MERCREDI 8 FÉVRIER 2017
VALENCE
aussi réjouissante que jubila-
toire. L’équipe emmenée par
Benjamin Villemagne et Yann
Métivier monte un complot
convaincant et en démonte un
à un les mécanismes.
La discussion qui a suivi,
avec les nombreux élèves pré-
sents a pu, n’en doutons pas,
aiguiser leur esprit critique.
Désormais, ils ne regarderont
plus l’Internet tout à fait de la
même façon. Ni leur chat...
comment, via notamment la
plateforme vidéo Youtube, on
peut facilement être “intoxi-
qué” par des vidéos plus ou
moins convaincantes qui, mi-
ses bout à bout, semblent
“prouver” le complot félin.
Une belle leçon d’indépen-
dance d’esprit en direct-live
que jeunes et moins jeunes (à
partir de la classe de troisième,
jeudi dernier) ont pu expéri-
menter dans une ambiance
leur influence déjà grandis-
sante.
C’est sur ce pitch que l’équi-
pe de #Vérité (lire hashtag
Vérité) a proposé, la semaine
dernière à La Fabrique, un ob-
jet théâtral participatif à desti-
nation des jeunes, mais pas
que.
Usant des nouvelles techno-
logies (Web, vidéo et même
vote en direct par SMS) il
s’agissait d’expérimenter
Bon, tout le monde le sait, on
en parle partout sur Inter-
net. Les preuves s’accumu-
lent. Les témoignages abon-
dent. Il faut se rendre à l’évi-
dence, les chats veulent
dominer le monde ! Ça fait
longtemps, mais on ne peut
plus le nier. Le simple fait que
ce soit occulté par les plus
grands médias est en soi un
signe qui ne devrait tromper
personne et une preuve de
sement d’un complément de
montant en cas de ressour-
ces supplémentaires dispo-
nibles, et enfin laisser une
servitude à la Ville. Un comi-
té de suivi sur ce projet a
également été créé avec des
élus et des instances citoyen-
nes.
F.C.
Le projet : l’entreprise
Fonroche, basée dans le Sud-
Ouest de la France, souhaite
réaliser d’ici l’hiver 2018 deux
forages de plus de 4 000
mètres de profondeur. Le but :
installer une chaufferie sur un
terrain de 2,5 hectares quartier
Briffaut. Ce projet, d’une valeur
de 90 millions d’euros, vise à
réduire la facture énergétique
de près de 10 000 Valentinois.
avis favorable sans réserve
au dossier. »
Patrick Royannez (Parti
écologiste) s’en étonne :
« Sans réserve, c’est faux
quand on regarde celles
émises sur l’eau, le bruit,
l’installation… Moi, je suis
allé le voir, il était là pour
m’expliquer que j’avais tort,
alors qu’il devait être là pour
nous entendre… »
Cette étape néanmoins
passée avec brio pour ce pro-
jet privé, la Ville se devait de
vendre le terrain à l’entrepri-
se Fonroche qui le réalise. À
24 euros le m2, la parcelle de
26 000 m² a été cédée avec
plusieurs conditions : obliga-
tion d’y chercher de l’eau
chaude et pas autre chose
(type gaz de schiste), le ver-
Face à la nouvelle prison, le
projet de cogénération
géothermique avance. Ob-
jectif : chauffer les loge-
ments sociaux de Valence
Romans Habitat et autres
structures publiques en al-
lant puiser de l’eau chaude
en profondeur plutôt que
d’utiliser la vieillissante
chaufferie municipale. L’en-
quête publique s’est ache-
vée en décembre 2016.
Sans réserves... ou presque
Le conseil municipal, lundi
soir, en livrait les conclu-
sions : « Le commissaire en-
quêteur, après avoir reconnu
l’intérêt général du projet du
fait de son impact vertueux
sur la production d’électrici-
té et de chaleur, a émis un
Près de la prison, à l’angle du chemin d’Astier et de la rue de la Forêt,
devrait s’implanter le projet de géothermie. Archives le DL
BRIFFAUT
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Le projet de géothermie a connu plusieurs avancées au conseil municipal
Chauffage urbain : on va vers l’eau chaude
La pagode Phat Qang leur
appartient. Le centre cultu-
rel bouddhique, route de
Montélier, est désormais pro-
priété de la communauté des
bouddhistes vietnamiens de
Valence. Et si le bâtiment, jus-
que-là propriété de la Ville,
quitte le patrimoine municipal
contre l’euro symbolique, l’ad-
joint en charge du dossier s’en
félicite. Franck Soulignac (LR)
s’explique : « Ce terrain (de
1 200 m2) est estimé par les Do-
maines à 75 000 €. Mais des
travaux importants doivent
être réalisés sur le bâtiment,
notamment de toitures, de dé-
samiantage et de menuiserie.
