Jeudi 18 Mai 2017 - N°5054 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI
Le Quotidien
ANCIENNE MOUDJAHIDA
Lire en page 6
LA VEUVE DE
ABANE RAMDANE
DÉCÉDE À 91 ANS
INQUIÉTANTE HAUSSE DU GASPILLAGE DURANT LE RAMADHAN
LE «PÉCHÉ»
ALGÉRIEN
FÉMININ PLURIEL
SUR LE TAPIS ROUGE
Que ce soit en lice pour la Palme
d’or ou en hors compétition,
des films avec des femmes devant
ou derrière la caméra, seront
en force cette année et ce n’est
que justice.
Lire en page 24 les articles de nos envoyés spéciaux à Cannes,
Hind Oufriha et Saïd Ould-Khelifa
OUVERTURE DE LA 70eÉDITION
DU FESTIVAL DE CANNES
VERS
L’AMAZONE
CANNOISE ?
Soixante-dix ans, après, Cannes
ne laisse pas tomber ses paillettes,
mais ne paraît pas trop réticent
à essayer de nouveaux fards…
Pourvu que le rouge ne monte
pas au front du cinéma…
A une semaine du début du mois du jeûne,
l’Association de la protection et de
l’orientation du consommateur appelle
les citoyens à modérer leur consommation.
Lire en page 3 l’article
de Massiva Zehraoui
L’OUEST DU PAYS INONDÉ DE CANNABIS
EN PROVENANCE DU MAROC
Plus de 250 kg de kif traité ont été saisis à
Relizane et Tlemcen rien que pour la journée de
mardi dernier alors que 14 tonnes de résine de
cannabis ont été interceptées durant les trois
premiers mois de 2017.
UN ROYAUME ASSIS
SUR UN...PÉTARD
Lire en page 9 l’article de Mohamed Touati
ALGÉRIE-ETATS-UNIS
LAMAMRA
RENCONTRE
TILLERSON
Cette visite va permettre d’une
part de confirmer la qualité des
relations bilatérales entre les
deux pays et d’autre part de
rechercher les voies et les
moyens de les approfondir dans
les domaines politique,
économique et sécuritaire.
Lire en page 2 l’article de Chaabane Bensaci
LES PRÉSIDENTS DE CLUBS S’OPPOSENT
AU DÉPART DE KERBADJ
LA GUERRE DES
CLANS FAIT RAGE
Comme les récents tapages sur la corruption,
l’arbitrage et le marchandage des matchs n’ont
pas suffi à salir le football national, le triste
constat qui est ressorti hier à l’issue de l’AGEx
de la LFP vient confirmer le profond malaise qui
continue à enfoncer notre sport roi.
Lire en page 13 l’article de Lounès Meberbeche
2
JEUDI 18 MAI 2017
L’ Actualité
Ceesstt
uunnee
vviissiittee
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ttrraavvaaiill
iimmppoorrttaannttee
qquuaa
iinniittiiééee
RRaammttaannee
LLaammaammrraa,,
mmiinniiss-
tre d’Etat, ministre des Affaires
étrangères et de la Coopération
internationale, depuis hier à
Washington pour contribuer au
renforcement des relations bilaté-
rales et ausculter les questions
politiques et sécuritaires d’intérêt
commun. Ce déplacement de deux
jours sera dominé par le premier
tête-à-tête avec son homologue
américain, Rex Tillerson, entre-
tien conforté aussitôt par des ren-
contres successives avec plusieurs
hauts responsables de la nouvelle
administration Trump et des
membres influents du Sénat ainsi
que de la Chambre des représen-
tants. Cela prouve le niveau d’ex-
cellence auquel sont parvenues
les relations entre les Etats-Unis
et l’Algérie depuis plusieurs
années, les deux pays entretenant
des contacts soutenus, à la fois
politiques, économiques, mais
aussi sécuritaires, dans le cadre
de la lutte contre le terrorisme,
un dossier qui est devenu crucial
et pour lequel Washington salue
volontiers le rôle majeur d’Alger.
Les deux ministres algérien et
américain vont se pencher non
seulement sur les questions bila-
térales, au sujet desquelles la
satisfaction est réciproque, mais
ils vont également se pencher sur
des sujets sensibles comme la
situation dans la région du Sahel,
les Etats-Unis suivant avec beau-
coup d’intérêt l’évolution du pro-
cessus de stabilisation en soute-
nant avec force les efforts
déployés par l’Algérie pour réta-
blir la paix aussi bien au Mali
qu’ en Libye. Les discussions
entre Lamamra et Tillerson ont
également concerné des dossiers
essentiels, inscrits à l’agenda des
Nations unies, comme la question
du Sahara occidental, le processus
de paix au Moyen-Orient et la
crise en Syrie. Sur ces chapitres,
la diplomatie algérienne œuvre
sans relâche à expliciter sa posi-
tion avec des arguments objectifs
en privilégiant sans cesse la
recherche du dialogue et le
respect de la légalité internatio-
nale.
Cette visite va permettre
d’une part de confirmer la qualité
des relations bilatérales entre les
deux pays et d’autre part de
rechercher les voies et les moyens
de les approfondir dans les domai-
nes politique, économique et sécu-
ritaire. Pour Alger et Washington,
c’est également une opportunité
pour étayer la concertation poli-
tique en perspective de la pro-
chaine session du dialogue straté-
gique qui est devenue un événe-
ment majeur dans la coopération
entre les deux pays. C’est un
secret de Polichinelle, les Etats-
Unis apprécient depuis longtemps
le rôle joué par l’Algérie, aux
plans diplomatique et sécuritaire
et ils ont salué à maintes occa-
sions son expérience de qualité
dans la lutte contre le terrorisme,
devenu un fléau international.
