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Goran Bregovic arrive à 22h et quelques minutes habillé comme à l'accoutumé de son costume blanc et prend place au milieu de la
scène entouré de musiciens et de choristes délirants. A 66 ans, le grand Goran chante, joue de la guitare électrique et orchestre
l'ensemble de sa fanfare.
Comme son nom le laisse deviner, l'Orchestre des Mariages et des Enterrements passe allègrement de la joie à la mélancolie, mais ce
soir-là, on a eu surtout droit à la version festive.
Dès les premières notes, nous sommes embarqués dans l'univers déjanté de la musique balkanique traditionnelle épicée au folklore
gitan et insufflée d'énergie rock et reggae. C'est d'ailleurs la marque de fabrique de cet artiste émérite qui s'amuse à mélanger des
cultures et des couleurs musicales extrêmement différentes pour créer une musique qui respire la liberté et qui prend racine dans
toutes les terres. Les compositions «bregoviciennes» parlent à tout le monde mais restent instinctivement reconnaissables parmi
toutes grâce à l'empreinte unique de leur créateur.
Une grande fête gitane
Les rythmes endiablés s'enchaînent et on a du mal à rester en place avec l'exécution des titres phares de l'artiste qui nous a concocté
un programme représentant le meilleur de sa carrière, notamment les bandes son des films qui avaient affirmé sa renommée de
compositeur. Sa collaboration la plus réussie fût avec le cinéaste et musicien serbe Emir Kusturica (double palmes d'or au Festival
de Cannes), et le programme de la soirée de Hammamet en était largement tiré avec des titres comme ??Ederlezi'' (Le temps des
gitans), ??In a death car'' (Arizona Dream), ??Ausencia'' (Underground) dédié à la mémoire de la diva capverdienne Césaria Evora
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