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Cyrille Court Armée du Salut de Moutier 19.02.2017 Message 1 de 42 jour pour mes amis
JEVANGELISE PAR CONVICTION
Introduction
Ce dimanche, nous entrons dans la campagne 42 jours pour mes amis. Durant ce printemps, 6 prédications
sur le thème de l’évangélisation vous seront proposées. En plus de prédication le dimanche, cette
campagne propose des méditations en semaine dans des groupes de maison. Son but : nous permettre de
méditer ensemble sur nos moyens de partager l’Evangile autour de nous.
Le thème de ce premier dimanche est : « J’évangélise par conviction ». Je vous invite à la lecture de
l’Evangile de Marc, chapitre 2, les 12 premiers versets. Je les commenterai partie par partie.
1) Lecture commentée de Marc 2,1-12
1 Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison, 2 et un si
grand nombre de personnes se rassemblèrent qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la
porte. Il leur annonçait la parole.
Capernaüm se situait au bord du lac de Galilée (appelé aussi lac de Génésareth). Cette petite ville était
distante d’une trentaine de kilomètre de Nazareth. Là, Jésus avait établi en quelque sorte son camp de
base. A cause des miracles qu’il avait faits, Jésus avait dû s’éloigner de la ville quelque temps (Mc 1:45). Le
voilà qui est revenu. La nouvelle de son retour se propage et un grand nombre de personnes se rassemble à
l’endroit où il habitait.
Combien y avait-il de personne ? Pour nous faire une idée, selon les données archéologiques, les plus
grandes maisons faisaient 60m2. Elle pouvait contenir au maximum 50 personnes. Mais un grand nombre
de personnes s’étaient agglutinées devant l’entrée. Probablement aussi autour de la maison, aux fenêtres.
3 On vint lui amener un paralysé porté par quatre hommes. 4 Comme ils ne pouvaient pas
l’aborder à cause de la foule, ils découvrirent le toit au-dessus de l’endroit où il se tenait et
descendirent par cette ouverture le brancard sur lequel le paralysé était couché.
Sur ce, 4 hommes arrivent en portant leur compagnon paralysé. Comment est-il devenu paralysé ? On ne le
sait pas, peut-être un accident. Jésus enseigne. Impossible de l’atteindre avec tant de monde.
Ils décident alors de prendre l’escalier extérieur qui mène au toit. Il s’agit d’un toit plat qui sert aussi de
terrasse. Celle-ci était faite de poutres, recouvertes de branchages entrelacées, le tout solidifié par du
mortier. Il suffisait de gratter le mortier, d’enlever les branchages jusqu’à créer un trou assez grand.
Imaginons la scène. Jésus parle. Le silence règne. Puis tout-à-coup, du bruit au-dessus. Du mortier tombe
du toit sur la tête de ceux qui se trouvent en-dessous. Tout le monde lève la tête et se demande ce qui se
passe. Jésus est obligé de s’interrompre. Puis Jésus voit descendre sans autre explication un brancard. Il ne
voit pas encore ce qu’on lui apporte comme ça. Petit à petit, on remarque qu’il y a un homme sur le
brancard. Probablement que tous savaient de qui il s’agissait.
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Du point de vue du paralysé, imaginons que lui, étant couché, il ne voit que le ciel et ses compagnons qui le
descendent. Il doit entièrement s’abandonner et leur faire confiance. Il descend et entend qu’il y a du
monde dessous. Gentiment, il découvre des tas de visages qui l’observent et il finit par atterrir au pied de
Jésus.
Et après ! Que va-t-il se passer ? Qu’est-ce que Jésus va dire et faire ? C’est le suspens.
5 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. » 6 Il y avait
là quelques spécialistes de la loi qui étaient assis et qui se disaient en eux-mêmes : 7 « Pourquoi
cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? »
Le Seigneur surprend tout le monde par ces quelques mots : « tes péchés te sont pardonnés ». D’un côté,
c’est la frustration. D’un autre, c’est le scandale.
La frustration d’abord. « Jésus, t’as pas bien compris. On t’amène un paralysé. Il ne peut plus rien faire. On
ne te l’a pas amené à grand peine pour que tu te contentes de pardonner ses péchés. Nous, ce qu’on veut,
c’est que tu lui permettes de remarcher à nouveau ! »
A l’époque, au niveau soin et au niveau social, il n’y avait rien ou presque. Se contenter d’annoncer à ce
pauvre homme que ses péchés sont pardonnés ne va pas l’aider beaucoup dans sa vie de tous les jours.
C’est vraiment tout ce que Jésus peut faire ! Ben, on n’est pas plus avancé ! Frustration, déception.
