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Pendant l’été 1842, Darwin écrit au crayon 35 pages de notes, sa première
élaboration d’une théorie de l’évolution. On y reconnaît de prudentes
réfutations des «opinions ordinaires» selon lesquelles «la myriade d’or-
ganismes qui peuplent ce monde sont le fruit d’autant d’actes de création»:
Comme nous ne savons rien de la [...] volonté d’un Créateur, – nous ne
voyons pas pourquoi il existerait une quelconque relation entre les organismes
ainsi créés ; ou encore, ceux-ci pourraient avoir été créés selon un tout autre
schéma. Il serait cependant merveilleux que ce schéma soit justement celui de
groupes d’organismes descendant des mêmes géniteurs [...]. Tant que l’on
croyait impossible que des organismes puissent changer, ou puissent de
quelque manière s’adapter à d’autres organismes de manière complexe, tout
en restant séparés d’eux par une barrière de stérilité infranchissable, il était
justifiable, même en présence d’indices en faveur d’une descendance com-
mune, d’admettre une création distincte selon la volonté d’un Créateur omni-
scient ; ou […] de dire comme Whewell que l’origine de chaque chose dépasse
la compréhension humaine. Dans les sections précédentes, j’ai tenté de mon-
trer qu’une telle variation ou spécification n’est pas impossible, même que
sous certains aspects, elle est éminemment probable.
Dans les sections précédentes, Darwin a traité des variations observées à
l’état domestique et à l’état naturel. Il admet que certaines d’entre elles puis-
sent dépendre des habitudes de vie et devenir ensuite héréditaires. «Sélection
naturelle» est déjà le titre d’un paragraphe, où il écrit :
La guerre de la nature de De Candolle – au vu de l’aspect heureux de la
nature – peut dans un premier temps être mise en doute [...] Mais, étant donné
l’énorme capacité d’augmentation en progression géométrique de chaque
organisme, et que chaque région doit être complètement peuplée, un peu de
réflexion montrera que c’est bien le cas. [...] Chez les animaux il n’y a pas de
frein moral, ils se reproduisent à la période de l’année où la nourriture est la
plus abondante ou la saison la plus favorable [...] Admettons qu’un change-
ment de climat exceptionnel se produise, certaines tribus augmenteraient de
façon extraordinaire, même les animaux introduits ; la pression existe toujours
– capacité des plantes alpines à supporter d’autres climats – imaginer un
nombre infini de semences dispersées, des forêts qui retrouvent leur densité –
mille coins qui contraignent l’économie de la nature. Cela demande une
longue réflexion ; étudier Malthus et calculer la vitesse d’augmentation…
Des idées notées précédemment de façon fragmentaire se structurent dans
cette première ébauche de L’origine des espèces. Darwin prend déjà en
compte les objections possibles contre la théorie de la sélection naturelle:
«On pourrait objecter que des organes aussi parfaits que l’œil et l’oreille
n’auraient jamais pu se constituer.» Il insiste sur la gradation de l’apparition
des diverses structures: « J’entends simplement montrer que la proposition
[une apparition graduelle des diverses structures] n’est pas aussi monstrueuse
qu’elle apparaît à première vue, et que l’on peut avancer de bonnes raisons
pour estimer que les espèces descendent de parents communs – la difficulté à
Premières ébauches
En 1842 et en 1844, Darwin écrit deux ébauches de sa théorie
de l’évolution. Puis, pour affermir sa réputation, il entame un long
travail sur la systématique de certains crustacés, les cirripèdes.
En 1820, le botaniste suisse Augustin
Pyrame de Candolle (1778-1841,
ci-dessous), qui forgea le terme
taxonomie pour désigner la science
de la classification, écrivait:
«Toutes les plantes d’un endroit classé
sont en guerre».
Son fils Alphonse (1806-1893),
également botaniste, poursuivra
l’œuvre paternellecréationniste,
il décrira les luttes des espèces
dans la nature.
