Améliorer les traitements contre le cancer

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Fonds Namur Université
Améliorer les traitements contre le cancer
Financement d’une chaire de recherche sur les mécanismes
de résistance des cellules cancéreuses à la chimiothérapie.
Il s’agit d’identifier comment les tumeurs échappent aux traitements.
Contexte
Chaque année, plus de 50 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en Belgique et plus
de 20 000 personnes en décèdent. Parmi les cancers les plus fréquents, on retrouve le cancer
du poumon. Il s’agit du deuxième cancer le plus fréquent chez l’homme et du troisième chez la
femme : 7 100 nouveaux cas de cancer du poumon sont détectés en Belgique par an. Malheureusement, le cancer du poumon est un des plus mortels : le taux de survie à 5 ans est en effet
inférieur à 20 %. C’est aussi le cas d’autres types de cancers (colon, pancréas, …).
Pouvoir améliorer l’efficacité du traitement de ces patients est donc essentiel.
Objectif Identifier des nouvelles molécules responsables de la résistance des cellules cancéreuses à la chimiothérapie.
L’équipe du professeur C. Michiels étudie les mécanismes par lesquels les tumeurs résistent
aux traitements. Une recherche de deux ans financée par le Fonds National de la Recherche
Scientifique (FNRS), menée par une post-doctorante, a permis d’identifier
trois molécules « candidates » responsables de cette résistance. Il importe
à présent de valider leur impact et, lorsque celui-ci sera confirmé, de comprendre comment elles fonctionnent dans la cellule cancéreuse pour la rendre
Budget
210 000 euros sur 2 ans
résistante aux traitements. Incluant le personnel de recherche,
la conduite de la recherche
et un budget de fonctionnement
Pilote du projet
Carine MICHIELS, professeur de biologie cellulaire et présidente de l’Institut de recherche en sciences de la vie - NARILIS. Carine Michiels est
directeur de recherche honoraire FNRS. Elle est actuellement membre de
la Commission « Télévie » du FNRS et membre du Conseil d’une action
« COST » dans le domaine de l’hypoxie (réseau européen de chercheurs).
Initiateur(s)/Promoteur(s)
Unité de Recherche
en Biologie Cellulaire (URBC)
Faculté(s) impliquée(s)
Faculté des Sciences,
Faculté de Médecine,
CHU Dinant Godinne au sein de l’institut NARILIS
Descriptif du projet
La recherche comprendra au moins trois grandes étapes :
1.La recherche conduira d’abord à identifier lesquelles de ces trois molécules ont un impact sur les cellules cancéreuses. Il s’agira ensuite de déterminer la cible de ces molécules, c’est-à-dire les mécanismes responsables de la
résistance à la chimiothérapie qu’elles génèrent au niveau des cellules cancéreuses.
2.Des tests sur des biopsies seront réalisés dans un second temps afin de valider les résultats obtenus.
3.La ou les molécules responsable(s) de la résistance des cellules cancéreuses aux médicaments pourra(ont) être
ciblée(s) afin de l’(les) empêcher d’agir, et ainsi d’améliorer l’efficacité des traitements actuels. Si cette approche
fonctionne, cela pourrait sauver des vies.
Points forts du projet
Besoin médical non rencontré
L’identification de molécules responsables de résistances aux chimiothérapies est indispensable pour rendre le
traitement des cancers plus efficace. Il importe en effet de caractériser le plus précisément possible chaque tumeur
de façon à déterminer un traitement spécifique, ciblé pour chaque patient, qui aura d’autant plus de probabilité de
réussir.
Les molécules « candidates » ne sont étudiées qu’à l’Université de Namur qui exerce ainsi un réel leadership
européen
A notre connaissance, les molécules « candidates » identifiées à Namur ne font actuellement l’objet d’aucune recherche ailleurs. Il s’agit d’une recherche de niche menée par une équipe internationalement reconnue dans le
domaine.
