Vivre La miniaturisation révolutionne la chirurgie vasculaire

CLINIQUE PASTEURLANROZE BREST
A
A
A
A
A
CHP
St-Grégoire
Pantone 300
C100 M40
Clinique
Pasteur Lanroze
Clinique
de la Côte d’Émeraude
Formation
Recherche
Pantone 300
J100 M100
Vivre
Vivalt Santé
01  DÉCEMBRE 2011
Recherche & innovation :
le Groupe Vivalto Santé s’inscrit dans la recherche clinique
En 2011, le Groupe Vivalto Santé a lancé la
refonte de ses sites web. Vous pouvez désor-
mais consulter le site du CHP St Grégoire sur :
clinique-rennes.com,
la Clinique Pasteur-Lanroze de Brest sur :
clinique-pasteur-brest.com
et la clinique de la Côte d’Emeraude sur :
clinique-cote-emeraude.com
Le site sur la Polyclinique de la Baie à
Avranches verra le jour prochainement.
Annuaire des praticiens, activités, actualité,
contacts... : des informations utiles dans
ces sites web, complétées prochainement par
un espace réservé aux professionnels de santé.
Le Web
SCIENCES OUEST - 11/2011
«Le Centre HospitalierPrivéSaint-Grégoire met
l’accentsur la recherche et le fait savoir»
NOUVEL OUEST - 10/2011 «Rennes/Brest :
Le groupe Vivalto Santé développe la recherche
clinique innovante»
OUEST FRANCE - 16/09/11
«Cancers : deux hôpitaux et une clinique associés»
LES ECHOS - 06/06/11
«Vivalto Santé reprend le Polyclinique de la Baie
d’Avranches»
BRETAGNE ECONOMIQUE
10/2011 - «Vivalto Santé : création de deux pôles
d’excellence bretons».
Echo Media
Actualités
Vivalto Santé a pour ambition de
devenir un acteur fort de la santé
dans l’Ouest de la France. Après les
3 cliniques bretonnes de Rennes, Brest
et St Malo, l’intégration de la Polycli-
nique de la Baie, à Avranches, ouvre le
Groupe sur le sud de la Normandie. Léta-
blissement dispose d’un plateau tech-
nique performant en ophtalmologie,
cancérologie, chirurgie digestive et or-
thopédique. «Les premiers contacts ont
eu lieu n 2010, pour une intégration
eective en mai 2011, rappelle Paolo
Silvano. Les praticiens, propriétaires de
la clinique, sont venus nous trouver car
ils souhaitaient s’adosser à un Groupe,
an de se décharger de la gestion de
l’établissement et de bénécier des
synergies liées à la mutualisation des
moyens». Les négociations ont abouti
rapidement. Les médecins ont échangé
leurs parts de la clinique en échange
d’actions du Groupe Vivalto Santé. Un
comité de direction médicale a été
rapidement créé, comme dans les autres
établissements. Cet organe mixte est
composé de praticiens et de managers
de la clinique, ainsi que de membres du
Groupe Vivalto Santé. Première action,
actuellement en cours: rencontrer tous
les praticiens par spécialité pour formuler
un projet médical, qui permettra de
dénir les axes de développement et
d’orienter les investissements.
Avranches : La Polyclinique de la Baie
intègre Vivalto Santé
Vivalto Santé s’investit
dans la recherche clinique
Evaluation de molécules innovantes, de dispositifs médicaux, de techniques chirur-
gicales, de protocoles de soins, d’outils d’assistance... : la recherche clinique
recouvre de multiples facettes. Les études rétrospectives en sont une autre. Elles
permettent d’améliorer les pratiques, en réévaluant à distance l’état de santé des
patients qui ont été pris en charge.