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imaginer des formes de structure intermédiaire n’est pas suffisante pour reje-
ter d’emblée la théorie.» Dans un paragraphe séparé, il aborde les capacités
mentales d’animaux sauvages ou domestiques, affirmant à nouveau ne pas
vouloir se préoccuper de l’origine de la mémoire, de l’attention et des
diverses facultés de l’esprit, «mais uniquement de leurs différences dans cha-
cune des grandes divisions de la nature».
«Les formes spécifiques ne sont pas immuables »
Dans une deuxième partie, «Sur les preuves géologiques », il traite des fos-
siles. «Si l’on recueillait toutes les formes qui ont existé dans certaines
grandes divisions, l’on trouverait avec une bonne approximation une gradation
continue.» Il indique que les opinions de certains géologues, notamment de
Lyell, pourraient faire obstacle à sa théorie. Mais «la géologie ne nous pré-
sente que certaines pages des chapitres situés vers la fin de l’histoire, formés
en arrachant des groupes de feuillets, alors que chaque page n’illustre qu’une
petite partie des organismes de cette époque».
Il aborde la distribution géographique des espèces, et utilise entre autres les
données des Galapagos. Il affronte le grand problème de la classification et du
caractère arbitraire des critères adoptés pour regrouper les organismes. «La
classification que chacun estime la plus correcte est dénommée le Système
naturel, mais personne ne peut le définir [...] ; utilisé simplement et honnête-
ment, le Système naturel devrait être généalogique.» Darwin examine cer-
taines ressemblances entre les structures de grands groupes d’animaux: « Par
exemple nous voyons l’aile de la chauve-souris, le sabot du cheval, la nageoire
du dauphin, la main, tous construits selon la même structure [...] ; nous voyons
qu’il existe un lien profond entre eux, illustrer ce lien est le fondement et l’ob-
jet de ce qui est appelé le Système naturel; de plus ce lien est le fondement de
la distinction entre caractères vrais et adaptatifs. Il est merveilleux que la main,
le sabot, l’aile et la nageoire soient la même chose.» Darwin analyse l’inter-
prétation possible des organes dits avortés, des organes qui nous semblent
inutiles ou qui auraient pu le devenir «par la suite d’un nombre infini de chan-
gements». Il évoque Lamarck pour le critiquer et réaffirmer qu’il n’existe
«pas de tendance à la perfection ». Et il conclut: « Telles sont mes raisons pour
estimer que les formes spécifiques ne sont pas immuables.»
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Le groupe des cirripèdes compte
environ 900 espèces, dont font partie
les divers anatifes (ci-contre
une colonie) et balanes.
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Voilà le «crime» qu’il avouera dans sa lettre de 1844 adressée au bota-
niste Joseph Hooker et à laquelle nous avons déjà fait allusion (voir page 17).
Darwin venait d’entamer avec ce dernier des relations épistolaires parce que,
sur le conseil de Henslow qui n’avait pas le temps de s’en occuper, il avait
l’intention de lui confier l’établissement du catalogue des plantes recueillies
dans les Galapagos. Quelques lignes après l’affirmation fatidique du fait que
les espèces ne sont pas immuables, Darwin ajoutait:
Il y a une grandeur certaine à considérer les animaux existants comme les
descendants directs de formes ensevelies à des milliers de pieds sous terre, ou
comme cohéritiers d’un ancêtre plus lointain encore. Cela s’accorde avec ce
que nous savons de la loi imposée à la matière par le Créateur, selon laquelle la
création et l’extinction de formes, comme la naissance et la mort d’individus,
doivent être l’effet de moyens [lois] secondaires. Le Créateur d’un nombre infini
de Systèmes de mondes n’a pas créé, dans sa majesté, chacune des myriades de
parasites rampants et de vers [gluants] qui grouillent chaque jour de la vie sur
le sol et les eaux de [cette] seule planète. [...] La mort, la famine, la rapine et la
guerre cachée qui se déroule dans la nature ont eu pour conséquence le bien le
plus élevé que nous puissions concevoir : la création des animaux supérieurs.
