Après chaque vaccination,
en présence de réactions importantes
ou inhabituelles, ou encore, si vous avez
des inquiétudes, n’hésitez pas à contacter votre
centre de santé (CSSS)
ou le service INFO-SANTÉ.
811
Sources :
Protocole d’immunisation du Québec,
6e édition, 2013, MSSS
Prévention et contrôle des infections dans les services de
garde à l’enfance guide d’intervention, 2008, MSSS
Les vaccins : Avoir la piqûre pour la santé de votre enfant,
3e édition, 2006, Société canadienne de pédiatrie
du cerveau) ou une méningococcémie (dissémination de la bac-
térie dans le sang). Elle se manifeste principalement par de la
forte fièvre, qui peut être accompagnée de maux de tête, de nau-
sées, de vomissements et par des petites taches hémorragiques
sur le corps (pétéchies). Le décès peut survenir dans 10 à 15 %
des cas, même si un traitement approprié est administré.
UN RISQUE ENCORE PRÉSENT
Au Canada, le méningocoque est à l’origine de cas sporadiques
et d’éclosions. L’incidence de cette infection est d’environ 1 cas
par 100 000 habitants par année et ce sont les enfants de moins
de 5 ans qui sont les plus touchés par la maladie. Au début de
l’année 2001, on a assisté à une forte augmentation de cas
d’infection à méningocoque de sérogroupe C au Québec. Une
campagne de vaccination massive auprès des jeunes âgés de
2 mois à 20 ans a été mise en place pour contrer la circulation
de la bactérie dans cette population.
LA VACCINATION, UN MOYEN DE PRÉVENTION EFFICACE
Le vaccin est administré à l’âge de 12 mois et offre une protec-
tion contre la maladie estimée à 97 %. Cependant, ce vaccin ne
protège pas contre les infections causées par les autres séro-
groupes du méningocoques (A, B, Y, W-135).
LES RÉACTIONS POSSIBLES
Dans la majorité des cas, le vaccin ne provoque aucune réaction.
Une inflammation (rougeur, douleur, gonflement) au site d’injection
peut survenir dans les 72 heures suivant l’administration du vaccin
(chez 10 à 40 % des nourrissons et des jeunes enfants).
Les symptômes de fièvre, de somnolence et d’irritabilité sont plus
fréquents chez les enfants de moins de 5 ans.
VACCIN CONTRE L’INFLUENZA (GRIPPE)
L’INFLUENZA est une maladie virale hautement contagieuse qui
sévit surtout au cours des mois de décembre à avril. Elle se mani-
feste par une fièvre soudaine (plus de 39°C), une toux sèche,
des douleurs musculaires et un malaise généralisé important qui
durent plusieurs jours.
UN RISQUE ENCORE PRÉSENT
L’influenza peut entraîner des conséquences graves comme
la pneumonie, l’hospitalisation et le décès. Chaque année au
Québec, 1 000 à 1 500 personnes décèdent de l’influenza ou
de ses complications. Cette maladie touche particulièrement les
enfants et ceux de moins de 2 ans courent un risque élevé d’être
hospitalisés.
LA VACCINATION, UN MOYEN DE PRÉVENTION EFFICACE
Le vaccin contre l’influenza est sécuritaire et demeure le moyen
le plus efficace pour prévenir ou atténuer la maladie et ses
Direction de santé publique de la Côte-Nord
complications. La vaccination prévient l’infection à des taux
variant de 60 à 90 % chez les personnes en santé qui sont
immunisées pendant la saison d’activité du virus.
La vaccination est nécessaire à chaque automne puisque le
contenu viral est adapté chaque année aux types de virus qui
circulent. Par ailleurs, le vaccin n’offre pas de protection contre les
autres virus qui causent des infections respiratoires (ex. : rhume).
LES RÉACTIONS POSSIBLES
De la fièvre légère et une réaction locale (sensibilité, rougeur ou
gonflement) peuvent survenir au site d’injection.
Rarement, dans les 24 heures suivant la vaccination, l’enfant
peut avoir les yeux rouges, un mal de gorge, de la toux, une
difficulté à respirer ou une enflure du visage que l’on appelle le
Syndrome oculo-respiratoire (SOR). En général, ces manifesta-
tions sont bénignes et disparaissent d’elles-mêmes en moins de
48 heures. Les réactions allergiques graves sont exceptionnelles.
VACCIN CONTRE LES INFECTIONS À PNEUMOCOQUE
Le PNEUMOCOQUE est une bactérie courante qui se retrouve
dans les voies respiratoires d’un grand nombre de personnes. La
bactérie se transmet d’une personne à l’autre par contact direct
avec les sécrétions respiratoires. Elle peut causer plusieurs types
de maladies graves comme la bactériémie (infection du sang), la
méningite (infection des enveloppes du cerveau) et la pneumonie
(infection des poumons). Le pneumocoque est également une
des causes fréquentes d’otite et de sinusite chez les enfants.
