3) Ret, % 1,22 (0,1) 2,01 (0,1) 1,34 (0,1) 1,23 (0,1) VO2max (ml.min-1.kg-1) 63,9 (1,5) 68,4 (1,9) 64,8 (2,0) 64,6 (2,0) Pmax 402 (12) 431 (15) 404 (16) 416 (13) Hct: hématocrite (volume occupé par GB dans un volume de sang); Hb: hémoglobine, Ret: réticulocyte, VO2max: consommation maximale d’oxygène, Pmax: puissance maximale • Effets secondaires Epaississement du sang Coagulation plus rapide Attaque Cardiaque Thrombose Augmentation de la P Artérielle - Leucémie CESA AGFF 2017 20 Force généralités Jeannot AKAKPO L’Hormone de Croissance (GH) Généralités: -Hormone fabriquée par l’hypophyse (glande pituitaire) -Utilisée dans les cas de nanisme, de retard de croissance -Utilisée de 1980 à aujourd’hui - Synthétisé par de nombreux labos (12$ pour 6 mois) -Stimule la synthèse de protéine -Stimule la croissance des os longs -Stimule la lipolyse Validé chez le modèle animal -Augmente la concentration en glucose dans le sang -Favorise la cicatrisation des accidents musculaires Effets recherchés: - Augmenter la taille (adolescents) - Augmenter la masse musculaire - Diminuer la masse grasse - Épargner les réserves de glycogènes Sports concernés: - Athlétisme (lancer, sprint) - Culturisme - Cyclisme - Football Américain - Ski de fond - Sports de grande taille (BB, VB…) Effets de 12 semaines d’entraînement en force chez 9 sujets sédentaires avec hGH et 7 sujets avec placebo (d’après Yarasheski et al. 1992) hGH a tendance à augmenter la masse maigre sans entraîner d’hypertrophie plus importante… masse maigre des tissus autres que le muscle? CESA AGFF 2017 21 Force généralités Jeannot AKAKPO hGH ne potentialise pas l’effet d’un entraînement en résistance sur la force. Doses pas assez importantes?? Effets secondaires Cardiomyopathie Myopathie Neuropathie Diabète Polypes du colon (cancer du colon) Hypertension Les stéroïdes anabolisants Généralités: -2 types: exogène et endogène (secrété par l’organisme, difficile à utiliser car se dégrade vite). Utilisés entre 1950 et 1980 -Stimulent la synthèse protéinique et inhibent leur dégradation -Accélèrent la croissance des tissus -Augmentent le masse musculaire -Exemples: testostérone (End), DHEA (End), Nandrolone (Ex) Effets recherchés: - Confiance en soi, agressivité - masse musculaire - Charge de travail (plus de volume et plus intense) - Reculer le seuil de fatigue - Endurance ? CESA AGFF 2017 22 Force généralités Jeannot AKAKPO Grpe Anabolisant Grpe Placebo 16 % change 12 8 4 0 Poids M maigre Cir bras Cir Cir mollet Force Force cuisse Jbe Bras -4 de 6 semaines d’entraînement sur les dimensions, la composition corporelle et sur la Effets force musculaire avec prise de stéroïdes anabolisant chez des haltérophiles (Hervey et al. 1981, Clinical Science) taille (cm) poids (kg) avant après période (ans) Ben Johnson 180 64 78 4 Linford Christie 189 77 94 12 Tom Petranoff 188 85 95 1 Cependant l’utilisation des anabolisants est courante également dans les sports d’endurance Effets secondaires Destruction C hépatiques → Cancer Foie Diabète / Maladie ↑ tension artérielle Cardiovasculaire ↑ LDH Manifestation → désir sexuel → vertige → maux de tête → agressivité Femmes → Masculinisation → Acnés → Calvitie → Troubles menstruels → Pilosité Hommes → Féminisation → Atrophie testiculaire → Stérilité CESA AGFF 2017 23 Force généralités Jeannot AKAKPO La force : les facteurs structuraux L’hypertrophie musculaire : les causes L’hypertrophie serait liée au phénomène de régénération des dommages causés par les charges d’entraînement. Les charges importantes semblent provoquer des micro lésions. La réparations de ces micro-lésions lors de la récupération permettrait de multiplier les myofibrilles et/ou les renforcer Le processus semble suivre les étapes suivantes: microlésion réparation régénération augmentation de la taille de myofibrilles. Les facteurs nerveux Les facteurs nerveux, peuvent s’identifier à travers 4 paramètres différents la typologie des fibres le recrutement des fibres la synchronisation des unités motrices (UM) ou coordination intramusculaire la coordination intermusculaire Développement de la force: les mécanismes Mécanismes nerveux: Zatsiorsky 1966 Synchronisation des UM Recrutement Force Typologie CESA AGFF 2017 Coordination intermusculaire 24 Force généralités Jeannot AKAKPO