Chénopode bon-henri et gnocchis

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Connaissance des herbes
Chénopode bon-henri
Chenopodium bonus-henricus (Chénopodiacées)
Histoire, botanique et culture
La plante tiendrait son nom du roi Henri IV
qui avait créé des jardins de plantes comestibles dans le but d’aider son peuple.
Utilisation dans la médecine
naturelle et la cuisine
Un enveloppement de ses feuilles apaise les
inflammations de la peau.
Recette
Chénopode bon-henri et gnocchis
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Histoire – Chénopode bon-henri
L’épinard sauvage a rendu bien des services durant les siècles passés en tant que légume aux utilisations très variées. Les substances que renferme cette plante – fer, provitamine A, vitamine C et
­différents sels minéraux – fournissaient un apport important aux plats simples de nos ancêtres. Cet
aïeul de l’épinard cultivé est, bien à tort, un peu tombé dans l’oubli entretemps.
Botanique et culture
Cette plante annuelle à vivace, à feuilles persistantes, a une tige forte érigée et atteint, selon l’endroit, une hauteur de 15 à 60 cm. On la trouve sur des sols riches en nutriments, bien perméables
et plutôt sableux jusqu’à une altitude d’environ 1600 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le chénopode bon-henri aime les endroits bien ensoleillés. Les épis d’apparence plutôt insignifiante, porteurs
de fleurs blanc-vert, poussent à l’extrémité des tiges, mais également dans le coin supérieur des
feuilles. La floraison va d’avril à septembre. Les fleurs sont fécondées par le vent.
Toutes l’inflorescence fleurit généralement en même temps. Par pincement , c.-à-d. en coupant
l’extrémité des tiges porteuses des inflorescences, on obtient une pousse plus compacte, qui donne
donc plus de feuilles et de jeunes tiges. La plante a un aspect blanchâtre, comme si elle avait été
légèrement saupoudrée de farine. Les feuilles de forme pointue sont peltées et un peu collantes.
Utilisation dans la médecine naturelle
Cette plante utilisée depuis des siècles est employée jusqu’à nos jours dans le traitement de maintes
maladies inflammatoires de la peau ainsi que des abcès. La plante a une teneur élevée en chlorophylle,
elle est en outre riche en fer et en d’autres minéraux ainsi qu’en provitamine A et en vitamine C; elle
convient donc tout particulièrement pour cure dépurative de printemps.
Utilisation dans la cuisine
On récolte avant tout les jeunes feuilles et les tiges d’avril à juin, avant la floraison. La cueillette
doit être bien lavée et il faut veiller à ce qu’elle ait toujours suffisamment d’eau pour la garder fraîche.
Le chénopode bon-henri se prépare comme l’épinard sauvage, ou peut être mélangé, coupé fin, à
une salade verte craquante. Cette herbe délicate permet également de confectionner des potages aux
herbes goûteux ou encore un délicieux gratin de pommes de terre et d’épinards.
Les graines cuites dans beaucoup d’eau, égouttées et broyées peuvent servir – mélangées à des
oignons, des herbes et de la chapelure de pain blanc – pour farcir des tomates. Un soufflé au
­chénopode bon-henri vient compléter les utilisations très variées de cette plante – dans une cuisine
saine à base de produits naturels.
Recette
Chénopode bon-henri et gnocchis
pour 4 personnes
600 g
1 cuil. à soupe
1
Un peu
800–1000 g
de feuilles de chénopode bon-henri
d’huile d’olive
oignon
de sel
de gnocchis faits soi-même ou achetés
Parmesan râpé
Huile d’olive au citron
• Hacher finement l’oignon.
• Laver les feuilles de chénopode bon-henri.
• Faire chauffer l’huile d’olive, faire revenir l’oignon haché. Ajouter les
feuilles mouillées de chénopode bon-henri, les faire fondre et saler un peu.
Ajouter les gnocchis et mélanger.
• Servir avec du parmesan et quelques gouttes d’huile d’olive au citron.
EGK-Caisse de Santé | Connaisance des herbes, série de Brigitte Speck, Ursula & Christian Fotsch
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