indiquer les "inch" de quoi. Car le même nombre de points ne donne pas le même nombre de dpi
selon que l'on considère le capteur lui-même ou l'écran de visualisation.
Si l'on veut que la "définition" soit précise et caractérise l'image numérique
indépendamment de toute visualisation ou représentation, il est nécessaire de donner comme
définition le nombre total de points numériques dont est composée l'image, en mégapixels par
exemple ( 10 ou 16 Mégapixels). C'est notamment le nombre qui sert de caractéristique à l'ensemble
appareil photo + objectif. Comme ce nombre est en général surabondant pour le format désiré
d'affichage et donne donc de plus gros fichiers, lourds à manipuler, on le réduit par informatique
pour se ramener à la définition donnant l'image optimale. Celle-ci tient compte à la fois la taille finale
de l'image observée et de la finesse de l'écran (72 dpi) ou de l'imprimante (150 à 300 dpi). Il est
possible de diminuer la "définition" d'une image en regroupant en un seul point plusieurs points
numériques ; c'est ce que l'on fait lorsque l'on "compresse " l'image. Formée alors de moins de pixels
elle a, en contrepartie, perdu de l'information . Il n'est donc plus possible alors de revenir à la
définition, la finesse de départ. L'image se dégrade à la compression. Mais cela n'a d'importance que
si l'on perçoit cette dégradation à l’observation.
La "résolution" de l'image vue.
On fait apparaître l'image numérique soit sur un écran soit, avec une imprimante, sur papier.
La "résolution" de cette image, c'est à dire le nombre de points avec lequel elle sera vue
dépendra du "visualiseur" de l'image : écran ou imprimante.
L'écran d'ordinateur a des possibilités de représentation limitées par la taille physique des
points colorés qui le composent. La densité de ces points est la même en général pour tous les
ordinateurs soit 72 points par pouces, (28 points au cm). L'écran ne pourra donc faire apparaitre que
des images de ce nombre de points. C'est à dire pratiquement des images ayant au moins cette
définition puisque l'on peut toujours, comme on l'a vu, abaisser la définition d'une image . L'œil, à
qui l'on ne donne à voir que 72 dpi , ne voit pas la perte d'information. Par contre on peut agrandir
l'image jusqu'à ce qu'elle atteigne les 72 dpi.
Si l'image comporte moins de 72 dpi, un pixel de l'image s'étalera sur plusieurs points de
l'écran jusqu'à même faire apparaitre sa forme en carré; l'image se pixellise, se dégrade. C'est ce qui
se passe quand on agrandit trop une image.
Une imprimante est beaucoup plus exigeante qu'un écran, elle permet de satisfaire toutes les
possibilités de l'œil, elle peut réaliser des images beaucoup plus fines. On admet que l'œil peut
discerner au mieux de 150 à 300 points par pouce (120 points par cm).
Elle pourra évidemment utiliser ou agrandir, sans perte visible, toutes les images dont la
définition est supérieure.
J'espère que ces quelques indications permettront à tout un chacun une meilleure
adaptation de sa chaîne photographique et notamment évitera la course aux pixels inutiles qui coûte
souvent très cher et alourdissent inutilement les fichiers.
Question de vérification:
En IP on demande du 72 dpi, est-ce pour autant que l'image projetée sur l'écran fasse cette
définition ?
On demande également que cette image fasse 1920x1080 pixels, à quelle résolution doit être
cette image pour occuper tout l'écran de projection ?
Jean Jacquesson Catherine Jacquesson