A ce titre, le département de
Rex Tillerson avait réaffirmé en
février dernier que l’Algérie est
un « partenaire solide » des Etats-
Unis, « jouant un rôle constructif
dans la promotion de la stabilité
régionale ». Rappelons à titre
indicatif que dans une fiche tech-
nique sur l’Algérie publiée en
février au lendemain de la prise
de fonction du nouveau secrétaire
d’Etat, la nouvelle administration
américaine a relevé « la densité et
la richesse des relations bilatéra-
les », avec une mise en relief de
l’importance des dialogues poli-
tique et militaire soutenus entre
Alger et Washington, à un
moment où les Etats-Unis com-
mencent à s’intéresser de près au
potentiel économique algérien,
qualifié récemment de « destina-
tion attractive pour les entrepri-
ses américaines » par le départe-
ment d’Etat. En témoignent la
relance en 2016 des discussions
sur l’accord Tifa, l’appui améri-
cain pour l’accession de l’Algérie à
l’OMC et son accès au système
généralisé de préférence améri-
cain qui ouvre aux pays bénéfi-
ciaires l’accès de leurs produits au
marché américain avec des condi-
tions tarifaires préférentielles.
CC..
BB..
ALGÉRIE-ETATS-UNIS
Lamamra
rencontre
Tillerson
CETTE
VISITE va permettre d’une part de confirmer la qualité des relations bilatérales entre les deux pays et d’autre part de
rechercher les voies et les moyens de les approfondir dans les domaines politique, économique et sécuritaire.
!CHAABANE BENSACI
Le niveau d’excellence
auquel sont parvenues
les relations entre
les Etats-Unis et l’Algérie
perdure depuis des années
JEUDI 18 MAI 2017
3
CC’est
devenu
un
leitmotiv.
A
chaque
Ramadhan,
le
phéno-
mène
du
gaspillage réappa-
raît : celui du pain, des gâteaux et
de la nourriture « meublent » les
poubelles des quartiers …surtout
populaires. Que faire ?
L’association de la protection et de
l’orientation du consommateur
(Apoce), prévient contre le
gaspillage alimentaire. «Notre
objectif phare est de sensibiliser et
d’orienter le citoyen durant cette
période où le gaspillage alimentaire
explose», a soutenu hier, le prési-
dent de cette association,
Mustapha Zebdi, à Alger, lors d’une
conférence de presse tenue au
Forum d’El Moudjahid. Zebdi a
estimé en outre que ce genre de
comportement n’est pas sans consé-
quences sur l’économie du pays « il
faut savoir que les dépenses de
l’Algérie augmentent de 50% durant
ce mois », a-t-il dit, de ce fait, « nous
tentons à travers des actions concrè-
tes, d’adresser un message fort au
consommateur algérien afin d’éviter
le gaspillage de différents aliments
pendant cette période », ajoute-t-il.
Pour Zebdi, ce phénomène, qui
devient hélas plus courant durant le
mois sacré, est à l’opposé des
valeurs qu’il est censé inculquer.
Le responsable a indiqué toute-
fois que bien que minime, le taux
de gaspillage alimentaire a néan-
moins diminué par rapport aux
années précédentes. « Cela est sans
doute lié à la conjoncture écono-
mique du pays, mais encore, aux
nombreuses campagnes de sensibili-
sation que nous avons menées à cet
effet et qui ont visiblement porté
leurs fruits » , a-t-il fait savoir.
Afin de continuer sur cette lan-
cée, le président de l’Apoce a réitéré
son appel à tous les consommateurs
algériens, les incitants à « modérer
et à rationaliser » leur consomma-
tion durant le mois de Ramadhan.
Farès Benaijda, docteur en
sociologie à l’université de
Contantine, a quant à lui dévoilé la
stratégie de l’association Apoce
pour lutter contre le gaspillage.
Ainsi, il précisera que « le plan de
travail de l’association a pour but
d’orienter les consommateurs de
sorte qu’ils puissent acquérir une
culture de consommation et ce, en
les incitant petit à petit à changer
leurs mauvaises habitudes ».
Toujours dans le cadre de la pré-
vention et de la sensibilisation,
Zebdi tire la sonnette d’alarme
contre les intoxications alimentai-
res, rappelant en ce sens qu’une
campagne de sensibilisation contre
les intoxications alimentaires a été
lancée du 14 au 20 du mois en
cours. « Le taux de cas d’intoxica-
tions alimentaires donne à réfléchir,
il a atteint près de 60% en 2016, des
cas de décès ont même été recensés,
tout ça pour dire qu’il ne faut pas
minimiser le danger que constitue
cette infection », a-t-il avancé, préci-
sant que « des cas d’intoxication ali-
mentaire surviennent particulière-
ment lors des fêtes, et ce, à cause du
manque d’hygiène et de la mauvaise
conservation des aliments ».
Le docteur Naziha Djedaini de
l’Apoce, a indiqué pour sa part, que
cette campagne de sensibilisation
qui a été initiée par le ministère du
Commerce, a pour objectif de sensi-
biliser et d’informer le citoyen sur
les dangers des intoxications ali-
mentaires, notamment au mois de
Ramadhan et comment les éviter.
Elle s’est en outre étalée sur les
causes de ces intoxications, indi-
quant que trois principales causes
en sont l’origine « il s’agit en pre-
mier lieu des boissons à l’exemple de
‘’cherbet’’, qui se retrouvent
confrontés à des produits non
conformes à la sécurité et à l’hy-
giène et pour cause, elle est produite
à base d’acide citrique et non de
citron naturel car beaucoup trop
cher durant le mois de
Ramadhan ». « Les grillades et les
plats déjà préparés (boureks…) sont
deux autres causes qui peuvent
nuire sérieusement à la santé si on
en abuse », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Zebdi a salué la
décision du ministère du Commerce
de geler les importations de viande
congelée, affirmant que c’était la
meilleure chose à faire car très dan-
gereuse pour la santé.