Sans doute, la conception de lois capables de créer des organismes individuels,
caractérisés chacun par la plus grande finesse d’exécution et par les adapta-
tions les plus étendues, transcende nos humbles facultés. Il s’accorde mieux
avec [notre modestie] de supposer que chacune exige le fiat d’un créateur. Mais
de la même manière, l’existence de telles lois nous fait admirer le pouvoir du
Créateur omniscient.
Darwin soustrait, par cet artifice, sa théorie à un conflit déchirant avec la
religion. Dieu n’a pas créé les espèces une à une, mais imposé la loi de l’évo-
lution à la matière initiale. Darwin doit alors développer l’ébauche: sa théorie
est bien articulée, mais il faut l’habiller de toutes les données disponibles et en
recueillir d’autres encore sur la sélection artificielle, sa variation et ses causes,
les témoignages fossiles, le développement embryologique et la répartition
géographique. Beaucoup de travail reste à accomplir avant de rendre publique
une théorie encore vulnérable.
Londres, en proie à l’agitation sociale, est devenue invivable. Charles et
son épouse Emma ont grandi à la campagne, ils ont désormais deux enfants,
en attendent un troisième et la ville ne leur convient pas. Ils achètent, avec
l’aide du docteur Robert (Darwin n’a encore tiré aucun revenu de son travail)
Planche extraite de Formes
artistiques de la nature du naturaliste
allemand Ernst Haeckel (1834-1919).
La classification des cirripèdes,
crustacés marins qui vivent fixés
à un support, posait de sérieuses
difficultés. Darwin étudia en détail ce
groupe d’animaux, ce qui consolida
sa réputation scientifique.
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Planche tirée du Mémoire
sur la famille des Mélastomacées
d’Augustin Pyrame de Candolle
(1828). Ce botaniste suisse
contemporain de Darwin entreprit une
vaste classification des végétaux :
la systématique était la science
naturaliste à l’époque.
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une maison à Downe, un petit village du Kent à environ deux heures de
Londres. Le 17 septembre 1842, ils emménagent à Down House. La maison
est vaste, avec un jardin et sept hectares de bois. Au fil du temps, Darwin y
entreprend de grands travaux de rénovation et d’agrandissement; il achète un
terrain adjacent où il plante des haies et des arbres et fait tracer un sentier, le
Sandwalk (sentier de sable) le long duquel il se promènera tous les jours. Il
passe une grande partie de ses journées, à l’emploi du temps strict, dans son
cabinet de travail spacieux et confortable. Mais il ne mène pas une vie de
reclus; il fréquente les sociétés scientifiques et Down House devient le lieu de
rencontre d’un cercle d’amis et de collègues.
L’exploitation du voyage du Beagle
Dans sa nouvelle demeure, Darwin reprend son travail systématique sur les
notes et les matériaux rassemblés pendant le voyage du Beagle. Son ouvrage
sur les barrières de corail date de 1842; en 1843, il publie le dernier volume
de sa Zoologie du voyage du Beagle et, en 1844, achève son livre sur les îles
volcaniques. En 1845, paraît la deuxième édition revue de son journal de
voyage, en 1846, son ouvrage sur la géologie de l’Amérique du Sud. Entre-
temps il continue à étudier le problème des espèces.
Au début de 1844, il reprend en main son ébauche et commence à en éla-
borer une version augmentée de près de 230 pages. Cette version n’est pas
davantage que la première destinée à la publication. Toutefois, dans une lettre
à son épouse du 5 juillet 1844, Darwin donne des instructions précises au cas
où il décéderait avant d’en avoir achevé la version définitive: « Je viens de ter-
miner mon ébauche de la théorie des espèces. Si, comme je le crois, avec le
temps ma théorie est acceptée ne serait-ce que par un seul juge compétent, elle
sera considérée comme un bond en avant pour la science. J’écris donc ceci et
vous demande, au cas où je devrais décéder inopinément, comme dernière et
solennelle volonté que, j’en suis certain, vous considérerez comme si elle figu-
rait légalement dans mon testament, de consacrer 400 livres à sa publication.»
