Les historiens espèrent également découvrir les caractéristiques d’inhumations en cours à
Loyola, habitation qui fut abandonnée en 1770, et ainsi « distinguer des régions qui
discriminent dans la mort les esclaves, inhumés dans un simple linceul, des libres enterrés
dans un cercueil ».
L’archéologie coloniale, intérêt commun au Québec et à la Guyane
Des étudiants en archéologie à l’Université Laval de Québec qui collaborent activement aux
fouilles depuis 1994, sont attendus en Guyane pour prêter mains fortes à cette nouvelle
campagne archéologique.
« Ce partenariat scientifique est fondé sur l’identité chronologique de Loyola (abandonné en
1765) et La Nouvelle France [Québec], perdue par la France en 1760 ». Délaissée par les
archéologues français contemporains, la période coloniale ne trouverait d’intêrêt qu’aux yeux
des Nords-Américains, selon Yannick Le Roux, d’où un rapprochement solide et durable
entre les deux territoires.
Le public sera admis pendant toute la durée de l’opération pour des visites et ceux qui
veulent participer aux travaux de terrain ou de laboratoire sont les bienvenus. Informations et
renseignements auprès de l’association : rorota [at] wanadoo [dot] fr, 0594 35 47 73. (Les
personnes intéressées doivent être âgées d’au moins 18 ans et être vaccinées contre le
tétanos).