La recherche n’est pas l’apanage du secteur public, même si ce dernier est plus
orienté vers la recherche fondamentale. Les médecins du secteur privé participent à
de nombreuses études cliniques. «Nos praticiens prennent le temps de participer
à l’évolution des pratiques médicales, nécessaires pour s’adapter aux contraintes
économiques, mais aussi et surtout pour l’intérêt du patient, explique Paolo
Silvano, secrétaire général de Vivalto Santé. La cœlioscopie est un bon exemple
de technique mise au point dans le privé». Loncologie est un domaine thérapeu-
tique où la recherche clinique, impulsée par les laboratoires pharmaceutiques, est
très active. D’autres protocoles en cours dans les cliniques du Groupe concernent la
radiothérapie, l’anesthésie, la pneumologie, la gynécologie obstétrique, la chirurgie
orthopédique et la chirurgie urologique.
Vivalto Santé soutient ses praticiens dans cette démarche. Au travers de l’association
Vivalto Santé Formation Recherche (VSFR), le Groupe cherche à faciliter la dyna-
mique de recherche. VSFR sest doté d’un comité scientique constitué d’experts
internes et externes, qui a lancé un appel à projet. Deux d’entre eux ont été sélec-
tionnés et bénécient d’un soutien nancier et logistique. «Les publications de nos
médecins dans des journaux à comité de lecture ou des revues professionnelles,
leur participation à des congrès, colloques ou autres symposiums, contribuent à
la notoriété et au prestige de nos cliniques, souligne Paolo Silvano. Nous souhai-
tons les rendre visibles et accessibles sur le site internet de VSFR».
La formation constitue une autre façon de mettre en valeur le savoir-faire du groupe
et de partager lexpertise scientique et médicale. C’est l’autre volet des actions
de VSFR. A côté des sessions classiques de
formation continue, l’association utilise
les outils des nouvelles technologies. Des
formations interactives en visioconférence
sont proposées sur la plateforme vivalto-
training.com. La première a eu lieu au mois
de mai sur les techniques de monitorage
en anesthésie : 437 internautes de France
et d’ailleurs en ont bénécié. En octobre,
la retransmission en direct sur internet de
l’intervention sur les tendons de l’épaule a
rencontré un vif succès. Près de 739 profes-
sionnels de santé étaient connectés et ont
pu poser des questions au Dr Philippe Collin.
« Ces premiers résultats nous confortent
dans nos eorts en faveur de la recherche
clinique», s’enthousiasme Paolo Silvano.
Vivre Vivalto Santé – Numéro 1 – décembre 2011
Directeur de la publication: Paolo Silvano
Directeurs de rédaction: Yannick Goasguen et Dr César Escobar
Comité de rédaction:
Laurence Omnès - Isabelle Crosnier- Katell Brisorgueil
Laurence Nicolas - Laurence Volmier
Rédaction: Agence Communiqués: Laurence Nicolas, Odile Capronnier
Réalisation: Agence Communiqués - Agence Durable
Maquette et Impression: Gosselin Graphic RCS Rennes 480 918 366
Photos: Clinique Pasteur-Lanroze, Thinkstock, Fotolia
Imprimé sur papier recyclé
LE GROUPE
Avant-propos
Recherche Innovation
Un journal «trait d’union»
Au sein de nos établissements comme à l’ex-
térieur, nous travaillons tous dans le même
objectif : la santé des patients. Mais notre
quotidien nous absorbe et nous n’avons pas
toujours l’opportunité d’échanger. C’est pour-
quoi nous est venue l’idée de créer ce journal :
sa raison d’être est de faire circuler l’informa-
tion, d’être notre trait d’union. Trait d’union
entre le médecin généraliste et le spécialiste
dans son établissement mais aussi entre les soignants et agents administratifs, qui
œuvrent tous, au bien-être du patient.
Notre établissement vous le connaissez, ce que vous connaissez moins sans doute est
qu’il fait partie d’un groupe plus vaste, mais encore modeste : le Groupe Vivalto Santé.
Le Groupe Vivalto Santé c’est quatre établissements, 1 390 salariés et 422 praticiens.
Vivalto Santé c’est aussi et surtout un état d’esprit bien particulier, notre singularité
s’incarne dans la gouvernance partagée entre des médecins et des professionnels
avérés de notre métier. Cette mixité porte ses fruits : un établissement classé parmi
les tous meilleurs de France, des actions de formations internationalement suivies
et un investissement constant dans la formation de nos équipes.
