L`Invisible, cet inconnu

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Claude Hespel
L’Invisible,
cet inconnu
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Du même auteur :
La Vérité sur la Vie éternelle, 1997, Editions des
Ecrivains associés
Les Mondes de l’Esprit, 2012, Editions Amalthée
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Introduction
D’un point de vue scientifique, la Vie est un long cycle
d’évolution depuis le règne minéral jusqu’à l’Homme : c’est
l’ensemble des phénomènes biologiques communs aux êtres
organisés et qui constituent leur mode d’activité propre, de la
naissance à la mort.
Plus précisément, la Vie est le déroulement de l’existence
des êtres organisés que sont les minéraux, les végétaux, les
animaux et les hommes, dans un monde fait de matière et
d’énergie que nous appelons la Terre. Cette définition de la vie
est l’expression d’un concept et le résultat d’une longue
observation des hommes qui se sont succédé sur notre planète,
depuis des millénaires.
La vie telle que nous la voyons, semble suivre une
évolution continue et sans fin. L’Histoire enregistre le passage
des êtres humains dans cette longue existence et constitue en
quelque sorte une « Mémoire » du monde auquel nous
appartenons.
Sur un plan général, l’évolution est compréhensible
puisque répondant à une certaine logique, mais pour un être
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humain dont l’existence a une durée de quelques dizaines
d’années, une telle définition de la vie, n’est pas satisfaisante.
L’évolution serait-elle juste et équitable s’il fallait sacrifier
des milliards d’êtres humains pour réserver la perfection à
d’ultimes générations ? Pourquoi les êtres humains, pourvus
de la pensée, de l’intelligence et de la conscience, meurent-ils
sur cette Terre, après une vie aussi brève ?
Qu’est-ce que la Mort ? Pourquoi la durée de vie est-elle
différente d’un individu à un autre ? La vie que nous
connaissons sur la Terre existe-t-elle sur d’autres planètes de
notre système solaire ou de notre galaxie ? Y-a-t-il d’autres
formes de vie dans l’Univers ?
Que savons-nous de ce qui nous entoure et que nous ne
voyons pas ? Nous est-il arrivé de nous demander ce que serait
la vie humaine si nous étions privés de la vue comme les
aveugles le sont. Notre vision du monde serait sûrement très
différente de celle que nous en avons présentement. Ce monde
serait pour nous invisible et pourtant il existerait dans sa
matérialité et sa nature serait identique. Reconnaissons que
notre vision des choses est limitée.
L’homme conçoit, définit et explique le Monde en
fonction de ses facultés matérielles et intellectuelles. Ainsi,
lorsqu’il parle de naissance, de vie et de mort, il exprime
l’évolution des êtres telle qu’il la voit et la comprend. Le monde
que nous connaissons n’est sans doute que la partie visible de
l’iceberg qu’est l’Univers dans lequel nous vivons.
Qu’est-ce que l’Univers et qui l’a créé ? S’il y a un Créateur,
quelle a été sa volonté en donnant la vie aux créatures ? Qui
sommes-nous, pourquoi vivons-nous et que devenons-nous
après ce que l’on appelle la Mort ?
Toutes ces questions semblent dépasser la
compréhension humaine et restent généralement sans
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réponses ou ne reçoivent que des explications partielles aussi
bien de la part des théologiens, des scientifiques ou des
philosophes. C’est pourtant la réflexion fondamentale qui
s’impose à tout homme. Pour trouver les réponses à ces
questions, nous devons dépasser notre compréhension
matérielle et nous élever à un niveau supérieur à la raison
cartésienne : au niveau de la Métaphysique. Il faut ainsi
admettre le principe que tout peut exister en dehors de nos
connaissances et de nos perceptions.
