VI. Exercices 5
IV. Idées de développement
•Contrôle de l’erreur dans les méthodes approchées de calcul d’inté-
grales. (Simpson Go p 28)
•Théorème de Darboux (dur !)
V. Références
– Alain Pommellet, Agrégation de mathématiques - Cours d’analyse,
Ellipses
– Xavier Gourdon, Les maths en tête, Mathématiques pour M∗- ANA-
LYSE, Ellipses
VI. Exercices
Exercice 6.1: Montrer que ∀x∈−1
2,+∞, ln(1 + x)−x6x2.
Correction: Pour x>−1
2, posons f(x) = x−ln(1 + x). fvérifie les hypothèses
du théorème 2.3 avec f0(x) = x
1 + x62x. En posant g(x) = x2, sur l’intervalle [0, x] :
ln(1 + x)−x6x2.
Remarque: sur [0,+∞[, le même raisonnement conduit à 0 6f0(t)6tpuis à l’in-
égalité :
06ln(1 + x)−x6x2
2.
Exercice 6.2: Montrer que pour tous x, y ∈R\π
2+πZ,
tan(x)−tan(y)>|x−y|.
Correction: On a :
x2>0⇒0<1
x2+ 1 61.
Or arctan0(x) = 1/(x2+ 1), donc pour tous X, Y ∈R, on a
|arctan X−arctan Y|6|X−Y|. En prenant xet yde sorte que X= tan(x) et
Y= tan(y), on arrive au résultat demandé : |x−y|6|tan x−tan y|.
Exercice 6.3: Dans l’application du théorème des accroissements finis à la fonction
f(x) = αx2+βx +γ
sur l’intervalle [a, b] préciser le nombre « c» de ]a, b[.
Donner une interprétation géométrique.
Correction: La fonction fest continue et dérivable sur Rdonc en particulier sur
[a, b]. Le théorème des accroissement finis assure l’existence d’un nombre c∈]a, b[ tel
que f(b)−f(a) = f0(c)(b−a).
Mais pour la fonction particulière de cet exercice nous pouvons expliciter ce c. En
effet f(b)−f(a) = f0(c)(b−a) implique α(b2−a2) + β(b−a) = (2αc +β)(b−a). Donc
c=a+b
2.
Géométriquement, le graphe Pde fest une parabole. Si l’on prend deux points
A= (a, f(a)) et B= (b, f(b)) appartenant à cette parabole, alors la droite (AB) est
parallèle à la tangente en Pqui passe en M= (a+b
2, f(a+b
2)). L’abscisse de Métant le
milieu des abscisses de Aet B.
14. Théorème des accroissements finis - Applications Fabien PUCCI