Semaine du Cœur 2011
Communiqué de presse
Des signaux d’alarme pas assez bien connus
Dr Freddy Van de Casseye, directeur général de la Ligue Cardiologique Belge explique : « La majorité
de la population est consciente qu’il existe des signaux d’alarme signalant un infarctus du myocarde. Une
douleur qui serre dans la poitrine et une douleur dans le bras gauche sont des signaux bien connus de la
population belge. Mais l’enquête nous a appris que d’autres signaux ne sont pas du tout connus comme la
transpiration abondante ou la crise d’angoisse. » En effet, lors de l’enquête, la grande majorité des
répondants ont identifiés la douleur qui serre dans la poitrine (88%) et la douleur dans le bras
gauche (78%) comme signaux d’alarme d’un infarctus du myocarde. La principale caractéristique d’un
infarctus est en effet une sensation douloureuse, oppressante dans la poitrine qui dure plus de 20 minutes
ou qui, au cours d’une heure, survient deux fois ou plus. Parfois, mais pas toujours, cette douleur irradie
également vers les épaules, le bras (gauche), le cou, le menton, la mâchoire ou même les dents. Mais la
durée, les symptômes généraux (malaise, transpiration abondante et la crise d’angoisse), les irradiations et
les douleurs atypiques sont nettement moins bien connues. Par exemple, lors de l’enquête, peu de
répondants mentionnent la transpiration abondante et la crise d’angoisse (respectivement 40 et
13%). Ceux-ci sont pourtant des signaux d’alarme d’un infarctus du myocarde. Dr Freddy Van de
Casseye poursuit : « Reconnaître ces signaux d’alarme est essentiel car c’est ce qui permet de tirer la
sonnette d’alarme à temps, et de mettre en route le processus de prise en charge médicale. Au plus tôt le
patient arrivera à l’hôpital, au plus ses chances de survie seront élevées. » Malheureusement, le plus grand
pourcentage de décès survient encore dans le laps de temps qui précède l’arrivée du patient à l’hôpital.
Que faire en cas d’infarctus et combien de temps a-t-on ?
Les Belges semblent bien informés quant aux mesures à prendre : ils sont 73% à indiquer qu’il faut
appeler le 112 en premier lieu. Selon l’enquête, près de la moitié des Belges (49%) pensent qu’il faut
réagir en moins d’une heure. Dr Freddy Van de Casseye, directeur général de la Ligue
Cardiologique Belge commente ces résultats : « C’est plutôt une bonne nouvelle de voir que les Belges
pensent qu’il faille réagir en moins d’une heure dès les premiers symptômes. Dans ce genre de situation,
chaque minute compte et au plus tôt l’on peut traiter le patient, au plus il aura de chances de s’en
sortir. Trop souvent, l’on pense que les symptômes ne sont pas liés à un infarctus et qu’un peu de repos
les fera passer. Pendant ce temps, de précieuses minutes peuvent s’écouler. » À la moindre suspicion
d’infarctus, un seul geste prévaut : appeler le 112.
Facteurs de risque méconnus
Les Belges connaissent assez mal les facteurs de risque liés à l’infarctus. En effet, lors de l’enquête,
encore trop de Belges n’identifient pas le diabète, le cholestérol, le stress, la sédentarité, l’alimentation
non équilibrée et l’âge comme des facteurs de risque.
Infarctus, prenez la vie à cœur !
Cette année, La Ligue Cardiologique Belge dédie la Semaine du Cœur à l’infarctus du myocarde sous
le slogan : « Infarctus, prenez la vie à cœur ! ». Elle aura lieu du lundi 26 septembre au
dimanche 2 octobre prochains. Dr Freddy Van de Casseye, directeur général de la Ligue
Cardiologique Belge explique : « Le but de la campagne nationale est de sensibiliser et d’informer la
population belge à propos de l’infarctus du myocarde : comment l’éviter, comment agir lorsqu’il surgit et
comment vivre après un tel évènement. »