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Date : _ _ _ _ _ _ _ _ _
Sciences de l’Ingénieur
Support de cours
Terminale S S.I
Traitement de l’Information.
Langage de description algorithmique : traduire le comportement d’un système
Traitement de l’Information.
Terminale S - page 2 - S.I
1 INTRODUCTION
La fonction « Traiter les informations », présente dans la chaine d’information, reçoit
des signaux en provenance des capteurs du système et restitue des signaux destinés à
piloter les actionneurs.
Le plus souvent c’est la fonction « Traiter les informations » qui va assurer le
« pilotage » du système. Dans un lave-linge, par exemple, c’est cette fonction qui va
enchainer les différents cycles permettant le lavage en fonction des consignes données
par l’utilisateur et des informations provenant des différents capteurs. Ainsi,
l’électrovanne assurant l’admission de l’eau dans la cuve sera ouverte jusqu’à ce qu’un
capteur de niveau détecte que la cuve est pleine, la résistance de chauffage sera alors
alimentée jusqu’à ce que la température souhaitée soit atteinte, etc.
Chaine d’Energie
Chaine d’Information
Acquérir les
informations.
Traiter les
informations.
Communiquer les
informations.
Alimenter Distribuer l’
Energie
Convertir l’
Energie
Transmettre l’
Energie
Agir
sur la
M.O
M.O.E
M.O.S
Infos.
Ordres
Energie
Traitement de l’Information.
Terminale S - page 3 - S.I
1.1 Réalisation de la fonction « Traiter les informations »
Il existe différentes solutions technologiques permettant de réaliser la fonction
« Traiter l’information » pouvant se classer en deux catégories :
Logique câblée : Utilisé dans les systèmes les plus simples (ou les plus anciens),
cette technique consiste à réaliser un circuit électronique spécifique à
l’application. Cette approche conduit rapidement à des solutions très complexes
et figées (impossible de modifier facilement le comportement du système une
fois qu’il a été construit).
Logique programmée : Cette technique consiste à utiliser une structure à
microprocesseur. Le comportement du système est alors déterminé, non plus par
le câblage de composants électroniques, mais par un programme. Selon les
besoins du système on peut avoir recours à différentes technologies :
o Dans un système automatisé nécessitant peu de puissance de calcul (un
ascenseur, une barrière automatisée de péage, etc.) on a recours, le plus
souvent, à un Automate Programmable Industriel.
o Lorsque le système doit effectuer de nombreux calculs, comme, par
exemple, le pilote automatique d’un avion de ligne, on utilise un calculateur
embarqué.
o Dans les petits systèmes destinés à être fabriqués à très grande échelle,
comme, par exemple, un lave-linge, on emploiera de préférence un
microcontrôleur.
Traitement de l’Information.
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2 LES SYSTEMES LOGIQUES PROGRAMMES
Tous les systèmes logiques programmés actuels utilisent des microprocesseurs, et
partagent une structure commune décrite par la figure ci-dessous :
2.1 Le microprocesseur
Le microprocesseur est le cœur du système, il est capable d’effectuer des opérations
élémentaires (adition, soustraction, opérations logiques, etc). La séquence d’opérations à
effectuer est stockée dans une mémoire sous la forme d’une suite d’instructions. Le
microprocesseur lit une instruction en mémoire, l’exécute, puis passe à la suivante.
2.2 Les mémoires
Le système minimum comporte au moins deux types de mémoires :
La mémoire morte ou R.O.M : Les données contenues dans la R.O.M (Read Only
Memory) ne peuvent être effacées ni lors du fonctionnement du système, ni
lorsqu’il est mis hors tension. On dit qu’une telle mémoire est non volatile. Dans
un système minimum cette mémoire est employée pour stocker le programme qui
doit être exécuté par le microprocesseur.
Traitement de l’Information.
Terminale S - page 5 - S.I
La mémoire vive ou R.A.M : Les données contenues dans la R.A.M (Ramdom
Acces Memory) sont perdues lorsqu’elle est mise hors tension. Il s’agit d’une
mémoire dite volatile. Le microprocesseur utilise cette mémoire pour y stocker
des informations temporaires lors de l’exécution du programme.
Une mémoire se comporte comme un meuble à tiroir : les informations stockées dans la
mémoire sont appelées « données », et chaque tiroir possède, pour le repérer, une
adresse.
Une mémoire possède deux groupes de lignes appelés bus sur lesquels circulent des mots
binaires :
Un bus d’adresse permettant de choisir la case mémoire à consulter.
Un bus de données sur lequel se présente la donnée à lire ou à écrire dans la
mémoire.
Exercice :
Question 1 : Combien de « cases » la mémoire 2732 possède-t-elle ?
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