La maladie de Parkinson

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Rencontre annuelle
IRSC - ULAVAL
24 novembre 2011
LA MALADIE DE PARKINSON
La problématique
La maladie de Parkinson est
une atteinte neurologique
chronique qui affecte plus
de 100 000 personnes
au Canada.
La maladie de Parkinson est une atteinte neurologique chronique qui affecte plus de 100 000 personnes
au Canada. Ce nombre augmentera avec le vieillissement de la population et le coût annuel qui s’y rattache
s’élève aujourd’hui à plus de 500 millions de dollars. Actuellement, il n’existe aucun traitement curatif pour
cette maladie qui se caractérise principalement par des troubles moteurs importants, tels la rigidité et le
tremblement. La dégénérescence des neurones dopaminergiques dans la maladie de Parkinson provoque
un déséquilibre neurochimique important du striatum, une structure nerveuse clé des ganglions de la base.
En condition normale, cette partie de notre cerveau, profondément enfouie sous le cortex cérébral, permet
le déclenchement de mouvements corporels harmonieux. Le traitement pharmacologique habituel de la
maladie de Parkinson vise à suppléer au manque de dopamine en administrant un palliatif, la lévodopa.
Bien que très efficace au cours des premières années, la prise quotidienne de ce médicament provoque
chez une majorité de patients des mouvements anormaux involontaires. Ainsi, non seulement on ne connaît
pas encore le moyen d’éradiquer la maladie de Parkinson, mais son traitement pharmacologique le plus
employé engendre des effets secondaires difficiles à maîtriser.
Le projet
L’objectif général du programme de recherche du Dr Martin Parent et de son équipe vise à mieux comprendre l’organisation anatomique et fonctionnelle des structures nerveuses impliquées dans le contrôle
du mouvement. La caractérisation détaillée de cette circuiterie neuronale en condition normale permettra
par la suite de déterminer les altérations qui surviennent dans le cerveau des personnes atteintes par la
maladie de Parkinson.
Faculté de médecine
DR MARTIN PARENT
Le chercheur principal
Le Dr Martin Parent est professeur au Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine
de l’Université Laval et chercheur au sein de l’axe neurosciences intégratives du centre de recherche de l’Institut
universitaire en santé mentale de Québec. Après avoir obtenu son baccalauréat en biologie, Martin Parent a décidé
de poursuivre ses études en neurosciences à l’Université Laval. Son nom a été inscrit au tableau d’honneur de la
Faculté des études supérieures pour l’excellence de son travail, à la fois à la maîtrise et au doctorat. Il a ensuite
effectué un premier stage postdoctoral à l’Université de Montréal et un second à l’Université de Lund, en Suède.
Ses études aux cycles supérieurs ainsi que ses stages postdoctoraux ont été financés de façon ininterrompue par
de nombreuses bourses nominatives, incluant les prestigieuses bourses Herbert H. Jasper et Human Frontier. En
juillet 2010, le Dr Martin Parent a été nommé professeur adjoint à l’Université Laval. Dès son début de carrière
à titre de professeur-chercheur, il s’est vu octroyer une bourse salariale du Fonds de la recherche en santé du
Québec (FRSQ) ainsi que d’importantes subventions de fonctionnement de la part des Instituts de recherche en
santé du Canada (IRSC) et du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
Les collaborateurs
Les retombées
Le D Martin Parent dirige aujourd’hui les travaux d’un étudiant à la
maîtrise, de deux étudiantes au doctorat ainsi que d’une assistante de
recherche. Depuis son arrivée comme chercheur indépendant, Martin
Parent a entrepris plusieurs collaborations fructueuses avec différents
membres québécois et internationaux du réseau des neurosciences, ce
qui lui a permis de maintenir une importante productivité scientifique. À
ce jour, Martin Parent et l’auteur de plus de 90 publications scientifiques.
Les connaissances générées par ce programme de recherche permettront de développer de nouvelles avenues thérapeutiques afin d’atténuer
les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson et les problèmes
occasionnés par son traitement pharmacologique. Elles jetteront un
éclairage nouveau sur le fonctionnement du striatum tout en améliorant
la compréhension de la physiopathologie des troubles du mouvement.
Les connaissances ainsi acquises permettront de consolider la position
de Québec comme centre international d’excellence en recherche sur
les ganglions de la base et les troubles du mouvement.
r
A : Section sagittale du tronc cérébral montrant des corps cellulaires à sérotonine
du noyau raphé dorsal (NRD) ainsi qu’un faisceau d’axones (flèche).
B: Neurone du raphé dorsal marqué par injection juxtacellulaire in vivo. Ces neurones
à sérotonine présentent un patron d’activité électrophysiologique rythmique.
C : Image du striatum prise en microscopie confocale chez une souris transgénique
Drd1a-tdTomato Drd2-EGFP. Les afférences striatales glutamatergiques
en provenance du cortex cérébral ont été immunomarquées.
D : Terminaison axonale contenant de la sérotonine, visualisée en microscopie
électronique.
100 %
Imprimé au Canada, DC11-2011
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