La force : adaptations nerveuses. Constat 1: un gain de force peut s’observer en l’absence d’hypertrophie et s’explique par des facteurs nerveux. Constat 2 : d’une manière générale, les unités motrices sont asynchrones (elles ne sont pas toutes actives en même temps) donc augmentation ou baisse du gain de force. Facteurs nerveux: typologie des fibres Rappel sur les fibres. Ils existe 2 types de fibre dans le muscle : les fibres lentes de type I les fibres rapides de type II Les fibres de type I: sont lentes dites aérobies donc très vascularisées elles caractérisent les efforts longs Elles ont un seuil de stimulation plus faibles (une faible stimus pour être activées. Facteurs nerveux: typologie des fibres Fibres de type II, sont divisées en fibre II a et fibres II b. Les fibres II b rapides, peu vascularisées utilisées pour des exercices à intensité maximale comme la vitesse, nécessitent une forte stimulation pour être activées. Les fibres II a sont intermédiaires entre les I et les II b. Elles ont les propriétés des fibres 1 et 2. CESA AGFF 2017 25 Force généralités Jeannot AKAKPO Facteurs nerveux: typologie des fibres Type I – Rouge Utilisation du métabolisme oxydatif Fibres activées par motoneurones modérés, Vitesse de conduction lente Seuil d’activation bas donc souvent mobilisées pour contractions de faible niveau Très résistantes à la fatigue donc exercices prolongés Facteurs nerveux: typologie des fibres Fibres II (fibres blanches) Fibres II a - Caractéristiques fonctionnelles : Utilisation du métabolisme oxydatif et glycolytique Résistance à la fatigue plus faible que type I Force de contraction plus élevée que type I Fibres IIb - Caractéristiques fonctionnelles : Utilisation du métabolisme glycolytique Résistance à la fatigue très faible Force de contraction très élevée Facteurs nerveux: typologie des fibres En moyenne, les muscles contiennent : 50 % de fibres de type I 25 % de fibres IIa 25 % de fibres Iib Le % de fibres varie considérablement en fonction des muscles Exemple : muscle vaste externe de l’homme 53 % de fibres I 33 % de fibres IIa 14 % de fibres IIb CESA AGFF 2017 26 Force généralités Jeannot AKAKPO Typologie et modification des fibres 1 2C 2A 2B Facteurs nerveux: notion d’unités motrices Le muscle est constitué de plusieurs UM. Une UM est constituée d’une fibre nerveuse (axone) et de l’ensemble des fibres musculaires. …De quelques fibres à plusieurs milliers pour les gros muscles Lors d’une contraction toutes les UM ne sont pas recrutées. Avec l’entraînement on va augmenter le nombre d’UM recruté lors d’une contraction. Elle joue fortement sur la force-vitesse mais également sur la force max. Place des phénomènes de recrutement dans l ’augmentation de la force (d ’après Fukunaga 1976) La notion d’UM. Les facteurs nerveux : le type de motoneurone Adapté de Brooks (1996) CESA AGFF 2017 27 Force généralités Jeannot AKAKPO Facteurs nerveux: les UM. Facteurs nerveux: les unités motrices C’est le motoneurone qui détermine le type de fibre de l’UM. Ces motoneurones ont des propriétés différentes notamment à cause de leur taille. Plus le diamètre est important, plus la vitesse de conduction de l'influx est rapide. Plus sa sensibilité à l'influx nerveux est faible, il faudra une intensité de décharge plus élevée pour réussir à l'exciter car sa gaine de myéline (un isolant constitué de graisses) - est plus épaisse. Facteurs nerveux: les unité motrices Les motoneurones de gros diamètres innervent également plus de fibre. Lorsqu’ils sont stimulés, ils provoquent la mise en jeux de plus de fibres musculaires. Conséquences: une contraction plus forte. déterminant surtout pour la force-vitesse CESA AGFF 2017 28 Force généralités Jeannot AKAKPO Recrutement selon la force Loi 1: loi de Henneman Au cours d’une activité, les motoneurones des fibres lentes sont recrutés avant ceux des fibres rapides et ce quel que soit le type de mouvement. Pour la force, les fibres lentes sont recrutés avant les fibres rapides: une charge légère entraîne un recrutement des fibres lentes une charge moyenne entraîne un recrutement des fibres lentes et II A une charge lourde entraîne un recrutement des fibres lentes II A et II B Remarque : cette loi n’est plus valable pour les mouvement de type pliométrique Recrutement