TPE - Site Web du CDI des Lycées Lislet Geoffroy et Leconte de Lisle

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L’homme et la nature.
Projet autour d’un arboretum
TPE – 1S2
AH-LEUNG Anaïs
Ah-SING Jodie
CHANE-HOONG Jérémy
CHANE-SING GUAN Céline
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Sommaire
Introduction
I.
L’arboretum du lycée.
A. L’histoire de l’arboretum.
B.
Les plantes de l’arboretum.
II. La vie autour de l’arboretum.
A. L’entretien des plantes.
B.
III.
L’arboretum et les élèves.
Valorisation de l’arboretum.
A. La valorisation de l’arboretum à Leconte de
Lisle.
1. Le site.
2. L’ajout des plantes.
3. L’insertion de l’arboretum dans le programme
scolaire.
4. La journée d’action.
5. Autres moyens de valorisations.
B. Exemple de valorisation d’autres arboretums.
Lexique
Sources
Conclusion
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Introduction.
L’île qu’on a appelée successivement Mascarin, Bourbon et La Réunion, est apparue à
la surface de l'Océan Indien, il y a seulement trois millions d'années. C’est d’ailleurs l’une des
plus jeunes îles de la Terre. Façonnée par deux volcans respectivement nommés Piton des
neiges et Piton de la Fournaise, elle était à l’origine uniquement peuplée d’espèces indigènes
apportées par le vent, les différentes espèces animales ainsi que le courant marin. Ainsi,
naquit une diversité unique sur ses reliefs montagneux.
Aujourd'hui, au niveau des espèces indigènes, nous pouvons relever 30% de la
superficie de la Réunion qui est encore occupée par ces types de végétations primaires, celle
qui existait avant l'arrivé de l'Homme, il y a trois siècles et demi. Par ailleurs, le 1er août
2010, l’île de la Réunion a fait son entrée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, notamment
grâce à cette superficie comprenant les espèces indigènes. En outre, la faune et la flore
endémique, contribuent à faire de notre île un endroit unique au monde pour nombre de
paysages à voir.
C’est dans cet environnement qu’a évolué la flore réunionnaise. Des espèces se sont
éteintes car l’unique pollinisateur de l’espèce ou un symbiote nécessaire a disparu,
empêchant la reproduction sexuée. Les causes sont diverses, certaines subtiles et
complexes, d’autres évidentes et simples. Les catastrophes naturelles comme la
multiplication des feux de forêts font partie de ces causes, mais l’Homme possède aussi une
part de responsabilité (déboisements massifs par les grandes entreprises ou encore
l’utilisation des écorces qui contient toute la sève de l’arbre par les tisaneurs). La majorité de
ces causes est donc liée à l’Homme.
Aujourd’hui, s’étant aperçu de ses dégâts, l’Homme, a mis en place des dispositifs,
visant à « réparer » ces erreurs. Il s’agit tout d’abord de d’étudier, de conserver et de
protéger la flore puis de sensibiliser la population par divers procédés.
C’est ainsi que le Conservatoire Botanique National des Mascareignes met en place des
visites qui instruisent et il organise des journées protection et à la valorisation du
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patrimoine. Il est également en relation avec des établissements souhaitant créer un
arboretum, espace vert qui accueille et préserve diverses plantes endémiques.
Cela a été le cas du Lycée Leconte de Lisle qui a vu émerger en mai 2008 diverses plantes.
Le lycée participe donc à son échelle à cette action de sauvegarde des espèces.
D’après un sondage mené auprès des élèves, on a pu constater que le problème
principal de l’arboretum est sa valorisation. En effet, nous avons découvert qu’il était peu
connu et souvent relégué au rang de simple paysage. C’est pour cela que nous nous sommes
sensibilisés sur l’étude de sa valorisation. Ainsi, nous avons étudié la question par diverses
recherches dans le but de comprendre son fonctionnement pour aboutir à sa valorisation.
Problématique : Comment valorisons-nous l’arboretum?
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I. L’arboretum du lycée.
