Question 1 : l’intérêt d’une sérothérapie anti-ourlienne
La jeune sœur (7 ans) d’un de vos amis très proches (lui-même âgé de 20 ans) souffre des oreillons.
Cette maladie due à un virus, le virus ourlien, se manifeste après une période d’incubation d’environ trois
semaines par une inflammation des glandes salivaires parotides entraînant des douleurs au niveau des oreilles.
Elle est bénigne chez l’enfant mais peut entraîner de sérieuses complications chez les sujets plus âgés avec
notamment un risque important de stérilité chez les garçons.
Lorsque le médecin a appris que votre ami n’avait jamais eu les oreillons ni été vacciné contre cette
maladie, il lui a prescrit en urgence une sérothérapie anti-ourlienne c'est-à-dire une injection d’anticorps anti-
ourliens contenus dans un sérum. Il est précisé sur la notice que ce sérum anti-ourlien provient d’individus
convalescents.
Votre ami ne comprend pas la prescription du médecin : « pourquoi m’a-t-il fait une piqûre d’anti-
corps alors que je ne suis pas malade ! » vous dit-il.
Expliquez à votre ami ce qu’est un anticorps anti-ourlien (schéma d’un anticorps attendu), comment ils
sont produits et l’intérêt, dans ce cas, de la prescription d’anticorps anti-ourliens au lieu de tout autre
traitement ou d’une vaccination anti-ourlienne.
Question 2 : les brassages génétiques de la méiose
La diversité du vivant a pour origine de nombreux mécanismes dont certains sont d’origine génétique.
Après avoir défini la méiose, montrez à partir d’exemples de votre choix comment lors d’une méiose
normale, il peut s’effectuer des brassages de l’information génétique aboutissant à des cellules-filles
présentant des génotypes différents de celui de la cellule-mère. Votre réponse sera essentiellement sous la
forme de schémas judicieusement choisis où les allèles seront figurés.
Question 3 : la dystonie focale de fonction
Il arrive que des musiciens de profession souffrent de dystonie focale de fonction aussi appelée
« crampe du musicien ». Cette maladie très gênante qui ne se manifeste pratiquement que lorsque le musicien
joue de son instrument se caractérise par des contractions involontaires et soutenues des muscles (spasmes
musculaires) des doigts qui entraînent des mouvements répétés, des torsions ou des postures anormales des
doigts.
A partir de l’exploitation des documents ci-dessous et de la mise en relation de ces informations,
proposez une hypothèse argumentée de l’origine possible de cette affection.
Document 1 (voir page suivante) : Enregistrements obtenus par magnétoencéphalographie de l’activité du
cortex sensitif d’un musicien souffrant de la crampe (« affected digits ») et d’un musicien n’en souffrant pas
(« non-dystonic hand »). L’extrémité de chaque doigt est en relation via une chaîne de neurones avec une petite
aire du cortex sensitif repérée par un carré (D1 : pouce) ou un cercle (doigt D2 : index ; D3 : majeur ; D4 :
annulaire ; D5 : auriculaire).
Source : « The musician’s brain » T.F. Münte; E.Altenmülllerr et L. Jäncke Nature vol.3; page 473, 2002.
Remarque : du côté figurant le cortex sensitif du sujet non atteint par la dystonie est également figuré une
représentation del’homoncule sensitif correspondant c'est-à-dire la « carte » des zones activées sous forme
d’une représentation schématique des différentes parties du corps humain qui transmettent des informations
tactiles aux neurones de la zone concernée. 2 / 4