selon la force Augmenter le % de fibres rapides permettrait d’augmenter FMAX Est-ce que le développement de la force favorise la conversion de fibres lentes en fibres rapides ? Recrutement selon la force Exercices de faible intensité (marche) : force musculaire essentiellement générée par fibres lentes Si la tension musculaire augmente : fibres IIa et fibres I Exercices d’intensité max : fibres IIb recrutées. les fibres Iib sont mises en jeu pour tension max uniquement (musculation : 70 à 80 % de charge max). Lors d’efforts max, le système nerveux ne recrute pas 100 % des fibres disponibles. Le nombre de fibres recrutés augmente en fonction de la tension musculaire. Attention aux lésions tendineuses… CESA AGFF 2017 29 Force généralités Jeannot AKAKPO Facteurs nerveux: recrutement des fibres Wilmore et Costill, 1998. Recrutement selon la force. Le type de fibre caractérise le niveau de force. Les fibres de type 1 sont plus endurantes. Les fibre de type 2 sont capables de générer de la force plus rapidement. Le nombre de fibre de type 1 ou 2 a une influence sur la force vitesse ou la force endurance. Incidence sur la force max: A diamètre identique les fibres de type 1 ou 2 développent la même force. La force maximale pourra être atteinte plus rapidement si on possède beaucoup de fibre de type 2. Force développée Fibres rapides IIb Fibres interm IIa Fibres de type 1 dites lentes Charge légère CESA AGFF 2017 Charge moyenne Charge lourde 30 Force généralités Jeannot AKAKPO Facteurs nerveux: recrutement des fibres Les fibres lentes sont recrutées avant les fibres rapides quelque soit le type de mouvement. La loi d’Henneman Pas intéressant dans le cas de mouvements rapides ou explosifs. Le recrutement selon la force: spatial Le muscle est constitué de plusieurs UM. Lors d’une contraction toutes les UM ne sont pas recrutées. L’UM sont recrutés différemment en fonction de la force. Ce sont d’abord les UM de type lente qui sont recruté avant les UM rapides. (Principe d’Henneman) UM de petite taille sont recrutés en premier elles ont une vitesse de conduction faible. Avec l’entraînement on va augmenter le nombre d’UM recruté lors d’une contraction. Elle joue fortement sur la force-vitesse mais également sur la force max. Recrutement et sommation La sommation spatiale Unités motrices non recrutées Unités motrices recrutées TEMPS CESA AGFF 2017 31 Force généralités Jeannot AKAKPO Recrutement selon la vitesse Les facteurs nerveux : la sommation temporelle Adapté de Marieb (1993) Recrutement selon la vitesse Lorsque l’on applique une secousse ou un stimulus sur une fibre musculaire, on s’aperçoit que la fibre développe une tension. Si on applique a nouveau une secousse, avant un retour à la tension de base, on s’aperçoit que la tension développée est supérieure à celle de la secousse simple. Quand les secousses sont très rapprochées on obtient un tétanos complet avec une tension supérieure à la simple stimulation. Recrutement selon la vitesse Ainsi la fréquence de décharge du motoneurone fait varier la tension développée par l’UM. Cela a une incidence surtout pour la force maximale et la force vitesse Souvent, lors du recrutement selon la vitesse (impulsif ou balistique), seules les UM rapides (IIb et IIa) sont sollicités – Loi d’Henneman pas respectée. Loi de Henneman respectée, si charges importantes. CESA AGFF 2017 32 Force généralités Jeannot AKAKPO Conséquences pratiques Les charges lourdes sont idéales pour augmenter la force maximale, Les charges légères utilisées rapidement sont favorables pour la montée rapide en force. Une combinaison des 2 présente un intérêt dans l’entraînement. L’entraînement augmente donc la possibilité de développer des fréquences élevées. Les unités motrices à haut seuil de recrutement qui n ’étaient pas concernées vont être sollicitées. L’entraînement isométrique permet un maintien de décharge élevée pour une période plus longue. Synchronisation - coordination intramusculaire La synchronisation c’est la capacité à coordonner de tous les éléments à l’intérieur du muscle. Elle serait à l’origine: d’une montée en force rapide dans le muscle. d’un pic de force plus important C’est l’action synchrone des différentes fibres. Si la coordination intramusculaire est optimisée : Le nombre de fibres