Il a révélé par ailleurs, que son
association compte
créer un label de recom-
mandations dans l’op-
tique de « rediriger les
consommateurs vers les
produits locaux en les
aidant à choisir les pro-
duits de la meilleure qua-
lité qui soit sur le mar-
ché ».
Zebdi a également
fait part de deux projets
que l’Apoce souhaite
faire aboutir juste après
le mois de Ramadhan.
« Il s’agit d’abord du
ciment et ensuite le lan-
cement d’une campagne
de sensibilisation pour
identifier et dénoncer les
chambres frigorifiques
informelles, qui laissent
le champ libre à la spécu-
lation », précise-t-il.
M.
Z.
PARTIS POLITIQUES
A
quand
les
nouvelles
pratiques ?
LE
CATACLYSME
DE
L’ABSTENTION lors des législatives du 4 mai est venu
tempérer les réjouissances de nombreuses formations politiques.
L
EE
DITORIAAL
L
e dernier tir de missile de la Corée du Nord a été condamné par
l’ONU – qui prévoit de nouvelles sanctions contre Pyongyang – et
certes par les pays occidentaux, les Etats-Unis à leur tête, la Corée
du Sud et le Japon. Beaucoup de bruit pour rien ? Certes non ! Toutefois,
il convient de replacer la crise de la péninsule coréenne dans son contexte
réel : un pays traumatisé par la guerre qui ne veut plus voir sa population
massacrée, comme cela a été le cas lors de la guerre de Corée (25 juin
1950-27 juillet 1953). De fait, il n’existe pas de traité de paix entre les deux
Corées et la guerre entre les deux pays est seulement suspendue [un
armistice qui dure depuis 1953]. Aussi, la République de Corée (Sud) et la
Rdpc (Nord) sont « techniquement » toujours en guerre. Dès lors, le conflit
peut reprendre à tout moment pour que les uns et/ou les autres ne sachent
pas raison garder. Contrairement à l’Iran qui a toujours proclamé que son
programme nucléaire est un programme civil - soupçonné par l’Occident
d’être en réalité à caractère militaire – Pyongyang a, en revanche assuré
haut et fort que son intention était de se doter d’un armement de dissua-
sion nucléaire au même titre que, singulièrement, les Etats-Unis. D’autant
plus que le nouveau président américain, Donald Trump, n’a pas caché que
l’option militaire (donc nucléaire) restait sur la table. De son côté,
Pyongyang se prépare, si besoin, à porter la guerre aux Etats-Unis même
en travaillant à la mise au point de missiles balistiques (Icbm) capables
d’atteindre le territoire états-unien. Si, pour le moment, des deux rives du
Pacifique, le ton s’est élevé, dans une guerre verbale, entre les deux diri-
geants états-unien et nord-coréen, il n’en reste pas moins que la moindre
erreur risquerait de mettre le feu aux poudres. Une guerre qui risquerait
alors de déborder sur la Chine et le Japon. Pyongyang qui dispose déjà
d’armes capables d’effacer de la carte Séoul, la capitale de son ennemi
héréditaire sud-coréen, peut aussi causer des dégâts au Japon. D’où l’in-
quiétude de ces deux pays qui, plutôt de tenter de trouver une issue paci-
fique à la crise, s’en remettent à la puissance militaire et au parapluie
nucléaire que leur procurent les puissants Etats-Unis afin de faire rendre
gorge au turbulent et dernier pays communiste, « stalinien » selon d’au-
cuns. En réalité, la guerre est omniprésente en Corée du Nord : les Nord-
Coréens la vivent au quotidien de toutes les façons, par la privation, par
l’absence de liberté, voire par la pauvreté, par le fait que les revenus du
pays sont accaparés par l’effort de guerre. Or, le monde n’a rien fait pour
atténuer ce sentiment d’isolement des Nord-Coréens, ni pour dédramatiser
la situation. Bien au contraire, la Corée du Nord est mise en quarantaine et
au banc de l’humanité. Dès lors, il est intelligible que la Corée du Nord
cherche à se protéger en disposant de sa propre force de dissuasion. Ce
que font de toute manière ceux-là même qui diabolisent Pyongyang et la
pointent du doigt qui, mettrait selon eux, en danger la sécurité du monde.
Le 3 mai dernier, les Etats-Unis ont procédé à un nouvel essai de leur mis-
sile balistique intercontinental (Icbm) Minuteman III, autrement dangereux
pour la sécurité et la paix dans le monde. Il est vrai que les Etats-Unis ont
tous les droits, en particulier celui de tester leurs dangereuses ADM. Lors
de la guerre de Corée, des armes biologiques ont été utilisées et des
milliers de tonnes de napalm ont été déversées sur le Nord de la Corée,
détruisant des villes et faisant des dizaines de milliers de victimes, outre
les crimes de guerre qu’ont été les destructions des barrages du pays. Les
Etats-Unis ont utilisé, voire expérimenté [ils l’ont encore fait lors de l’inva-
sion de l’Irak en 2003] des armes biologiques que prohibent autant l’ONU
que la conscience humaine. Les Nord-Coréens [qu’on les comprenne ou
non] n’ont pas oublié ces réminiscences du passé où ils étaient des victi-
mes expiatoires de la puissance destructive des Etats-Unis. Et l’Histoire
semble vouloir se répéter, avec le risque d’une déflagration qui serait mor-
telle pour l’humanité.