Pourtant, pour Jésus, ce n’était pas rien. Il est venu parmi les êtres humains pour que leurs péchés soient
pardonnés et qu’ils aient la vie éternelle. Nous, nous ne voyons qu’à court terme. C’est ce qui se passe
maintenant et tout-de-suite qui nous importe. Le Seigneur voit les choses dans une toute autre perspective.
En fait, Pour Jésus, la guérison n’est pas si importante. Pour lui, l’état de ton âme l’intéresse bien plus que
l'état de ton corps ou de ta santé, car il en va de ton éternité. Ce qui est déterminant pour Dieu, ce n’est
pas d’aller mieux le temps qui nous reste ici-bas, c’est de savoir où nous passerons notre éternité.
Le scandale maintenant. Il y avait assis là, au premier rang comme il se doit, des spécialistes de la loi. Des
gens influents. Voilà pourquoi il y avait spécialement beaucoup de monde. Jésus parlait avec « la crème de
la crème », avec des responsables religieux de qui dépendaient beaucoup de choses de la vie des gens.
Ceux-là sont outrés que Jésus se prétende capable de pardonner les péchés. Tout le monde sait que pour
pardonner les péchés, il faut aller à Jérusalem apporter un animal au sacrificateur, que celui-ci devra
l’égorger, que le sang de l’animal devra être répandu. C’est comme cela qu’on peut espérer que les péchés
soient pardonnés. C’est la loi de Moïse qui le dit.
« C’est quoi ce Jésus qui donne de fausses espérances au peuple. Tu méprises la loi de Moïse et nos
traditions. Tu nous choques, tu nous déranges, que va-t-on faire d’un gars comme toi ! » Terminons la
lecture du texte maintenant.
8 Jésus sut aussitôt dans son esprit qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, et il leur dit :
« Pourquoi raisonnez-vous ainsi dans vos cœurs ? 9 Qu’est-ce qui est le plus facile à dire au
paralysé : ‘Tes péchés sont pardonnés’, ou : ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’ ? 10 Afin
que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, 11 je te
l’ordonne dit-il au paralysé ,lève-toi, prends ton brancard et retourne chez toi. »
12 Aussitôt il se leva, prit son brancard et sortit devant tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous
très étonnés et célébraient la gloire de Dieu en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil.
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2) 4 éléments à prendre en compte
Suite à cette lecture commentée, et surtout à l’attitude des 4 porteurs, j’aimerais relever 4 choses :
2.1. Avoir une forte conviction
La première chose qui m'a frappé chez les 4 amis, c’est la façon dont ils se sont souciés de leur compagnon
paralysé. Ils ne sont pas rués pour entendre Jésus et voir ce qui se passerait avec les spécialistes de la loi,
comme tous les autres. Ils ne se sont pas dits : l’important est que NOUS entendions Jésus et que NOUS
nous en approchions le plus possible. Non, ils ont pensé au paralysé qui, lui, n’avait aucun moyen
d’entendre le message de Jésus.
Comme ils sont 4, j’imagine qu’ils ont discuté entre eux. Ils se sont concertés. Ensemble, ils sont arrivés à la
conclusion qu’il ne fallait pas que leur compagnon paralysé vive sans espoir, sans perspective, sans avenir.
Mais comment faire ? Où l’emmener ? Vers qui l’emmener ? Quelle est la meilleure chose qu’on pourrait
faire pour lui ?
Et puis, ils ont appris que Jésus était revenu et qu’à tout bien considéré, au vu de ce que Jésus avait déjà
accompli comme miracles et guérisons, il n’y avait finalement pas de meilleur lieu où amener leur ami que
vers Jésus. Si quelqu’un peut encore faire quelque chose pour notre ami gravement accidenté, c’est ce
Jésus.
Ils ont dû avoir du courage pour aller de l’avant, passer les obstacles, bousculer les convenances, se faire
remarquer de tous, pour parvenir à déposer au pied de Jésus leur ami. Sans doute étaient-ils plein d’espoir,
enthousiasmé par la présence du Christ, entièrement convaincu de ce qu’ils faisaient. Sans quoi, ils ne se
seraient pas autant donné de peine.
En regardant dans la Bible, nous voyons que Dieu a souvent agi d’une manière particulière lorsque des
croyants ont fait preuve d’une forte conviction :
Le jeune David devait avoir une forte conviction lorsqu'il s'est levé pour combattre Goliath et défendre
l'honneur du Dieu d'Israël.
Josué avait une forte conviction dans son cœur lorsqu'il a traversé le Jourdain pour conquérir le pays de
la promesse et attaquer un peuple plus puissant et plus nombreux que le sien.
