Les nouveaux circuits ambulatoires
La clinique Pasteur-Lanroze a inauguré au mois de
novembre son nouveau service d’ambulatoire.
Ce service, situé au deuxième étage du plateau tech-
nique, ore maintenant 24 à 26 places, soit une aug-
mentation de 50 % de la capacité. L’espace ouvert et
lumineux, structuré autour d’une inrmerie centrale,
comprend deux salles d’attente, un salon pour l’ophtal-
mologie, des box individuels, des espaces dédiés pour
les enfants… Un lieu pensé pour améliorer le confort
des patients.
Le circuit patienta été totalement revu. Moins d’attente
et de formalités: le jour de l’intervention, le patient est
accueilli directement dans le service ambulatoire et n’a
plus à passer par le service des admissions. La proximité
immédiate entre le parking (situé juste au-dessus du
plateau technique) où des places sont réservées, le ser-
vice ambulatoire et le bloc opératoire adjacents permet
d’avoir un circuit pratique, rassurant et sécurisé.
Ce nouveau service doit permettre à la clinique d’assu-
rer le développement de ce mode de prise en charge
(+ 10 % sur le 1er semestre 2011 par rapport à
2010) conformément aux axes prioritaires dénis par
l’Agence Régionale de Santé. Parallèlement, le corps
médical travaille sur les conditions de réalisation de
nouveaux actes en ambulatoire.
Un ambitieux projet immobilier
Suite à son intégration dans le Groupe Vivalto Santé,
la Clinique Pasteur-Lanroze mène un programme
d’agrandissement et de rénovation immobilière
depuis mi 2010. Sont nalisées la réorganisation et
la rénovation du service de maternité, la construction
d’un parking pour les patients (la clinique Pasteur-
Lanroze est ainsi le premier établissement brestois à
résoudre ses problèmes de stationnement), la réno-
vation d’une aile du service de médecine... et plu-
sieurs secteurs ont bénécié d’importants agrandis-
sements : service de chirurgie du 1er étage, unité de
soins continus (+50%), service ambulatoire (+50%),
salle de soins externes… Ces travaux permettent dès
aujourd’hui de faire face à l’augmentation d’activité
liée à l’arrivée de 8 praticiens. Dès Noël une seconde
tranche est prévue au niveau du service ambulatoire
pour améliorer les conditions d’accueil. Fin 2012, c’est
le Centre de consultation rue du Moulin à Poudre
qui devrait bénécier de travaux d’agrandissement
conséquents.
Tous ces projets sont rendus possibles du fait de
l’amélioration des résultats économiques de l’éta-
blissement. Au niveau de la société d’exploitation,
les résultats de 2011 sont en forte amélioration et
le retour à l’équilibre est prévu en 2012. Au niveau
de la holding brestoise, propriétaire des murs de la
clinique, les comptes sont passés en positif au cours
de l’année 2011.
3 praticiens récemment installés
à la Clinique Pasteur-Lanroze:
Actualités
La Clinique Pasteur-Lanroze fête
les 20 ans de son unité d’Assis-
tance Médicale à la Procréation
Une journée scientique a été organisée par les Drs
J.J. Chabaud et J.F. Velez de la Calle, le 10 décembre
dernier au Quartz, à l’occasion du 20ème anniversaire
de l’unité d’Assistance Médicale à la Procréation. Le
Pr René Frydman (Paris), gure incontournable de
la procréation assistée en France, a accepté de prési-
der cette journée. Ont également participé le Pr Ph.
Bouchard (Paris), les Drs J. Ohl (Strasbourg), P. Cohen-
Bacrie (Paris), J. Pfeer (Paris), N. Chevalier (Mont-
pellier), J. Serna (Saragosse) et S. Epelboin (Paris).
Le centre réalise chaque année 800 FIV.
La coopération public / privé
est une réalité en Finistère
« Le rapprochement entre public et privé est une
nécessité guidée par l’intérêt des patients», explique
Yannick Goasguen, directeur de la clinique Pasteur-
Lanroze.
En septembre 2011, la clinique a signé un accord cadre
avec le CHRU de Brest et le CHIC de Quimper pour créer
un pôle public privé de cancérologie. Son nom n’a pas
été choisi de façon dénitive, mais pourrait être l’Ins-
titut de Cancérologie de Bretagne Occidentale. Son
objectif : coordonner et mutualiser les compétences
médicales, les équipements et les investissements,
favoriser les synergies et les savoir-faire de chacun
des partenaires. La nalité est d’améliorer la prise en
charge des patients du Finistère, qui pourront béné-
cier des techniques de pointe à proximité de chez eux
et être inclus dans les protocoles de recherche, tout en
conservant la liberté de choisir leurs médecins et leurs
établissements de soins.
Une soirée-débat a été organisée le 24 novembre der-
nier autour du visionnage d’un lm sur le projet intégré
de cancérologie initié en 2008 par le CHU de Poitiers.