Le but de ce livre est de faire le point sur une certaine
connaissance de notre monde matériel et d’entrouvrir la porte
sur une autre Réalité échappant pour le moment à des
démonstrations rationnelles, car sortant du cadre des lois
connues de la physique. Il a pour ambition de faire découvrir
au lecteur que, derrière la façade du monde matérialiste, se
cache la Réalité d’un univers invisible mais lumineux. Loin
d’être inaccessible, cet Invisible inconnu se trouve à la portée
de chacun et ne demande qu’à être découvert, à la condition
que l’homme dépasse sa vision matérialiste limitée et se laisse
guider par la raison métaphysique.
Comme Platon (427-347 av JC) l’a montré dans le Mythe
de la Caverne « Le Monde est un théâtre d’ombres, et les
hommes vivent dans l’illusion en prenant ces ombres pour les
objets réels »
Si ce monde n’est qu’illusion, cela suppose qu’il existe un
autre monde bien réel, un « arrière-monde invisible » qui
serait la vérité du premier.
Chers lecteurs, je vous invite à la découverte de l’Invisible
où règnent les causes premières de l’Univers, de la Pensée et de
la Vie. Vous verrez que le monde visible n’est vraiment qu’une
illusion.
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Chapitre 1
Le mystère de l’existence
La curiosité qui est le propre de l’homme, nous pousse
à sans cesse nous interroger, en quête permanente de
réponses aux questions fondamentales de l’existence :
D’où vient-on ?
Vraie question ? Fausse question ?
A priori, a-t-on envie de répondre fausse question ? Car
qui sommes-nous pour répondre ?
Le monde nous englobe. Nous ne l’englobons pas.
Comment, dans ces conditions, pouvoir prétendre en saisir
l’origine ? Celle-ci ne nous échappe-t-elle pas ? En outre,
admettons que l’Univers ait une origine, cette origine quelle
est son origine ? N’est-ce pas reculer le problème que de
donner au monde une origine, elle-même sans origine ?
Peut-on vraiment se satisfaire de l’idée que le monde est né
d’un accident ? Avouons-le, si c’était le cas, un hasard
capable de produire un aussi beau résultat ! Quel hasard !
Quel miracle !
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Des savants très sérieux ont avancé qu’il était
improbable que Dieu existe, mais encore plus improbable
qu’il n’existe pas. Aristote (384-322 av JC) a rappelé qu’il
n’est pas irrationnel de supposer une cause première
intelligente. Car admettons que derrière toute cause il y ait
une cause et ceci à l’infini, le monde serait sans cause à force
d’avoir une cause infinie. Et dans ce cas, on ne serait pas en
mesure de s’expliquer pourquoi il y a des causes, de l’ordre,
et donc de l’intelligence dans le monde. Quand on pense à
notre origine, impossible de ne pas être pris de vertige,
comme quand on contemple la voûte céleste un soir d’été.
Mais au lieu d’avoir peur on devrait se réjouir.
N’est-ce pas là le signe qu’il y a une cause extraordinaire
à l’origine du monde et non une absence de cause ? Et le fait
que ce soit notre conscience qui découvre cette cause
extraordinaire n’est-il pas le signe que cette cause est
intelligente ?
Où va-t-on ?
Où allons-nous ? Que savons-nous des plans cachés de
la Nature et de l’Histoire ?
Comme l’a dit Karl Jaspers (1883-1969), la vie parle à
chacun de nous de l’intérieur, pour nous guider et nous
conduire vers la vie et la liberté, et ce afin de faire des choses
nécessaires, utiles et essentielles et non des choses
superficielles, vaines et hasardeuses. La vie a comme plan de
ne pas tout planifier, afin que l’homme puisse apprendre à
marcher seul et ainsi à devenir libre.
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La Vie a-t-elle un sens ?
Dans la vie, il y a la vie. Il y a les hommes. L’homme est
la capacité extraordinaire de la vie, car il est capable de faire
vivre la vie autrement. Par sa conscience, par son cœur, par
son humanité. C’est l’homme qui confère un sens à la vie et
non la vie qui confère un sens à l’homme. La vie humaine
n’a pas de sens sans l’homme. Elle n’a de sens que par
l’homme. Elle est donc pleine de sens pour peu qu’on lui
fasse face. « On peut vivre sans philosophie » disait
Vladimir Jankelevitch, mais on vit moins bien. Comment
mieux définir la philosophie ? En effet, être philosophe et
faire de la philosophie, qu’est-ce sinon vivre avec la pensée ?