Cette dynamique dassociation entre le corps médical et l’équipe gestionnaire est
une « troisième voie » qui fonctionne au quotidien. Et notre modèle séduit d’autres
cliniques : au mois de mai, c’est la Polyclinique de la Baie à Avranches, qui nous a
rejoints. Avant la n de l’année, la Clinique Sourdille à Nantes intégrera le groupe.
Des discussions sont bien avancées avec d’autres établissements.
Pour vous, professionnel de santé, cette dynamique signie une action volontaire
pour garder le meilleur des soins au plus proche de vous, avec vous, comme vous
le faites déjà.
Daniel Caille, Président du Groupe Vivalto Santé
Le groupe Vivalto Santé,
près de mille lits de soins
Médecine
Chirurgie
Obstrétrique
Autre
(hôpital de jour, hospitalisation à domicile...)
Baromètre
CHP de
St Grégoire
Polyclinique
de la Baie
Avranches
Clinique de la
Côte d’Emeraude
St Malo
Clinique
Pasteur-Lanroze
Brest
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
Nombre de lits autorisés
La miniaturisation
révolutionne la
chirurgie vasculaire
Les nouveaux circuits ambulatoires
La clinique Pasteur-Lanroze a inauguré au mois de
novembre son nouveau service d’ambulatoire.
Ce service, situé au deuxième étage du plateau tech-
nique, ore maintenant 24 à 26 places, soit une aug-
mentation de 50 % de la capacité. Lespace ouvert et
lumineux, structuré autour d’une inrmerie centrale,
comprend deux salles d’attente, un salon pour l’ophtal-
mologie, des box individuels, des espaces dédiés pour
les enfants… Un lieu pensé pour améliorer le confort
des patients.
Le circuit patienta été totalement revu. Moins d’attente
et de formalités: le jour de l’intervention, le patient est
accueilli directement dans le service ambulatoire et n’a
plus à passer par le service des admissions. La proximité
immédiate entre le parking (situé juste au-dessus du
plateau technique) où des places sont réservées, le ser-
vice ambulatoire et le bloc opératoire adjacents permet
d’avoir un circuit pratique, rassurant et sécurisé.
Ce nouveau service doit permettre à la clinique d’assu-
rer le développement de ce mode de prise en charge
(+ 10 % sur le 1er semestre 2011 par rapport à
2010) conformément aux axes prioritaires dénis par
l’Agence Régionale de Santé. Parallèlement, le corps
médical travaille sur les conditions de réalisation de
nouveaux actes en ambulatoire.
Un ambitieux projet immobilier
Suite à son intégration dans le Groupe Vivalto Santé,
la Clinique Pasteur-Lanroze mène un programme
d’agrandissement et de rénovation immobilière
depuis mi 2010. Sont nalisées la réorganisation et
la rénovation du service de maternité, la construction
d’un parking pour les patients (la clinique Pasteur-
Lanroze est ainsi le premier établissement brestois à
résoudre ses problèmes de stationnement), la réno-
vation d’une aile du service de médecine... et plu-
sieurs secteurs ont bénécié d’importants agrandis-
sements : service de chirurgie du 1er étage, unité de
soins continus (+50%), service ambulatoire (+50%),
salle de soins externes… Ces travaux permettent dès
aujourd’hui de faire face à l’augmentation d’activité
liée à l’arrivée de 8 praticiens. Dès Noël une seconde
tranche est prévue au niveau du service ambulatoire
pour améliorer les conditions d’accueil. Fin 2012, cest
le Centre de consultation rue du Moulin à Poudre
qui devrait bénécier de travaux d’agrandissement
conséquents.
Tous ces projets sont rendus possibles du fait de
l’amélioration des résultats économiques de léta-
blissement. Au niveau de la société d’exploitation,
les résultats de 2011 sont en forte amélioration et
le retour à l’équilibre est prévu en 2012. Au niveau
de la holding brestoise, propriétaire des murs de la
clinique, les comptes sont passés en positif au cours
de l’année 2011.
