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Vendredi 17 juillet 2009
Dossier de presse
Sommaire
La Ville de Montpellier engagée dans la protection des espèces et la préservation
de la biodiversité
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La Ville de Montpellier et le British Council présentent « Darwin Now »
jusqu’au 15 septembre au Parc zoologique
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Darwin et le Parc zoologique de Montpellier, vecteurs de culture scientifique et technique
auprès du grand public
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Charles Robert DARWIN (1809-1882)
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Le parc zoologique de Montpellier, un équipement précurseur et majeur en matière
de protection des espaces
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Le British Council
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Exposition «Darwin now» jusqu’ au 15 septembre 2009
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La Ville de Montpellier engagée dans la protection des espèces et la
préservation de la biodiversité
« Depuis longtemps, la Ville de Montpellier à son échelle contribue activement au maintien, voir à l’enrichissement
de la biodiversité et s’applique à valoriser le paysage méditerranéen riche et varié :
a au niveau de sa politique d’aménagement du territoire avec la préservation des espaces naturels dans
le cadre de son plan local d’urbanisme,
adans les modes de gestion des espaces verts (gestion différenciée, suppression du désherbage chimique, utilisation des pesticides, économie des ressources en eau, ….)
adans ses grands projets en particulier celui du réseau vert, véritable corridor écologique, celui de l’Agriparc où des ruches ont été dernièrement installées en partenariat avec l’UNAF et celui de la serre amazonienne où la mise en place d’outils pédagogiques sensibilise les visiteurs aux menaces qui pèsent sur
les forêts équatoriales,
aau niveau de son parc zoologique qui compte plus de 1 000 animaux représentants 154 espèces différentes et dont le rôle est de conserver, protéger et réintroduire des espèces menacées.
Cette gestion permet de constater aujourd’hui l’installation d’une faune et d’une flore au coeur de la ville, source
de biodiversité.
Montpellier constitue également un pôle national de recherches sur la biodiversité avec un réseau important de
centres de recherches scientifiques et d’associations reconnus.
L’accueil par la Ville au sein même du parc zoologique de Montpellier de l’exposition « Darwin Now » présentée
par la British Council, se situe dans la logique de cet engagement en faveur de la protection des espèces et de
la préservation de la biodiversité.
"Darwin Now" s’intègre par ailleurs dans une série de 6 événements grand public proposés cette année par la
Ville de Montpellier de juin à septembre sous le label « Sciences pour tous » :
aDarwin Now – parc zoologique de Montpellier – jusqu’au 15 septembre
aFête de la biodiversité – Esplanade – les 19 et 20 juin derniers
aLa Terre vue du ciel – exposition photographique de Yann Arthus Bertrand – jusqu’au 11 octobre
aL’Espace dans ma ville 21, 24, 25 et 26 juillet
aLa Célébration de l’année mondiale de l’astronomie - du 27 juillet au 1er août
aApimondia, le Congrès mondial de l’apiculture – du 16 au 19 septembre.
Autour des thèmes de l’évolution, de la biodiversité, de l’environnement ou de l’espace « Sciences pour tous »
lancé à l’initiative de la Ville de Montpellier doit permettre au grand public et en particulier aux jeunes de mieux
comprendre certains phénomènes scientifiques de façon ludique et pédagogique et de les sensibiliser aux enjeux
de la préservation de la planète ; c’est notre volonté. »
Hélène MANDROUX,
Maire de la Ville de Montpellier,
1ère Vice-Présidente de la Communauté d’Agglomération de Montpellier
Michaël DELAFOSSE,
Adjoint au Maire, délégué à l’action culturelle, à la culture scientifique et technique
Exposition «Darwin now» jusqu’ au 15 septembre 2009
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La Ville de Montpellier et le British Council présentent « Darwin Now »
jusqu’au 15 septembre au Parc zoologique
Jusqu’au 15 septembre, la Ville de Montpellier présente au parc zoologique, devant la volière de la serre amazonienne, une exposition exceptionnelle sur Darwin, intitulée "DARWIN NOW" en partenariat avec le British
Council.
Pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Charles Darwin et le 150è anniversaire de la publication de
L’origine des espèces, le British Council a notamment conçu cette exposition parmi une série d’événements et
d’initiatives lancés à travers le monde en 2009.
Cette exposition itinérante explore la vie de Darwin et le chemin parcouru pour développer sa théorie révolutionnaire sur l’évolution. Elle révèle les réactions de ses contemporains sur ses théories et l’importance que cellesci ont eues et continuent à avoir sur le monde actuel. Le travail de plusieurs scientifiques d’aujourd’hui qui pousse
les limites de la science de l’évolution y est également mis en lumière.