K. M.
! KARIM MOHSEN
LLe soir du jeudi 4 mai, il s’est quand même pro-
duit quelque chose d’assez sidérant, quelque
chose qui laisse un goût de cendres et augure
bien mal des analyses à venir sur la
nécessaire refon-
dation de la scène politique. Le taux d’abstention lors
de cette importante consultation est élevé, plus de 65%
des électeurs ont tourné le dos aux urnes ! Une
défaillance citoyenne ou expression démocratique ?
L’abstention qui est un acte politique, est un compor-
tement qui se développe dans toutes les grandes démo-
craties.Les partis politiques, dans leur majorité, ont
fait de mauvaises campagnes, incapables de se hisser à
la hauteur des grands défis de l’heure. Les programmes
sont restés trop flous, trop ambigus. Ils ont été incapa-
bles de capter l’opinion. Il est difficile de convaincre les
citoyens, lorsqu’on est incapable d’apporter des répon-
ses claires et précises à leurs préoccupations.
Le 4 mai
a marqué la défiance du peuple envers les partis poli-
tiques. Les états-mmajors des différentes formations
politiques refusent de se mettre à niveau, ils doivent
comprendre que le peuple réclame un renouvellement
complet des élites politiques, ils exigent de nouvelles
têtes et surtout de nouvelles pratiques. Les partis poli-
tiques sont dans une logique d’exclusion et non de ras-
semblement,
certains
sont
de
véritables
machines
à
exclure
les
compétences !
Le
président
de
la
République,
Abdelaziz
Bouteflika,
a
placé
très
haut
la
barre
en
réunissant
toutes
les
conditions
d’un
scrutin
crédible,
propre
et
transparent,
et,
pour
faire
de
ce
4 mai
une
fête
de
la
démocratie
et
de
l’Algérie,
hélas
les
partis
politiques
ont
gâché
la
fête,
la
barre
était
trop
haute !
Ils
ont
failli
dans
le
choix
des
candidats,
les
citoyens
n’ont
pas
toujours
reconnu
les
meilleurs
en
tête
d’affiche !
D’ailleurs,
si
le
taux
de
participation
est
faible,
ce
n’est
pas
la
faute
de
l’administration,
qui
a
é
à
la
hauteur,
d’ailleurs,
il
est
temps
d’en
finir
avec
la
ritournelle :
«
C’est
la
faute
au
pouvoir ! ».C’est
le
moment
pour
les
partis
politiques
d’être
attentifs
aux
craintes
de
la
population
au
lieu
de
les
balayer
d’un
revers
de
la
main.
Ils
doivent
incarner
l’avenir,
en
per-
mettant aux nouvelles générations qui ont un réel
besoin
d’avenir,
d’espérer.Le
4
mai
doit
servir
de
leçon.
Les
uns
et
les
autres
doivent
se
pencher
sur
une
refonte
de
l’action
politique,
les
vieux
schémas
ne
mènent
nulle
part,
si
ce
n’est
vers
l’abstention
et
le
vote
blanc.
Le
président
Bouteflika
a
réussi
à
instaurer
la
stabilité
et
la
paix
dans
le
pays
à
travers
sa
politique
de
Réconciliation
nationale
et
les
différents
programmes
de
développement.
Il
a
montré
la
voie.Faisons
en
sorte
que
les
législatives
du
4
mai
2017,
soient
celles
de
cette
prise
de
conscience
indispensable :
les
partis
politiques
doivent
se
livrer
à
une
autocritique
et
se
résoudre
à
rejoindre
l’effort
que
la
situation
leur
demande.
Ils
sont
condamnés
à
écouter
et
parler
aux
65%
des
électeurs,
des
électeurs
qui
aiment
leur
patrie
au
même
titre
que
les
35%
qui
ont
voté… K.S.S.
(*)
Consultant
en
communication
!
MASSIVA ZEHRAOUI
L’ Actualité
INQUIÉTANTE HAUSSE DU GASPILLAGE DURANT LE RAMADHAN
LE
«PÉCHÉ»
ALGÉRIEN
A
UNE
SEMAINE du début du mois du jeûne, l’Association de la protection et de l’orientation du consommateur appelle
les citoyens à modérer leur consommation.
Le taux de gaspillage alimentaire a néanmoins diminué par rapport aux années précédentes
Crise
de
la
péninsule
coréenne :
réminiscences
du
passé !
!!
KAMEL SIDI
SAID
*
4
JEUDI 18 MAI 2017
AAl’occasion
de
l’ouverture
de
la
réunion
des
directeurs
des
Instituts
diplomatiques
et
Etablissements similaires des pays
du dialogue 5+5 qui se tient Alger
les 17 et 18 du mois en cours, la
directrice générale de l’Institut
diplomatique des relations interna-
tionales, Amina Mesdoua, a déclaré
que cette réunion « va renforcer les
relations et développer les échanges
entre l’ensemble des pays concer-
nés » et « permettra de s’imprégner
et de s’enrichir des expériences des
uns et des autres pour faire de nos
instituts des passerelles de coopéra-
tion dans le domaine du savoir et de
l’éducation ». En effet, a-t-elle
ajouté, « la réunion s’étalera sur
deux jours » et « aura à passer en
revue un certain nombre de sujets
relatifs au rôle des instituts dans la
diplomatie contemporaine et dans
un monde globalisé, à la promotion
et au renforcement de la coopéra-
tion, à la mise en place d’un net-
work, à la pérennisation des ren-
contres entre responsables et enfin,
à la possibilité de conclure des
instruments de coopération entre
nos instituts ». Au sujet de la coopé-
ration et des échanges qui, de son
point de vue, sont le chantier prin-
cipal à mettre en place, la directrice
de l’Idri fait savoir que « les rela-
tions qui existent entre l’Idri et cer-
tains des Instituts diplomatiques
présents » sont excellentes et que
l’Idri a déjà signé un Mémorandum
d’entente » avec certains d’entre
eux. Evoquant les objectifs assignés
à l’Idri et qui sont, selon elle, en
phase avec ceux du ministère des
Affaires étrangères en matière de
relations internationales, Madame
Mesdoua s’est montrée fort opti-
miste. « L’Idri a pour ambition, à
l’avenir, de développer le domaine
de la recherche et d’études pour se
projeter, sans perdre sa vocation
originale et initiale, en tant que
think tank pour répondre aux défis
globaux auxquels fait face le monde
aujourd’hui et aux exigences de la
diplomatie moderne », a-t-il indiqué
en soulignant que « notre ambition
est grande de faire de notre institut
un centre d’excellence, de rayonne-
ment et de formation. Cette ambi-
tion, bien entendu, ne peut se réali-
ser qu’avec le concours de tous, par-
tenaires nationaux et surtout exté-
rieurs ».
