L’économie synchronisée. 1/64
L’économie synchronisée.
Une révolution nécessaire.
2015-09-15
Etat de notre économie bancaire
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Fin des années 80, l’Union Soviétique disparaît.
En 70 ans l’URSS s’était affirmée comme un acteur majeur de la politique
mondiale. Aucun observateur politique ne pouvait imaginer l’avenir sans ce
mastodonte géopolitique, et pourtant en quelques jours ce géant s’effondre et
disparaît.
Vingt ans après, notre système économique dit « capitaliste » est frappé par une
crise violente. Beaucoup s’attendent, espèrent même, un effondrement analogue
à celui de l’URSS.
Mais cet effondrement n’arrive pas.
Le modèle économique de l’URSS a pu disparaître, car un modèle fonctionnel de
substitution existait. Il suffisait d’appliquer à ces pays le modèle occidental.
Modèle imparfait certes, mais fonctionnel. La transition pouvait se faire sans trop
de chaos.
Le problème aujourd’hui, c’est que même si on peut constater les
dysfonctionnements de plus en plus criants de notre modèle économique
occidental, nous n’avons aucune alternative à adopter. L’écroulement de cette
économie n’aboutirait qu’à un chaos infernal et aucune personne raisonnable ne
peut souhaiter cela.
Faire une révolution ?
Ça consisterait à détruire ce système pour le remplacer par un nouveau. Pour ce
qui est de détruire: on ne manque pas de bonne volonté, mais reconstruire sur
quel modèle ? Beaucoup moins de volontaires pour s’attaquer à la conception
d’un modèle viable.
Le modèle économique occidental est fonctionnel, mais de moins en moins
satisfaisant. En face : la seule alternative éternellement exhumée, « anti
capitalisme, communisme, marxisme » une théorie fumeuse dont l’inefficacité a
déjà mille fois été vérifiée.
Une théorie stérile présentée comme seule alternative au modèle actuel qui
profite à une toute petite minorité ! Est-ce un hasard ? Évidemment pas !
Est-il si difficile de concevoir une organisation économique adaptée à la
population humaine qui la compose ?
Non ! Avec les technologies dont nous disposons aujourd’hui, la solution à cette
vaste équation économique est d’une simplicité accablante. Si nous ne la voyons
pas, c’est parce que nous sommes conditionnés à des mécanismes archaïques. Et
bien évidemment, la petite minorité qui profite des déséquilibres actuels utilise
les moyens économiques gigantesques dont elle dispose pour maintenir ce
système inique et nous convaincre qu’il n’y a pas d’alternative.
Tout est là pour nous embrouiller !
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Un problème bien compris est à moitié résolu !
Commençons donc par comprendre le problème, la solution apparaîtra comme
une évidence !
Pour cela il faut démonter les mécanismes de base de l’économie et nous
intéresser, d’un côté aux problèmes fondamentaux à résoudre et de l'autre à la
manière de les résoudre.
Et le plus important : démonter les idées fausses qui nous conditionnent !
Dès lors qu’un modèle alternatif viable sera
fonctionnel, la disparition de notre capitalisme
bancaire se réalisera d’une manière aussi fluide que
celle de l’URSS.
Etat de notre économie bancaire
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Première idée fausse : l'argent !
Le terme "argent" mélange, aujourd’hui, deux concepts totalement différents.
C'est cette confusion qui structure tout notre conditionnement. Et c'est sur cette
confusion que se crée le déséquilibre entre d'un coté : les populations laborieuses
et de l'autre : une minorité de possédants.
L'argent désigne d'une part un outil de compensation : la monnaie.
Et d'autre part une règle économique : la propriété des outils de productions.
Quand nous nous interrogeons pour savoir "qui détient l'argent" nous imaginons
un « picsou » caricatural assis sur ses montagnes de billets de banque.
Les possédants n’accumulent pas de monnaies. Évidemment, les chiffes qui
figurent sur leurs comptes en banque pourraient nous donner le vertige, mais ces
chiffres ne sont rien par rapport à leurs richesses réelles. Leurs endettements
monétaires dépassent très largement les sommes positives qui figurent sur leurs
comptes. En terme de « monnaie », les possédants sont considérablement plus
négatifs que la majorité d’entre nous. Et pourtant, ils sont riches, très riches !
Leur « argent » n’est pas de la monnaie, ce sont des parts d’entreprises qui
produisent et qui engouffrent quotidiennement les masses monétaires créées par
les « banques ».
Ces entreprises engouffrent ces masses de monnaie et pour la plus grande part :
les détruisent !
C’est comme ça que fonctionne l’économie occidentale depuis la fin de
« Bretton Woods » !
Non seulement les riches ne sont pas assis sur des montagnes de monnaie, mais
leur richesse se mesure à cette capacité de détruire les masses monétaires
créées par les banques.
Nous allons explorer en détail la logique qui conduit à ce paradoxe, mais pour
l'instant continuons notre tour d'horizon :
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L’économie est en crise !
Crise de quoi ? De production ?
Absolument pas !
Notre organisation technologique est capable de produire beaucoup plus que
nécessaire, le problème c’est que les biens produits par l’industrie n’arrivent pas
à trouver preneur. Les populations n’ont pas assez « d’argent » pour accéder à
cette production:
Nous sommes en crise parce que la population ne peut pas se payer ce que son
organisation collective produit.
Et à côté de ça, la société souffre d’un déficit de personnel lié aux activités
sociales : professeurs, soignant, aide aux personnes âgées, etc.
Beaucoup de chômeurs pourraient occuper ces fonctions sociales, mais ont n’a
pas « d’argent » pour créer ces emplois. « Argent » dont la finalité est d’acquérir
des produits alors que ces produits sont disponibles, mais ne trouve pas
d’acquéreur.
Techniquement notre économie de production fonctionne donc parfaitement, elle
est capable de produire le nécessaire pour tous, mais nos gles économiques ne
permettent pas de répartir la production sur une population dans laquelle chaque
individu pourrait avoir une fonction utile pour la collectivité.
Il faut donc distinguer deux types d’emploi
- Les emplois liés à la production
- Les emplois liés aux activités sociales
Les emplois de production sont munérateurs, mais on ne peut plus en créer,
car on produit déjà trop.
Les emplois sociaux, il y a des besoins, mais il n’y a pas de moyens économiques
pour les rémunérer.
Or ce qu’on doit obtenir d’une économie collective saine c’est :
- un moyen d’évaluer la contribution de chacun au fonctionnement de la
collectivité
- un moyen de répartir la production issue du fonctionnement collectif
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