L’ÉCHEC DE LA MONARCHIE
CONSTITUTIONNELLE (1790-1792)
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La France est transformée selon les principes de la
Déclaration des droits de l’homme.
1 Une nouvelle France (1790-1791)
A L’organisation des partis
La presse connaît un essor considérable (250 titres).
Des clubs se développent: celui des Jacobins (Robespierre)
et celui des Cordeliers (Marat, Danton et Desmoulins).
L’Assemblée fait l’apprentissage du travail parlementaire.
Des regroupements s’eff ectuent parmi les députés.
B La Fête de la fédération (14 juillet 1790)
Elle a lieu au Champ-de-Mars à Paris pour célébrer le nou-
veau régime. Le roi, contraint, prête serment de fi délité à la
Nation.
C La Constitution de 1791
La Constitution (appliquée jusqu’au 10 août 1792) est éla-
borée de juillet 1789 à septembre 1791.
Elle instaure la séparation des pouvoirs. Le pouvoir exé-
cutif est confi é au roi qui l’exerce avec 6 ministres. Intou-
chable, largement irresponsable, il dispose du veto suspensif.
L’Assemblée vote des lois, établit l’impôt et les dépenses.
Mais le suff rage est censitaire et les femmes sont exclues
du droit de vote.
D La réorganisation de la France
Le territoire est réaménagé en 83 départements.
La justice est moins coûteuse. Les juges sont élus. La peine
de mort subsiste mais torture et supplices sont interdits.
Pour régler les dettes de l’État, les biens du clergé sont mis en
vente (biens nationaux)et doivent garantir l’émission d’assignats.
Avec la Constitution civile du clergé (1790), les évêques et
les curés deviennent des salariés de l’État et doivent prêter
serment à la Constitution.
Le libéralisme économique est consacré par la loi Le Cha-
pelier qui vise à garantir la liberté d’entreprise.
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2 La n de la monarchie (1791-1792)
A L’opposition grandit
L’agitation est importante: tentatives de soulèvement
militaire au camp de Jalès, révolte en Vendée. Les prêtres
réfractaires (qui s’opposent aux prêtres «jureurs») refusent
la Constitution civile du clergé condamnée par le pape. Les
émigrés intriguent pour obtenir une intervention militaire.
La fuite du roi, dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, et son
arrestation à Varennes marquent la rupture entre le roi et
son peuple.
B L’entrée en guerre
Le 20 avril 1792, la France déclare la guerre à l’empereur
d’Autriche.
Les partisans de la guerre sont nombreux. Les Giron-
dins estiment que la victoire libèrera les peuples d’Europe
de l’absolutisme. Le roi espère qu’une aide extérieure lui
permettra de retrouver son autorité.
Les opposants sont rares. Robespierre craint que la guerre
coûte cher et qu’elle ait pour conséquence le retour de l’An-
cien Régime.
C La chute de la monarchie
Les premières défaites dressent le peuple contre le roi. À la
menace autrichienne au nord s’ajoute la menace prussienne à
l’est. Le 11 juillet, l’Assemblée déclare la «Patrie en danger».
À la suite du «manifeste de Brunswick» qui somme Paris
de se soumettre au roi sous peine d’une répression exem-
plaire, les fédérés et les sans-culottes prennent d’assaut le
palais des Tuileries (10 août 1792). Le roi est emprisonné.
Sa suspension rend la Constitution de 1791 inapplicable.
Une nouvelle Assemblée, la Convention, est chargée de
rédiger une nouvelle constitution.
En septembre, la France remporte une victoire à Valmy. La
Révolution est sauvée. Le 21 septembre 1792, la Convention
proclame la République.
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En septembre 1792, la Révolution est sauvée mais la
nation n’a plus de roi. La France devient une République.
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