A) L’histoire de l’arboretum
En 2007, plusieurs professeurs (dont Madame Noir de Chazournes et Monsieur
Jubault ) se sont réunis et ont proposé d'accueillir différentes plantes au sein du lycée dans
le but de valoriser ces espèces endémiques, de les faire connaître et de créer une
biodiversité similaire et miniaturisée de celle de la Réunion. Ce projet a été accepté et
soutenu par la Proviseure Madame Michel. Avec l'aide d'un architecte concepteur de
l’atelier d’architecture Monsieur Gilles Valentin, différents plans et idées de conceptions se
sont succédés dans la création de l'arboretum actuellement présent au lycée Leconte de
Lisle.
Ce projet a été financé par la Région Réunion et la SEDRE, et supervisé par les
maîtres d’œuvre Madame Murielle PLAS et la SOCETEM ingénierie. Le budget s’est élevé à
environ 11 000€, somme relativement conséquente.
Ainsi on peut découper l’aménagement de l’arboretum sur deux années qui correspondent
également à travaux de réaménagement du lycée :
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En 2007, de nombreuses plantes, comme le jacaranda et le palmier dattier, ont été
sélectionnées et d’autres ont été sauvegardées comme le flamboyant ou encore le filaos. Par
ailleurs, un arbre presque centenaire a dû être enlevé à cause de ses racines devenues trop
dangereuses pour les bâtiments alentours.
Des études ont été menées dans le cadre de l’adaptation des espèces en prenant en
compte les contraintes liées au sol, à la pluviométrie, à la mer et à la hauteur. Il a fallu aussi
prendre garde à ne pas planter de pestes végétales. De plus, on peut remarquer que les
arbres ont été principalement choisis par élèves pour obtenir de l’ombre.
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En 2008, des plantes ont été supprimées du projet (pistachier arbuste, tamarin),
d’autres rajoutées (bois de senteur, bois blanc rouge), suivant les remarques des architectes
prises en compte pour les plans précédents. Ce plan, considéré comme final, est alors
approuvé.
C’est en mai de la même année que les implantations ont commencé. Afin que les
arbres poussent convenablement et pour prévenir les croissances rapides qui les fragilisent,
il a été conseillé de prendre les plantes encore jeunes et en pots.
Le lycée a fait la demande de plantes au Conservatoire Botanique National des
Mascareignes ainsi qu’à l’ONF. Après signature de contrats, différentes plantes ont alors été
données pour embellir le lycée, de plus, certaines ont été apportées par Monsieur Jubault
lui-même. Des lycéens ont été sollicités pour creuser les trous, notamment ceux qui avaient
choisi un sujet autour de celui-ci et de la nature de la Réunion pour leurs TPE, en 2008 et
2009.
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Cependant, suite à diverses complications et accumulations de situations, le plan
final n’a pas été totalement respecté. Des modifications de plantes, des changements de
dispositions par l’architecte ou au contraire non respect de la disposition ont eu lieu. C’est
ainsi qu’est né l’actuel arboretum. De nouvelles plantes sont attendues de la part du
Conservatoire Botanique National des Mascareignes. Cependant, la procédure d’acquisition
a été ralentie. En effet, certains d'établissements n’ont pas respecté le contrat établit avec le
Conservatoire en n’entretenant pas correctement leurs plantes.
Nous avons établit, grâce à la création d’un plan, que l’arboretum du lycée, de nos jours,
ressemble à cela:
On y trouve diverses plantes que nous présenterons au point suivant.
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B) Les plantes de l’arboretum
Dans le but d’une meilleure compréhension de l’arboretum établi au lycée, nous
avons répertorié les plantes s’y trouvant sous formes de fiches. Ces fiches sont composées
de trois parties. Tout d’abord, sont données les informations générales botaniques sur la
plante, c'est-à-dire son nom scientifique et vernaculaire, sa famille, son origine, sa taille, ses
caractéristiques essentielles et une anecdote historique.
Ensuite, nous avons les caractéristiques plus détaillées telles que les fruits ou les fleurs que
présente l’espèce. Enfin, une localisation de l’espèce a été établie par le biais de création de
cartes permettant une approche visuelle.
S’en suit alors 61 pages de fiches réalisées grâce à PowerPoint :
Latanier rouge
Bois de senteur blanc
Foulsapate marron ou Mahot bâtard
Bois d’éponge
Bois d’olive blanc
Benjoin
Bois d’arnette
Bois d’olive noir
Bois de Saint Leu ou Patte poule
Bois de Judas
Bois d’ortie ou Figue marron
Bois blanc rouge
Grand Natte
Veloutier bord de mer
Bois de chenille
Bois de tisane rouge
Bois puant
Bois de senteur bleu
Bois de chandelle
Vacoa
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10 | P a g e
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Nom scientifique : (Latania lontaroides)
Nom vernaculaire: Pied de pomme
latanier
Famille: Palmiers
Origine : Endémique de la Réunion
Taille : Il peut atteindre 12m de haut
Caractéristique : La latanier rouge est une
espèce dioïque, il existe ainsi un pied
mâle et un pied femelle. On les distingue
par la présence d’étamines (pour le mâle)
ou d’un pistil (pour la femelle) sur la fleur.
Information : Les premiers hommes qui
sont arrivés à la Réunion utilisaient ses
feuilles contre le vent et ils les tressaient
pour en faire les toitures des cabanes.
Son tronc faisait office de mur et le cœur
ainsi que ses jeunes fruits pouvaient être
mangé par les habitants. Il peut faire
office de plante d’ornement. Mais il est
menacé par l'agriculture et le
développement des infrastructures
humaines.
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La caractéristique principale du latanier juvénile
est la présence de nervures rouges le long de
ses feuilles, qui elles sont en formes d’éventail.
Le latanier fait parti des peu nombreux arbres
fruitiers endémiques de la Réunion (On peut
citer le fruit du bois de pomme et la vavangue).
Il produit des fruits qui sont des drupes
globuleuses à la grosseur d’une pomme. Le
fruit possède un épiderme jaunâtre et une
écorce coriace. Ils sont de couleur vert lustré et
sont regroupés en balais. Ses fruits font partis
des seuls fruits endémiques de la Réunion
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mais au goût fade.
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On trouve le latanier rouge sur
les côtes du Sud à la Possession,
dans la Ravine des Lataniers ou
la Petite Ravine de Lataniers. On
le retrouve aussi sur la côte sud
de l'île entre Petite-Île et SaintPhilippe, sur les falaises et dans
les ravines côtières. De rares
individus ont été recensé à l’état
sauvage au niveau du bras des
Merles à Mafate et à l’entrée
nord de Saint-Leu.
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Nom scientifique : Ruizia cordata
Nom vernaculaire : Bois de senteur blanc
Famille : Sterculiaceae
Origine : Endémique de l'île de la Réunion
Ecologie : Il se trouve généralement à basse
altitude
Caractéristiques : C'est un cas d'hétérophyllie
: les feuilles jeunes sont très découpées et
vert pâle, tandis que les feuilles adultes sont
argentées.
Informations : C'est l'ambassadeur des
plantes endémiques. Il n'en reste que trois à
l'état sauvage qui sont répertoriés. Des
légendes disent que des gens pouvaient jeter
des sorts grâce aux branches, c'est pourquoi
on l'appelle aussi "Enchanteur". Il exaucerait
les vœux, voilà pourquoi on peut trouver des
pièces à ses pieds. Certains l'appellent aussi
Bois de chanteur blanc car à certaines heures,
certains seraient capables de l'entendre
chanter (le vent). Il est associé à la couleur
blanche, car il est tacheté de points blancs.
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Le bois de senteur est une
plante hétérophylle, il
produit en effet deux types
de feuilles : ses jeunes
feuilles sont très découpées
et d’un vert sombre, tandis
que les feuilles adultes sont
argentées.
Les fleurs de couleur rose
sur le bord des pétales, et
rougeâtre à leur centre,
sont regroupées.
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Dans de nombreux ouvrages, le
bois de senteur blanc est considéré
comme portée disparue à l’état
sauvage. Cependant, l’association
APN a retrouvé des bois de senteur
originels dans des zones escarpées
de notre île.
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Nom scientifique: Hibiscus
Boryanus D.C
Famille: Malvaceae – Malvacées
Taille: Il peut atteindre 8 mètres
Écologie : L’espèce subsiste en
forêt hygrophile entre 0 et 1200 m
d’altitude.
Informations: Son nom de mahot
bâtard vient probablement du fait
qu'il cohabite souvent avec les
autres vrais mahots et que son
écorce s'enlève facilement en
lanière. On utilisait ses lanières
d'écorce pour en faire des
amarres, apparaissait alors la
différence entre les vrais et les
faux mahots. Les feuilles du
foulsapate marron étaient utilisées
jadis dans les tisanes pectorales ou
en bains contre les douleurs des
reins.