UN RISQUE ENCORE PRÉSENT
Comme la bactérie se retrouve dans les voies respiratoires de
plusieurs personnes, tout le monde est susceptible de contracter
une infection à pneumocoque. Chez les enfants, la fréquence des
infections graves à pneumocoque est plus grande chez les moins
de 2 ans ainsi que chez ceux qui présentent des maladies chro-
niques ou des conditions médicales particulières. La mortalité
chez les enfants de moins de 13 ans est de 2 %, mais atteint 6 %
dans le cas d’une méningite et augmente à 44 % s’il y a infection
du sang, et ce, malgré un traitement aux antibiotiques.
Chez les enfants qui fréquentent une garderie, le risque de
développer une infection grave à pneumocoque est 3 fois plus
élevé que chez ceux qui demeurent à domicile.
LA VACCINATION, UN MOYEN DE PRÉVENTION EFFICACE
Le vaccin contre le pneumocoque est très sécuritaire et protège
contre plusieurs types de pneumocoque les plus fréquents chez
les enfants âgés de moins de 5 ans.
L’efficacité du vaccin conjugué contre les infections graves cau-
sées par le pneumocoque est d’au moins 90 % chez les jeunes
enfants en bonne santé.
LES RÉACTIONS POSSIBLES
Une réaction locale (douleur, rougeur ou gonflement) peut surve-
nir au site d’injection. Le vaccin peut également causer une fièvre
légère et d’autres réactions, telles que : irritabilité, changements
dans l’appétit et le sommeil, vomissements, diarrhée et rougeurs
sur la peau. Les réactions allergiques graves sont exceptionnelles.
VACCIN CONTRE LES INFECTIONS À
MÉNINGOCOQUE DE SÉROGROUPE C
L’infection à MÉNINGOCOQUE est causée par une bactérie dont
il existe plusieurs variantes que l’on nomme sérogroupes (A, B,
C, Y, W-135). L’infection se transmet par contact direct avec les
sécrétions du nez et de la gorge d’une personne infectée. Au
Québec, on retrouve surtout les sérogroupes B et C. Cette grave
infection peut entraîner une méningite (infection des enveloppes
VACCIN CONTRE LES GASTROENTÉRITES
CAUSÉES PAR LE ROTAVIRUS
Les GASTROENTÉRITES causées par le rotavirus tendent à être
plus sévères que tous les autres types de virus chez les enfants
de moins de 5 ans. La période d’incubation est de 1 à 3 jours et
les symptômes débutent généralement de manière soudaine avec
de la diarrhée, de la fièvre et des vomissements.
UN RISQUE ENCORE PRÉSENT
Le rotavirus est la cause la plus importante de gastroentérite
sévère entraînant une consultation médicale (13 à 63 %), et
une hospitalisation chez le jeune enfant durant les 5 premières
années de vie.
La transmission du rotavirus survient surtout entre les mois de
décembre et de mai.
LA VACCINATION, UN MOYEN DE PRÉVENTION EFFICACE
La vaccination est le meilleur moyen de protection contre les
gastroentérites causées par le rotavirus et leurs complications.
Le vaccin est indiqué pour les nourrissons à partir de l’âge de
6 semaines. La vaccination comporte 2 doses, administrées
par la bouche, avec un intervalle d’au moins 1 mois entre les
doses. Le vaccin peut être administré en même temps que
les autres vaccins du calendrier régulier à 2 et 4 mois. La
1re dose doit être administrée avant l’âge de 20 semaines et la
dernière avant l’âge de 8 mois.
LES RÉACTIONS POSSIBLES
L’enfant peut présenter de la fièvre, de l’irritabilité, de la
diarrhée, une perte d’appétit, des vomissements, de la toux et de
l’écoulement nasal. Les réactions allergiques sont exceptionnelles.
VACCIN CONTRE LA ROUGEOLE, LA RUBÉOLE,
LES OREILLONS ET LA VARICELLE (RRO-VAR)
La ROUGEOLE est une maladie virale très contagieuse qui
se transmet par les sécrétions du nez et de la gorge d’une
personne infectée. Cette infection s’accompagne souvent d’otite
(5 à 9 % des cas) ou d’infection pulmonaire (1 à 5 % des cas).
La rougeole se complique parfois par une encéphalite (1 cas sur
1 000) pouvant laisser des dommages permanents au cerveau et
un retard mental. Le décès survient dans 1 cas sur 3 000.
