Dépistage systématique du VIH dans les soins aigus

Dépistage systématique du VIH dans les
soins aigus
Connectons nos programmes
Étude de cas
Organisation : Vancouver STOP Project
Région : Vancouver, Colombie-Britannique
Prépa : 2013
En bref
Objectif (immédiat) Intégrer l’ore sysmatique de tests depistage du VIH à la pratique clinique an d’élargir
l’accès à ce test dans les hôpitaux de Vancouver
Objectif long
terme)
Améliorer le diagnostic et le traitement précoces du VIH en offrant des tests depistage de
façon sysmatique à tous les patients admis dans les hôpitaux de Vancouver
Participants Personnel de l’hôpital
Type de
programme
pistage
Lieu Hôpitaux et leurs services ambulatoires
Ressources
requises
1. Administrateur de projet
2. Chef de projet
3. Chef clinique
4. Infirmières du projet
5. Soutien des responsables cliniques et opérationnels des hôpitaux
6. Solide appui du médecin-conseil en santé publique pour les maladies transmissibles
7. Appui du Collège desdecins et chirurgiens de la Colombie-Britannique
8. Solides arguments cliniques et de santé publique
Envergure et duré
e
Quatre hôpitaux de Vancouver; en cours
Date de lancement 2011
Région Vancouver, Colombie-Britannique
Recrutement Effectué à l’initiative des autoris sanitaires; recrutement des patients par le truchement de
l’ore systématique de tests depistage du VIH au moment de l’admission
s 1. Absence de recommandations des agences provinciales ou nationale de santé publique
concernant l’offre sysmatique de tests depistage du VIH.
2. Inquiétude des cliniciens quant à l’acceptation du test par les patients
3. Charge de travail desdecins et des internesjà très occupés
4. Répercussions du travail par quarts sur la formation du personnel des hôpitaux
5. Processus d’admission dans les services de chirurgie
Évaluation du
programme
1. Vérication des dossiers par service an de mesurer les taux d’offre et d’acceptation
2. Suivi des données de surveillance sur les admissions, les tests eectués et les résultats
positifs pour tout l’hôpital
3. Étude qualitative auprès desdecins et des internes sur leur exrience avec la mise
en œuvre
Introduction
« Nous avons l’impression d’avoir placé des montagnes »
Lorsqu’on entre dans l'un des hôpitaux de Vancouver, il est dicile de ne pas voir les affiches et les bannières qui
proclament que lepistage du VIH est « diérent maintenant ». Et à Vancouver, c’est eectivement le cas. Depuis
octobre 2011, toutes les personnes admises dans l'un des quatre hôpitaux de Vancouver — l’hôpital St. Paul,
l’hôpital Mount Saint Joseph, l’Hôpitalral de Vancouver et le centre hospitalier de l’Université de la Colombie-
Britannique — devraient se voir offrir un test depistage du VIH dans le cadre de leurs soins courants. Il s’agit là
d’un changement de paradigme radical dans lepistage du VIH dans la métropole. « Nous avons l’impression
d’avoirplacé une montagne », arme Réka Gustafson, l’un desdecins-conseils en santé publique de
Vancouver et directrice de la division du contrôle des maladies de Vancouver Coastal Health.
L’objectif de cette initiative – et d’autres programmes depistage élabos par les responsables du projet « Seek
and Treat for Optimal Prevention of HIV/AIDS (STOP) » de Vancouver et leurs partenaires entre 2010 et 2013 – est
d’augmenter les occasions depistage pour toute la population de Vancouver et ainsi d'accrtre le taux de
diagnostic précoce. Le diagnostic précoce est la première étape de la cascade du traitement et permet aux
personnes vivant avec le VIH de recevoir les traitements, les soins et le soutien ecaces mis à leur disposition. Le
diagnostic précoce est une meilleure option parce qu’il permet à une personne qui est prête à s’impliquer activement
dans ses soins d’optimiser les avantages du traitement, des soins et du soutien offerts.
L’intégration graduelle de l’ore systématique du test depistage du VIH dans les hôpitaux a é une réussite. Non
seulement cette offre est-elle bien accueillie (le taux d’acceptation dans l’ensemble des hôpitaux est de 94 p. cent),
mais en mai 2012, l’initiative permettait de diagnostiquer entre trois et huit nouveaux cas de séropositivi par
1000 tests eectués, ce qui est en fait une initiative très rentable.
Malgré ce succès, la mise en œuvre du projet ne s’est pas faite sans heurt. En l’absence de recommandations
provinciales ou nationales en matière depistage du VIH, les responsables du projet STOP de Vancouver ont dû
élaborer de solides arguments cliniques et de santé publique pour justier l’offre systématique de tests depistage
du VIH. Il a aussi fallu s’attaquer aux obstacles touchant les patients, notamment en simpliant les lignes directrices
à suivre avant le test; toutefois, lacessi d’obtenir un consentement verbal éclaipour chaque test a é
maintenue, comme il se doit.
Il a également fallu aplanir les obstacles touchant les fournisseurs. La principale préoccupation des fournisseurs de
soins dans les hôpitaux concernait le temps à investir et les comtences requises pour orir des services de suivi
et d’arrimage à des soins aux personnes qui reçoivent un diagnostic de séropositivi. Lesdecins en milieu
hospitalier peuvent continuer à offrir ces services s’ils le souhaitent, mais s’ils n’ont pas les compétences
cessaires, un processus de suivi a é mis en place leur permettant deléguer ces responsabilis aux
infirmières de la division du contrôle des maladies transmissibles de Vancouver Coastal Health.
L’initiative et les changements stragiques requis pour intégrer l’offre sysmatique du test depistage du VIH à
tous les patients admis dans les hôpitaux de Vancouver ont contribué à rendre ce test semblable à tous les autres
tests eectués des centaines de fois par jour dans les hôpitaux de la ville. « Nous avons rehaussé les
connaissances des patients, des fournisseurs et du grand public sur lepistage du VIH, l’infection au VIH et les
avantages du traitement », nous dit Afshan Nathoo, chef clinique de l’initiative.
Introduction au projet STOP HIV/AIDS
Le projet « Seek and Treat for Optimal Prevention of HIV/AIDS » ou STOP était un projet pilote de quatre ans (2010-
2013)nancé par le gouvernement de la Colombie-Britannique à un coût de 48 millions de dollars. Ce projet visait à
aliorer la quali de vie des personnes vivant avec le VIH et à réduire le nombre de nouvelles infections par le VIH
en adoptant une approche proactive en matière de santé publique pour rerer les personnes vivant avec le VIH, les
arrimer à des programmes de soins et de traitement du VIH et les aider à suivre leurs programmes de soins. Le
projet visait aussi à rehausser l’exrience des personnes vivant avec le VIH ou le sida dans toutes leurs interactions
avec les services sociaux et de santé et à aliorer de façon consirable l’arrimage et l’implication dans tout le
continuum des services de prévention, depistage, de diagnostic, de soins, de traitement et de soutien liés au VIH.
Le projet STOP a é mis en œuvre à Vancouver et à Prince George. Il regroupait de nombreux programmes
distincts et interreliés mes dans des cliniques, despitaux ou en milieu communautaire, ainsi que des
programmes axés sur les politiques mis sur pied grâce à la collaboration d’un nombre important d’intervenants. À
Vancouver, les organismes Vancouver Coastal Health et Providence Health Care ont joint leurs forces pour cer le
Vancouver STOP Project. Ce partenariat a permis aux deux organismes de partager les tâches de gouvernance, de
nancement et de production de rapports pour plusieurs des initiatives mees à Vancouver entre 2011 et 2013.
Entre 2011 et 2013, le personnel du projet STOP de Vancouver a ajouté le test depistage du VIH aux tests
couramment offerts dans quatre établissements de soins aigus de la ville : l’hôpital St. Paul, l’hôpital Mount Saint
Joseph, l’Hôpitalral de Vancouver et le centre hospitalier de l’Université de la Colombie-Britannique. Le projet
STOP de Vancouver a atteint son objectif en aidant les dirigeants des unis de soins aigus et les fournisseurs de
première ligne à implanter eux-mêmes cette nouvelle pratique. On a eu recours à plusieurs stratégies : implication
active des dirigeants despitaux et des chefs de service, séances de formation rées pour le personnel,
soutien à la mise en œuvre par l’équipe chare du projet, délégation des soins de suivi pour les patients et
campagne de promotion de la santé.
En quoi consiste le programme?
Entre octobre 2011 et mars 2013, les responsables du projet STOP de Vancouver – un partenariat entre Providence
Health Care et Vancouver Coastal Health – ont entrepris l’implantation graduelle de l’offre sysmatique de tests de
pistage dans quatrepitaux : l’hôpital St. Paul, l'hôpital Mount Saint Joseph, l’hôpitalral de Vancouver et le
centre hospitalier de l’Universi de la Colombie-Britannique. La mise en œuvre initiale s’est faite dans les unis de
médecine, puis dans les unis de chirurgie. Au printemps 2012, les services des urgences ont commencé à orir le
test.
Une fois cette nouvelle approche au dépistage bien implantée, toutes les personnes admises à l’urgence et dans les
unis de médecine, de chirurgie et la plupart des autres unis devraient recevoir des renseignements écrits sur le
VIH et se voir offrir la possibili de subir un test depistage.
L’intégration de l’ore sysmatique de tests depistage du VIH en milieu hospitalier (soins aigus) acessité
d’importants changements dans les politiques et les pratiques des hôpitaux participants. Une petite équipe de projet
a é créée pour diriger et gérer les changements qui s’imposaient, pour informer un grand nombre d’intervenants
et eectuer un suivi auprès d’eux, et pour offrir un soutien continu et une rétroaction visant à assurer l'alioration
de la quali. Même si l’équipe offrait un soutien logistique, le changement était me par les dirigeants des unis
cliniques et opérationnelles de chaque établissement.
Raison dtre du programme
Les responsables du projet STOP de Vancouver ont concentré une partie des eorts visant à élargir l’accès aux
tests depistage du VIH à Vancouver à la mise en œuvre de l’offre sysmatique de tests depistage aux patients
admis dans lespitaux.
L’initiative en milieu de soins aigus fait partie d’un changement plus profond dans le paradigme depistage survenu
à Vancouver entre 2010 et 2013. Ce changement incluait trois approches face au dépistage :
1. l’instauration de l’ore sysmatique de tests depistage du VIH dans les soins aigus, qui est le principal objet
de la présente étude de cas
2. l’instauration de l’ore sysmatique de tests depistage du VIH dans les cabinets de médecine familiale
3. l’élargissement de l’ore de tests depistage du VIH dans les programmes desservant des clients qui
continuent d’être exposés à un risque éle d’infection au VIH.
Pour plus de renseignements sur l’élargissement des occasions depistage en médecine familiale et dans les
programmes de soins ciblés, veuillez consulter l'étude de cas sur lepistage systématique du VIH en médecine
familiale et celle portant sur l’initiative depistage ciblé.
Les motifs justiant l’important virage consistant à intégrer l’ore systématique de tests depistage à des gens
dans une variété de milieux et les arguments précis justiant l’offre de ce test dans les hôpitaux ont é expliqués
aux dirigeants et aux travailleurs de la santé de première ligne dans les quatre hôpitaux en vue d’obtenir leur
assentiment. Ces arguments reposent sur quatre points importants :
1. L’offre sysmatique de tests depistage du VIH augmente le nombre de tests et le dépistage précoce : 65 p.
cent des personnes qui obtiennent un diagnostic de séropositivi à Vancouver le reçoivent alors qu’elles sont
jà admissibles au traitement, selon les lignes directrices thérapeutiques, ce qui signie qu’elles subissent le
test depistage trop tard. En outre, d’après leurs dossiersdicaux, bon nombre de ces personnes ont ra
plusieurs occasions de recevoir ce diagnostic plus tôt, ce qui signie qu’elles avaient eu recours au sysme de
santé mais n’avaient pas subi de test depistage du VIH. Quand le test est offert de façon systématique dans
les hôpitaux, tout le monde a la possibili de le subir.
2. Le diagnostic précoce rendu possible grâce aux occasions accrues depistage et l’amorce du traitement en
temps opportun grâce au diagnostic précoce peuvent permettre aux personnes séropositives d’avoir une
esrance de vie quasi normale.
3. Le diagnostic et le traitement précoces réduisent la probabilité de transmission ultérieure du VIH : l’étude HPTN
052 amontré que le partenaire séropositif des couples sérodiscordants a 96 p. cent moins de chances de
transmettre le VIH à ses partenaires s’il entreprend un traitement tôt.
4. L’offre sysmatique du test depistage du VIH est rentable : avec un taux de diagnostics de 12,1/1000 (pour
chaque 1000 habitants de Vancouver, 12 vivent avec le VIH), Vancouver satisfait au seuil de rentabili qui
correspond à un taux de diagnostics de 2/1000.
Mise en œuvre du programme
Changement dans les politiques
Les exigences voulant que lesdecins qui administrent les tests orent obligatoirement du counseling avant et
après le test et des services de suivi et de soutien étaient perçues comme de sérieux obstacles à l’implantation de
l’ore systématique de tests depistage du VIH dans un contexte de soins aigus. Détermis à obtenir le
consentement éclai des patients et à continuer à fournir de solides services de suivi à ceux qui reçoivent un
diagnostic de séropositivi en milieu hospitalier, les responsables du projet STOP de Vancouver ont élaboré des
lignes directrices et des stragies an de continuer à satisfaire aux normes de soins tout en offrant des systèmes
simpliés pour l’ore sysmatique de tests depistage du VIH.
Counseling avant et après le test
L’obtention du consentement éclairé verbal d’une personne avant de lui administrer un test depistage du VIH est
la norme à Vancouver. Cela dit, avant 2011, pour obtenir un tel consentement, le fournisseur devait offrir un
counseling préliminaire à toute personne souhaitant subir ou se faisant offrir un test depistage du VIH, selon le
Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique. Ce counseling devait être verbal et pouvait prendre
jusqu’à 20 minutes par patient. Dans un sondage me avant le lancement de l’initiative, les médecins ont ci cette
exigence comme étant l’un des principaux obstacles à l’offre systématique de tests depistage du VIH aux
patients. Le counseling préliminaire est aussi consiré comme un obstacle par certains patients qui demandent et
subissent ce test dont le résultat pourrait sauver leur vie.
Les responsables du projet STOP de Vancouver ont travaillé en étroite collaboration avec le Centre de contrôle des
maladies de la Colombie-Britannique et avec AIDS Vancouver, Positive Living BC et le B.C. Centre for Excellence in
HIV/AIDS pour modier les lignes directrices sur le counseling avant et aprèspistage. On a recueilli des données
d’une communauté semblable où le counseling n’était pas requis (p. ex. San Francisco) et on a exami la
documentation confirmant que le counseling était un obstacle connu au dépistage du VIH.
Le Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique a émis ses toutes nouvelles
Lignes directrices sur le
counseling avant et après lepistage du VIH
en septembre 2011
.
Ces lignes directrices n’exigent plus de
counseling verbal avant le test (le fait de remettre au patient des renseignements écrits sur le VIH et son dépistage
est jugé suffisant pour qu’il puisse donner son consentement éclai) mais l’obtention d’un consentement verbal est
toujours requise. Les fournisseurs de soins doivent demander aux patients la permission de commander un test de
pistage du VIH.
Afin de répondre à l’exigence liée au consentement éclai, une foire aux questions (FAQ) sur le VIH et son dépistage
a é créée en collaboration avec Positive Living BC et distribuée aux patients par diverses méthodes avant qu’on
leur offre verbalement de subir un test depistage du VIH. Cette FAQ est offerte en neuf langues.
Création d’un nouveau processus de suivi des patients
En plus du counseling avant et après le test, l’exigence antérieure voulant que ledecin qui demande le test de
pistage offre des services de suivi – dont la localisation des contacts et l’arrimage à des soins – représentait un
important obstacle à l’ore sysmatique du dépistage du VIH dans un contexte de soins aigus. Lesdecins en
soins aigus ne tissent pas de relation clinique continue avec la plupart des patients, et ils n’ont pas non plus le temps
ni les compétencescessaires pour offrir un suivi de santé publique aquat et un bon arrimage à des services de
soins aux personnes ayant récemment reçu un diagnostic d’infection au VIH.
La norme thérapeutique à Vancouver consiste toutefois à offrir un suivi de santé publique et un arrimage à des soins
de santé et des services de soutien à toutes les personnes nouvellement diagnostiquées et à leurs contacts. Afin de
maintenir cette norme, le personnel du projet STOP de Vancouver a élaboré un sysme delégation du suivi qui
permet d’assurer que les personnes récemment diagnostiquées reçoivent du counseling après test et des
renseignements, qu’elles fassent l’objet d’un suivi de santé publique et qu’elles soient arrimées à des soins. En vertu
de ce modèle, lesdecinslèguent la pose de diagnostics, le suivi de santé publique et l’arrimage à des soins aux
médecins-conseils en santé publique de la division du contrôle des maladies transmissibles de Vancouver Coastal
Health (VCH CDC). VCH CDC exécute ces activis avec les patients à l’hôpital si les résultats du test depistage
sont obtenus avant que le patient ne reçoive son congé, ou dans la communauté si les résultats ne sont connus
qu’une fois que le patient a quitté l’hôpital.
Ce nouveau processus s’appuie sur un canisme existant dans l’infrastructure de santé publique de Vancouver.
En eet, tous les nouveaux cas de séropositivi sont signalés au médecin-conseil en santé publique de VCH CDC.
Sous la direction du médecin-conseil, une infirmière en san publique communique avec le médecin qui a demandé
le test pour vérier qui se chargera de communiquer le diagnostic et de fournir le counseling après test et le soutien
de suivi. Dans 99 p. cent des cas, le médecin délègue le suivi à l’infirmière de VCH CDC.
Ce processus delégation du suivi signie toutefois qu’il n’est pas possible de subir un test depistage de façon
anonyme en milieu hospitalier. Même si l’anonymat continue de représenter un facteur important pour certaines
personnes quisirent subir un test depistage du VIH, il peut ne pas être offert dans ce contexte parce que le
patient doit présenter sa carte d’assurance-santé pour obtenir des soins à l’hôpital. Les patients qui souhaitent se
faire tester de façon anonyme sont aiguillés vers des services communautaires au moment de quitter l’hôpital.
Les médecins peuvent poser un diagnostic et fournir un suivi de santé publique et un soutien à leurs patients s’ils le
sirent; le processus delégation est en place pour appuyer les médecins qui ne sont pas en mesure d’orir ces
services par manque de temps ou de compétences. Si un decin choisit de ne pas recourir au sysme de
légation du suivi, il lui incombe alors de s’assurer que les services qui auraient é oerts par VCH CDC ont é
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