Retrouvez le projet Interreg V e-SCC sur : www.arscooperationcaraibes.net
Afin de pouvoir répondre à une demande et à des indications de plus en plus importantes entrainant la
migration des patients vers la métropole et les pays cités, le projet devra permettre l’acquisition d’un
appareil d’échoendoscopie.
En endoscopie, les indications biliopancréatiques restent majoritaires, soit 80 % des actes. De même, les
ponctions guidées ont plus que doublé entre 2007 et 2014 et représentent actuellement 20 % des
procédures. Il existe une part croissante des indications digestives autres comme les bilans de cancers
œsophagien et du rectum mais surtout en gynécologie, le bilan des endométrioses.
L’échoendoscopie a longtemps été un outil diagnostic qui a permis de mieux comprendre l’histoire
naturelle des pancréatopathies et a considérablement amélioré leur prise en charge au point de devenir
l’outil d’imagerie de référence dans ce domaine. Le développement des sondes sectorielles a aussi permis
de guider des procédures, initialement diagnostiques. La ponction pancréatique, qui permet d’obtenir une
histologie, est devenue le premier pas vers un abord thérapeutique pancréatique et/ou biliaire.
Avec l’amélioration technologique, c’est-à-dire un canal opérateur de plus de 3,2mm et un érecteur associé
à une image vidéo-endoscopique, les procédures thérapeutiques sont devenues possibles. Dans un
premier temps, elles concernaient essentiellement le drainage des collections et pseudokystes (PK)
pancréatiques et la neurolyse cœliaque par voie transgastrique, puis se sont étendues au drainage des
canaux biliaires et pancréatiques par voie transmurale.
Plus récemment, des traitements antitumoraux par injection directe ou thermoablation intratumorale sont
apparus. À cet éventail thérapeutique, se rajoute maintenant la possibilité d’abord vasculaire direct, de la
veine porte ou pour scléroser des perforantes veineuses dans le cadre d’hypertension portale
segmentaire, voire des gastro-entéroanastomoses guidées sous échoendoscopie (EE). L’EE
thérapeutique est donc désormais un apport essentiel dans la prise en charge thérapeutique, seule, en
adjonction ou en association à la cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE)
conventionnelle. Elle est par exemple indispensable une fois sur deux pour la réalisation de
kystogastrostomie (KG) ou kystoduodénostomie endoscopiques.
La CPRE, restée longtemps un outil diagnostique, est aujourd’hui devenue une approche thérapeutique
dans plus de 90 % des cas. Il est probable que l’EE, qui demeure actuellement un outil diagnostique de
référence, verra ses indications glisser de plus en plus vers l’interventionnel. Il est actuellement probable
que les endoscopistes réalisant des CPRE seront obligés de se former à l’EE thérapeutique. Si environ
15 % des gastroentérologues Français sont formés à l’endoscopie interventionelle, seuls 10 % d’entre eux
(c’est-à-dire une quarantaine) réalisent des procédures d’EE interventionnelle.
Ce projet doit permettre un positionnement stratégique de l’imagerie classique et interventionnelle hépato-
gastroentérologique de la Clinique des Eaux Claires dans le bassin caribéen. Il permettra à la Clinique des
Eaux Claires d’ouvrir un nouveau marché : la Caraïbe doté d’une classe moyenne de mieux en mieux
assurée et en développement constant avec la globalisation de l’économie. Ce projet permettra d’élargir
le champ d’activités sur un marché de 41 millions d’habitants (Grandes et Petites Antilles) et donc de
nouvelles recettes pour la Clinique des Eaux Claires.
4. Les pays partenaires du projet :
4.1 Les partenaires TFA :
(Nom, Adresse, Téléphone)
CHU de la Guadeloupe
Morne Chauvel
BP 465 97159 Pointe-à-Pitre