3 praticiens récemment installés
à la Clinique Pasteur-Lanroze:
Actualités
La Clinique Pasteur-Lanroze fête
les 20 ans de son unité d’Assis-
tance Médicale à la Procréation
Une journée scientique a été organisée par les Drs
J.J. Chabaud et J.F. Velez de la Calle, le 10 décembre
dernier au Quartz, à l’occasion du 20ème anniversaire
de l’unité d’Assistance Médicale à la Procréation. Le
Pr René Frydman (Paris), gure incontournable de
la procréation assistée en France, a accepté de prési-
der cette journée. Ont également participé le Pr Ph.
Bouchard (Paris), les Drs J. Ohl (Strasbourg), P. Cohen-
Bacrie (Paris), J. Pfeer (Paris), N. Chevalier (Mont-
pellier), J. Serna (Saragosse) et S. Epelboin (Paris).
Le centre réalise chaque année 800 FIV.
La coopération public / privé
est une réalité en Finistère
« Le rapprochement entre public et privé est une
nécessité guidée par l’intérêt des patients», explique
Yannick Goasguen, directeur de la clinique Pasteur-
Lanroze.
En septembre 2011, la clinique a signé un accord cadre
avec le CHRU de Brest et le CHIC de Quimper pour créer
un pôle public privé de cancérologie. Son nom n’a pas
été choisi de façon dénitive, mais pourrait être l’Ins-
titut de Cancérologie de Bretagne Occidentale. Son
objectif : coordonner et mutualiser les compétences
médicales, les équipements et les investissements,
favoriser les synergies et les savoir-faire de chacun
des partenaires. La nalité est d’améliorer la prise en
charge des patients du Finistère, qui pourront béné-
cier des techniques de pointe à proximité de chez eux
et être inclus dans les protocoles de recherche, tout en
conservant la liberté de choisir leurs médecins et leurs
établissements de soins.
Une soirée-débat a été organisée le 24 novembre der-
nier autour du visionnage d’un lm sur le projet intégré
de cancérologie initié en 2008 par le CHU de Poitiers.
Elle a réuni une trentaine de praticiens et soignants,
appelés à donner leur avis sur les modalités concrètes
de fonctionnement. La clinique Pasteur-Lanroze et
les deux centres hospitaliers prévoient de naliser la
constitution du groupement de coopération sanitaire
d’ici janvier 2012. Les partenaires sont en attente d’une
décision de l’Agence Régionale de Santé concernant la
réorganisation de la radiothérapie. Cette coopération
public / privé concrétise les recommandations du Plan
Cancer. «Nous souhaitons démontrer rapidement que
c’est à la condition d’être regroupés et coordonnés
que nous pourrons proposer les meilleures prises en
charge avec des équipements de pointes et des théra-
peutiques innovantes», souligne Yannick Goasguen.
Un autre accord cadre a été signé entre le CHRU de Brest
et la clinique Pasteur-Lanroze pour constituer un pôle
femme-mère-enfant. Encore au stade de concertation,
ce nouveau pôle public / privé améliorera à terme la
prise en charge des futures mamans et des bébés de
l’agglomération brestoise.
Vous pratiquez le traitement
des plaies par pression négative.
Quel en est le principe?
C’est un traitement adjuvant pour la cicatrisation des
plaies chirurgicales à haut risque ou des plaies chro-
niques. Il permet de stimuler la formation du tissu
de granulation par un eet purement mécanique. Le
principe: combler la perte de substance de la plaie
par de la mousse ou de la gaze; positionner un drain,
puis sceller la plaie de façon parfaitement occlusive;
drainer l’exsudat grâce à une pompe exerçant une
pression de -70 à -120 mm Hg.
Quelles sont les indications
de ce traitement?
Nous l’utilisons sur des plaies aigues, comme des
plaies traumatiques avec perte de substance, ou
des exérèses profondes, ou des cas de désunion de
plaies opératoires. Cette technique peut également
être employée sur des plaies chroniques (escarres ou
ulcères), sur des patients longuement immobilisés:
tétraplégiques, sclérose en plaque, patients âgés,
etc., après échec du traitement conventionnel.
Quels sont les avantages du
traitement par pression négative?
