L`avenir te sourit - Ordre des hygiénistes dentaires du Québec

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Trois, deux, un, sourire!
Pour cette édition 2010, le magazine a fait
la rencontre d’une jeune professionnelle
qui, à la sortie de ses études, ne se
destinait pas du tout à une carrière
dans le domaine de l’hygiène dentaire.
Pourtant, c’est la profession qu’elle
pratique quotidiennement aujourd’hui, et
qu’elle adore tant. Découvrez un peu plus
loin son parcours étonnant!
Au Québec, ces professionnels de
la promotion, de la prévention et de
la protection contre les affections
buccodentaires sont nombreux. En
effet, ils sont plus de 5100 hygiénistes
dentaires répartis aux quatre coins du
Québec.
On les retrouve majoritairement à
pratiquer à l’intérieur d’un cabinet
privé, à 87 % pour être plus précis. Au
quotidien, ils exercent leur profession
en collaboration avec un dentiste
généraliste ou un spécialiste
(orthodontiste, dentisterie pédiatrique,
parodontiste, etc.). Sinon, 8 % des
hygiénistes dentaires travaillent en santé
dentaire publique, principalement dans
les centres de santé et de services
sociaux. Ils s’occupent, entre autres, de
la sensibilisation à l’interdépendance
entre la santé dentaire et l’état de santé
général, tout en tentant de réduire à
l’aide de différentes stratégies les effets
négatifs de la carie. Les hygiénistes
dentaires faisant partie du 5 %
restant se partagent des milieux de
travail plus marginaux, comme les
établissements d’enseignement,
le milieu industriel (sociétés
d’assurance ou compagnies
dentaires), les forces
armées et le milieu de la
recherche. ME
Portrait de la profession
Hygiéniste dentaire
Ils sont plus de 5100
hygiénistes dentaires
répartis aux quatre
coins du Québec.
De quoi peut-on être plus fier qu’un sourire propre et en santé? Avec cette section
intitulée « L’avenir te sourit », le magazine Mode d’emploi veut mettre sous les
projecteurs la profession d’hygiéniste dentaire. Ces professionnels jouent un
rôle de premier plan lorsqu’on parle de santé buccodentaire. En collaboration
avec l’Ordre des hygiénistes dentaires du Québec (OHDQ), l’équipe de rédaction
présente une section de six pages sur le sujet.
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Hygiéniste dentaire
Au Québec, le cheminement scolaire
à suivre pour arriver à pratiquer la
profession d’hygiéniste dentaire est
le même pour tout le monde. Un seul
programme d’études a été mis sur pied
pour enseigner les méthodes de travail.
Tout commence dès les études
secondaires. Bien que le programme
Techniques d’hygiène dentaire en soit
un collégial, il comporte toutefois des
conditions d’admission bien précises. En
effet, avant de s’y inscrire, tout étudiant
doit s’assurer depuis cet automne d’avoir
réussi ou être en cours de réussir le cours
Chimie de la 5e secondaire. Pour ceux
qui ont terminé leur secondaire avant
2010, les cours Physique 534 ainsi
que Chimie 534 sont exigés. Une fois
que ces crédits sont obtenus, on peut
songer à l’inscription au collégial.
Le programme s’intitule Techniques
d’hygiène dentaire, et se complète
généralement en trois ans, tout
comme les autres DEC. Une fois
admis, les étudiants apprendront,
entre autres, à procéder à l’examen
de la cavité buccale, à dépister les
maladies buccodentaires, à prendre des
radiographies, à enseigner les mesures
d’hygiène, à effectuer le détartrage et
le polissage des dents, à exécuter des
opérations de dentisterie (comme des
plombages) ainsi qu’à participer aux
traitements orthodontiques.
Pour faciliter l’intégration sur le marché
du travail des futurs hygiénistes dentaires,
le programme prévoit des stages
obligatoires en milieu professionnel.
Dans un premier temps, ces stages
permettent aux étudiants de bel et bien
confirmer leur choix de carrière, et
dans un deuxième temps, de mettre en
pratique la théorie qu’ils ont apprise en
classe. Comme toute profession reliée à
la santé et au corps humain, la matière à
maîtriser est assez volumineuse.
Une question de profil
On peut avoir la plus grande motivation
du monde, mais si on ne possède pas
les qualités requises pour la pratique
de cette profession, il se peut que
votre passage au sein du programme
Techniques d’hygiène dentaire ne soit
pas aussi glorieux que vous l’auriez
imaginé. Ce programme recherche
des candidates et des candidats qui
savent communiquer efficacement et
clairement, qui font preuve d’une bonne
dextérité, qui démontrent un intérêt
certain pour la santé et l’hygiène buccale
et qui travaillent bien en équipe, tout en
étant minutieux. Si vous répondez à ces
critères, c’est que vous ferez une ou un
excellent (e) hygiéniste dentaire! ME
Cette profession aurait très bien pu
se retrouver dans la rubrique Avenir
assuré du magazine, puisque le taux
de placement du programme formant les
futurs hygiénistes dentaires est excellent!
