3En déduire que si le couple (x;y) est solution de (F), alors xet ysont des multiples de 5.
Avec les tableaux de congruences, on voit que si (x;y) est solution de (F) alors nécessairement
x≡0 (mod 5) et y≡0 (mod 5) , c’est-à-dire xet ysont des multiples de 5.
4Démontrer que si xet ysont des multiples de 5, alors le couple (x;y) n’est pas solution de (F). Que
peut-on en déduire pour l’équation (F) ?
•Méthode 1 : On raisonne par l’absurde ,
on suppose que xet ysont des multiples de 5 ; alors il existe des entiers ket ltels que x= 5ket
y= 5l;
alors 11x2−7y2= 25(11k2−7l2) et on remarque que 11x2−7y2≡0 (mod 25) alors que
5≡5 (mod 25), on ne peut donc pas avoir 11x2−7y2= 5 car ils ne sont pas congrus modulo 25.
•Méthode 2 : Toujours par l’absurde !
(x;y) est solution de (F) entraîne 11x2−7y2= 5 donc 11(5k)2−7(5l)2= 5
soit 11 ×5k2−7×5l2= 1
ceci signifie avec le théorème de Bézout que 5k2et 5l2sont premiers entre eux.
Ceci est absurde car 5 est un diviseur commun de ces deux nombres.
On peut donc conclure que l’équation (F) n’a pas de solution.
Exercice 5
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse et donner une justification de la réponse
choisie. Une réponse non justifiée ne rapporte aucun point. Toutefois, toute trace de recherche, même incomplète,
ou d’initiative, même non fructueuse, sera prise en compte dans l’évaluation.
•Proposition 1 : « Le reste de la division euclidienne de 1111 par 8 est 3 ».
•Soit nun entier naturel supérieur ou égal à 5.
On a 112= 121 et 121 = 8 ×15 + 1 ce qui donne 112≡1 (mod 8)
On déduit 1125≡1 (mod 8)
soit 1110 ≡1 (mod 8)
en multipliant par 11 on a 1111 ≡11 (mod 8), or 11 ≡3 (mod 8)
On a ainsi 1111 ≡3 (mod 8) ; on peut donc écrire 1111 = 8k+ 3, avec 0 ≤3<8,
ainsi Le reste de la division euclidienne de 1111 par 8 est 3.
Proposition 2 : « L’entier n2−3n−10 n’est jamais un nombre premier ».
Notons N=n2−3n−10 = (n−5)(n+ 2)
♥Si n= 5 alors N= 0 n’est pas premier.
♥Si n= 6 alors N= 8 n’est pas premier.
♥Si n≥7 alors n+ 2 ≥9 et n−5≥2Nn’est pas premier car il a au moins trois diviseurs distincts 1,
n+ 2 et n−5.
« L’entier n2−3n−10 n’est jamais un nombre premier ».
3