
Etat de notre économie bancaire
L’économie synchronisée. 2/64
Fin des années 80, l’Union Soviétique disparaît.
En 70 ans l’URSS s’était affirmée comme un acteur majeur de la politique
mondiale. Aucun observateur politique ne pouvait imaginer l’avenir sans ce
mastodonte géopolitique, et pourtant en quelques jours ce géant s’effondre et
disparaît.
Vingt ans après, notre système économique dit « capitaliste » est frappé par une
crise violente. Beaucoup s’attendent, espèrent même, un effondrement analogue
à celui de l’URSS.
Mais cet effondrement n’arrive pas.
Le modèle économique de l’URSS a pu disparaître, car un modèle fonctionnel de
substitution existait. Il suffisait d’appliquer à ces pays le modèle occidental.
Modèle imparfait certes, mais fonctionnel. La transition pouvait se faire sans trop
de chaos.
Le problème aujourd’hui, c’est que même si on peut constater les
dysfonctionnements de plus en plus criants de notre modèle économique
occidental, nous n’avons aucune alternative à adopter. L’écroulement de cette
économie n’aboutirait qu’à un chaos infernal et aucune personne raisonnable ne
peut souhaiter cela.
Faire une révolution ?
Ça consisterait à détruire ce système pour le remplacer par un nouveau. Pour ce
qui est de détruire: on ne manque pas de bonne volonté, mais reconstruire sur
quel modèle ? Beaucoup moins de volontaires pour s’attaquer à la conception
d’un modèle viable.
Le modèle économique occidental est fonctionnel, mais de moins en moins
satisfaisant. En face : la seule alternative éternellement exhumée, « anti
capitalisme, communisme, marxisme » une théorie fumeuse dont l’inefficacité a
déjà mille fois été vérifiée.
Une théorie stérile présentée comme seule alternative au modèle actuel qui
profite à une toute petite minorité ! Est-ce un hasard ? Évidemment pas !
Est-il si difficile de concevoir une organisation économique adaptée à la
population humaine qui la compose ?
Non ! Avec les technologies dont nous disposons aujourd’hui, la solution à cette
vaste équation économique est d’une simplicité accablante. Si nous ne la voyons
pas, c’est parce que nous sommes conditionnés à des mécanismes archaïques. Et
bien évidemment, la petite minorité qui profite des déséquilibres actuels utilise
les moyens économiques gigantesques dont elle dispose pour maintenir ce
système inique et nous convaincre qu’il n’y a pas d’alternative.
Tout est là pour nous embrouiller !