L’Idri, sous tutelle du ministère
des Affaires étrangères, a été créé,
pour précision, en 2002. Sa création
répond aux exigences de la diploma-
tie moderne et dénote de l’impor-
tance qu’accorde le département
des AE à la valorisation de ses res-
sources humaines pour être au dia-
pason avec les orientations de la
politique extérieure du pays.
Aujourd’hui, explique Amina
Mesdoua, « l’Idri a franchi d’impor-
tantes étapes depuis sa création en
2002 par la formation et le perfec-
tionnement de plus de 400 diploma-
tes, l’organisation de conférences,
de séminaires et d’ateliers théma-
tiques en relation avec les grandes
échéances et l’actualité internatio-
nale » et a, à ce jour, « établi des
relations de coopération et partena-
riat avec plus d’une trentaine d’ins-
tituts similaires à travers le monde
et est disposé à élargir davantage
cette coopération surtout avec les
instituts de notre pourtour médi-
terranéen avec lesquels nous parta-
geons nombre d’idéaux et de
valeurs ».
Pour rappel, la réunion des
directeurs et responsables des
Instituts diplomatiques et
Etablissements similaires des pays
du dialogue 5+5 est organisée dans
le cadre de la coprésidence de
l’Algérie de ce dialogue pour la
période 2016-2018 et la mise en
oeuvre des recommandations de la
13e Réunion des MAE qui s’est
tenue à Marseille le 28 octobre
2016.Cette réunion est la deuxième
du genre après celle de Lisbonne
tenue en 2014. A.
I.
COOPÉRATION DIPLOMATIQUE ENTRE LES PAYS DU DIALOGUE 5+5
L’Algérie
affiche
ses
ambitions
SELON
SA
DIRECTRICE, « l’Idri a pour ambition de développer le domaine de la recherche et d’études pour se projeter en tant que
think tank pour répondre aux défis globaux auxquels fait face le monde aujourd’hui et aux exigences de la diplomatie moderne ».
L’ Actualité
Une vue de la réunion des directeurs des
Instituts diplomatiques et Etablissements
similaires des pays du dialogue 5+5
Nos deux pays avaient des relations
d’amitié et de solidarité même
avant l’indépendance algérienne
comme en témoigne l’établisse-
ment du bureau d’Extrême-Orient
du FLN à Tokyo au mois de septembre 1958
représenté par M. Abderrahmane Kiouane et
M. Abdelmalek Benhabylès, futur
Ambassadeur d’Algérie au Japon. Du côté
japonais, l’Association nippo-nord-africaine
(future l’Association algéro-japonaise) a été
créée par M. Tokuma Utsunomiya, un grand
homme politique japonais, le 14 février 1961
et a apporté son soutien à l’activité de ces pre-
miers Algériens au Japon.
L’année 2017 verra donc la célébration du
55e anniversaire des relations diplomatiques
algéro-japonaises. Je voudrais aborder l’évolu-
tion de ces relations jusqu’à présent, et leurs
perspectives d’avenir.
« Les relations exceptionnelles
dans les années 1970 et 1980 »
Après l’indépendance, des entreprises japo-
naises ont joué un rôle central dans le déve-
loppement des relations entre l’Algérie et le
Japon, notamment, la construction de la raffi-
nerie de pétrole à Arzew ou encore le com-
plexe gazier à Hassi R’mel dans lesquels JGC et
Itochu se sont engagées étaient des premiers
projets importants pour appuyer le développe-
ment algérien. Dans les années 1970 et 1980,
des entreprises japonaises se sont engagées
dans la construction des usines textiles à
Nedroma, l’usine sidérurgique à El Hadjar ou
encore le barrage de Gargar.
Le commerce entre nos deux pays était
actif, dans le domaine des produits hydrocar-
bures et des produits manufacturés tels que
l’automobile et les appareils électriques. La
communauté japonaise comptait plus de 3 000
à l’époque, la plus importante en Afrique.
En 1986, le campus de l’USTO, conçu par
le célèbre architecte japonais, M. Kenzo
Tange, a été réalisé. Il ne faut pas oublier de
mentionner « Le Japonais d’In-Belbel », Pr Iwao
Kobori de l’Université de Tokyo qui a fait des
études sur la foggara pendant plus de 40 ans en
allant dans le désert du Sahara.
« La nouvelle dynamique
des relations algéro-japonaises »
Alors que les relations algéro-japonaises
ont stagné durant les années 1990 à cause de
la décennie noire, la stagnation de l’économie
japonaise ainsi que l’attentat terroriste à
Tiguentourine en janvier 2013, je suis heureux
de constater qu’aujourd’hui il se produit une
nouvelle dynamique entre nos deux pays au
moment du 55e anniversaire de nos relations :
en premier lieu, les relations politiques
entre nos deux pays sont excellentes.
