LA
CHAIRE EN PRÉVENTION ET TRAITEMENT DU CANCER DE L’UQAM
Grandes orientations p
our les cinq prochaines années
Le cancer demeure encore aujourd'hui la première cause de décès dans la population active. Les
récentes suggèrent que les habitudes de vie et l'alimentation sont responsables de plus du tiers des nouveaux
cas diagnostiqués chaque année. En effet, le deuxième rapport issu de la collaboration du Fonds mondial de
recherche contre le cancer et de
l’American Institute for Cancer Research, publié à l’automne 2007, a permis
d’identifier les principaux facteurs de risque de cancer ainsi que les modifications des habitudes de vie qui sont
les plus susceptibles de provoquer une diminution significative
(
http://www.fmrc.fr/la_recherche/le_2_rapport.php
Par exemple, en plus de constituer un facteur de risque important dans le développement du diabète ou des
ma
ladies cardiovasculaires, l’obésité représente un facteur déterminant dans celui de développer certains types
de cancers. La surcharge pondérale et l’obésité augmenteraient le risque de cancer du côlon, de la vésicule
biliaire, de l’œsophage, du rein et de
l’endomètre [2,3]. À elle seule, l’obésité serait responsable d’environ 30
de tous les cancers du côlon chez les hommes et de près de 60
femmes. De plus, des études ont montré que l’activité physique est ass
d’être touché par certains types de cancer tel le cancer du côlon, du sein ainsi que de l’endomètre [1].
De nombreuses données épidémiologiques suggèrent qu’une consommation accrue en produits végétaux,
tels les f
ruits et légumes, représente un facteur clé dans la réduction du risque de cancer [4]. Ces aliments
contiennent une quantité importante de composés chimiques non nutritifs (phytochimiques) qui semblent jouer un
rôle crucial dans cet effet préventif. Cepend
d’origine alimentaire à la prévention demeure totalement inconnue et l’identification ainsi que la caractérisation de
leur mode d’action revêtent donc une importance cruciale. Compte tenu du r
progression tumorale, nous croyons que l’identification de molécules d’origine nutritionnelle qui agissent comme
de puissants inhibiteurs de l’angiogenèse, de même que la caractérisation des mécanismes impliqués dans ce
effet antiangiogénique, pourrait représenter un progrès significatif dans le développement de stratégies de
prévention du cancer basées sur l’alimentation.
CHAIRE EN PRÉVENTION ET TRAITEMENT DU CANCER DE L’UQAM
:
our les cinq prochaines années
Le cancer demeure encore aujourd'hui la première cause de décès dans la population active. Les
récentes suggèrent que les habitudes de vie et l'alimentation sont responsables de plus du tiers des nouveaux
cas diagnostiqués chaque année. En effet, le deuxième rapport issu de la collaboration du Fonds mondial de
l’American Institute for Cancer Research, publié à l’automne 2007, a permis
d’identifier les principaux facteurs de risque de cancer ainsi que les modifications des habitudes de vie qui sont
les plus susceptibles de provoquer une diminution significative
de l’incidence de cette maladie
http://www.fmrc.fr/la_recherche/le_2_rapport.php
)
Par exemple, en plus de constituer un facteur de risque important dans le développement du diabète ou des
ladies cardiovasculaires, l’obésité représente un facteur déterminant dans celui de développer certains types
de cancers. La surcharge pondérale et l’obésité augmenteraient le risque de cancer du côlon, de la vésicule
l’endomètre [2,3]. À elle seule, l’obésité serait responsable d’environ 30
de tous les cancers du côlon chez les hommes et de près de 60
% de tous les cancers de l’endomètre chez les
femmes. De plus, des études ont montré que l’activité physique est ass
ociée à une baisse importante du risque
d’être touché par certains types de cancer tel le cancer du côlon, du sein ainsi que de l’endomètre [1].
De nombreuses données épidémiologiques suggèrent qu’une consommation accrue en produits végétaux,
ruits et légumes, représente un facteur clé dans la réduction du risque de cancer [4]. Ces aliments
contiennent une quantité importante de composés chimiques non nutritifs (phytochimiques) qui semblent jouer un
rôle crucial dans cet effet préventif. Cepend
ant, la contribution de la très grande majorité de ces composés
d’origine alimentaire à la prévention demeure totalement inconnue et l’identification ainsi que la caractérisation de
leur mode d’action revêtent donc une importance cruciale. Compte tenu du r
ôle crucial de l’angiogenèse dans la
progression tumorale, nous croyons que l’identification de molécules d’origine nutritionnelle qui agissent comme
de puissants inhibiteurs de l’angiogenèse, de même que la caractérisation des mécanismes impliqués dans ce
effet antiangiogénique, pourrait représenter un progrès significatif dans le développement de stratégies de
prévention du cancer basées sur l’alimentation.
Le cancer demeure encore aujourd'hui la première cause de décès dans la population active. Les
études
récentes suggèrent que les habitudes de vie et l'alimentation sont responsables de plus du tiers des nouveaux
cas diagnostiqués chaque année. En effet, le deuxième rapport issu de la collaboration du Fonds mondial de
l’American Institute for Cancer Research, publié à l’automne 2007, a permis
d’identifier les principaux facteurs de risque de cancer ainsi que les modifications des habitudes de vie qui sont
de l’incidence de cette maladie
Par exemple, en plus de constituer un facteur de risque important dans le développement du diabète ou des
ladies cardiovasculaires, l’obésité représente un facteur déterminant dans celui de développer certains types
de cancers. La surcharge pondérale et l’obésité augmenteraient le risque de cancer du côlon, de la vésicule
l’endomètre [2,3]. À elle seule, l’obésité serait responsable d’environ 30
%
% de tous les cancers de l’endomètre chez les
ociée à une baisse importante du risque
d’être touché par certains types de cancer tel le cancer du côlon, du sein ainsi que de l’endomètre [1].
De nombreuses données épidémiologiques suggèrent qu’une consommation accrue en produits végétaux,
ruits et légumes, représente un facteur clé dans la réduction du risque de cancer [4]. Ces aliments
contiennent une quantité importante de composés chimiques non nutritifs (phytochimiques) qui semblent jouer un
ant, la contribution de la très grande majorité de ces composés
d’origine alimentaire à la prévention demeure totalement inconnue et l’identification ainsi que la caractérisation de
ôle crucial de l’angiogenèse dans la
progression tumorale, nous croyons que l’identification de molécules d’origine nutritionnelle qui agissent comme
de puissants inhibiteurs de l’angiogenèse, de même que la caractérisation des mécanismes impliqués dans ce
t
effet antiangiogénique, pourrait représenter un progrès significatif dans le développement de stratégies de