Delhi que je dirige, pense fermement que les émissions
historiques doivent rester un indicateur fondamental pour
déterminer les actions que chaque pays doit prendre pour
répondre au changement climatique. Cependant, étant donné
l’opposition des pays développés à son utilisation comme seul
indicateur, le CSE a exploré d’autres possibilités pour
déterminer les responsabilités en matière de changement
climatique ainsi que pour évaluer la capacité de pays à faire
face au changement climatique.
Des indicateurs comme le revenu par habitant, l’indice de
développement humain (IDH), le potentiel de réduction des
émissions, les capacités techniques et financières nationales
ont été étudiés. Le CSE a trouvé que les États-Unis arrivaient
en tête dans presque toutes les catégories, par exemple en
matière de consommation d’énergie par habitant, ainsi que pour
sa capacité lutter contre le changement climatique. Les Etats-
Unis doivent donc prendre le leadership des efforts, et être
suivis de près par l’Union Européenne.
L’inde, un cas à part parmi les émergents
Une autre conclusion importante qui doit être soulignée est le
fait que bien que l’Inde fasse partie du groupe des pays BASIC
(Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), il existe
d’énormes différences entre l’Inde et le reste du groupe BASIC
si l’observe le même ensemble d’indicateurs discutés ci-
dessus. Ainsi, les efforts de l’Inde en matière de réduction
de ses émissions ne doivent pas être comparés à ceux de la
Chine ou tout autre membre du groupe BASIC comme c’est souvent
le cas pendant les négociations sur le climat.
La division du « gâteau carbone »
Lorsque les pays ne parviennent pas à comprendre les principes
d’équité et de différenciation, les négociations sur le climat
se réduisent à une querelle entre pays pour obtenir la plus
grosse part de ce que l’on pourrait appeler le « gâteau
carbone » ou encore « budget carbone » (soit la quantité