Expertise de l’Unité de Recherche en Biologie Cellulaire (URBC)
Ce laboratoire maîtrise parfaitement le cheminement des expériences à réaliser pour analyser l’impact et le fonctionnement des molécules identifiées sur les cellules cancéreuses. Ce travail a déjà été mené à bien pour d’autres
molécules.
Collaboration étroite avec deux partenaires : le Département de pharmacie de l’Université de Namur et le
CHU Dinant Godinne
Ces collaborations sont importantes pour la conduite de la recherche mais également pour les éventuels développements. En effet, au sein de l’institut NARILIS, la collaboration avec le CHU Dinant Godinne est indispensable pour
les tests réalisés sur des biopsies. La collaboration avec le Département de pharmacie permet également d’envisager une exploitation des résultats de la recherche ; ce département est en effet centré, en matière de recherche, sur
la conception de nouveaux médicaments.
Partenaires ciblés
Ce projet est susceptible d’intéresser
tout mécène souhaitant :
ü
investir dans la recherche fondamentale de pointe contre le cancer
et ainsi participer à l’élaboration de
nouveaux médicaments qui pourraient permettre de mieux soigner
les patients atteints d’un cancer ;
ü
permettre à l’Université de Namur de
mener à bien une recherche prometteuse. Faute de financement extérieur, cette recherche ne pourra pas
être poursuivie.
Résultats attendus pour les partenaires
Le partenariat fera l’objet d’une convention dans le cadre de laquelle la visibilité du mécène et le programme de reconnaissance seront précisés. A titre d’exemple, l’Université peut proposer les éléments suivants :
ü
Visibilité : conférence ou communiqué de presse lors du lancement du partenariat et lorsque l’avancement du projet
le permet, « naming » de la chaire, référence au partenariat dans toute communication relative au projet financé
(interne et externe, différents médias, site web, etc.), référence au partenariat dans les publications scientifiques
éventuelles, etc.
ü
Programme de reconnaissance : contacts privilégiés avec la direction et les chercheurs du laboratoire, information
régulière sur l’avancement et les résultats des recherches, etc.
En soutenant la chaire, les mécènes associent leur nom à celui de l’Université de Namur pour faire avancer la
recherche fondamentale contre le cancer et donc augmenter le taux de guérison de cancers très résistants aux
traitements.
Suite du projet à long terme
En cas de validation des molécules candidates, l’étape suivante consistera en
une étude de corrélation entre la présence ou non de cette (ces) molécule(s)
dans des biopsies de cancers de différents types (cancers du sein, du poumon,
du larynx,...) et la réponse au traitement du patient. Dans un deuxième temps,
si une corrélation est démontrée, il faudra concevoir un médicament qui cible
cette (ces) molécule(s) dans le but de combiner la chimiothérapie classique avec
ce nouveau médicament de façon à augmenter l’efficacité de la chimiothérapie en
inhibant les mécanismes de résistance.
La première étape implique la biobanque du CHU Dinant Godinne mais aussi, pour
avoir un grand nombre de patients, d’autres biobanques belges ou internationales.
La deuxième étape se fera en collaboration avec le Département de pharmacie de
l’Université de Namur.
Eléments financiers
Le budget pour la poursuite de cette recherche pendant deux ans est estimé
à 180 000€ en frais de personnel et 30 000€ en frais de fonctionnement (produits de laboratoires, …).
Une post-doctorante biologiste a été financée par le FNRS pendant deux ans, ce
qui a permis d’aboutir à l’identification des trois molécules « candidates ».
Au moins deux années supplémentaires sont nécessaires pour poursuivre
le projet et aboutir à une validation de l’impact des molécules identifiées et à
l’examen de leur action.
Si plusieurs chercheurs sont recrutés sur le même projet, la conception et la validation d’inhibiteurs des mécanismes de résistance seront plus rapides.
A plus long terme, le développement d’un médicament utilisable en clinique est
envisagé si le financement du projet le permet.
Soutenez ce projet en faisant un
don sur le compte de l’Université
www.unamur.be/soutenir
IBAN : BE92 3500 0000 0123
BIC : BBRUBEBB en mentionnant en communication
« don + traitement cancer »
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