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Point sur les insectes :
Surveiller les cécidomyies :
Les conditions climatiques actuelles ne sont toujours pas favorables à leur présence.
Néanmoins surveillez vos cuvettes dans les parcelles entrées en floraison (majorité des cas) et
relevez le piège tous les jours ou tous les 2 jours. Le seuil d’intervention est atteint dès 10
captures/24h ou 20 captures/48h. La surveillance doit se poursuivre jusqu’à la fin floraison.
Surveiller les pucerons des épis :
Les pucerons ne sont toujours pas observés cette semaine au niveau des épis. Cependant
des colonies ont été observées sur feuilles dans quelques parcelles du réseau. Pour le moment il
n’y a rien d’inquiétant puisque les conditions climatiques ne leurs sont pas favorables et que les
auxiliaires de cultures (coccinelles, syrphes, …) sont toujours dans les parcelles.
La période de risque s’étend de la sortie des épis jusqu’au stade grain pâteux. Le seuil de risque est
atteint lorsqu’un épi sur 2 est colonisé par au moins un puceron.
Stades :
Les stades oscillent entre fin-épiaison et fin-floraison.
Point sur les maladies :
Les parcelles de triticale restent globalement saines sur le département.
Stades :
Les stades s’étalent de germination à 6 feuilles.
Limaces :
Les conditions humides actuelles peuvent être favorables à ce ravageur. Jusqu’à 5 feuilles, la
surveillance doit être renforcée sur les parcelles dernièrement semées (pensez aux pièges à
limaces).
Stades :
Les pois varient entre début et mi floraison. Certaines parcelles ne sont pas encore à ces stades.
Les pucerons verts du pois :
Depuis la semaine dernière, les populations de pucerons sont en augmentation. La
surveillance est de mise.
La période de nuisibilité des pucerons
verts se situe entre début et fin
floraison. Les pucerons peuvent induire un
avortement de fleurs, une déformation des
jeunes pousses et transmettre dans certains
cas des viroses. En cas d’attaque sévère les
pertes peuvent dépasser les 20 qx/Ha.
La surveillance de l’évolution des
populations est nécessaire afin de limiter
les dégâts.
Actuellement cachés sur la face inférieure des feuilles ou dans les inflorescences, il faut secouer les
tiges des plantes au-dessus d’une feuille de papier (ou dans le creux de la main) et compter les
pucerons qui s’en décrochent (comptage à réaliser sur 20 plantes).
L’intervention chimique (avec une pyréthrinoïde) sera déclenchée si plus d’une dizaine de
pucerons par plante sont comptés et si la population du ravageur augmente entre 2
observations (de 2 à 3 jours).
Triticale : bon état sanitaire
Maïs : surveiller les limaces
Pois de printemps : surveiller les pucerons verts, point sur les maladies
Puceron vert du pois sur feuille
source CA49