Travaux qui sont évalués à
116 000 €. Et si l’on voulait dé-
molir, ce serait 90 000 €. »
Dans les deux cas, même avec
une vente, la Ville perdrait
donc de l’argent « d’où la ven-
te à l’euro symbolique » a ré-
pondu l’adjoint à l’opposante
Pascale Léonard qui avait
« l’impression d’être dans une
logique religieuse ». Ou au
MRC Gérard Bouchet : « Cela
ne va-t-il pas créer un précé-
dent ? Une association philo-
sophique ou religieuse ne
pourra-t-elle pas utiliser cette
quasi-gratuité ? » Le maire a
soutenu à l’inverse : « Il y a 30
ans (en 1989, NDLR), Rodol-
phe Pesce a mis à disposition à
titre gratuit cet espace, depuis
personne n’avait pris ce dos-
sier en main. Là il y avait be-
soin de travaux, ce n’est pas à
la collectivité de les prendre à
sa charge, d’où l’euro symboli-
que ». L’association paiera en
revanche les frais de mutation
et de diagnostic. L’opposition
de gauche s’abstiendra (sauf
Z. Nakib-Colomb (PS) qui est
pour) et le FN a voté contre.
F.C.
La communauté des bouddhistes vietnamiens de Valence est désormais
propriétaire des bâtiments qu’elle occupe depuis 1989. Le DL/S.M.
RELIGION
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La Ville vient de vendre l’un de ses bâtiments, route de Montélier
Pour l’euro symbolique, les bouddhistes ont leur pagode
L’INFO EN +
LA MOSQUÉE A SON
ENTRÉE
Autre vente à caractère
religieux : la Ville vient de
céder pour 9 000 euros une
parcelle de 450 m2 devant
la mosquée à l’association
El Fourquane (le
Discernement) que préside
Madi Embarek.
En pratique cela ne change
rien, l’édifice religieux, qui
affiche souvent complet, ne
s’agrandira pas puisque cet
espace vert, qu’elle
possède désormais, est
non constructible. Le maire
a tenu à le préciser en
conseil municipal.
Le périmètre de la
mosquée s’étend
désormais jusqu’au chemin
de Thabor.
La côte de la Voûte
ÜLa côte de la Voûte est le passage voûté qui va de la côte
des Chapeliers à la rue des Boucheries en traversant le canal
de Curières. En 1547, c’est la ruette des Eschelliers (escaliers)
à cause des degrés qui la terminaient sur le canal et du côté de
la côte des Chapeliers. En 1635, c’est la “Coste qui a des
degrés de pierre traversant le béal des Planches au devant du
Treuil de l’huyle”. Le Dr Bonnet dit qu’elle s’est appelée la rue du
Petit Palais descendant de la côte des Chapeliers à la rue des
Boucheries. Mais il ne donne pas la source de son information
ni la raison de cette dénomination. Son insignifiante importan-
ce ne l’a pas fait noter sur les plans de 1779 et 1809 ; celui de
1835, lui donne son nom d’aujourd’hui, Côte de la Voûte. La
Grande Liève de 1746 l’appelle “Passage où il y a un moulin à
faire de la Poudre”.
Retrouvez votre rubrique chaque jour, du lundi au vendredi.
Tiré du manuscrit de Jean Plèche “Les rues de Valence dans
les murs”.
UN JOUR, UNE RUE
Les jeunes auront désormais un autre regard sur Internet.
THÉÂTRE
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Avec l’équipe de #Vérité à la Fabrique
Faites le vous-même : la théorie du complot !
Hier : bonne
ÜLa qualité de l’air est restée bonne sur la région, hormis sur
la vallée de l’Arve, où elle est médiocre.
Aujourd’hui : bonne
ÜPas de changement majeur, hormis la levée du vent de
secteur nord qui permettra de conserver une bonne qualité de
l’air sur la région. Seule la vallée de l’Arve restera probable-
ment encore exposée à des taux de particules assez élevés
en raison de sa situation plus enclavée.
QUALITÉ DE L’AIR