Elle a réuni une trentaine de praticiens et soignants,
appelés à donner leur avis sur les modalités concrètes
de fonctionnement. La clinique Pasteur-Lanroze et
les deux centres hospitaliers prévoient de naliser la
constitution du groupement de coopération sanitaire
d’ici janvier 2012. Les partenaires sont en attente d’une
décision de l’Agence Régionale de Santé concernant la
réorganisation de la radiothérapie. Cette coopération
public / privé concrétise les recommandations du Plan
Cancer. «Nous souhaitons démontrer rapidement que
c’est à la condition d’être regroupés et coordonnés
que nous pourrons proposer les meilleures prises en
charge avec des équipements de pointes et des théra-
peutiques innovantes», souligne Yannick Goasguen.
Un autre accord cadre a été signé entre le CHRU de Brest
et la clinique Pasteur-Lanroze pour constituer un pôle
femme-mère-enfant. Encore au stade de concertation,
ce nouveau pôle public / privé améliorera à terme la
prise en charge des futures mamans et des bébés de
l’agglomération brestoise.
Vous pratiquez le traitement
des plaies par pression négative.
Quel en est le principe?
C’est un traitement adjuvant pour la cicatrisation des
plaies chirurgicales à haut risque ou des plaies chro-
niques. Il permet de stimuler la formation du tissu
de granulation par un eet purement mécanique. Le
principe: combler la perte de substance de la plaie
par de la mousse ou de la gaze; positionner un drain,
puis sceller la plaie de façon parfaitement occlusive;
drainer l’exsudat grâce à une pompe exerçant une
pression de -70 à -120 mm Hg.
Quelles sont les indications
de ce traitement?
Nous l’utilisons sur des plaies aigues, comme des
plaies traumatiques avec perte de substance, ou
des exérèses profondes, ou des cas de désunion de
plaies opératoires. Cette technique peut également
être employée sur des plaies chroniques (escarres ou
ulcères), sur des patients longuement immobilisés:
tétraplégiques, sclérose en plaque, patients âgés,
etc., après échec du traitement conventionnel.
Quels sont les avantages du
traitement par pression négative?
Le principal avantage pour le patient est la réduc-
tion du temps de cicatrisation. Pour des plaies trau-
matiques, il faut compter environ 3 semaines, soit
3 à 5 semaines de mieux qu’avec des pansements
simples: le gain est énorme! De plus, comme la plaie
est drainée en permanence, les pansements doivent
être renouvelés seulement 2 à 3 fois par semaine:
cela réduit donc considérablement les soins inr-
miers. La plaie doit malgré tout être surveillée quo-
tidiennement (quantité des exsudats, étanchéité du
montage, absence de saignement). Le patient peut
rentrer chez lui dans le cadre de l’hospitalisation à do-
micile (HAD). La pompe est petite, légère, elle ne fait
pas de bruit. Le patient peut donc reprendre ses acti-
vités quotidiennes assez facilement. Le service d’HAD
de la clinique Pasteur-Lanroze traite de 3 à 5 patients
avec ce système en permanence. L’équipement et les
consommables sont onéreux (environ 80 €/jour), mais
les coûts d’hospitalisation et de soins sont réduits. Et
surtout, le confort du patient passe en priorité.
«
La miniaturisation révolutionne la chirurgie vasculaire
Les vaisseaux sanguins sont sujets à deux grands
types de pathologies: d’un côté, l’artérite, ou mala-
die occlusive qui bouche les artères; de l’autre l’ané-
vrisme, avec dilatation de l’artère, fragilisation de la
paroi et risque de rupture. Les conséquences de l’une
comme de l’autre sont invalidantes, voire mortelles.
Pour accéder aux vaisseaux malades, la chirurgie
classique est une procédure lourde, qui nécessite une
large voie d’abord, un arrêt de la circulation sanguine,
des sections et des sutures artérielles. Sans compter
l’anesthésie générale et la longue intervention qui
peuvent altérer l’organisme.
C’est dans ce contexte qu’est apparue la chirurgie mini-
invasive endovasculaire il y a une quinzaine d’années.
«Mais elle ne s’est répandue que depuis 10 ans envi-
ron», précise Stéphanie Delelis, chirurgien vasculaire
à la clinique Pasteur-Lanroze. Son principe: pénétrer
dans le réseau vasculaire le plus souvent par l’artère
fémorale, au niveau du pli de l’aine, puis faire circuler
du matériel et des instruments miniaturisés jusqu’au
segment artériel malade, pour “réparer” l’artère de
l’intérieur. Pour Bruno Delelis, confrère et mari de Sté-
phanie, «les progrès en terme de miniaturisation et
de navigation endovasculaire sont indissociables
des avancées de l’imagerie médicale». L’angioscan-
ner est un outil indispensable pour cartographier pré-
cisément les trajets artériels et les lésions. Les chirur-
giens sont ainsi capables de naviguer jusqu’à des sites
peu accessibles: aorte thoracique, carotide, artères
sous-clavière, vertébrale, mésentérique, rénale, etc.