Ouverte à tous et gratuite, présentée en français et en anglais, elle comprend 16 panneaux détaillant la vie et
l’œuvre du grand naturaliste et le bouleversement qu’elle a généré dans la vision du monde du XIXè siècle. En
France, elle est également présentée au Jardin des plantes à Paris.
Darwin Now
Parc zoologique de Montpellier
Jusqu’ au 15 septembre
Entrée gratuite
Du mardi au dimanche 10h à 19h
Tous les lundi fériés et pendant les vacances scolaire
Exposition «Darwin now» jusqu’ au 15 septembre 2009
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Darwin et le Parc zoologique de Montpellier, vecteurs de culture scientifique et
technique auprès du grand public
Pour les scientifiques et pour tous ceux qui s’intéressent à la faune et à la flore, 2009 est l’année Darwin.
Les théories de l’évolution et de ses mécanismes que le génial naturaliste Charles Robert Darwin a développés
au milieu du XIXè sont toujours d’actualité.
Darwin est né il y a 200 ans, le 12 février 1809 ; ses idées ont combattus les théories fixistes et créationnistes
alors très dominantes, libérant le monde scientifique du carcan des religions.
Certaines croyances mettent toujours en doute le fondement des théories de l’évolution et prônent encore la
Genèse comme seule explication acceptable de la diversité du monde vivant. Ces théories d’un autre âge discréditent et remettent en question l’esprit scientifique déjà mis à mal par la marchandisation planétaire.
Au-delà, aujourd’hui il y a aussi urgence à « réhabiliter » la Science aux yeux du grand public et en particulier
des jeunes qui se détournent de la recherche et notamment de la recherche fondamentale, à démocratiser la
science ou l’accès à la science et à multiplier les liens entre les chercheurs et le public.
Le parc zoologique de la Ville Montpellier, très populaire, est le lieu idéal par sa diversité et par son rôle dans la
protection des espèces menacées pour transmettre au public le message du célèbre naturaliste et pour contribuer
à tisser des liens entre le "grand" public et les chercheurs, entre "sciences et consciences".
Exposition «Darwin now» jusqu’ au 15 septembre 2009
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Charles Robert DARWIN (1809-1882)
Le plus célèbre des naturalistes anglais, auteur de la théorie de la descendance
modifiée par le moyen de la sélection naturelle (plus couramment désignée
sous les termes de « théorie de l’évolution »), à laquelle s’est rallié l’ensemble
de la pensée transformiste moderne, naquit à Shrewsbury (Shropshire) dans
une famille aisée, cinquième enfant de Robert Waring Darwin, médecin connu,
et de Susannah Wedgwood, fille de Josiah Wedgwood, céramiste renommé et
patron d’industrie. (…)
Après de pénibles études de médecine à Édimbourg, puis de théologie à Cambridge où il s’adonne à sa passion des Insectes et devient le disciple et l’ami
du botaniste John Stevens Henslow, qui l’introduit dans le monde, le jeune
Charles est reçu bachelor of Arts en 1831, et part explorer le nord du Pays de
Galles en compagnie du géologue Adam Sedgwick, également professeur à Cambridge.
À son retour, grâce à la protection de Henslow, il s’embarque pour un voyage autour du monde, le 27 décembre,
en qualité de naturaliste non appointé, à bord du vaisseau le Beagle, commandé par le jeune capitaine FitzRoy.
Il emporte avec lui une bibliothèque naturaliste comportant le premier volume des Principles of Geology du géologue uniformitariste (c’est-à-dire partisan de l’uniformité globale des causes des transformations physiques du
globe, dans le passé comme dans le présent) Charles Lyell.
Il explore ainsi l’archipel du Cap-Vert (où il vérifie le bien-fondé des théories de Lyell appliquées à l’observation
des îles volcaniques), les côtes de l’Amérique du Sud (où ses recherches paléontologiques le conduisent à
mettre en évidence de plus en plus nettement la ressemblance entre représentants fossiles et vivants de certains
types de Mammifères), la Terre de Feu, les îles Falkland, l’île Chiloé, la Cordillère des Andes, les îles Galápagos
(où il a l’intuition précise des processus qui conduisent à la distribution géographique des organismes et examine
certaines modalités de ce qui lui apparaîtra bientôt comme étant la naissance d’espèces nouvelles à partir de
formes souches), Tahiti (où il observe un récif de corail et réfléchit au processus de sa formation), la NouvelleZélande, l’Australie, la Tasmanie, l’île Maurice, Le Cap. (…)
Il rapporte de ce voyage qui a duré presque cinq ans (jusqu’au 2 octobre 1836) un Journal of Researches qui
contient la plupart des observations et des matériaux propres à l’élaboration de sa future théorie.
Sa publication en 1839 s’accompagnera, sur une durée plus longue, de celle des documents géologiques, paléontologiques et zoologiques confiés par Darwin à l’expertise de différents spécialistes (ou réservés à différentes
monographies qu’il exécutera lui-même.
Dès 1837, les progrès de l’investigation sur les résultats de voyage accélèrent la mise en place des idées de
Darwin. En juillet, il ouvre son premier carnet de notes (Notebook) sur la transmutation des espèces. En septembre 1838, la lecture du l’Essai sur le principe de population de Thomas Robert Malthus (1798) fixe ses idées
en leur fournissant un élément de modélisation mathématique (le rapport tensionnel entre la croissance géométrique de la population et l’augmentation simplement arithmétique des ressources, impliquant compétition et élimination), et le conduit à donner forme à ce qui constituera l’élément central de sa théorie (la sélection naturelle
résultant de la lutte pour l’existence).
En 1839, Darwin devient membre de la Royal Society de Londres, épouse sa cousine Emma Wedgwood (avec
laquelle il s’installera trois ans plus tard à Down, au sud-est de Londres), et entreprend une enquête par questionnaire sur l’élevage.
En 1842, il publie son ouvrage sur les récifs de corail, The Structure and Distribution of Coral Reefs, et termine
la première ébauche manuscrite de la présentation de sa théorie de la transformation des espèces. Il travaille
en même temps à un ouvrage sur les îles volcaniques, dont il poursuivra la rédaction l’année suivante, et qui
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formera en 1844 le second volume de la Geology du Voyage, d’orientation uniformitariste.
Au cours de cette même année, il achève un Essay sur l’ascendance commune des espèces et leur formation
progressive par modifications sélectionnées (seconde ébauche, qui ne sera publiée qu’en 1909 par Francis Darwin sous le titre The Foundations of the Origin of Species), qu’il recommande aux soins de son ami le botaniste
John Dalton Hooker, craignant que sa mauvaise santé ne l’empêche d’aller plus loin.
Son ouvrage sur la géologie de l’Amérique du Sud paraît en 1846. Il entreprend ensuite la rédaction d’une monographie sur les Crustacés Cirripèdes, qui l’occupera jusqu’à sa publication (1851-1854, 2 vol.). En 1855 et
1856, il se concentre sur la distribution géographique des organismes, en même temps qu’un naturaliste plus
jeune, Alfred Russel Wallace (1823-1913), dont les idées convergent de plus en plus nettement avec les siennes.
Préoccupé par le risque de voir son ami dépouillé de la paternité de sa découverte, Lyell intervient pour convaincre
Darwin de publier sa théorie. Darwin entreprend alors la réalisation d’un immense ouvrage qui deviendra, après
allégement, L’Origine des espèces.
Ayant reçu un manuscrit de Wallace où se trouve développée l’idée d’une transformation des espèces par le jeu
de la sélection naturelle, Darwin, conscient de sa réelle antériorité et stimulé par l’amitié de Lyell, Huxley et
Hooker, accepte que Lyell organise devant la Linnean Society de Londres une communication commune avec
Wallace, alors en Malaisie (« On the Tendency of Species to form Varieties, and on the Perpetuation of Varieties
by Natural Means of Selection »), qui a lieu le 1er juillet 1858.
Darwin résume ensuite son manuscrit et le publie enfin sous le titre On the Origin of Species by Means of Natural
Selection, or The Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life, le 24 novembre 1859. La première
édition est épuisée sitôt parue. Prudemment, Darwin introduit dans la deuxième (1860) la mention expresse du
Créateur, mais sa pensée s’est déjà détachée sans retour du conformisme religieux et de la théologie naturelle
qui ont régné sur ses années d’apprentissage. L’idée providentialiste est congédiée à jamais, au profit d’une explication naturelle des équilibres et des dynamiques qui régissent le devenir du monde vivant.