musculaires innervées simultanément est important. La fréquence de décharge des différentes fibres est simultanée. Les fibres ayant une vitesse de contraction différente (fibres lentes et fibres rapides) atteignent au même moment la force maximale de leurs actions. Conséquences pratiques Pour améliorer la synchronisation: travailler avec des charges lourdes; travail mixte de type lourd – léger; travail mixte de type: stato-dynamique; la pliométrie. Les méthodes les plus efficaces semblent être: les efforts maximaux (Zatsiorski) les combinaisons lourd-léger. CESA AGFF 2017 33 Force généralités Jeannot AKAKPO Coordination intermusculaire Il s’agit de coordonner l’ensemble des muscles concernés par le mouvement mais également d’arriver à un relâchement des antagonistes. C’est aussi la capacité à contracter uniquement le muscle concerné par le mouvement et de relâcher ceux qui ne le sont pas: Muscles agonistes: synergiques – qui sont acteurs du mouvement Muscles antagonistes: qui s’opposent au mouvement Un travail spécifique ou un travail de force à grande vitesse optimise la coordination intermusculaire. Facteurs nerveux : la coordination intermusculaire Un autre facteurs nerveux est la coordination intermusculaire ou synergie musculaire. Pour une expression maximale de la force, il faut que les différents muscles sollicité se contracte ou se relâche ensemble. On distingue 4 groupes musculaires dans un mouvements: les agonistes, antagoniste, les fixateurs (fixent les parties du corps ou articulation qui ne sont pas impliqué dans le mouvement) les neutralisateurs qui empêchent les mouvements parasites. La coordination intermusculaire La coordination intermusculaire met en relation la force avec le geste spécifique de l ’activité sportive. La force fait donc appel à un apprentissage du mouvement. Résumé sur la coordination intermusculaire. CESA AGFF 2017 34 Force généralités Jeannot AKAKPO Coordination intermusculaire Coordination unilatérale et bi bi--latérale Il faut dans certaines disciplines veiller à alterner dans le travail de force des exercices symétriques avec des exercices unilatéraux, pour parvenir à des sollicitations supérieures. La co co--contraction de agosnistes et des antagonistes antagonistes.. La contraction des muscles agonistes peut s’accompagner d ’une contraction simultanée des muscles antagonistes (mécanisme protecteur), surtout au cours de mouvement rapides et violents (Freud et coll coll,, 1978 1978)) chez des athlètes qui ne sont pas entraînés à la tâche donné (Smith, 1981 1981)). L ’entraînement est susceptible de réduire le rôle de ce mécanisme. mécanisme. Coordination intermusculaire EMG ET MOUVEMENT DIFFÉRENTS L ’EMG détermine précisément les muscles concernés par les mouvements principaux de musculation. Il faut sélectionner des exercices qui sont proches des conditions rencontrées dans les activités sportives. Étude électromyographique du mouvement de squat ( Kuntz et coll, 1988) Coordination intermusculaire EMG et Mouvement sensible Kuntze et coll coll,, (1986) ont voulu comparer le mouvement de squat dans 2 conditions différentes. 1) Charge lourde (80%) déplacée rapidement. 2) Charge légère 60% déplacée lentement. On constate l ’efficacité de sollicitation supérieure avec la charge lourde déplacée rapidement. CESA AGFF 2017 35 Force généralités Jeannot AKAKPO Facteurs nerveux: étirement Un muscle étiré produit une force supérieure - 2 éléments mécaniques semblent expliquer phénomène: l'intervention du réflexe myotatique. c’est une contraction réflexe d’un muscle suite à son propre étirement grâce la présence des organes tendineux de Golgi. le rôle joué par l'élasticité musculaire. Il concerne l’ensemble des facias du système tendon-muscle (la composante élastique du muscle) – Le tisus conjonctif Les structures tendineuses (collagène). La part relative de l ’élasticité est évaluée à 70% et celle relative au réflexe myotatique à 30% L’étirement optimise les facteurs nerveux et structuraux en jouant sur les composantes élastiques du muscle. Facteurs nerveux: étirement Les facteurs de l’étirement : Principes à connaître : un muscle réagit d’autant mieux qu’il a été préalablement étiré. l’étirement optimise les facteurs nerveux et structuraux en jouant sur les composantes élastiques du muscle. Etirement et pliométrie Force supérieur Zatsiorski 1966 Diminue les inhibitions sur le R.M. Schmidtbleicher 1988 Élève le seuil des récepteurs de Golgi Bosco 1985 Augmente la sensibilité des FNM Diminue le temps de couplage Augmente la raideur musculaire CESA AGFF 2017 Pousson 1988 Bosco 1985 Pousson 1988 36 Force généralités Jeannot AKAKPO Classification des méthodes Le développement la force musculaire repose sur le développement d’une tension musculaire maximale (Zatsiorsky - 1966) Tension maximale: Charge maximale: efforts maximaux méthode des efforts maximaux Charge non maximale : Jusqu’à l’épuisement : effort répétés: méthode des efforts répétés À vitesse maximale: efforts dynamiques méthode des efforts dynamiques. Tension sous-max : Charge non maximale : efforts sous-max. La notion de RM La force maximale Force la plus élevée que le système neuromusculaire est en mesure de produire lors d’une contraction musculaire volontaire. En pratique il s’agit de la charge qu’un individu n’est capable de mobiliser qu’une seule fois (1RM) Détermination du RM/Estimation de la charge. En fonction du pratiquant Débutant Confirmé Culturiste Objectifs Méthode indirecte: Entre 8 et 15 Rm Entre 60 et 85% Formule Charge maximale = charge soulevée / [ 1.0278 – (0.00278 x nombre de reps)] Tableaux de Brziky, Pouliquain, Berger… Méthode directe : en salle Méthode traditionnelle Nouveau outils: Myotest… CESA AGFF 2017 37 Force généralités Jeannot AKAKPO Conséquences pratique: déterminer 1RM Conséquences pratique: déterminer 1RM Méthode directe et méthode indirecte Maximum théorique à partir d’une charge sous max Tables/formules NB: relation linéaire lorsque <10 à 12RM. Table de Berger Fmax= charge (Kg)/[1,0278-(0,0278*Nbr de rep)] Knutzen et Coll 1999. Fmax= charge (Kg)/[1,013-(0,0267123*Nbr de rep)] Lander 1985 Conséquences pratique: déterminer 1RM CESA AGFF 2017 38 Force généralités Jeannot AKAKPO RM vs EFFETS D’ENTRAÎNEMENT 1 à 5 RM Gains en force maximale par activation des U.M.. Peu d ’hypertrophie musculaire. 6 à 8 RM Compromis optimal entre l ’activation des U.M. et des gains en hypertrophie musculaire. 9 à 12 RM Zone d ’intensité privilégiée pour augmenter la force maximale par des gains en hypertrophie musculaire. 13 RM et + Gains en force endurance l ’hypertrophie musculaire. avec peu d ’effet sur Développement de la force Le développement la force musculaire repose sur le développement d’une tension musculaire maximale (Zatsiorsky - 1966) Tension maximale: Charge maximale: efforts maximaux méthode des efforts maximaux Charge non maximale : Jusqu’à l’épuisement : effort répétés: méthode des efforts répétés À vitesse maximale: efforts dynamiques méthode des efforts dynamiques. Tension sous-max : Charge non maximale : efforts sous-max. CESA AGFF 2017 39 Force généralités Jeannot AKAKPO Les cirtcuits training Caractéristiques générales : Travail sous-max Charge : 30 à 60% 1RM Répétitions : 15 à 20 Nbre d’ateliers : 8 à 10 Nbre de tours : 1 à 4 Durée totale : 15 à 30’ Limites : Ne permet pas de développer la force Impact essentiellement métabolique Intéressant en début de saison notamment pour reprendre des repères techniques avec charges légères ou dans le cadre d’un programme de PPG L ’ENTRAÎNEMENT EN CIRCUIT On exécute 2 à 3 circuits de 8 à 10 stations sur appareils de musculation ou autre. nombre de reps/exercice :15 15 à 20 répétitions charge: 30 à 60% du maximum Repos entre ateliers : aucun Repos entre circuit: 1 à 2 min. LE CTA Description: Effectuer à chaque atelier une série de 10 à 20 répétitions puis changer d’atelier. Un tour de circuit correspond, à un enchaînement des « x » exercices le composant. Le but Découverte: il s’agit de passer d’un appareil à un autre. Les personnes effectuent 1 série de 10 à 20 répétitions sans récupération. Ou un ratio temps d’effort/récupération La récupération se fait à la fin d’un tour complet. Les charges Très légères (30% en général) avec pour objectif, la maîtrise des appareils. Principes à respecter : a) Les exercices ne sollicitent pas le même groupe musculaire ; nécessité de connaître les groupes musculaires b) Alterner haut et bas du corps ; agoniste et antagonistes CESA AGFF 2017 40 Force généralités Jeannot AKAKPO LE CTA Les avantages : présentation et