La RUBÉOLE est une maladie virale qui se transmet au contact
des sécrétions du nez et de la gorge d’une personne infectée
et elle se manifeste par une éruption cutanée. Lorsqu’une
femme enceinte contracte la maladie, celle-ci peut provoquer
chez le bébé à naître une infection entraînant de la surdité, des
cataractes, des malformations cardiaques ou un retard mental.
Les OREILLONS, maladie virale, se manifeste par de la fièvre,
des maux de tête et une infection des glandes salivaires situées
VACCIN CONTRE LA DIPHRIE, LA COQUELUCHE,
LE TÉTANOS, LA POLIOMLITE, LHAEMOPHILUS INFLUENZAE
DE TYPE b ET L’HÉPATITE B (DCaT-Polio-Hib-Hépatite B)
La DIPHTÉRIE est une maladie grave causée par la toxine d’une
bactérie qui se manifeste par un mal de gorge, de la fièvre élevée,
une atteinte de l’état général, des problèmes respiratoires et
cardiaques. L’infection peut se compliquer en paralysie et peut
causer la mort dans 5 à 10 % des cas. La bactérie se transmet
lors de contacts directs avec les sécrétions du nez et de la gorge
d’une personne infectée (ex. : toux, éternuements).
La COQUELUCHE est une infection bactérienne qui se manifeste
par des quintes de toux pouvant causer des difficultés respira-
toires importantes. Cette maladie, qui peut durer des mois, se
transmet par les sécrétions provenant du nez et de la gorge d’une
personne infectée. La pneumonie, les convulsions, les complica-
tions neurologiques sérieuses (1 cas sur 11 000) et la mort du
nourrisson (4 cas sur 1 000) sont les complications les plus
fréquentes de cette maladie.
Le TÉTANOS est une maladie caractérisée par des contractions
musculaires graves causées par la toxine d’une bactérie. Elle peut
entraîner la mort dans 10 % des cas (le pourcentage de mortalité
est plus élevé chez les jeunes enfants).
La POLIOMYÉLITE est une maladie causée par un virus qui se
manifeste par de la fièvre, des malaises généraux, des nausées,
des vomissements, et parfois, une atteinte du système nerveux
avec une paralysie souvent permanente. Le décès survient dans
5 % des cas. La maladie se transmet par contacts avec les sécré-
tions de la gorge et les selles d’une personne infectée, ou par de
l’eau contaminée.
L’HAEMOPHILUS INFLUENZAE DE TYPE b est une bactérie qui,
avant l’introduction du vaccin, était la cause la plus fréquente
de méningite (infection des enveloppes du cerveau) chez les
enfants de moins de 5 ans. La bactérie peut également causer
une épiglottite (enflure importante de la gorge) et une pneumonie.
Par ailleurs, la surdité et le retard mental sont des complications
possibles d’une méningite, et le décès survient dans 5 % des cas.
L’HÉPATITE B est une maladie du foie causée par le virus
de l’hépatite B qu’on appelle aussi VHB. L’infection aiguë se
manifeste par de la fièvre, des malaises généraux, une jaunisse
et parfois une éruption cutanée généralisée et des douleurs aux
articulations. De 90 à 95 % des enfants atteints d’hépatite B
aiguë ne présentent aucun symptôme. L’infection peut se trans-
mettre, notamment, par contact avec du sang contaminé sur
une muqueuse ou une plaie fraîche ou de la mère à l’enfant
pendant l’accouchement (lorsque la mère est porteuse du virus).
L’infection aiguë peut se compliquer en hépatite fulminante.
L’évolution vers l’état de porteur chronique est élevée chez les
jeunes enfants : 90 % de ceux infectés à la naissance et 30 %
de ceux infectés entre l’âge de 1 à 5 ans. Enfin, de 15 à 25 %
des porteurs chroniques développent une cirrhose ou un cancer
du foie.
UN RISQUE ENCORE PRÉSENT
Au Québec, il y a encore plusieurs cas de coqueluche surtout chez
les enfants de moins de un an. La Côte-Nord enregistre des cas
de cette maladie à tous les ans.
Au Canada avant 1985, les infections à Haemophilus Influenzae
de type b représentaient la cause la plus fréquente de méningite
bactérienne (1 cas sur 300) chez les enfants de moins de 5 ans.
Depuis l’introduction du vaccin en 1992 dès l’âge de 2 mois, on
a constaté une diminution des cas de 99,2 %.
La présence de quelques cas de maladies contagieuses comme
la poliomyélite ou la diphtérie peuvent encore déclencher une
épidémie si la majorité de la population n’est pas protégée par
la vaccination.