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Les fleurs sont
hermaphrodites de
couleur rouge ou
orange.
Son écorce
est
rugueuse.
Les feuilles sont
hétérophylles, les
jeunes lobées, les
adultes entières.
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Il existe au Colorado, au Cap Noir
sous sa forme arbustive à fleurs
rouges.Il est présent vers 700 à 1000
m de Ste Suzanne à St Joseph dans sa
forme de grand arbre à fleurs
orangées.
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Nom scientifique: Gastonia
cutispongia
Nom vernaculaire: Bois d’éponge
Famille: Araliacées
Origine: endémique de la Réunion.
Taille: c’est un petit arbre trapu
mesurant de 5 à 6m de haut.
Ecologie: On le trouve dans les régions
sèches de basse altitude.
Caractéristiques: Il tient son nom de
son adaptation au climat sec car il est
capable de stocker l’humidité. Son
nom est aussi dû à la texture souple de
son bois. C’est une espèce
hétérophylle, c'est-à-dire que la
couleur du feuillage change selon l’âge
de la plante.
Informations: Des ouvriers forestiers
se servaient de ses feuilles comme
récipient pour leur repas.
Le bois
d’éponge
pousse
d’abord tout
droit, en
prenant la
forme d’un
parasol
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Page 11
Le bois d’éponge produit des fruits,
de petite taille, sont regroupés en
gros bouquets qui en comportent
au moins une centaine. De couleur
verte d’abord, ils deviennent noirs
à maturité.
Après leur
chute, les
feuilles laissent
de larges
cicatrices sur
le tronc.
A l’état juvénile, les feuilles ovales épaisses
et d’un vert luisant, présentent des folioles
allongées et particulièrement colorées, avec
une nervure centrale saillante et rouge.
Adultes, les folioles coriaces à bords relevés
sont en forme de coupes ovales et
uniformément vertes.
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Le bois d’éponge a pratiquement
disparu de son milieu naturel. La
plupart se trouve dans se situe dans
la ravine Ango (Saint-Philippe), mais
on en trouve une dizaine à Basse
Vallée, un à Ravine à Malheur,
quelques uns dans la ravine du
Chaudron.
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Nom scientifique : Olea lancea (Lam.)
Nom vernaculaire : Bois d'olive blanc
Famille : Oleaceae
Origine : Indigène de l'île de la Réunion
Taille : Arbrisseau ou arbuste rameux
atteignant environ 6 mètres de hauteur.
Ecologie : Pousse dans les hauts à partir
de 200 mètres d'altitude, le climat et le
terrain étant meilleurs, la taille de la
plante sera plus importante.
Caractéristiques : Les feuilles sont
opposées, simples d'un vert brillant. Elles
sont plus larges et plus lancéolées que
celles de son cousin : le bois d'olive noir.
Son bois est lourd, chargé de veines
riches et variées.
Informations : C'est un bois d'excellente
qualité, aussi apprécié en ébénisterie.
Autrefois on utilisait ses jeunes branches
en guise de balais.
Aujourd'hui cette espèce est utilisée
dans le cadre de la restauration
écologique.
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Les fruits sont de forme ovale de 0,5 à 1 cm de long, de
couleur verte devenant noire à maturité. Le noyau, très
dur contient une seule graine.
La limbe est très étroitement ovale
ou oblong, aigu au sommet,
cunéiforme à la base, coriace, vert
foncé et luisant face supérieure,
glabre sur le face inférieure, à
marge révolutée.
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Le bois d’olive blanc s’est adapté
au climat frais et humide des
hauts, c’est pourquoi, on le trouve
essentiellement dans les cirques.
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Nom scientifique: Terminalia bentzoë (L.) L.f.
Nom vernaculaire : Benjoin
Famille : Combretacées
Taille : Arbre pouvant atteindre de 20 à 30 m.
Écologie : Cette espèce endémique des
Mascareignes est en zones humides ou semisèches de basse ou moyenne altitude.
Caractéristiques : Le benjoin est une plante
hétérophylle. Dans ses 2 premières années, le
jeune plant de benjoin peut être utilisé
comme plante d’appartement avec ses
feuilles très colorées aux nervures rouges.
Informations : Autrefois, il était planté pour
ombrager et orner les routes.