Le président de la République, S.E.M.
Abdelaziz Bouteflika a visité le Japon trois fois,
notamment lors d’une visite officielle en 2004.
Suite à la visite en Algérie du ministre japonais
des Affaires étrangères, M. Maehara, en 2010,
nos deux pays ont régulièrement organisé les
consultations politiques. Aussi, nous avons
commencé les consultations sécuritaire et anti-
terroriste après l’attentat terroriste à
Tiguentourine en 2013. Notre gouvernement
apprécie le rôle de l’Algérie pour la paix et la
stabilité de la région et cela s’explique par le
renforcement de la coopération dans les
domaines de la sécurité et de la lutte contre le
terrorisme. Cette année j’œuvrai à organiser
des dialogues au niveau ministériel sur des
questions politique et sécuritaire, ce qui per-
mettra de donner des directives de future
orientation des relations bilatérales à moyen et
long terme. En deuxième lieu, en ce qui
concerne l’économie, un nouveau partenariat
gagnant-gagnant est en train de surgir entre
l’Algérie et le Japon, chacun mettant en oeuvre
la « nouvelle stratégie de croissance écono-
mique ». Les investissements des sociétés japo-
naises en Algérie telles que dans le secteur
d’automobile contribueront à industrialiser
l’Algérie par le transfert de technologie et du
savoir-faire. Notre gouvernement continue à
appuyer l’Algérie dans le développement des
ressources humaines et des infrastructures de
qualité telles que le port, l’électricité et le des-
salement d’eau de mer. Jusqu’ici, plus de 350
Algériens ont eu la formation au Japon sur la
base de l’Accord sur la coopération technique
algéro-japonais signé lors de la visite de S.E.M.
Abdelaziz Bouteflika en 2004.
La formation de pays tiers au sein de l’Eole
nationale supérieure maritime à Bou Ismaïl, le
projet de « Sahara Solar Breeder (SSB) » autour
de l’USTO, les études antisismiques au Centre
national de recherche appliquée en génie para-
sismique (CGS) sont de bons exemples de cette
coopération. Le Japon continuera à soutenir la
réforme de l’économie algérienne dans les
domaines comme l’industrie, l’agriculture, la
pêche, les énergies renouvelables, la préven-
tion contre les sinistres ou encore le tourisme.
Je voudrais féliciter le « japan-Algeria Business
Club » dont le président est Dr Mustapha
Mekidèhe de son rôle de catalyseur des hom-
mes d’affaires algériens et japonais. Aussi, les
deux gouvernements font avancer les discus-
sions pour installer un nouveau comité mixte
public-privé. En troisième lieu, des échanges au
niveau des citoyens à travers la culture et le
sport se développent constamment.
L’Association d’amitié algéro-japonaise sera
prochainement créée par nos amis algériens,
notamment par des anciens boursiers et sta-
giaires algériens au Japon. Les Jeux olympiques
de Tokyo 1964 sont les Jeux olympiques aux-
quels l’Algérie a assisté pour la première fois.
Je tiendrais à animer les échanges dans le
domaine sportif comme le judo et le karaté
vers les Jeux olympiques 2020 qui auront lieu
de nouveau à Tokyo. La cérémonie du thé
commémorative pour le 55e anniversaire de
nos relations diplomatiques sera tenue au mois
de juillet et la « Semaine japonaise » sera orga-
nisée en automne pour présenter les diverses
cultures japonaises comme la calligraphie, le
manga, les dessins animés japonais et autres. Je
vous invite à y assister. D’ailleurs, je suis heu-
reux d’ajouter que trois mangas japonais
« Ninja Hattori-kun », « Black Jack » et
«AstroBoy » seront diffusés par l’Entv à partir
de cette année. Après 55 ans, les relations
entre l’Algérie et lé Japon entrent dans une
nouvelle phase de maturité. Je voudrais faire
de l’année 2017 une année de l’essor de nos
relations dans la génération d’avenir. J’en suis
optimiste, parce que nous avons plusieurs
atouts devant nous, à commencer par l’histoire
de l’amitié historique, les relations exception-
nelles après l’indépendance, une nouvelle
dynamique de part et d’autre et surtout la sym-
pathie instinctive entre nos deux peuples.
M. F.
*Ambassadeur du Japon en Algérie
55e ANNIVERSAIRE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE L’ALGÉRIE ET LE JAPON
LE NOUVEL ESSOR À L’AVENIR
Le 4 juillet 1962, le Japon a reconnu l’Algérie souveraine par un télégramme du Ministre des Affaires étrangères,
M. Zentaro Kosaka, et les deux pays ont par la suite échangé les notes verbales pour établir les relations
diplomatiques le 28 novembre de la même année.
!
MASAYA FUJIWARA*
!AMAR INGRACHEN
Masaya Fujiwara, ambassadeur
du Japon en Algérie
Karim Younès dédicace son nouvel ouvrage
« LES ÉPERONS DE la conquête...
l’impossible oubli. » C’est le titre
du nouvel ouvrage que vient de
publier l’ancien président de
l’Assemblée populaire nationale
Karim Younès. Ce dernier sera
d’ailleurs à Tizi Ouzou ce samedi
20 mai pour dédicacer son livre à
14h 30 au niveau de la librairie
Cheikh Omar sise avenue Abane-
Ramdane. «Ce livre est la suite
chronologique des quatre
précédents et l’ensemble constitue
une remontée vers les origines de
notre pays et de son histoire, à
laquelle j’ai joint des réflexions et
témoignages personnels sur la
période récente. Il est celui de la
colonisation française qui a duré
132 ans et peut-être encore plus,
jusqu’à nos jours d’ailleurs à
constater certains comportements
politiques de certains milieux, une
minorité heureusement.»
