http://www.rore-sanctifica.org Communiqué du 28 février 2010
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Lowenbruck venu de Lorraine qui lui demande avec insistance de l’aider à fonder une société religieuse, ce
qu’il firent le carême suivant en février 1828, au Sacro Monte Calvario tout proche de Domodossola, Rosmini y
rédigeant les constitutions de leur nouvelle société religieuse : l’Institut de Charité, ouvert initialement aux
clercs et aux laïcs.
Les fondateurs de cet institut (Lowenbruck, Rosmini, Gentili, Molinari) lui assignent pour emblème un pélican se
déchirant les entrailles pour nourrir ses oisillons (en référence à l’hymne catholique du Pieux Pélican), mais
emblème qui est également celui de l’initiation du 18ème degré maçonnique du Rite Écossais
Ancien et Accepté, degré du Chevalier illuminé de la Rose+Croix.
1830, apparition de Très Sainte Vierge Marie à la Sœur Lazariste Catherine Labouré à la chapelle
de la Congrégation, rue du Bac à Paris, lui demandant de répandre la « médaille miraculeuse »,
sous l’invocation « Ô Marie conçue sans péché ». La Très Sainte Vierge déclare à cette occasion :
« Les temps sont très mauvais ! »
1830, lancement du mouvement britannique des « tractariens » à partir de professeurs
et étudiants anglicans de l’Université d’Oxford réunis autour de la personne du Pasteur
Anglican Pusey, Professeur d’Hébreux à cette même université d’Oxford. Ce
mouvement animé par ce dernier prétendait réformer l’église Anglicane britannique
tombée dans une profonde décadence en rapprochant ses principes et ses formes
liturgiques de ceux et celles de l’Église catholique : ce mouvement portera quarante ans
plus tard en 1870 le nom de « mouvement d’Oxford », et, devenu — à la suite de
quelques « conversions » individuelles spectaculaires, — très populaire parmi les
catholiques, il se situera à l’origine des conceptions « œcuméniques », du « mouvement
œcuménique » et du « mouvement liturgique » qui seront promus au XXème siècle dans
l’Église catholique, puis institutionnalisés en son sein par la « doctrine » de
l’« œcuménisme » et « la réforme liturgique » du Concile Vatican II, imposés l’un et
l’autre à sa suite à toute l’Église catholique par l’évêque apostat Montini-Paul VI en 1965
et 1968.
1830, le prêtre Félicité de Lamennais fonde le journal l’Avenir avec le Dominicain Henri de Lacordaire et
Charles de Montalembert, dans lequel il réclamait la liberté de conscience, de la presse et la liberté
religieuse, et dans lequel les chrétiens libéraux pouvaient développer leurs idées de séparation de
l’Église et de l’État.
1830, le 30 novembre, mort du Pape Pie VIII.
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1831, le 02 février, Bartolomeo Capellari (8 septembre 1765-1er juin 1846), Père abbé de l’ordre des
Camaldules est élu Pape sous le nom de Grégoire XVI.
1831, le 06 février, l’abbé élu Pape Bartolomeo Capellari, après avoir reçu ce même jour la
plénitude du Sacerdoce par sa consécration épiscopale, est solennellement couronné par la
tiare pontificale dans la Basilique Saint Pierre de Rome sous le nom de Grégoire XVI.
1831, Grégoire XVI reçoit à Rome les « pélerins de la Liberté », rédacteurs du quotidien français l’Avenir, le prêtre
Félicité Lamennais, le Père Dominicain Henri Lacordaire et Charles de Montalembert.
1832, le 15 août, Grégoire XVI publie son Encyclique Mirari Vos condamnant le Libéralisme philosophique, le
Catholicisme Libéral, et la Liberté Religieuse.