Et vivant ainsi avec la pensée, qu’est-ce sinon découvrir qu’il
y a dans la vie une autre vie que nous ne soupçonnons pas ?
Une vie invisible à côté de la vie visible ! Une vie de l’esprit,
et dans l’esprit, à côté de la vie purement matérielle souvent
harcelée par l’urgence du quotidien ! La vie avec la pensée
est une vie riche qui donne à l’humanité toute sa grandeur
et toute son originalité, en lui permettant de se dépasser et
de s’élargir vers un horizon inépuisable ; celui de l’esprit.
Pourtant, il ne va pas de soi de s’ouvrir à cet autre plan
de l’existence. Habitués à vivre de façon terre à terre, il arrive
que l’esprit nous paraisse abstrait voire illusoire. De plus, il
n’est pas rare que l’on se mette à douter de la valeur de la
pensée : c’est la raison pour laquelle nous nous interrogeons
en nous demandant si ce monde de l’esprit décrit par la
pensée est un monde bien réel.
Y-a-t-il un Au-delà invisible ?
Cette éternelle question que les êtres humains se posent
depuis toujours doit être formulée par chacun de nous,
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individuellement, car l’orientation de notre vie dépend de
ce questionnement fondamental. La mort est-elle une fin ?
Pourquoi vivons-nous ? Y-a-t-il une finalité à la vie ? La vie
biologique telle qu’elle existe sur Terre est-elle une
singularité ou une constante universelle ?
Existe-t-il une vie après la vie ? Existe-t-il un monde
invisible à nos yeux mais qui existerait parallèlement à notre
monde physique ?
L’exploration de ces questions indissociables de notre
condition humaine, permet de nous situer dans l’Univers et
de comprendre à quoi sert notre fabuleuse intelligence et
notre humanité. Serait-ce seulement pour perpétuer notre
espèce humaine qui le vaudrait malgré la barbarie constante
dont elle a fait preuve à travers les âges ? Ou y-a-t-il un
dessein qui nous dépasse et dont nous serions les acteurs ?
Ce questionnement est primordial pour une bonne
orientation de la vie, d’un point de vue psychique et
spirituel.
La majorité des occidentaux vit dans l’illusion
matérialiste que seul le monde physique existe… car selon
eux, tout ce qui n’est pas visible et démontrable relève du
domaine de l’imaginaire. Or, l’organisation quantique du
monde démontre le contraire : la matière atomique
ordinaire ne représente que 5 % de la masse de l’univers et
l’astrophysique démontre la présence abondante de matière
invisible : matière noire 26 % et énergie noire 69 %.
La physique quantique constate l’action fondamentale
de l’énergie noire dans les particules de nos atomes et de nos
ondes mentales, ainsi que dans l’accélération de l’expansion
de l’univers. Elle met en lumière l’obligation de la
multidimensionnalité, donc l’existence de mondes parallèles
et invisibles. Les scientifiques ont observé la première
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manifestation de la gravitation dans la toute première
seconde après le Big Bang, ce qui induit que l’Univers était
déjà cohérent dès le départ…
S’il existe une vie après la vie et un monde invisible, il y
aurait alors, une volonté créatrice de l’Univers. Une force
directrice qui a agencé l’univers, la matière et l’énergie, les
lois physiques et spirituelles, et qui existe d’une manière
intemporelle.
Quand on accepte le constat scientifique de la
multidimensionnalité et de l’organisation cohérente de
l’univers, on se trouve confronté à cette réalité en toute
chose avec des références constantes à un arrière-monde
invisible suggérant que notre réalité matérielle n’est qu’un
niveau de conscience parmi d’autres.
