3:HIKLTA=\UXUUU:?a@n@a@k@a;
M 01907
- 300 -
F: 3,00 E
- RD
N°300 - AVRIL 2010 - 3
N°300 - AVRIL 2010 - 3
Judaïsme :
Les perles
du Talmud
Judaïsme :
Les perles
du Talmud
Etude :
L'œuvre de
Maïmonide
Etude :
L'œuvre de
Maïmonide
Vatican :
Fausses notes
et espérance…
Vatican :
Fausses notes
et espérance…
Politique : Réflexions sur le retour du FNPolitique : Réflexions sur le retour du FN
Entre Israël
et l’Amérique...
Par André Kaspi
Economie :
La bonne santé de
la Bourse de Tel Aviv
Economie :
La bonne santé de
la Bourse de Tel Aviv
INFORMATION JUIVE Juin 2008 3
Editorialiste : Josy Eisenberg
Chroniqueur : Guy Konopnicki
Comité de rédaction : Josy Eisenberg,
Michel Gurfinkiel, Victor Malka, Joël Mergui,
Philippe Meyer, Clément Weill-Raynal.
Collaborateurs : Armand Abécassis,
Albert Bensoussan, Paul Giniewski,
Hélène Hadas-Lebel,Carol Iancu,
Gérard Israël, André Kaspi, Naïm Kattan,
Elie Korchia, Odette Lang, Annie Lelièvre,
Daniel Sibony.
Administration : Jessica Toledano
Maquette : Information Juive
Photographies : Alain Azria
Edité par S.a.r.l. Information Juive
le journal des communautés
au capital de 304,90
Durée de la société : 99 ans
Commission paritaire des journaux
et publications : 0708K83580
Dépôt légal n° 2270. N°ISSN : 1282-7363
Impression : SPEI Imprimeur - Tél. : 03 83 29 31 84
Les textes de publicité sont rédigés
sous la responsabilité des annonceurs
et n’engagent pas Information juive.
Abonnement annuel : 33
Abonnement de soutien : 46
Abonnement expédition avion : 37
ABONNEMENT EN LIGNE SUR
WWW.CONSISTOIRE.ORG
Les manuscrits non retenus
ne sont pas renvoyés.
INFORMATION JUIVE
17, rue Saint-Georges
75009 Paris
Rédaction :
01 48 74 34 17
Administration :
01 48 74 29 87
Fax : 01 48 74 41 97
Fondateur :
Jacques Lazarus
Gérant de la SARL,
directeur de la publication :
Philippe Meyer
Directeur :
Victor Malka
N°300 - AVRIL 2010
AU SOMMAIRE D’
ISRAËL
4- Le plan de paix que je propose par Shaul Mofaz
POLITIQUE
7- Israël-Etats-Unis par André Kaspi
LA CHRONIQUE DE GUY KONOPNICKI
9- La dérive, le boycott et la raison
POLITIQUE
11- Réflexions sur le retour du FN par Jean-Yves Camus
ECONOMIE
13- Record historique à la Bourse de Tel Aviv par Philippe Meyer
MEDIAS
15- N'y allez plus par Annie Lelièvre
JUIFS ET CHRÉTIENS
16- Entre fausses notes et espérance par Philippe Haddad
HUMEUR
18- Interrogations par V.M
LA VIE DU CONSISTOIRE - 20
REPÈRES - 25
JUDAÏSME
26- Pour vous guider dans l'œuvre de Maïmonide par Géraldine Roux
BONNES FEUILLES
30- Les perles du Talmud par Ami Bouganim
JUDAÏSME
32- Réflexions sur le rire biblique par Daniel Sibony
MÉMOIRE
34- Né à Alger en France par Albert Bensoussan
LIVRES - 36
MUSIQUE
38 - Sous le label Tzadik par Fabrice Hoffnung
CINÉMA
39 - Un premier film prometteur signé Pascal Elbé par Elie Korchia
CHRONIQUE
40- Marx, le capital famille par Albert Bensoussan
COURRIER / CARNET - 41
VERBATIM - 42
4
7
39
26
24
23
11
34
13
32
4INFORMATION JUIVE Avril 2010
Le plan de paix
que je propose UN ENTRETIEN AVEC SHAUL MOFAZ
ISRAËL
OOO I.J : Quel a été le but de votre
voyage en France ?
Shaul Mofaz :
Il a un double
objectif. Je suis venu rendre visite
à des parlementaires français et
j'ai souhaité, à l'occasion de ce
voyage rencontrer la commu-
nauté juive de Paris et notamment
les responsables du Consistoire.
J 'ai été invité par ailleurs à un
colloque qui dure deux jours et
dans lequel je dois prendre la
parole. Je dois en particulier y
présenter le plan de paix politique
que j'ai conçu.
I.J : Comment définiriez-vous la
situation d'Israël aujourd'hui sur le
plan de la sécurité ?
S.M.
:Comparativement avec
les années précédentes, il y a un
calme relatif. Mais il y a des
problèmes qui nous préoccupent
au premier chef : les armes
nucléaires iraniennes et le réarmement
considérable du Hezbollah et du
Hamas. Il y a là donc là une double
menace pour nous.
Au nord du pays, au Liban, et dans
la bande de Gaza, des armes de toutes
sortes ne cessent d'arriver. Et c'est
naturellement l'Iran qui est à l'origine
de ce réarmement.
Mon sentiment est que nous devons
faire tous les efforts afin que l'Iran ne
parvienne pas à réaliser son
programme nucléaire.