L’ouvrage se termine par la volonté
de résistance des Algériens puis de
la guerre contre le colonialisme et
sa puissance dominatrice.
De Quoi j’me Mêle JEUDI 18 MAI 2017
5
Des pirates piratent
un film sur les pirates
DES PIRATES PIRATENT un film de pirates. Si l’ironie de la situation
peut faire sourire, la menace est toutefois extrêmement sérieuse. Des
hackers informatiques se targuent de posséder le dernier gros
blockbuster de Disney, à savoir Pirates des Caraïbes : la vengeance de
Salazar, le cinquième opus de la saga lucrative, dont la sortie est
prévue le 26 mai aux États-Unis. Selon le numéro un du
divertissement, ces fraudeurs 2.0 menaceraient de divulguer le long-
métrage en avance sur la Toile, sauf si la multinationale accepte de
payer une rançon faramineuse. D’après le site spécialisé Hollywood
Reporter, Bob Iger, le P-DG de Disney, aurait fait part de cette nouvelle
alarmante à des employés de la chaîne ABC, lors d’une réunion à la
mairie de New York. Les pirates auraient exigé d’être payés en bitcoin
(une monnaie cryptographique). Ils seraient prêts à dévoiler les cinq
premières minutes du film, suivies d’extraits de 20 minutes, et ce,
jusqu’à ce que leur demande soit satisfaite. Iger est resté ferme et a
annoncé que Disney ne cédera pas au chantage. Le site Deadline, le
premier à avoir révélé le nom du film pris en « otage », affirme que le
studio travaille activement avec le FBI pour mettre fin à cette affaire.
L’ENVERS DU DÉCOR
!ZOUHIR MEBARKI
Débroussaillage. Cette semaine a été
le théâtre d’un extraordinaire tir
groupé des médias internationaux
contre le président américain Donald
Trump. Plus important que tous ceux qu’il
a essuyés depuis son entrée en fonction en
janvier dernier. En cause, des révélations
que ses attaquants estiment « top secret »
et classent ces « révélations » au même
niveau que le projet Manhattan (la mise au
point de la bombe nucléaire) pendant la
Seconde Guerre mondiale. Selon eux, à
cette époque, même Truman alors vice-
président de Roosevelt ignorait, n’était
pas mis dans le secret. Ce n’est qu’au
décès de Roosevelt et après lui avoir suc-
cédé qu’il a été mis au parfum et donné
l’ordre de larguer les bombes sur
Hiroshima et Nagasaki. C’est dire qu’ils
veulent mettre Donald Trump dans une
situation proche de la trahison. A tel point
que, depuis hier, l’option de sa destitution
est évoquée par certains hommes poli-
tiques américains qui font le rapproche-
ment avec le Watergate qui a emporté le
président Richard Nixon en août 1974.
Pour Trump ce sera le « Kremlingate » pré-
disent-ils. Si les accusations pleuvent et
monopolisent l’actualité depuis plusieurs
jours, le vrai contenu de ce qui est réelle-
ment reproché au président américain est
noyé dans une agitation indescriptible des
médias qui multiplient les prouesses d’a-
border un sujet sans en livrer tous les
aspects à l’opinion. Nous allons essayer
d’adopter la méthode dite de l’artichaut
qui consiste à se débarrasser des feuilles
inutiles pour parvenir au cœur de la vérité.
Commençons par ce qu’a dit Trump au
ministre russe des Affaires étrangères,
Serguei Lavrov, en le recevant le 10 mai
dernier à la Maison-Blanche. Il s’agit d’in-
formations sur la préparation d’attentats
par l’organisation terroriste Daesh. Plus
exactement d’attentats contre des avions à
l’aide de micro-ordinateurs portables pié-
gés. Pas de quoi mettre en péril la nation
américaine, mais plutôt de déjouer des
plans criminels. Mais ce qui réellement
causé la furie des médias lancés contre
Trump c’est que ces informations impli-
quent au moins un Etat. Dans le sens où
Israël s’est empêché de « fuiter » que c’est
lui qui a transmis ces informations à
Trump et qu’il n’avait pas à le dire aux
Russes, ces alliés de l’Iran qui est lui-
même l’ennemi numéro un de l’Etat
hébreu. C’est un peu « tiré par les che-
veux » comme explication. D’abord, parce
que Trump se défend d’avoir donné les
sources de ses services de renseignements
et on voit mal l’intérêt qu’il aurait eu à le
faire. On apprend par la suite que l’infor-
mation a été « récoltée » en Syrie parmi les
terroristes de Daesh. Par une « taupe »
comme cela se fait couramment. Mais
même en admettant que Trump aurait cité
la « paternité » d’Israël sur cette informa-
tion cela aurait profité au Mossad qui
aurait eu par-là une certaine consécration
d’efficacité sur tous les autres services de
renseignements, y compris iraniens. Et
même américains. Donc pas de quoi désta-
biliser Tel-Aviv. Bien au contraire. Ceci ne
veut pas dire que l’information n’ait aucun
rapport avec Israël. Chacun sait que cet
Etat a installé des hôpitaux à ses frontiè-
res avec la Syrie pour soigner les terroris-
tes et les renvoyer au combat. Personne ne
soigne jamais ses ennemis. Il se trouve que
ces terroristes sont les ennemis du monde
entier. La communauté internationale
tente de réunir toutes ses forces pour l’é-
radiquer. Sauf Israël qui leur « refait » une
santé. A noter aussi que Daesh ne s’est
jamais « manifesté » sur le territoire israé-
lien. Ni, avant lui, Al Qaïda. Les terroristes
peuvent frapper à New York, Moscou, Paris,
Londres, Berlin et Bruxelles, mais qui
n’ont jamais osé pousser jusqu’à Tel-Aviv.