Notre difficulté à percevoir les plans subtils constitués
de matière mentale ou de matière noire ou d’énergie noire,
provient du fait que nous n’y sommes pas préparés. Notre
éducation, notre formatage intellectuel nous persuade que
dans notre monde tout est séparé et nous séparons
également les plans d’existence. Nous nous créons de fait
une perception fragmentée de la réalité.
Or la Réalité, selon la physique quantique, n’est pas
parcellaire mais cohérente et unitaire.
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Chapitre 2
Notre réalité est-elle réelle ?
Perception et Réalité
Notre réalité est liée à notre perception visuelle du
monde. Ce que je vois est ma réalité, ce que vous voyez est
votre réalité. Si pour vivre notre existence il nous faut
accepter de croire en la réalité des choses, cette réalité n’est
pas forcément aussi réelle que ce que l’on croit. Dans un
premier temps, la réalité est ce qui s’offre de façon tangible
à notre expérience. Le monde tel qu’il se déroule, ce que l’on
sent et ce que l’on en sait, fait notre réalité. Nous mangeons,
marchons, travaillons, prenons du plaisir à l’existence en
nous contentant la plupart du temps de considérer cela
comme la seule évidence. Dans son œuvre L’esprit et la
Matière, Erwin Schrödinger, célèbre physicien, a écrit : « La
conception que tout individu a du monde est et reste
toujours une construction de son esprit, et on ne peut jamais
prouver qu’elle ait une quelconque autre existence ».
Bien que la plupart des représentations du monde,
philosophiques, scientifiques, sociales, idéologiques ou
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individuelles, soient très différentes les unes des autres, elles
ont cependant un point commun, c’est l’hypothèse de base
qu’une réalité réelle existe, et que certaines théories
idéologies ou convictions personnelles, la reflètent, lui
correspondent, plus justement que d’autres.
D’Aristote à Descartes et jusque dans un passé très
récent, les constructions scientifiques et sociales de la réalité
ont été entièrement fondées sur les conceptions d’un espace
à trois dimensions et d’un temps défini par une progression
continue et linéaire.
En vérité, la perception est une énigme. Quelle est la
nature de ce qui est vu ? Comment peut-on être sûr que ce
que l’on voit est ce qui est ? Ce genre de questions, prétexte
à d’interminables discussions dans les cercles
philosophiques, peut apparaître surprenant tant il semble
évident au commun des mortels, que nous voyons
directement les choses comme elles sont.
Aucune conscience de soi n’est possible sans une
conscience du monde extérieur.
La perception est justement ce phénomène de
conscience qui par l’intermédiaire de nos sens nous met en
relation avec le monde extérieur.
La perception est une synthèse des différentes
sensations pour parvenir à la représentation de la réalité.
Comme telle, elle fait intervenir la conscience et concerne le
sujet tout entier et son pouvoir de compréhension du
monde.
Sur ce point, deux théories philosophiques
s’affrontent :
La thèse empiriste défendue par Berkeley, soutient que
la perception se réduit à une somme de sensations associées
entre elles qui finissent par rendre un objet reconnaissable.
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Par exemple, je vois une traînée dans le ciel, puis j’entends
le son caractéristique d’un réacteur, donc je finis par
reconnaître un avion.
La thèse intellectualiste défendue par Descartes ou
Malebranche, assimile au contraire la perception à une
pensée et même à un jugement. C’est mon œil qui voit la
traînée dans le ciel, mais c’est ma raison qui me dit qu’il
s’agit d’un avion.
Qui a raison ? La thèse empiriste rabat trop la
perception sur la sensation et oublie que la perception est
un phénomène global, un fait de conscience, mais la thèse
adverse sous-estime le rôle de la sensation dans la
connaissance.
Toute perception est la perception d’un ensemble. Par
exemple, à notre naissance, la première chose que nous
reconnaissons est une forme : le visage de notre mère, forme
signifiante en soi bien que nous n’en percevions pas bien les
détails, car à ce stade la vue est limitée.
