adapter la ceinture abdominale et le frein expiratoire dont nous avons
parlé). Mais on trouve, sur le marché, d'autres marques: Mixai - M 515 ...
Dans chacune de ces marques, on trouve plusieurs types d'appareil dont le
principe de fonctionnement reste identique (et dont certains peuvent
d'ailleurs fonctionner, soit en relaxateur de pression, soit en relaxateur de
volume).
g) Les réglages
Le réglage des pressions est très empirique; il n'existe aucune règle
précise en la matière. Ceci peut sembler déconcertant au départ, mais,
avec un peu d'expérience, l'opérateur trouve rapidement, après quelques
tâtonnements, les valeurs de pression à utiliser pour chaque malade. Il
importe, avant tout, de ne pas fatiguer les malades et de faire en sorte
qu'ils ne perçoivent pas les premières séances comme quelque chose de
pénible si on veut obtenir une bonne coopération de leur part.
On commence par régler la pression négative: un réglage faible per-
met au malade fatigué de déclencher, sans effort, l'insufflation, par un
léger appel inspiratoire; par la suite, on augmentera progressivement le
chiffre de la pression négative pour obliger le sujet déjà adapté à
mobiliser plus profondément ses muscles inspiratoires. Le réglage de la
presssion positive sera fonction et des caractères biométriques du sujet et
de l'impression de gonflement qu'il ressent ou non (on commencera, par
exemple, entre 7 et 10 cm d'eau pour atteindre des pressions de l'ordre de
15 à 20 cm d'eau ou plus par la suite).
Le même empirisme préside au réglage du débit en sachant que plus
le débit sera fort, plus la phase d'insufflation sera courte (la pression
augmentant plus rapidement). On fixera, au départ, un débit assez élevé
permettant au malade dyspnéique de garder un rythme respiratoire rapide
et de s'adapter facilement à l'appareil, puis on diminuera progressivement
le débit. Il est important en effet, chez les malades entraînés, de travailler à
faible débit, car ceci permet, nous l'avons déjà vu, d'avoir une ventilation
plus efficace en diminuant les turbulences et en laissant le temps au
modulateur de flux de rentrer en jeu. Ceci concorde d'ailleurs bien avec le
principe d'habituer progressivement ces malades à une respiration de
grande amplitude et de basse fréquence qui augmente la ventilation
alvéolaire.
LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS
DE L'ASSISTANCE VENTILATOIRE DISCONTINUE
a) Les avantages
L'introduction d'un mélange gazeux sous pression dilate le gril costal,
abaisse le diaphragme entraînant donc une augmentation de l'ampliation
thoracique ce qui est intéressant chez les sujets ayant une dynamique
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