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Version datée du 6 juin 2011
présence en salle de stabilisation en expliquant les soins administrés et la réponse
au traitement du patient.
• En tout temps, l’infirmière qui accompagne la famille doit évaluer le comportement
du proche et sa réaction afin de l’inviter à quitter la salle de stabilisation au besoin.
• Il est important de respecter la décision de la famille; le proche peut refuser
d’entrer en salle de stabilisation ou entrer seulement quelques minutes et émettre le
désir de quitter. L’infirmière qui accompagne la famille doit alors s’assurer que la
famille est confortablement installée dans la salle des familles et l’informer qu’elle
reviendra la voir dans environ 10 minutes pour lui donner de l’information au sujet du
patient. Elle peut alors lui offrir à nouveau de venir en salle de stabilisation.
• Il est important d’offrir le soutien disponible à la famille tel le travailleur social
(lundi au vendredi 8H00 à 16H00 ou signaler celui de garde) et l’aumônier (en tout
temps).
• Lors de situations particulières telles les tentatives de suicide, les intoxications par
les drogues ou autres substances, il est important de ne pas divulguer
d’informations compromettantes au sujet du patient. En cas de doute, s’abstenir
de communiquer toute l’information à la famille.
• Avant d’intervenir, évaluer chaque situation afin d’agir pour le bien de tous.
Il est de la responsabilité de l’équipe soignante de soutenir la famille lors des situations
de crise telles qu’elles les vivent lors d’un épisode critique de soins en salle de stabilisation.
La famille agit en complémentarité avec l’équipe soignante et cette dernière doit
respecter la famille dans son rôle unique et essentiel de soignant auprès du patient.
En situation d’urgence, le rôle de l’équipe soignante est centré sur les besoins physiques du
patient dont l’intégrité est menacée. Cependant, l’équipe soignante doit, en plus d’assurer
les soins physiques essentiels et indispensables, se centrer sur les besoins du patient et de
sa famille. En effet, l’épisode critique de soins ne doit pas être contrôlé et dirigé uniquement
par l’équipe soignante, le système de santé ou la pathologie. Donc, en plus de mettre
l’emphase sur les besoins physiques, l’équipe doit prendre en considération les besoins
psychologiques, sociaux et spirituels du patient et de sa famille.
Rédigé par : Dominique Labbée infirmière clinicienne assistante infirmière chef CSSS de Chicoutimi
le 2011-04-07
Références :
ENA. (2007). Presenting the Option for Family Presence (3
e
éd.). Des Plaines, IL : Emergency Nurses
Association.
Morrison, L. J., Kierzek, G., Diekema, D. S., Sayre, M. R., Silvers, S. M., Idris, A. H., & Mancini, M. E. (2010).
Part 3 : Ethics : 2010 American Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and
Emergency Cardiovascular Care. Circulation, 122(18 Suppl 3), S665-675.