découverte des exercices, apprentissage technique sans fatigue centrale travail collectif Intégration des consignes de sécurité amélioration de la coordination intra et inter musculaire. Les inconvénients : disposition du matériel pas d’amélioration de la force LE CTG Description Effectuer successivement à chaque atelier plusieurs séries de 10 à 20 répétitions ou plusieurs ratios efforts/récupération puis changer d’atelier. Un tour de circuit correspond a un enchaînement des « X » exercices le composant Ici la récupération se fait entre les séries, il n’y a pas de récupération entre les appareils Principes : a) Les exercices choisis ne sollicitent pas deux fois de suite les mêmes groupes musculaires b)- Haut et bas de corps, agoniste/ antagoniste On effectue une seule rotation! LE CTG Avantages : consolidation de la technique correction posturale et placement: réaliser le bon geste sur l’ensemble des séries, respect de la charge et des temps de récupération Inconvénients : peu de développement de la force, musculation (charges légères) problème d’organisation avec un groupe de différents niveaux. CESA AGFF 2017 41 Force généralités Jeannot AKAKPO LE CTM Description C’est l’association du CTA et du CTG dans une même séance. On peut obtenir les modalités suivantes : soit l’échauffement en CTA et le corps de la séance en CTG soit alterner CTA et CTG en passant d’un appareil à un autre. C’est un travail d’adaptation aux charges lourdes Objectif: préparer les séances de détermination du RM (méthode indirecte). Les séance – éléments importants Choix des exercices: Mono-articulaire, bi-articulaire, Isolation, global, force, type de contraction, type d’équipement NB: les UM non sollicitées ne contribuent pas à la production de force… Intensité: Type de résistance, puissance, la force, niveau de sollicitation vitesse d’exécution Nombre de séries: 1 set vs multiple sets???? Volume total, travail total L’ordre des exercices: Les séquences, grand groupe, petit groupe, complexe ou simple Les périodes de repos: Pour développer la force, les réponses métabolique (lactate), réponse hormonal, le niveau de puissance dév. La fonction musculaire. Tout mouvements coordonnés nécessitent l’application d’une force musculaire. Les AGONISTE : ou muscles moteur initiaux – Premier responsable du mouvement – permettent de déplacer les pièces osseuses pour le mouvement. Les ANTAGONISTE : muscles qui s’opposent aux agoniste – Ils jouent un rôle de protection vis-à-vis des muscle agoniste. Les SYNERGIQUES : muscles qui assistent les agonistes. Ils facilitent l’action et sont parfois impliqués pour régler précisément le mouvement. CESA AGFF 2017 42 Force généralités Jeannot AKAKPO La fonction musculaire. Quatre fonctions importantes : 1. Produisent le mouvement : Contractions musculaires = déplacement des pièces osseuses = mouvement Mais aussi : Muscle cardiaque = circulation sanguine Muscles lisses = parois des vaisseaux sanguin 2. Maintient la posture : Rôle des muscles squelettique qui déterminent notre posture Contractions inconscientes mais action constante Maintient le corps dans une tension adéquate tonus musculaire) 3. Stabilisent les articulation : Stabilisent les articulations du squelette lors des mouvements 4. Dégagent de la chaleur : Perte d’énergie sous forme de chaleur durant la contraction Maintient l’organisme à une température adéquate Facteurs nerveux: aspects pratiques l’intensité du travail Pour mobiliser les fibres de type II B et donc les développer (celle du sprinter ou de tout exercice de force explosive) les charges devront être importantes: A intensité supérieure à 60 % de 1 RM (répétition max) pour un débutant A intensité supérieure à 80 % de 1 RM pour un confirmé. Pour recruter et développer les fibres musculaires, l’entraînement doit s’inscrire sur du long terme avec une augmentation progressive de l’intensité des charges ainsi que le volume de travail Il est possible de différencier alors le niveau des pratiquants : Plus le niveau de performance est élevé, moins le bénéfice de l’entraînement est important pour la même charge de travail. à un niveau débutant n’importe quel travail permettra de réaliser des progrès à un niveau expert seul un travail construit et important permettra des progrès. CESA AGFF 2017 43