Daniel avait une forte conviction pour désobéir au décret du roi Darius et continuer de prier son Dieu. Il
a fini dans la fosse au lion pour cela, mais Dieu l’en a délivré.
Que dire d’Abraham, de Moïse, des Juges, d’Esdras, de Néhémie, de la reine Esther, des prophètes,
etc., etc.
Il a fallu une forte conviction à Martin Luther pour engendrer le mouvement de la Réforme, dont nous
fêtons cette année les 500 ans.
Il a fallu une forte conviction à William Booth pour créer l’Armée du Salut.
Et nous aujourd’hui ? Nous qui sommes les héritiers d’un si grand nombre de croyants de tous les temps,
sommes-nous convaincus ? Sommes-nous enthousiasmés ? Sommes-nous convaincus que la meilleure
chose qui puisse arriver à nos contemporains est de rencontrer le Christ ?
2.2. S’ouvrir à Dieu
Il est étonnant de constater que dans la Bible, il y a peu de prières en faveur de personnes éloignées de
Dieu. Par contre, nous trouvons des prières pour les chrétiens, afin qu’ils remplissent leur mission.
On peut se demander s’il ne faudrait pas plutôt prier pour ceux qui ne connaissent pas Dieu au lieu de prier
pour les chrétiens. On peut comprendre la logique à l’aide de l’image suivante : une maison brûle et vous
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avez un sceau d’eau ; dans la maison se trouvent des gens ; juste à côté de vous se trouve des pompiers qui
dorment ; où allez-vous lancer le sceau d’eau ? Sur la maison ou sur les pompiers ?
Ceux qui ont besoin d’être réveillé, ce sont les pompiers. Un sceau d’eau sur la maison qui brûle ne
changera pas grand-chose. Mais les pompiers, eux, s’ils sont réveillés, peuvent changer la situation. Voilà
pourquoi, il ne faut pas oublier de prier aussi pour nous.
C’est ainsi que l’apôtre Paul a demandé la prière aux chrétiens de Colosse. Il a demandé qu’on prie pour lui,
et c’est vrai qu’il n’a pas demandé de prier pour ceux qui ne connaissaient pas l’Evangile autour de lui.
Au moment où il leur écrit, l’apôtre était en prison. Il était impressionné, il avait des craintes, il était entre
les mains de l’ennemi. Il avait surtout peur de ne plus oser annoncer l’Evangile, de passer à côté de la
mission que lui avait confiée le Christ, c’est pourquoi il a demandé qu’on prie pour lui.
Priez en même temps pour nous : que Dieu nous ouvre une porte pour la parole afin que je puisse
annoncer le mystère de Christ, à cause duquel je suis emprisonné, et que je le fasse connaître de
la façon dont je dois en parler. (Epître aux Colossiens 4:3-4)
Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que cette demande d’intercession de Paul nous le rend plus proche
de nous, plus accessible. Elle nous apprend que Paul n’était pas « super héros », qui prenait tout à la légère
et qui planait à deux mètres du sol. Non, sa mission lui coûtait. Comme toi et moi, il connaissait aussi des
craintes pour annoncer l’Evangile.
Si la demande de prière de l’apôtre figure dans notre Bible, c’est aussi que nous devrions prier pour que
Dieu nous donne de la force, pour qu’il nous prépare à le servir et à témoigner de Lui, pour qu’il nous fasse
découvrir ou redécouvrir l’importance de notre rôle de témoin, pour qu’il nous accorde un cœur brûlant
pour notre prochain, comme l’ont eu les 4 porteurs.
2.3. S’ouvrir aux autres
En Israël, et dans beaucoup de culture où il fait chaud, on vit en-dehors de chez soi. Probablement que tout
le monde avait pu voir ce paralysé et qu’il était connu de tous à Capernaüm. Quand les gens avaient des
problèmes, cela se savait plus facilement.
En Suisse aujourd’hui, où il fait beaucoup plus froid, où la qualité des logements est élevée, les gens vivent
un peu cachés derrière leurs murs, bien calfeutrés, bien à l’abri. C’est plus difficile de savoir ce qu’ils vivent
vraiment, au-delà des apparences.
Pour le savoir, il faut faire preuve de patience, d’attention et de compassion. Il faut prendre le temps de
s’ouvrir à l’autre, sans quoi l’autre ne s’ouvrira jamais à nous. Nous ne pourrons jamais amener des gens
auprès de Jésus si nous ne nous intéressons pas un peu à eux, et peut-être aussi si nous ne quittons pas nos
idées reçues à leur propos.
Quels sont, par exemple,
Les besoins de la mère célibataire qui élève seule ses trois enfants et qui vit dans la même rue que toi ?
Quels sont les besoins de cet homme qui quitte la maison à 6 heures du matin et ne rentre quà 7
heures du soir ?
Et de ces personnes âgées dans ton voisinage, qui ne font pas de bruit, au point qu’il faut faire un effort
pour les remarquer ?
Et ces enfants, qui, à ton goût font trop bruit et trop de bêtises, t’es-tu déjà demandé pourquoi ils te
paraissent si insupportables ?
Que connais-tu des besoins de ton prochain ? Celui de ton immeuble ? de ton voisinage ? de ton village ?
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Dans notre récit des Evangiles, ces quatre porteurs n'étaient pas indifférents à ce que vivait le paralysé.
Cela les préoccupait. Ils ne sont pas simplement passés outre, en poursuivant leur chemin. Non, ils savaient
ce que vivait cet homme paralysé. Ils l’avaient vu ne pas pouvoir se déplacer, rester allongé
continuellement. S’ils se sont occupés de lui et l’ont amené auprès de Jésus, c’est parce qu’ils se sont
d’abord intéressés à lui. Et nous, dans quelle mesure nous soucions-nous des autres ?
Il ne s’agit pas de prendre sur notre dos toute la misère du monde, même pas de la région, mais de prendre
davantage conscience de la réalité des gens autour de nous, dans le respect, sans intrusion, sans s’imposer.
2.4. Conduire à Jésus
Un problème des chrétiens de longue date est quils nont souvent plus damis hors des milieux chrétiens.
C’est sans doute plus facile, plus léger et plus confortable de vivre ses relations dans un cadre chrétien
plutôt que de se frotter au monde.
Mais si notre vie relationnelle se situe dans un cadre essentiellement chrétien, cela signifie que nous ne
sommes plus missionnaires. Dans ce cas, il y a alors une dimension qui nous manque. Mais soyons certain
d’un chose : il ne s’agit pas là d’une fatalité, il peut en aller autrement. Si nous recherchons aussi des
occasions d’être en relation avec des non-croyants, cela se fera. La question, c’est surtout : le voulons-
nous ?
Parmi le matériel à votre disposition, il y a des petites cartes VIP (very important person = personne très
importante). Quels sont les personnes très importantes pour toi, dont tu souhaiterais qu’elles rencontrent
le Christ ? On peut noter 3 noms sur la carte et prier chaque jour 1 minutes pour eux.
Eh oui, cette campagne est une campagne active, c’est-à-dire qu’elle vise aussi à nous mettre en
mouvement, à nous replacer dans une bonne et juste dynamique en ce qui concerne la mission chrétienne.
L’évangélisation nous implique, c’est peut-être aussi cela qui dérange à l’idée d’en parler. Nos 4 porteurs ne
se sont pas seulement dit : tiens ce serait bien si quelqu’un amenait ce paralysé à Jésus. Ils l’ont fait. Ils s’y
sont mis à 4 pour cela. Un tout seul n’aurait rien pu faire.
Sûrement qu’ils auraient eu autre chose à faire. Mais la compassion qu’il ressentait envers leur compagnon
les a poussés à mettre de côté leur propre besoin pour se concentrer sur celui de leurs amis, bien plus
important que le leur soit dit en passant.
Ensuite, ils l’ont porté. Mais ça ne suffisait pas, il y avait trop de monde. On ne leur a pas fait de place pour
les laisser passer. Ils ont dû faire face à l’égoïsme des gens, même celui de gens pieux. Chacun voulait avoir
sa petite place privilégiée auprès de Jésus, et surtout ne pas la céder.
Mais nos porteurs n’ont pas abandonné pour autant, ils ont fait preuve de créativité pour trouver une
solution. Ils ont dû faire des efforts supplémentaires pour hisser le paralysé sur le toit, puis pour le
descendre ensuite aux pieds de Jésus. Pour cela, ils ont dû enlever une partie du toit qui ne va pas se
remettre toute seule. Peut-être qu’ils ont eu des frais pour remettre en état le toit. Mais ils ont fait tout ça
et Jésus l’a bien compris.
Le Seigneur a été touché de voir comment ces hommes ont pris soin de leur compagnon pour l’amener
jusqu’à Lui et c’est en réponse à leur foi qu’il a pardonné les péchés du paralysé, puis qu’il l’a ensuite guéri :
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : ‘Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés’. (Mc 2:5)
S’ils ont dû remettre le toit en état, ils étaient dorénavant 5 pour le faire. Ce n’est pas seulement la vie de
ce paralysé qui a changé, celles des 4 porteurs aussi, et au final tout Capernaüm en a été marqué :
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