![](//s1.studylibfr.com/store/data-gzf/52441f55ebe040489279723828b92be2/1/004295835.htmlex.zip/bg1.jpg)
Université de Limoges. I.U.T. du limousin. Site G.E.I.I. de Brive François BINET - 32 -
4 Dynamique des solides
La dynamique est la partie de la mécanique qui étudie les causes du mouvement.
4.1 Eléments de dynamique
Pour qui a bien compris que tout mouvement pouvait se construire à partir d’un mouvement de translation et de
rotation, a compris la nécessité des torseurs. Cette entité composée de deux vecteurs traduisant le mouvement de
translation et de rotation a été introduite avec les forces. C’est désormais avec les éléments cinétiques que nous
allons le définir.
4.1.1 Le torseur cinétique
Le torseur cinétique [P] correspond aux grandeurs [quantité de mouvement, moment cinétique] décrites ci-après.
Il est important de noter que ces grandeurs dépendent du référentiel choisi.
4.1.1.1 Quantité de mouvement
Pour étudier le mouvement d’un solide ponctuel isolé, on pourrait se contenter de connaître sa vitesse. Mais l’étude
du mouvement de deux solides en interaction ne pourra se faire que par la pondération des vitesses par une grandeur
qui dépend de l’objet.
Cette grandeur est appelée masse inerte (inerte : inertie : vitesse).
L’expérience montre que cette grandeur qui pondère la vitesse d’un solide est la même que celle qui pondère la force
gravitationnelle des solides entre eux.
Elle est nommée masse grave.
On nommera donc masse sans distinction la masse grave et la masse inerte.
Aussi on va utiliser un vecteur p qui correspond à la pondération de la vitesse par cette grandeur appelée masse :
vmp ⋅=
pest appelée quantité de mouvement.
Lorsque le solide n’est pas ponctuel il faudra utiliser la résultante cinétique :
=iiivmp
4.1.1.2 Moment cinétique
Dans le cas d’un solide quelconque, il faudra en plus de la résultante cinétique du solide définir le moment total
associé appelé moment cinétique résultant :
∧= iii
R
OpOML
Dans le cas d’une distribution non pas discrète mais continue on calculera
∫∫∫ ⋅⋅= τρ 3
dvp et ∫∫∫ ⋅⋅∧= τρ 3
dvOMLR
O
4.1.1.3 Arrêt, rotation et translation.
Par analogie avec le torseur force où l’on avait défini les 3 cas : équilibre, couple et translation on peut écrire les 3
cas suivant :
- Le solide est à l’arrêt : 0=p et 0=
R
O
L
- Le solide est en rotation : 0=p et 0≠
R
O
L
- Le solide est en translation : 0≠p et 0=
R
O
L