CERTIFICATSD’ECONOMIESD’ENERGIE–FICHEEXPLICATIVESURLESPACGAZ
V1,le14/10/16
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> Présentation de la PAC à absorption gaz
Dans le cas de cette PAC, la compression du fluide frigorigène n’est pas mécanique (cas de la PAC
moteur gaz) mais chimique. En effet, le fluide frigorigène est absorbé par un fluide avec lequel il a une
bonne affinité chimique (par exemple, le NH3 (ammoniac-fluide frigorigène) est absorbé par H2O (eau-
fluide absorbant)) à l’entrée du compresseur. Ce nouveau fluide (NH3-H2O) est alors facilement monté
en pression. Puis, il est réchauffé par un brûleur gaz ce qui provoque la séparation des deux fluides.
Le fluide frigorigène NH3, alors sous pression, poursuit son cycle : il est acheminé vers le condenseur
pour transférer ses calories à la source chaude.
La réaction d’absorption du fluide frigorigène par H2O est une réaction exothermique (ie. qui produit de
la chaleur lorsqu’elle a lieu). Cette chaleur ainsi que celle récupérée au niveau du brûleur gaz et des
produits de combustion (récupération de la chaleur latente de l’eau dans les fumées) permet de
produire de l’eau chaude sanitaire jusqu’à 70°C. Il n’est donc pas nécessaire de coupler la PAC à
absorption gaz avec un appoint.
> Réversibilité de ces systèmes
Ces systèmes sont réversibles, c'est-à-dire qu’ils peuvent également produire du froid. Il suffit
d’inverser le cycle thermodynamique (à l’aide de vannes hydrauliques). Le bâtiment devient alors la
source froide dans lequel les calories vont être puisées (le bâtiment va donc se refroidir) et l’extérieur
du bâtiment devient la source chaude dans laquelle ces calories vont être transférées (l’extérieur du
bâtiment va donc « se réchauffer »).
Note : dans le cadre du dispositif des CEE, seul le mode chauffage et (chauffage +ECS) est valorisé.
La production de froid n’est pas prise en compte.
> Performances de ces systèmes
Les performances énergétiques de la PAC gaz sont données par :
le coefficient de performance, appelé COP (pour l’anglais « coefficient of performance »), pour
le fonctionnement en mode chauffage,
l’Energy Efficiency Ratio, appelé EER, pour le fonctionnement en mode climatisation.
Les nouvelles exigences réglementaires en termes de performances ne font plus référence au COP ni
au EER des systèmes mais au SCOP et au SEER, qui correspondent respectivement à un coefficient
de performance saisonnier pour le mode chauffage et à un coefficient d’efficacité énergétique
saisonnier pour le mode refroidissement.
Le COP est non plus établi pour une pompe à chaleur seule et pour un point donné mais pour une
pompe à chaleur dans le cadre de son installation et sur la période d'une saison de chauffe.
Illustration du fonctionnement
de la PAC à absorption gaz