En plus, le programme peut même se vanter
d’afficher fièrement cette note parfaite depuis
quelques années. Détails d’un DEC qui mène
vers un marché du travail en pleine santé!
Cheminement scolaire
Ce programme recherche
des candidates et
des candidats qui
savent communiquer
efficacement et
clairement, qui font preuve
d’une bonne dextérité, qui
démontrent un intérêt
certain pour la santé
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Avant d’aller travailler pour ce centre de
santé dentaire, situé sur l’île de Montréal,
Kim Giuliani n’avait jamais pensé pratiquer
un jour la profession d’hygiéniste dentaire.
Pourtant, c’est ce qu’elle fait depuis
maintenant un an et demi. « Je n’étais pas
partie pour ça! J’ai étudié en économie
à l’Université Concordia pendant deux
ans, puis j’ai laissé tomber… une erreur
de parcours! Je suis par la suite atterri
dans un cabinet de dentistes, et là-bas,
l’hygiéniste dentaire m’a montré une
autre facette de la profession », confie la
jeune professionnelle.
Un regard nouveau
Avant d’en apprendre davantage sur la
profession d’hygiéniste dentaire, Kim en
Après avoir étudié deux ans en économie, Kim Giuliani n’était toujours
pas persuadée qu’elle était destinée à ce domaine. Doutant de son avenir
avec les chiffres, elle a préféré tout arrêter pour mieux y réfléchir. La
vie la mène alors dans un cabinet de dentistes où elle fait la rencontre
d’une hygiéniste dentaire qui lui fait découvrir cette profession sur un
jour nouveau.
Des finances à
l’hygiène dentaire!
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connaissait bien peu sur le rôle de ces
professionnels. Ce qui a attiré son
attention, c’est en grande partie le volet
sensibilisation. « Il y a surtout l’aspect
éducation qui m’a intéressé. Donner
des astuces et des compléments
d’information pour améliorer le brossage
des dents, recommander les traitements
pour certains patients, les conseiller sur
les risques à traiter ou pas une dent ou
un problème en lien avec les dents. Le
fait de sensibiliser les gens aux petites
faiblesses que peuvent parfois avoir leur
bouche, leur donner des trucs et des
soins adaptés à leur réalité. » Maintenant
qu’elle connaissait un peu mieux les
responsabilités qu’ont les hygiénistes
dentaires, elle a décidé d’entreprendre
les études nécessaires pour obtenir le
diplôme requis pour pratiquer au Québec.
Lors de sa première demande, Kim est
refusée, parce qu’il lui manque un cours
de chimie. Elle complète ce préalable,
puis retente sa chance au trimestre
suivant. Cette fois-ci, c’est la bonne! Elle
est admise au programme Techniques
d’hygiène dentaire.
Vivement le marché du travail
Ayant connu le milieu des centres de
soins dentaires avant de commencer ses
études, Kim a bien hâte d’y retourner.
Avec son diplôme en main, elle trouve
un emploi dans un important cabinet
elle travaille toujours aujourd’hui. À quoi
ressemble son quotidien? « Lorsque
j’arrive, je vérifie le dossier des personnes
que je rencontrerai au cours de la journée
en jetant un coup d’œil aux plus récents
suivis, aux recommandations qui ont été
notées lors de son dernier rendez-vous.
Toutefois, les journées ne se déroulent
pas toujours comme on le veut, elles
sont souvent très imprévisibles. Dans
une même journée, je peux avoir des
nettoyages, des blanchiments, des
urgences où je dois faire le bilan des
douleurs, procéder à une radiographie!
Ça met du piquant, c’est très valorisant!
Clin d’œil à la relève!
Selon l’hygiéniste dentaire de 27 ans,
plusieurs défis d’importance attendent
les professionnels de demain. « Autant
avec la population qui vieillit qu’avec les
plus jeunes, beaucoup de sensibilisation
reste à faire avec ces deux groupes
d’âge. C’est un travail continuel, puisque
les gens n’ont souvent pas de bonnes
habitudes de brossage à la maison »,
constate-t-elle. Donc, du boulot, il y en
aura dans les prochaines années.
À celles et ceux qui souhaitent devenir
hygiéniste dentaire, Kim leur conseille
de bien profiter de leur formation,
de s’abreuver des conseils, des
connaissances ainsi que des années
d’expérience des enseignants qui
donnent les cours et des professionnels
du milieu qu’ils croiseront au cours de
leur cheminement. « Encore aujourd’hui,
je me sers de ce dont j’ai appris de
mes professeurs chaque jour! »,
indique-t-elle. ME
Saviez-vous que?
En entrevue avec le magazine Mode d’emploi, Kim Giuliani nous a
appris que les hygiénistes dentaires acceptaient couramment que de
jeunes étudiants voulant pratiquer cette profession viennent s’initier à
ce milieu en passant une demi-journée d’observation avec eux. C’est
une belle façon de savoir si vous avez la tête de l’emploi!
Hygiéniste dentaire
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