Aujourd'hui, il est surtout utilisé en
construction et surtout en ameublement, car
son bois est solide et de bonne qualité.
On accorde à l’écorce du benjoin certaines
vertus médicinales.
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Les fruits sont des samares de
couleur verte, légèrement
aplaties, d’environ 2 cm de
diamètre à deux ailes larges.
Les feuilles adultes sont ovales et
vertes.
Les feuilles sont juvéniles étroites,
linéaires, pubescentes,
très colorées aux nervures rouges .
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Très rare dans l’île, le benjoin se trouve
principalement dans la zone semi-sèche
de la Réunion. Les principaux peuplements
se trouvent à Saint-Philippe et SainteRose.Nous pouvons trouver aussi des
plants dans les environs de St-Leu ainsi
qu’à Cilaos.
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Nom scientifique : Dodonaea viscosa
Nom vernaculaire : Bois d’arnette
Famille : Sapindacées
Taille : 3 à 4 mètres de hauteur
Écologie : On le trouve dans les zones les
plus sèches, jusqu’à 1400 m d’altitude sur
sols de crête bien drainés.
Informations : Autrefois, on utilisait ses
feuilles notamment pour en faire des
liqueurs. C'est une plante aromatique
utilisée en tisane, au goût et au parfum de
pomme verte. On l'utilise aussi pour des
bains parfumés.
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Les jeunes feuilles sont un peu
visqueuses, lancéolées et légèrement
torsadées, de couleur vert tendre.
Les fruits sont dits
capsulaires et
contiennent une graine
centrale.
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Le bois d’arnette est très présent dans les
Cirques, et facilement observable à Cilaos
notamment.
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Nom scientifique : Olea europaea ssp
africana
Nom vernaculaire : Bois d’olive noir
Famille : Oléacées
Taille : Peut atteindre 6 mètres de
hauteur.
Écologie : Espèce caractéristique des
restes de la forêt semi sèche.
Informations : Son bois a un grain
serré, il est donc excellent pour
l'ébénisterie.
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Jeune tronc.
Tronc âgé.
Le feuillage est bien fourni de couleur
vert cendré. Le revers de ses feuilles
semble être recouvert s’une légère
couche de rouille. Ce qui donne au
feuillage un aspect chrysophylle roux
en période de forte sécheresse.
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Le Bois d’olive noir pousse plutôt dans les
bas. On le rencontre encore un peu partout
sur les terrains escarpés des bords de
ravines.
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Nom scientifique : Vepris lanceolata
Nom vernaculaire : Bois Patte Poule sauf à
Saint-leu où il se nomme bois de Saint-leu.
Famille : Rutacées
Taille : Arbre atteignant 10 m de hauteur
Écologie : Plantes de moyenne ou haute
altitude, on les trouve dans les cirques en zones
demi sèches.
Caractéristique : C’est un arbre au bois de
teinte jaune et assez lourd. Ses feuilles sont
trifoliées et avec leur long pétiole, elles font
penser à des pattes de poule.
Informations : Il servait à faire de petites
planches pour lambris intérieur. Il est aussi très
souvent utilisé comme plante médicinale. On
l’utilisait comme compresse pour les entorses
ou foulures de pieds et mains. En tisane, il
servait à soulager les douleurs. C’est un peu
l’arnica pays.
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Les fruits sont regroupés en petits balais.
Les fleurs sont en bouquets très
fournis. Elles dégagent un fort parfum de
fleur d’oranger et attirent les abeilles.
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Il se trouve dans des zones du littoral de
Saint-Leu ainsi que sur les hauteurs de
l’île.
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Nom scientifique: Cossinia pinnata
Nom vernaculaire: Bois de Judas
Famille: Sapindaceae - Sapindacées
Origine: endémique des
Mascareignes
Taille: Cet arbre peut atteindre 10 à
15 mètres de hauteur.
Ecologie: On rencontre le bois de
judas dans les forêts semi-sèches,
généralement entre 0 et 700 mètres
d'altitude.
Caractéristiques: Son bois est
semblable à celui du bois de fer (plus
dense que l'eau, et une fois mort ne
peut se couper qu'au diamant, sa
durée de vie est de 3000 ans), ce qui
a eu pour conséquence sa vente
souvent sous le nom du bois de fer.
Informations: Auparavant on utilisait
ses rameaux pour dénoncer les gens
en mettant les branches sur les
portes.
