1 Exercice 4: 1. b1 , b2 , b3 est une BON de IR3 (notée par la suite par b): On calcule la norme de chaque vecteurs: kb1 k = q √ ( 3/2)2 + (1/2)2 + 02 = 1 √ kb2 k = (−1/2)2 + ( 3/2)2 + 02 = 1 √ kb3 k = 02 + 02 + 12 = 1 q On vérifie que les vecteurs sont bien orthogonaux entre eux (en vérifiant que leur produit scalaire soit nul): √ √ b1 .b2 = ( 3/2) ∗ (−1/2) + (1/2) ∗ ( 3/2) + 0 ∗ 0 = 0 √ b2 .b3 = (−1/2) ∗ 0 + ( 3/2) ∗ 0 + 0 ∗ 1=0 √ b1 .b3 = ( 3/2) ∗ 0 + (1/2) ∗ 0 + 0 ∗ 1 = 0 2. Même raisonnement avec B1 ,B2 ,B3 (notée par la suite par B). 3. Matrice de passage Pe→b entre la base canonique e1 , e2 , e3 (notée e) et b1 , b2 , b3 : On écrit en colonne les coordonnées de la nouvelle base b1 , b2 , b3 en fonction de l’ancienne e1 , e2 , e3 : b2 √b1 -1/2 e1 | ( 3/2) √ e2 | 1/2 ( 3/2) e3 | 0 0 b3 0 0 1 | | | Calcul de (Pe→b )(Pe→b )T : √ ( 3/2) 1/2 0 -1/2 0 √ ( 3/2) 0 0 1 √ 0 ( 3/2) √1/2 1 -1/2 ( 3/2) 0 = 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 = Id 1 (Pe→b )T (Pe→b ) + Id. Matrice de passage Pe→B entre e1 , e2 , e3 et B1 , B2 , B3 : Même raisonnement que précédemment. 4. On sait que: (Pb→B ) = (Pb→e )(Pe→B ) = (Pe→b )−1 (Pe→B ) Avec, en tenant en compte les questions précédentes: 1 (Pe→b )−1 Donc: Pb→B √ ( 3/2) = -1/2 0 √ ( 3/2) √1/2 0 = (Pe→b )T = -1/2 ( 3/2) 0 0 0 1 0 √1/2 ( 3/2) 0 0 1 1 0 0 √ ( 3/2) √0 √0 (√2/2) ( √2/2) = -1/2 ( 2/2) −( 2/2) 0 √ √ (√2/4) (√2/4) (√6/4) ( √6/4) ( 2/2) −( 2/2) De plus: (Pb→B )(Pb→B )T = ((Pe→b )T (Pe→B ))((Pe→b )T (Pe→B ))T = ((Pe→b )T (Pe→B ))((Pe→B )T (Pe→b )) = (Pe→b )−1 (Pe→B )(Pe→B )−1 (Pe→b ) = Id 5.La matrice de passage de u dans e1 , e2 , e3, notée Me , est donnée par: e1 e1 | 5 e2 | 0 e3 | 1 e2 0 2 0 e3 3 0 -1 | | | Donc la matrice de u dans la base b1 , b2 , b3 , notée Mb , est donnée par: Mb = Pb→e Mu Pe→b Alors: √ ( 3/2) √ -1/2 0 Mb = 1/2 ( 3/2) 0 0 0 1 5 0 1 0 3 2 0 0 -1 √ 3)/4 17/4 −(3 √ Mb = −(3 11/4 √ 3)/4 ( 3)/2 -1/2 √ ( 3/2) -1/2 0 √ (3 3)/2 -3/2 -1 De la même manière on calcule MB et on trouve: √ √ 2)/2 (−3 5 (3 2)/2 √ MB = ( √2)/2 1/2 3/2 3/2 1/2 (− 2)/2 2 0 √1/2 ( 3/2) 0 0 1 2 Exercice 5: 1. Voir définition 1 page 2 du manuel "Pré-requis d’algèbre et d’analyse": loi : addition de deux fonctions: Pour tout f et g dans C([a, b], IR) la loi + est définie par: (f + g)(x) = f (x) + g(x) Cette loi est: • interne: f + g reste dans C([a, b], IR) somme de deux fonctions continues. • associative: ((f + g) + h)(x) = f (x) + g(x) + h(x) = (f + g + h)(x) • commutative: (f + g)(x) = f (x) + g(x) = (g + f )(x) • élément neutre: fonction nulle sur [a, b] notée f0 : (f + f0 )(x) = f (x) • inverse d’un élément f est −f : (f + (−f ))(x) = f (x) pour tout λ, µ dans IR on a: • ((λ + µ)f )(x) = λf (x) + µf (x) • (λ)(f + g))(x) = λf (x) + g(x) • (λ(µf ))(x) = λµf (x) • (f.Id)(x) = f (x) Donc C([a, b], IR) est bien un espace vectoriel. 2. Voir définition 3 page 3 du manuel "Pré-requis d’algèbre et d’analyse": Soient f et g dans C([a, b], IR) et λ dans IR, alors: I(λf + g) = Z b a (λf + g)(x)dx = Z b λf (x) + λg(x) = λ a Z b f (x) + λ a Z b g(x) = λI(f ) + I(g) a Donc I est bien une application linéaire. 3.Un produit scalaire est une forme bilinéaire, symétrique, positive et définie. -bilinéaire: Il faut vérifier que < ., . > soit linéaire par rapport à chaques variables, c’est à dire que les applications suivantes soient sont linéaires: a) < ., g > avecR g fixé dans C([a, b], IR): < ., g > (f ) = ab f (x)g(x)dx b) < f, . > avec f fixé dans C([a, b], IR) : < f, . > (g) = Rb a f (x)g(x)dx -symétrique: < f, g >=< g, f >. Rb 2 -positive: < f, f >= a fR (x)dx ≥ 0 -définie: < f, f >= 0 ⇒ ab f 2 (x)dx = 0 ⇒ f (x) = 0 sur [a, b] 3