Dressant la liste des éditeurs possibles, il suggère Lyell, éventuellement assisté
de Hooker ou de Henslow. Dix ans plus tard, en 1854, alors qu’il s’apprête à
entreprendre une troisième version, évidemment angoissé à la perspective de
ne pas y parvenir, il ajoutera: «Hooker est de loin l’homme le mieux placé
pour éditer mon volume sur les Espèces.»
L’essai de 1844 est calqué sur l’ébauche précédente, mais l’argumentation
est plus posée et les données sont organisées et décrites avec une plus grande
exactitude. À propos du stade d’élaboration de sa théorie, son Autobiographie
précise qu’à cette époque:
Je négligeais un problème de grande importance; il me semble étonnant, sauf
en vertu du principe de l’œuf de Colomb, que j’aie pu le laisser de côté avec sa
solution. Il s’agit de la tendance qu’ont les êtres organiques d’une même origine
à diverger dans leur caractère [...]. Leurs fortes divergences sont patentes: voyez
la manière dont les espèces de toutes sortes se regroupent en genres, les genres
en familles, les familles en sous-groupes et ainsi de suite; et je me rappelle très
exactement l’endroit où un jour sur la route, alors que j’étais dans mon équipage,
la solution se présenta à moi à ma grande joie; c’était bien après mon arrivée à
Down. La solution, à ce que je crois, est la suivante: la descendance modifiée de
toutes les formes dominantes et croissantes s’adapte au fur et à mesure aux situa-
tions nombreuses et diversifiées de l’économie de la nature.
Au début de l’année 1845, Hooker lui remet le résultat de son travail sur les
plantes collectées aux Galapagos. Il s’agit d’une confirmation supplémentaire de
la distinction entre espèces d’une île à l’autre. Les mois précédents, Darwin a
commencé à l’informer partiellement de sa théorie; Hooker manifeste un intérêt
prudent et une généreuse disponibilité. Ce n’est qu’en 1847 qu’il lui donne à lire
une copie de son essai. Hooker ne comprend pas immédiatement le sens profond
de la théorie, mais entreprend néanmoins une analyse critique et minutieuse des
nombreux thèmes abordés et Darwin apprécie beaucoup ses objections tech-
niques, dépourvues des préjugés traditionnels étrangers au discours scientifique.
Robert Chambers (1802-1871),
auteur anonyme de Vestiges de l’histoire
naturelle de la création.
L’ouvrage, paru en 1844, admet
la transmutation des espèces
et déclenche de violentes réactions.
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À l’automne 1844 paraît Vestiges de l’histoire naturelle de la création,
ouvrage de 400 pages écrit anonymement par Robert Chambers, éditeur en
vue et scientifique amateur. Ce livre présente une histoire de la Terre, de la
formation du Système solaire jusqu’au développement des animaux et des
plantes et à l’origine de l’humanité et des sociétés. L’ouvrage, qui fait grand
bruit, est un immense succès commercial, mais fait aussi l’objet d’attaques
véhémentes. La réaction de Sedgwick est si outrée et véhémente qu’elle sus-
cite des réactions de soutien à l’objet de son courroux. Le livre de Chambers
en vient à symboliser l’opposition au pouvoir clérical et conservateur.