Les avantages de la chirurgie endovasculaire sont
nombreux. « L’intervention est souvent beaucoup
plus courte qu’avec la chirurgie ouverte, explique
Stéphanie Delelis. Elle peut se pratiquer sous anes-
thésie locale ou sous sédation, et ses suites sont
beaucoup plus simples». Conséquence: elle permet
de soigner des patients très âgés, ou polypatholo-
giques, ou avec des lésions vasculaires très sévères,
sur lesquels il était auparavant trop risqué d’inter-
venir. «Dans le traitement de l’anévrisme aortique,
le taux de mortalité à un mois postopératoire est
passé de 4% à moins de 1%, alors même que les
patients opérés sont plus fragiles», souligne Sté-
phanie Delelis. Il est également possible de proposer
ces techniques en urgence. Autre gros avantage: le
patient est hospitalisé de 2 à 4 jours, avec une récupé-
ration aisée, contre un séjour de 8 à 10 jours suivi d’un
mois de convalescence en chirurgie classique. Enn,
le plus souvent il n’y a aucune cicatrice (procédure
percutanée) ou quand un court abord est nécessaire,
la cicatrice est minime. «Le surcoût lié au matériel
(stents, endoprothèses…) est largement absorbé
par le gain en termes d’hospitalisation et de soins
de suite», remarque Bruno Delelis. La Haute Auto-
rité de Santé a bien pris la mesure des bénéces de
la chirurgie mini-invasive endovasculaire : on peut
aujourd’hui la proposer en première intention à tous
les patients avec anévrismes compatibles, soit 80%
des cas.
Les deux chirurgiens vasculaires qui ont rejoint la
clinique Pasteur-Lanroze en mars 2011 sont très
enthousiastes. «Ces techniques sont en pleine évo-
lution. De nouveaux produits arrivent en perma-
nence, comme les stents actifs périphériques il y a
un mois. Nous suivons ces avancées avec beaucoup
d’intérêt. Grâce à cette chirurgie sûre et ecace,
nous obtenons des résultats spectaculaires sur des
patients dans des états graves: c’est extrêmement
gratiant et motivant », concluent les Drs Delelis
d’une même voix.
Dossier
Edito Focus
M. Alain S., 72 ans, patient, agent de maitrise en retraite
Eclairage
Dr Jean-Alain Inyzant, médecin coordonnateur de
l’Hospitalisation A Domicile (HAD) à la clinique Pasteur-Lanroze
Beaucoup de projets sur la clinique Pasteur-Lanroze !
Les travaux d’agrandissement et de réaménagement
se poursuivent pour faire face à l’augmentation de
l’activité et mieux accueillir les patients. L’organi-
sation est optimisée, avec en particulier la mise en
place d’un nouveau circuit ambulatoire simplié. Les
projets de coopération avec le CHRU de Brest sur la
cancérologie et sur le Pôle Femme-Mère-Enfant sont
en cours d’approfondissement avec les équipes médi-
cales dans le but de mettre en œuvre des complé-
mentarités évidentes pour la constitution d’une ore
de soins innovante et de qualité sur le territoire. La
chirurgie endovasculaire est un domaine d’excellence
de la clinique Pasteur-Lanroze : nous avons choisi de
la mettre à l’honneur dans ce premier numéro.
Pour vous faire part de tous ces projets, quoi de mieux
qu’un journal! Sous forme d’actualités, d’articles de
fond, de témoignages ou de points de vue, nous sou-
haitons au travers de ces pages vous faire partager
ce qui fait la vie de la clinique Pasteur-Lanroze. Vous
trouverez également des informations consacrées au
Groupe Vivalto Santé et sur son développement dans
le Grand Ouest.
Dr ESCOBAR Yannick GOASGUEN
Président de CME Directeur Général
»
Vie de la clinique
Dr GREMILLET
Chirurgie digestive et par
coelioscopie – chirurgie gynécologique
Tél: 02 98 20 49 44
Dr GIREADA
Pédiatre
Tél: 02 98 31 33 55
Dr MAGASSOUBA
Chirurgie ophtalmologique
Tél: 02 98 44 30 41 ou 02 98 31 33 90
Nouveau site internet :
www.clinique-pasteur-brest.com
«J’ai commencé à sourir des jambes il y a environ 4 ans. Alors que j’ai toujours
été un bon marcheur, il me devenait dicile d’aller chercher mon journal à pieds
(à 800 m). J’ai ni par m’abonner au Télégramme, mais à la n je n’arrivais même
plus à aller jusqu’à ma boîte aux lettres (50 m)… En voyant l’état catastrophique
de mes jambes au Doppler (le sang ne circulait presque plus au niveau des ge-
noux), l’angéiologue de la clinique Pasteur-Lanroze a immédiatement appelé le
Dr Delélis, qui m’a proposé l’opération. L’intervention sur ma jambe droite a eu
lieu moins de 3 semaines plus tard. Rentré à la clinique le mercredi après-midi,
je suis sorti le vendredi matin avec une toute petite incision au niveau de l’aine
et un petit ressort derrière le genou. Et surtout plus aucune douleur ni gêne dans
ma jambe. Moins d’une semaine après, j’ai fait la course avec mon petit-ls…
et j’ai gagné! Maintenant que ma jambe gauche a été opérée, je peux à nouveau
faire de grandes balades dans les dunes, comme avant.»