Compte-rendu de la réunion SFR-SFC
sur l’organisation d’un DIU commun de TDM et IRM cardiaques
Etaient présents :
Didier Blanchard, Louis Boyer, Jean-Luc Dehaene, Alain Furber, Jérôme Garot, Martine Gilard, Pascal
Guéret, Gérard Helft, Francis Joffre, Jean-Pierre Laissy, Jean-Marc Pernes, Jacques Puel, Didier
Revel, Hervé Rousseau, Jean-Eric Wolf. (groupe élargi à des collègues impliqués dans
l’enseignement)
Absents excusés : Dominique Crochet, Denis Krausé.
1 –
Débriefing du congrès
:
- succès
- relations avec l’industrie
- opportunité d’une seconde édition :
• en relation avec présentation résultats
• étude multicentrique ?
2 – Enseignement :
A la suite de plusieurs ordres du jour préliminaires lors des réunions du groupe de réflexion SFR-SFC,
il avait été décidé de poser les bases d’un DIU commun à l’issue des 1° journées communes
d’imagerie du cœur et des vaisseaux se déroulant les 4 et 5 novembre 2005 au Palais des Congrès à
Paris. Cette réunion avait pour but de faire le point sur les deux DIU existants, et d’ébaucher les
principes d’un DIU commun (soit de novo, soit modification d’un des DIU par fusion du deuxième).
Le DIU d’imagerie cardiaque en coupes, mis en place il y a deux ans par Martine Gilard et Alain
Furber, est un enseignement de 60 heures réparties sur une année. Consacré à l’imagerie des
coronaires et du myocarde, il comprend 3 modules purement techniques (TDM, IRM, autres dont
IVUS, OCT…) et est essentiellement réservé aux Cardiologues installés (dont des cardiologues
interventionnels), mais les enseignants sont multidisciplinaires (cardiologues, médecins nucléaires,
radiologues). Sa faiblesse est le nombre insuffisant de structures d’accueil pour les stages pratiques.
Il accueille cette année 41 étudiants (pour 150 demandes d’inscription), étant actuellement réservé
aux cardiologues installés (dont des cardiologues interventionnels) qui ont déjà une entrée directe
potentielle sur la TDM et l’IRM. Il y actuellement trois universités contractantes (Angers, Brest,
Rennes, auxquelles doivent se joindre Tours et Poitiers).
Le DIU d’imagerie cardiovasculaire et interventionnelle
Mis en place il y a 7 ans pour la SFICV par Dominique Crochet, JC Gaux et F Joffre et remanié dans
sa forme actuelle il y a 3 ans, il comprend 4 semaines d’enseignement théorique, soit 120 heures, sur
2 ans. La 1° année est un tronc commun dont les deux thèmes sont l’imagerie vasculaire et l’imagerie
des cardiopathies ischémiques, se déroulant respectivement à Paris et à Lyon. Le choix est laissé
pour la 2° année selon l’option (imagerie cardiaque ou radiologie interventionnelle) entre une semaine
de cours d’imagerie cardiaque approfondie à Nantes et une semaine de radiologie interventionnelle à
Toulouse, auxquelles viennent se surajouter des stages dans des structures habilitées par le Comité
National Pédagogique. Ce DIU est ouvert aux radiologues (Internes en dernière année et CCA de
façon préférentielle, mais aussi radiologues installés), cardiologues, médecins nucléaires et
chirurgiens vasculaires (à partir de CCA), et les enseignants sont multidisciplinaires (cardiologues,
médecins nucléaires, radiologues, anatomopathologistes, physiologistes). Cette année, sur 78
demandes, on compte 73 inscrits dont 28 cardiologues. Il y actuellement 10 universités contractantes
(Besançon, Clermont-Ferrand, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Paris, Saint-Etienne,
Toulouse). Grenoble et Bordeaux sont en cours d’homologation universitaire.
Le maintien de ces deux DIU est confronté à deux problèmes majeurs, liés à l’intérêt croissant de
l’imagerie cardiaque en coupes : des générations spontanées de DU ou DIU risquent de se multiplier ;
les demandes d’inscription devraient se multiplier, très ciblées sur la pathologie ischémique
myocardique. La synergie d’action des deux disciplines telle qu’elle se décline depuis 18 mois voudrait
donc qu’il n’y ait plus qu’un DIU commun, dont les avantages seraient une plus grande écoute de la
part des Conseils de Faculté, une plus grande flexibilité en terme de capacités d’inscriptions, la
possibilité d’organiser des enseignements interrégionaux plutôt que nationaux, la mise en commun
d’un nombre accru de terrains de stages. L’inconvénient réside essentiellement dans les besoins de