Une perception n’est pas une simple contemplation,
elle s’intègre dans une action et à l’intérieur d’un espace. On
ne perçoit que ce qui nous intéresse dans le cadre de l’action
présente : ce qui explique que nous ne percevons qu’une
infime partie de la réalité, bien en deça même de nos
capacités sensorielles.
Perception et action présupposent un cadre spatiotemporel. « La perception dispose de l’espace dans l’exacte
proportion où l’action dispose du temps » écrit Bergson, à la
suite de Kant qui définit ces termes « L’espace et le temps
sont les conditions à priori de toute expérience possible ».
L’espace et le temps définissent tout simplement ce
qu’on appelle un « monde ».
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Nos perceptions nous aident à constituer un monde et
pas seulement à accumuler des connaissances.
Lorsque nous percevons un objet, celui-ci se détache en
quelque sorte d’un horizon, qui est le monde mais que nous
percevons aussi et en même temps.
Ainsi il semble que la perception nous donne le seul
monde réel !
Comment une perception aussi ancrée dans l’action
pourrait-elle nous tromper ?
Comment le monde perçu par notre corps ne serait-il
pas réel ? On entend par « réel » ce qui existe vraiment, sans
aucun doute, objectivement. Mais on oppose aussi
l’apparence et la réalité, c’est-à-dire une fausse et une vraie
réalité. On dit que l’apparence est trompeuse, comme
lorsqu’un visage sévère cache une âme tendre et délicate.
Dans ce cas, l’apparence est physique, tandis que la réalité
est spirituelle et invisible.
C’est exactement la thèse de Platon, le célèbre
philosophe grec. Celui-ci pense que le monde physique et
matériel n’est qu’une apparence, une sorte de copie du
monde réel qui est celui des idées.
Seules les idées sont réelles car elles sont éternelles,
tandis que la matière est provisoire et corruptible.
Platon donne une version imagée de cette théorie dans
la célèbre allégorie de la Caverne (La République). Enfermés
dans une caverne, ignorant tout du monde extérieur, les
hommes sont condamnés à prendre les ombres pour la
réalité. Selon Platon, la perception sensible d’un objet
restera à jamais imparfaite, déformante, tandis que
l’intellect rend compte de tous les aspects d’un phénomène
et donc permet d’approcher l’idée, l’Ëtre et la chose.
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Descartes, lui aussi, ne se lasse pas d’affirmer la
supériorité de la raison et de l’intellect sur la perception
sensorielle. Pour lui, les sens ne nous apportent aucune
certitude. Ce n’est pas, comme pour Platon, la réalité
matérielle en soi qu’il faut mettre en cause, mais l’étendue
de nos facultés sensorielles. En effet, nos facultés
sensorielles impliquent de nombreuses illusions.
Elles sont d’abord relatives aux conditions spatiotemporelles de notre perception ordinaire.
Par exemple, l’espace sidéral génère ses propres
illusions, faute d’atteindre la courbure de l’horizon, notre
vue transmet à notre conscience que la terre est plate
comme une feuille ; certaines étoiles brillent encore dans le
ciel alors qu’elles ont réellement disparu depuis des
milliards d’années.
Est ce que nos sens nous trompent ? Pas vraiment car
nous voyons bien cette lumière, mais nous ne savons pas
que les objets correspondants n’existent peut-être plus.
C’est donc une erreur de la raison, beaucoup plus qu’une
illusion sensorielle. Ces erreurs d’interprétation
s’expliquent à leur tour par un mécanisme psychologique
exploitant nos désirs les plus profonds, ce sont des
croyances.
Pourquoi ne voyons nous et ne vivons nous que par la
matérialité des choses apparentes, alors qu’elles ne sont
finalement qu’une illusion ?
Sans doute parce que la vision que nous apportent les
sciences est complétement liée à l’échelle de nos
observations et repose exclusivement sur la matière.
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