Dès l’année suivante (1861), il commence un ouvrage sur la variation des organismes. En 1862, il publie un livre
sur la fécondation des Orchidées, puis, en 1863, travaille sur le dimorphisme floral, sur le mimétisme, de nouveau
sur la fécondation des Orchidées, sur la génération spontanée et sur la sélection naturelle, sans abandonner
pour autant la géologie. En 1864, il rédige une étude sur les plantes grimpantes qui sera publiée l’année suivante,
et obtient la médaille Copley de la Royal Society of London. En 1868, il publie The Variation of Animals and
Plants under Domestication, vaste illustration des thèses de L’Origine qui contient dans son dernier chapitre une
« hypothèse provisoire » sur la génération assez sensiblement inspirée par la tradition newtonienne (Buffon,
Maupertuis), la théorie de la « pangenèse », et commence à travailler à The Descent of Man, and Selection in
relation to Sex, ouvrage majeur qui paraîtra en 1871. En 1872 paraissent la 6e édition (regardée comme définitive)
de The Origin, et The Expression of the Emotions in Man and Animals, qui jouera un rôle dans l’inspiration théorique de la psychologie comparée et de l’éthologie modernes. En 1875 paraissent Insectivorous Plants et l’édition
en volume du travail sur les plantes grimpantes, On the Movement and Habits of Climbing Plants. En 1876, The
Effects of Cross and Self Fertilisation in the Vegetable Kingdom. En 1877, The Different Forms of Flowers on
Plants of the same Species. En 1880, The Power of Movement in Plants. En 1881, The Formation of Vegetable
Mould, through the Action of Worms.
Le 19 avril 1882, Darwin s’éteint à Down, laissant une immense correspondance, des notes inédites et une Autobiographie rédigée en 1876 à l’intention de ses enfants, que le souci de respectabilité d’Emma Darwin – au regard des convictions exprimées en matière de religion et des jugements portés sur des personnes encore vivantes
– amputera pour un temps de certains de ses plus intéressants passages. La dépouille de Darwin, accompagnée
par des personnalités éminentes, sera inhumée une semaine plus tard, au terme d’un cérémonial imposant,
dans le « Panthéon anglais » de l’Abbaye de Westminster.
Texte de l’Institut Darwin International www.darwinisme.org
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Le parc zoologique de Montpellier, un équipement précurseur
et majeur en matière de protection des espaces
Avec ses 741 hectares d’espaces verts publics dont 412 municipaux et 393 hectares d’espaces boisés classés,
la Ville de Montpellier possède une richesse liée à la diversité des sites ouverts aux Montpelliérains ainsi qu’une
richesse biologique dotée d’une faune et d’une flore préservées.
Dans cet environnement privilégié, le parc zoologique de Montpellier depuis son ouverture en 1964, joue un
rôle précurseur et majeur en matière de conservation de la biodiversité et d’éducation des publics.
C'est en effet à Montpellier qu'a eu lieu la 1ère naissance de guépard en captivité en France. Plusieurs animaux
nés au zoo ont été depuis réintroduits dans la nature dans le cadre de plans de réintroduction (addax, onagres
de Perse, Chevaux de Prjewalski…). En mai 1997, le parc est également devenu membre de l'EAZA (European
Association of Zoos and Aquaria), une adhésion fondamentale qui conditionne la présentation et l'obtention des
espèces en EEP (Programmes d'Elevage Européens d'espèces en danger).
En 2007, l’ouverture d’une Serre tropicale de 2900 m² sur le thème de la forêt amazonienne est venue renforcer
encore l'attractivité du parc zoologique et la volonté de la Ville de contribuer à la conservation de la biodiversité.
Ainsi, depuis 2000, le parc zoologique de Montpellier a vu sa collection animale sans cesse enrichie pour accueillir
aujourd’hui plus de 1000 animaux.
Au total, sur les 40 espèces de mammifères, les 25 espèces d'oiseaux et les 5 espèces de reptiles, 29 sont en
EEP et 24 sont en ESB (European Studbook ou livre généalogique). Certaines d'entre elles sont au bord de l'extinction, voire éteintes dans leur milieu naturel et très peu représentées dans les populations captives des zoos
européens.
Ce caractère particulièrement novateur du zoo de Montpellier s’est vu récemment reconnu d’une part par l’installation sur le site du Château de la Lavalette du siège social de Parcs Nationaux de France et d’autre part par
l’engagement d’un partenariat exceptionnel entre la Ville, Parcs nationaux de France et le Parc amazonien de
Guyane au bénéfice de la Serre.
www.zoo.montpellier.fr
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Le British Council
Fondé en 1934, le British Council est une organisation internationale qui a pour but de créer des relations durables
entre le Royaume-Uni et les autres pays dans le monde, par le biais d'échanges culturels et éducatifs.
Le premier centre à Paris a ouvert ses portes en 1944 comme une organisation à but non lucratif. Depuis, il travaille avec des partenaires dans la France entière, mettant à leur disposition toute son expertise et sa connaissance du Royaume-Uni. Il partage ses locaux avec University of London Institute in Paris, dans un grand bâtiment
faisant face à l'Esplanade des Invalides.
Le British Council opère aujourd'hui dans 220 villes et 110 pays à travers le monde.
www.britishcouncil.org
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Direction de la Communication
Service de presse
Tél 04 67 34 70 45
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