Le principal avantage pour le patient est la réduc-
tion du temps de cicatrisation. Pour des plaies trau-
matiques, il faut compter environ 3 semaines, soit
3 à 5 semaines de mieux qu’avec des pansements
simples: le gain est énorme! De plus, comme la plaie
est drainée en permanence, les pansements doivent
être renouvelés seulement 2 à 3 fois par semaine:
cela réduit donc considérablement les soins inr-
miers. La plaie doit malgré tout être surveillée quo-
tidiennement (quantité des exsudats, étanchéité du
montage, absence de saignement). Le patient peut
rentrer chez lui dans le cadre de l’hospitalisation à do-
micile (HAD). La pompe est petite, légère, elle ne fait
pas de bruit. Le patient peut donc reprendre ses acti-
vités quotidiennes assez facilement. Le service d’HAD
de la clinique Pasteur-Lanroze traite de 3 à 5 patients
avec ce système en permanence. Léquipement et les
consommables sont onéreux (environ 80 €/jour), mais
les coûts d’hospitalisation et de soins sont réduits. Et
surtout, le confort du patient passe en priorité.
«
La miniaturisation révolutionne la chirurgie vasculaire
Les vaisseaux sanguins sont sujets à deux grands
types de pathologies: d’un côté, l’artérite, ou mala-
die occlusive qui bouche les artères; de l’autre l’ané-
vrisme, avec dilatation de l’artère, fragilisation de la
paroi et risque de rupture. Les conséquences de l’une
comme de l’autre sont invalidantes, voire mortelles.
Pour accéder aux vaisseaux malades, la chirurgie
classique est une procédure lourde, qui nécessite une
large voie dabord, un arrêt de la circulation sanguine,
des sections et des sutures artérielles. Sans compter
l’anesthésie générale et la longue intervention qui
peuvent altérer l’organisme.
C’est dans ce contexte quest apparue la chirurgie mini-
invasive endovasculaire il y a une quinzaine d’années.
«Mais elle ne s’est répandue que depuis 10 ans envi-
ron», précise Stéphanie Delelis, chirurgien vasculaire
à la clinique Pasteur-Lanroze. Son principe: pénétrer
dans le réseau vasculaire le plus souvent par l’artère
fémorale, au niveau du pli de l’aine, puis faire circuler
du matériel et des instruments miniaturisés jusqu’au
segment artériel malade, pour réparer” l’artère de
l’intérieur. Pour Bruno Delelis, confrère et mari de Sté-
phanie, «les progrès en terme de miniaturisation et
de navigation endovasculaire sont indissociables
des avancées de l’imagerie médicale». Langioscan-
ner est un outil indispensable pour cartographier pré-
cisément les trajets artériels et les lésions. Les chirur-
giens sont ainsi capables de naviguer jusqu’à des sites
peu accessibles: aorte thoracique, carotide, artères
sous-clavière, vertébrale, mésentérique, rénale, etc.
Les avantages de la chirurgie endovasculaire sont
nombreux. « L’intervention est souvent beaucoup
plus courte qu’avec la chirurgie ouverte, explique
Stéphanie Delelis. Elle peut se pratiquer sous anes-
thésie locale ou sous sédation, et ses suites sont
beaucoup plus simples». Conséquence: elle permet
de soigner des patients très âgés, ou polypatholo-
giques, ou avec des lésions vasculaires très sévères,
sur lesquels il était auparavant trop risqué d’inter-
venir. «Dans le traitement de l’anévrisme aortique,
le taux de mortalité à un mois postopératoire est
passé de 4% à moins de 1%, alors même que les
patients opérés sont plus fragiles», souligne Sté-
phanie Delelis. Il est également possible de proposer
ces techniques en urgence. Autre gros avantage: le
patient est hospitalisé de 2 à 4 jours, avec une récupé-
ration aisée, contre un séjour de 8 à 10 jours suivi d’un
mois de convalescence en chirurgie classique. Enn,
le plus souvent il n’y a aucune cicatrice (procédure
percutanée) ou quand un court abord est nécessaire,
la cicatrice est minime. «Le surcoût lié au matériel
(stents, endoprothèses…) est largement absorbé
par le gain en termes d’hospitalisation et de soins
de suite», remarque Bruno Delelis. La Haute Auto-
rité de Santé a bien pris la mesure des bénéces de
la chirurgie mini-invasive endovasculaire : on peut
aujourd’hui la proposer en première intention à tous
les patients avec anévrismes compatibles, soit 80%
des cas.