Il ne faut pas être très doué pour com-
prendre ce qui a mis les dirigeants israé-
liens dans tous leurs états dans cette
affaire. Surtout que leurs espérances
mises sur l’arrivée au pouvoir de Donald
Trump ne semblent pas tout à fait réalisa-
bles. On comprend mieux l’interdiction aux
citoyens de sept pays musulmans d’entrer
aux Etats-Unis prise par Trump. Ce sont les
pays où les terroristes de Daesh sont pré-
sents. Et pour être plus clair à ce propos,
Trump a décidé que son premier voyage à
l’étranger sera en Arabie saoudite, terre
sainte des musulmans, où il est attendu le
23 de ce mois pour prononcer un discours
sur sa « vision pacifique de l’Islam ». Il se
rendra ensuite en Israël en vue de relancer
le processus de paix. Quant au transfert de
l’ambassade américaine de Tel-Aviv à El
Qods, tant exigé de lui par Israël, tout
laisse à penser que Trump ne peut prendre
une telle décision et vouloir dans le même
temps une paix juste et durable pour la
région. Ensuite, le président américain ira
au Vatican rencontrer le pape François
avec qui il parlera, évidemment, de paix.
Pendant ce temps, les médias occidentaux,
pas tous heureusement, continueront à
peaufiner le « Kremlingate ». Il faut avouer
que la parodie jouée par ces médias est de
haut niveau par ses « effets spéciaux ».
D’où cette modeste tentative d’éclairage à
l’intention de l’opinion publique ! Z.M.
Le président américain a informé les Russes de projets d’attentats de Daesh. Suite à quoi, il est attaqué violemment par des
médias qui lui promettent son « Watergate ». Mais pourquoi un tel acharnement ? Ces médias se gardent de dire la vérité. Il
est, cependant, possible de voir clair…
Cristiano Ronaldo
fait la promotion du
Ramadhan 2017
STAR DU
BALLON rond aux
200 millions
d’abonnés sur les
réseaux sociaux,
Cristiano Ronaldo,
le sportif le plus
adulé du monde
réel et le plus suivi
de l’agora
virtuelle, a fait une
apparition très
remarquée sur les
télévisions
égyptiennes à l’approche de la
célébration du mois béni entre tous.
Suscitant la curiosité d’un public qui
admire sa virtuosité et sa générosité, le
quadruple Ballon d’or prête son image à
une campagne promotionnelle lancée sur
le petit écran pour le Ramadhan 2017, et
qui tiendra le haut de l’affiche sur de
nombreux panneaux publicitaires à
travers tout le pays. Quelques jours avant
de s’inviter dans les foyers égyptiens,
Cristiano Ronaldo, sans dévoiler les axes
clés de ce projet, se réjouissait sur Twitter
de participer à une vaste opération de
communication initiée par Ahmed Abou
Hashima, le grand patron d’Egyptian
Steel, une société spécialisée dans la
production d’acier, passé avec succès du
fer aux médias.
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L’HYSTÉRIE
MÉDIATIQUE
CONTRE
TRUMP
A Pékin, Poutine
interprète au piano des
sérénades soviétiques
LE PRÉSIDENT russe Vladimir
Poutine s’est installé au piano
dimanche dernier pour
interpréter deux mélodies
soviétiques, alors qu’il attendait
son homologue chinois Xi
Jinping, un interlude improvisé
qui faisait dès lundi dernier le
bonheur des internautes.
Poutine a enchaîné au clavier
deux partitions de l’époque
soviétique, l’une consacrée à
sa ville natale de Saint-
Pétersbourg et l’autre célébrant
les fenêtres illuminées du
Moscou nocturne, symboles
d’espoir. L’intermède est
intervenu juste avant un
entretien bilatéral entre les
dirigeants russe et chinois,
dans le cadre du vaste forum
diplomatique des « Nouvelles
routes de la soie ». La
performance musicale de
Vladimir Poutine,
photographiée et filmée, était
largement partagée sur
Internet. Judoka aguerri,
Poutine est plutôt connu pour
ses prouesses sportives. Il est
huitième dan de judo (soit trois
de plus que le multiple
champion du monde français
Teddy Riner).
LA FÉDÉRATION ALGÉRIENNE de
football (FAF), dans le cadre de la
promotion du sport féminin, projette
de construire des écoles de
formation pour fillettes âgées
de 6 à 11 ans, partout à travers le
territoire national, a indiqué la
présidente de la commission
nationale du football féminin, Radia
Fertoul. Un projet sur le moyen
terme puisqu’il doit s’étaler sur
quatre ans (2017-2020) et qu’il sera
mené en étroite collaboration avec
l’Association nationale pour la
promotion et le développement du
sport féminin, les académies
relevant du ministère de la Jeunesse
et des Sports (MJS) et les 50 clubs
féminins déjà existants en Algérie.
« Le but est de travailler à la base,
avec des fillettes de 6-11 ans pour
former une bonne nouvelle
génération de joueuses, dont
pourront profiter prochainement des
catégories d’âge supérieur », est-il
indiqué en outre, une demande ayant
déjà été adressée aux 18 académies
de football relevant des directions de
la jeunesse et des sports (DJS) pour
intégrer une section féminine dans
leur programme, alors qu’elles se
chargent uniquement des garçons
de 8-11 ans, à raison de deux
séances d’entraînement par
semaine.
Les écoles de football vont accueillir les fillettes
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