3/ 8 ©In Extenso – octobre 2014
Les acteurs de l’économie sociale et solidaire devront mettre en œuvre de bonnes pratiques
élaborées par le Conseil supérieur de l’ESS et en rendre compte à chaque assemblée générale
annuelle.
Ces bonnes pratiques concernent :
les modalités effectives de gouvernance démocratique,
la concertation dans l’élaboration de la stratégie de l’entreprise,
la territorialisation de l’activité économique et des emplois,
la politique salariale et l’exemplarité sociale,
la formation professionnelle,
les négociations annuelles obligatoires,
la santé et la sécurité au travail et la qualité des emplois,
le lien avec les usagers et la réponse aux besoins non couverts des populations,
la situation de l’entreprise en matière de diversité, de lutte contre les discriminations et
d’égalité réelle entre les femmes et les hommes en matière d’égalité professionnelle et
de présence dans les instances dirigeantes élues.
Organisation et promotion de l’économie sociale et solidaire
La loi prévoit une organisation à trois niveaux :
1 - Un Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire qui sera chargé d’assurer le
dialogue entre les acteurs de l’économie sociale et solidaire et les pouvoirs publics nationaux et
européens ;
2 - Une Chambre française de l’économie sociale et solidaire chargée d’assurer au plan
national, la représentation et la promotion de l’ESS ;
3 - Des chambres régionales de l’économie sociale et solidaire, regroupées au sein d’un
Conseil national, qui assureront au plan local la promotion et le développement de l’économie
sociale et solidaire, le soutien aux entreprises et organismes de l’ESS dans leur développement
et le maintien de l’emploi, l’appui à la formation des dirigeants, …
La loi met l’accent sur l’organisation des politiques régionales de l’ESS, dans laquelle les
régions devront élaborer des stratégies régionales de développement de l’ESS et organiser tous
les deux ans, une conférence régionale de l’économie sociale et solidaire.
Au niveau régional est également créé le pôle territorial de coopération économique
correspondant à un regroupement sur le même territoire d’entreprises de l’ESS, de collectivités,
de sociétés commerciales classiques et de centre de recherche, d’ établissements
d’enseignement supérieur, ou d’organismes de formation, pour mutualiser, coopérer ou
constituer des partenariats « au service de projets économiques et sociaux innovants,
socialement ou technologiquement, porteurs d’un développement local durable ».