Les deux chirurgiens vasculaires qui ont rejoint la
clinique Pasteur-Lanroze en mars 2011 sont très
enthousiastes. «Ces techniques sont en pleine évo-
lution. De nouveaux produits arrivent en perma-
nence, comme les stents actifs périphériques il y a
un mois. Nous suivons ces avancées avec beaucoup
d’intérêt. Grâce à cette chirurgie sûre et ecace,
nous obtenons des résultats spectaculaires sur des
patients dans des états graves: cest extrêmement
gratiant et motivant », concluent les Drs Delelis
d’une même voix.
Dossier
Edito Focus
M. Alain S., 72 ans, patient, agent de maitrise en retraite
Eclairage
Dr Jean-Alain Inyzant, médecin coordonnateur de
l’Hospitalisation A Domicile (HAD) à la clinique Pasteur-Lanroze
Beaucoup de projets sur la clinique Pasteur-Lanroze !
Les travaux d’agrandissement et de réaménagement
se poursuivent pour faire face à l’augmentation de
l’activité et mieux accueillir les patients. Lorgani-
sation est optimisée, avec en particulier la mise en
place d’un nouveau circuit ambulatoire simplié. Les
projets de coopération avec le CHRU de Brest sur la
cancérologie et sur le Pôle Femme-Mère-Enfant sont
en cours d’approfondissement avec les équipes médi-
cales dans le but de mettre en œuvre des complé-
mentarités évidentes pour la constitution d’une ore
de soins innovante et de qualité sur le territoire. La
chirurgie endovasculaire est un domaine d’excellence
de la clinique Pasteur-Lanroze : nous avons choisi de
la mettre à l’honneur dans ce premier numéro.
Pour vous faire part de tous ces projets, quoi de mieux
qu’un journal! Sous forme d’actualités, d’articles de
fond, de témoignages ou de points de vue, nous sou-
haitons au travers de ces pages vous faire partager
ce qui fait la vie de la clinique Pasteur-Lanroze. Vous
trouverez également des informations consacrées au
Groupe Vivalto Santé et sur son développement dans
le Grand Ouest.
Dr ESCOBAR Yannick GOASGUEN
Président de CME Directeur Général
»
Vie de la clinique
Dr GREMILLET
Chirurgie digestive et par
coelioscopie – chirurgie gynécologique
Tél: 02 98 20 49 44
Dr GIREADA
Pédiatre
Tél: 02 98 31 33 55
Dr MAGASSOUBA
Chirurgie ophtalmologique
Tél: 02 98 44 30 41 ou 02 98 31 33 90
Nouveau site internet :
www.clinique-pasteur-brest.com
«J’ai commencé à sourir des jambes il y a environ 4 ans. Alors que j’ai toujours
été un bon marcheur, il me devenait dicile d’aller chercher mon journal à pieds
(à 800 m). J’ai ni par mabonner au Télégramme, mais à la n je n’arrivais même
plus à aller jusqu’à ma boîte aux lettres (50 m)… En voyant l’état catastrophique
de mes jambes au Doppler (le sang ne circulait presque plus au niveau des ge-
noux), l’angéiologue de la clinique Pasteur-Lanroze a immédiatement appelé le
Dr Delélis, qui m’a proposé l’opération. L’intervention sur ma jambe droite a eu
lieu moins de 3 semaines plus tard. Rentré à la clinique le mercredi après-midi,
je suis sorti le vendredi matin avec une toute petite incision au niveau de l’aine
et un petit ressort derrière le genou. Et surtout plus aucune douleur ni gêne dans
ma jambe. Moins d’une semaine après, jai fait la course avec mon petit-ls…
et j’ai gagné! Maintenant que ma jambe gauche a été opérée, je peux à nouveau
faire de grandes balades dans les dunes, comme avant.»
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