Par ailleurs, le tétanos est causé par une bactérie qui est présente
dans l’environnement et qui pénètre dans le corps humain à la
suite d’une blessure profonde causée par une morsure, un clou,
etc. Donc, le risque de contracter cette maladie est toujours réel.
Même si le nombre de porteurs chroniques de l’hépatite B n’est
pas connu chez les enfants d’âge préscolaire, on peut croire
qu’il est très faible au Québec. Les programmes de dépistage et
de vaccination sont à l’origine de ce faible nombre. Cependant,
certaines situations comme les morsures avec bris de peau,
les expositions accidentelles au sang, le partage accidentel de
brosses à dents et les contacts quotidiens, peuvent susciter des
inquiétudes en service de garde.
LA VACCINATION, UN MOYEN DE PRÉVENTION EFFICACE
La vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite,
l’Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B commence à
l’âge de 2 mois et nécessite plusieurs doses pour assurer une
protection à plus de 95 %.
Le vaccin contre la coqueluche protège à plus de 85 % après trois
doses de vaccin. Lorsque le vaccin n’empêche pas la maladie, il
réduit la gravité des symptômes et la fréquence des complica-
tions.
LES RÉACTIONS POSSIBLES
Quelques heures après la vaccination, l’enfant peut avoir un
gonflement, de la sensibilité et une rougeur à l’endroit le vac-
cin a été injecté (varie de 10 à 49 % des cas, selon le nombre de
doses administrées). Le gonflement peut même s’étendre à tout
le membre. Il peut même y avoir un nodule (petite bosse) au site
d’injection, qui disparaîtra dans les semaines suivantes.
D’autres manifestations peuvent survenir, notamment : fièvre,
irritabilité, somnolence, pleurs inhabituels, agitation (varie de
10 à 49 %). Les réactions allergiques graves sont exceptionnelles.
près de la mâchoire (parotides). Les complications sont rares et
peuvent entraîner la surdité, une infection des testicules ou des
ovaires et une méningite (10 à 30 % des cas).
La VARICELLE
est une maladie virale qui cause de la fièvre et de
nombreuses lésions de la peau sous forme de vésicules (bulles)
qui deviennent croûteuses, et qui provoquent d’importantes
démangeaisons. Chaque année au Canada, la varicelle est respon-
sable de 1 000 hospitalisations et entraîne une dizaine de décès.
La maladie peut se compliquer par une otite, une pneumonie, une
infection de la peau, une infection grave à streptocoque du groupe
A (bactérie mangeuse de chair) ou une encéphalite.
UN RISQUE ENCORE PRÉSENT
Les maladies qui peuvent être prévenues par la vaccination au
Canada, comme la rougeole, la rubéole et les oreillons, sont
toujours présentes ailleurs dans le monde. Les voyageurs peuvent
en être porteurs et les propager d’un pays à un autre. La vaccina-
tion est un moyen sûr de prévenir le risque que ces maladies se
répandent très rapidement.
LA VACCINATION, UN MOYEN DE PRÉVENTION EFFICACE
Le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons, est
efficace à plus de 95 % et deux doses sont nécessaires pour
apporter une protection optimale.
Le vaccin contre la varicelle protège de 70 à 90 % des enfants
contre toute forme de varicelle et de 93 à 100 % contre une
maladie modérée ou grave (plus de 50 lésions).
LES RÉACTIONS POSSIBLES
L’enfant peut présenter de la douleur, de la rougeur et un
gonflement au site d’injection. D’autres réactions peuvent se
manifester : une fièvre élevée, de l’irritabilité, des frissons, de la
fatigue, de la diarrhée, un mal de tête, une perte d’appétit et une
conjonctivite.
Parfois, entre la 5e et la 12e journée suivant la vaccination
contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO), l’enfant
peut présenter une fièvre légère et avoir des rougeurs non
contagieuses sur le corps. Occasionnellement, une enflure des
glandes situées près de la mâchoire peut survenir, ou encore une
douleur aux jointures peut être observée dans les semaines sui-
vant l’administration du vaccin. Dans de rares cas, une réduction
temporaire des cellules sanguines qui aident à la coagulation a
été rapportée. Enfin, dans moins de 1 cas par million de doses
administrées, il y a manifestations de problèmes neurologiques.
Concernant le vaccin contre la varicelle, 1 à 9 % des personnes
vaccinées auront moins de 10 boutons semblables à ceux de la vari-
celle, soit à l’endroit où l’injection a été faite ou ailleurs sur le corps.
Ces lésions sont peu contagieuses et guérissent rapidement. Les
réactions allergiques graves sont exceptionnelles.
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !