Histoire – Chénopode bon-henri
L’épinard sauvage a rendu bien des services durant les siècles passés en tant que légume aux utilisa-
tions très variées. Les substances que renferme cette plante – fer, provitamine A, vitamine C et
différents sels minéraux – fournissaient un apport important aux plats simples de nos ancêtres. Cet
aïeul de l’épinard cultivé est, bien à tort, un peu tombé dans l’oubli entretemps.
Botanique et culture
Cette plante annuelle à vivace, à feuilles persistantes, a une tige forte érigée et atteint, selon l’en-
droit, une hauteur de 15 à 60 cm. On la trouve sur des sols riches en nutriments, bien perméables
et plutôt sableux jusqu’à une altitude d’environ 1600 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le chéno-
pode bon-henri aime les endroits bien ensoleillés. Les épis d’apparence plutôt insignifiante, porteurs
de fleurs blanc-vert, poussent à l’extrémité des tiges, mais également dans le coin supérieur des
feuilles. La floraison va d’avril à septembre. Les fleurs sont fécondées par le vent.
Toutes l’inflorescence fleurit généralement en même temps. Par pincement , c.-à-d. en coupant
l’extrémité des tiges porteuses des inflorescences, on obtient une pousse plus compacte, qui donne
donc plus de feuilles et de jeunes tiges. La plante a un aspect blanchâtre, comme si elle avait été
légèrement saupoudrée de farine. Les feuilles de forme pointue sont peltées et un peu collantes.