Darwin lui-même éprouve des sentiments mitigés: l’ouvrage brise un tabou
en admettant la transmutation, mais les opinions sont avancées sans fondement
scientifique. Il trouve cependant la critique de Sedgwick inacceptable. L’œuvre
ne déplaît pas à Hooker, mais celui-ci ne peut admettre que l’on spécule sur des
thèmes de ce genre; en d’autres occasions, il critique «ceux qui veulent parler
des espèces sans jamais en avoir décrit une dans le détail». N’oublions pas que,
depuis le XVIIesiècle et la réforme de la systématique par Linné, faire de l’his-
toire naturelle équivaut à identifier un ordre végétal ou animal. Les botanistes et
les zoologistes se consacrent presque exclusivement à des études systématiques,
souvent uniquement descriptives: classification et science sont synonymes.
De 1846 à 1852, des travaux sur les cirripèdes qui font date
Darwin, qui a sous-traité à d’autres le travail taxonomique sur le matériel col-
lecté lors du voyage du Beagle, a achevé en dix ans les travaux dans lesquels il
s’était lancé depuis son retour de voyage. Il ne reste qu’à traiter un minuscule
animal, un petit crustacé qu’il avait récolté le long des côtes chiliennes en 1835.
Il s’agissait d’un cirripède d’espèce inconnue. Jusqu’alors, les études sur ce
groupe d’animaux marins et fixés (dont font partie les balanes) n’avaient pro-
duit que des résultats insatisfaisants. C’était pour Darwin l’occasion idéale
d’acquérir, dans le domaine de la systématique, une réputation susceptible de le
mettre à l’abri des attaques sur ses compétences réelles. En octobre 1846, il se
lance dans une étude dont il n’avait sans doute prévu ni l’ampleur, ni la com-
plexité, ni le profit qu’en tirerait sa théorie. «Les cirripèdes forment un groupe
d’espèces difficiles à classer et très variable; mon travail me fut très utile
lorsque, dans L’origine des espèces, j’eus à discuter des principes d’une classi-
fication naturelle», écrira Darwin dans son Autobiographie. Il rassemble des
matériaux de diverses provenances et son travail s’étend également aux fos-
siles, jusqu’à devenir une monographie exhaustive sur le sujet, en trois gros
volumes. Son ouvrage est publié entre 1852 et 1854, soit huit ans environ après
le début de ces travaux. En 1853, il reçoit la Royal Medal pour ses études sur
les coraux et, surtout, sur les cirripèdes.
Il a dû s’équiper de nouveaux instruments adaptés à la dissection d’orga-
nismes aussi petits, et d’un objectif plus puissant pour son microscope. La
découverte d’un monde pratiquement inconnu le fascine. Il étudie l’anatomie de
ces animaux, leur reproduction, leurs cycles de vie, leurs phases de développe-
ment, les liens de parenté entre les espèces actuelles et les espèces fossiles et,
surtout, la variation – «cette maudite variation qui m’est très agréable en tant
que [théoricien], et odieuse en tant que systématicien», écrit-il à Hooker
en 1850. Comment savoir si deux individus qui diffèrent appartiennent ou non à
la même espèce? La variation le tourmente; elle le conforte d’autant plus dans
ses idées sur l’évolution que ses tentatives de distinguer clairement les espèces
des variétés l’exaspèrent. «J’ai grincé des dents, maudit les espèces et me suis
demandé quel péché j’avais bien pu commettre pour être puni de la sorte.»
Darwin est finalement en mesure d’utiliser ses découvertes sur le plan de
la systématique pour vérifier ses hypothèses relatives au mécanisme de l’évo-
lution. Il sait bien, alors, de quel «péché » il purge la peine. Lui-même s’est
accusé d’un forfait, celui de croire que les espèces ne sont pas immuables. Les
études qu’il publie sur les cirripèdes sont néanmoins un irréprochable travail
de systématique: rien ne filtre des idées qui l’ont guidé et dont il a trouvé
confirmation au cours de ses recherches.
National Portrait Gallery, Londres
Le botaniste Joseph Hooker avait
l’estime et la confiance de Darwin,
lequel lui a communiqué en 1847
une copie de son esquisse de théorie
de l’origine des espèces.
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