I.J : IL semble bien que, dans la recherche
de la paix entre Israël et les Palestiniens,
tout soit aujourd'hui relativement gelé. Rien
ne bouge. Pourquoi ?
S.M.
:A mon grand regret, le
gouvernement que nous avons
ne parvient pas à faire bouger
les choses. Il a certes accepté le
principe des deux Etats pour les
deux peuples, l'Etat juif et l'Etat
palestinien, mais à mon sens,
cela ne suffit pas.
Dans le plan politique que j'ai
mis au point, j'insiste sur deux
points essentiels. Le premier
c'est l'obligation pour le
leadership israélien de parvenir
dans notre génération à trouver
les moyens d'instaurer la paix.
Je veux dire que nous ne
pouvons pas envisager de
laisser ce soin à la future
génération.
Le deuxième point qui, à mes
yeux, a une grande importance,
est de mettre en évidence les
sujets sur lesquels il y a consensus. Par
exemple, nous pouvons parvenir - et
mettre cela en pratique - à un accord
sur les frontières. Les Palestiniens
constitueront un Etat dont les frontières
M. Shaul Mofaz, ancien chef d'Etat-major de Tsahal
et ancien ministre de la Défense d'Israël a fait, à la mi-
avril, une visite en France au cours de laquelle il a
rencontré des personnalités politiques de toutes
tendances. Il a notamment présenté au conseiller
diplomatique du président Sarkozy, M. Jean-David
Levitte, les éléments essentiels du plan de paix qu'il
propose et qu'il compte défendre dans différentes
instances internationales.
Au cours d'un entretien qu'il a accordé à notre
rédaction, M. Mofaz a passé en revue les différents
problèmes auxquels Israël est aujourd'hui confronté.
Shaul Mofaz
On fera savoir alors aux responsables iraniens
que le monde ne les autorise pas à posséder l'arme
nucléaire. Parce que cela représentera pour nous une
menace sur notre existence elle-même.
Pour l'Occident en général, cela signifiera
l'entrée dans un autre monde.
INFORMATION JUIVE Avril 2010 5
seront constituées à 60 % par la rive
occidentale (la Cisjordanie) et par la
bande de Gaza quand ils en auront la
maîtrise. Par ailleurs, la garantie serait
donnée aux Palestiniens que leur
territoire serait équivalent à celui des
frontières de 1967. Cela constituerait
un premier accord. Le reste serait
discuté et négocié dans une seconde
étape.
Je considère que cette solution par
étapes est la bonne solution. Elle
permet à Israël de ne pas céder sur des
questions dont dépend notre sécurité
et aux Palestiniens d'être convaincus
que nous souhaitons sincèrement
parvenir à un accord de paix. Il est
évident que les Palestiniens devront
faire la preuve qu'ils sont un véritable
partenaire dans ces négociations.
I.J : Vous pensez que Mahmoud Abbas et
son gouvernement parviendront à réduire le
Hamas à Gaza ?
S.M.
:Personnellement je considère
que ce qui se passe entre les
Palestiniens c'est leur affaire. Nous
avons quant à nous la responsabilité de
la sécurité de notre pays. Si on nous
menace, on doit savoir que nous
riposterons. Quant à savoir qui doit être
à la tête des Palestiniens, je considère
que c'est de leur responsabilité.
I.J : Vous avez sans doute vu que le roi de
Jordanie lui-même commence à désespérer
devant le blocage des négociations de paix.
S.M.
:Il est vrai qu'un an après qu'il
ait été constitué, le gouvernement de
Netanyahou n'a toujours pas de plan
de paix.
I.J : Pourquoi ?
S.M.
:Vous êtes prié de poser cette
question au chef du gouvernement
israélien, pas à moi.
Je tiens à vous dire en ce qui me
concerne que le plan que j'ai mis au
point est accepté par les Américains.
J'ai eu l'occasion de l'exposer en Italie
et j'en ai parlé, aujourd'hui, à Paris au
conseiller diplomatique de M.Sarkozy,
Jean-David Levitte. J'ajoute que
jusqu'à présent, il n'y a pas d'autre
plan de paix. De nombreux membres
de la Knesset apportent leur appui à
mon plan.
I.J : Pensez-vous qu'il y a aujourd'hui -
comme on le dit parfois - des possibilités
de parvenir à un accord de paix avec la
Syrie ?
S.M.
:Je suis personnellement
favorable à des négociations avec la
Syrie. Il nous faut parler avec ses
dirigeants. J'ai naguère recommandé
au gouvernement d'ouvrir le dialogue
- même indirect- avec les autorités de
Damas. Ce dialogue doit s'ouvrir sans
conditions préalables. Cela étant, la
priorité ce sont les Palestiniens. Quant
à la question de savoir s'il faut évacuer
le Golan, personnellement j'y suis
opposé.
I.J : Comment jugez-vous la diplomatie
française au Proche Orient ?
S.M.
:Le rôle de la France au
Proche Orient est à mes yeux
extrêmement important. M. Sarkozy
est un véritable ami de notre pays.
J'ai écouté son intervention à la
Knesset, il y a quelques mois. Je peux
dire que ce fut une intervention
impressionnante.
La garantie serait donnée aux Palestiniens
que leur territoire serait équivalent à celui
des frontières de 1967
Je considère que cette solution par étapes est la
bonne solution. Elle permet à Israël de ne pas céder
sur des questions dont dépend notre sécurité et aux
Palestiniens d'être convaincus que nous souhaitons
sincèrement parvenir à un accord de paix
ISRAËL
1 / 44 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !