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le contestent en Occident. Ils se sont réunis sous le nom de
« Dissidents du sida » et réalisent des études très
consciencieuses tentant de cerner la complexité du sujet.
Le mode de procédé officiel est loin de la complexité
du fonctionnement du malade et de son organisme. Il faut
tenir compte, comme l’écrit Patrick Eteme, du fait que
« Les signes cliniques de l’infection au VIH varient
considérablement selon le stade auquel est fait le
diagnostic de la maladie. » Le mode simplifié consistant à
s’attaquer à une maladie en la limitant à un agent
pathogène et son antagoniste ne tient pas compte de la
complexité de l’être humain atteint. Cette réalité implique
aussi que le traitement doit être adapté en fonction de l’état
momentané tant général qu’organique du malade.
L’ouvrage de Patrick Eteme est également un vibrant
plaidoyer pour la compréhension de l’existence des
Africains dans leurs milieux, leurs situations socio-
économiques et leurs vécus intimes. Par conséquent, on ne
peut pas plaquer un système de soins occidental sur des
êtres qui vivent des situations qui leur sont propres et
particulières.
Il est fondamental de faire la différence entre le
diagnostic de séropositivité – possible avec d’autres
maladies – le virus et la variabilité des tests. Cette
différence permet d’éviter une stigmatisation précoce
d’une personne qui en sera profondément affectée, tant
elle-même que ses proches.
Alors que le monde occidental se satisfait de la
solution de la trithérapie, discutable tant par sa toxicité que
par son prix et la dépendance à la durée du traitement, il
est important que d’autres praticiens offrent des
démarches thérapeutiques alternatives. Cela ne signifie pas