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Ses feuilles sont imparipennées,
composées de 5 folioles chez les individus
adultes. Les folioles sont nettement
bicolores, d'un vert soutenu sur leur face
supérieures, elles sont beaucoup plus
clair sur leur face inférieure. Les feuilles
sont couvertes de poils denses et courts.
Les fleurs, blanchâtres,
donnent des capsules
trilobées qui contiennent des
graines de couleur noire.
Les nervures des
folioles sont
jaune-orangé,
couleur très
marquée chez les
individus.
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À la Réunion, on
en recense dans le lit des
ravines du Territoire de la
Côte Ouest relativement
haut à l'intérieur des
terres.
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Nom scientifique : Obetia ficifolia
Nom vernaculaire : Bois d’ortie ou
Figue marron
Famille : Urticaceae – Urticacées
Origine : Endémique de la Réunion et
de Rodrigues.
Taille : Le bois d’ortie est un arbuste de
3 à 5 mètres.
Ecologie : Le bois d’ortie pousse en
faible et moyenne altitude, les sites où
il pousse naturellement sont bien
connus mais sont pour la plupart
inaccessibles.
Caractéristiques : Le bois d’ortie est
une plante urticante de l’île et la seule
plante nourricière du papillon Salamis
Angustina (protégé par un arrêt
ministériel). Le papillon en question est
extrêmement rare et menacé car on ne
lui connait qu’une seule plante
nourricière en voie de disparition : le
bois d’ortie.
Informations : Il provoque de
l’urticaire, c’est pourquoi ses feuilles
sont placées très haut. Il est aussi utilisé
en médecine contre l’asthme.
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Fleurs mâles
Fleurs femelles
Les feuilles sont groupées au
sommet des rameaux et sont de
forme variable. L'espèce porte des
inflorescences en grappes très
divisées formant des touffes entre
les feuilles.
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Le bois d’ortie est présent
principalement dans les falaises
littorales de Grand Anse et de
Vincendo mais aussi à Cilaos et à
Grand Bassin.
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Nom scientifique: Poupartia borbonica
Lam
Nom vernaculaire: Bois blanc rouge
Famille: Anacardiaceae Anacardiacées
Origine: Endémique des Mascareignes
Taille: Le Bois blanc rouge est un
arbuste, parfois presque un arbre,
puisqu'il peut atteindre environ 15
mètres de hauteur.
Ecologie: C’est une espèce xérophile,
c'est-à-dire caractéristique du secteur
sec de l'île, mais on la trouve aussi
dans des régions plus humides, isolées
en basse altitude.
Caractéristiques: Cette espèce est
dioïque, chaque individu porte des
fleurs mâles ou uniquement des fleurs
femelles.
Informations: Son nom est dû à son
bois droit et blanc qui porte des
feuilles colorées de rouge par ses
nervures.
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Il a un tronc droit, son écorce
rougeâtre est épaisse et
gorgée de sève rouge.
Les fleurs elles aussi sont
rouges et se positionnent en
grappe terminale.
Les fruits verts en forme
d‘œuf devenant rouge
sombre, noire à maturité et
ne contenant généralement
qu'une seule graine.
Les feuilles sont alternes, les juvéniles sont
veinées de rouge, les adultes groupées à
l'extrémité des rameaux, longue de 20à 25 cm
ont le rachis et les nervures jaune orangés et le
limbe vert clair.
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Le bois blanc rouge est
principalement situé sur la
côte ouest et également
au sud de l’île.
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Nom scientifique: Mimusops maxima
Nom vernaculaire: Grand Natte
Famille: Sapotaceae
Origine: endémique de la Réunion et de
Maurice.
Taille: C’est un grand arbre au tronc
généralement droit, pouvant atteindre
20m de hauteur.
Ecologie: Le grand natte vient des forêts
humides et semi-sèches de La Réunion et
de Maurice. Il peut se trouver jusqu’à 700
m d’altitude au vent et de 150 à 1200 m
sous le vent. Il existe quelques
plantations artificielles à St Philippe.
Caractéristiques: Cet arbre fruitier a une
écorce épaisse est marquée de
nombreuses gerçures. Le bois de
grand natte très solide, mi-dur et lourd.
Informations: C'est un bois de
construction excellent pour les parquets
avec son grain très fin.
Les enfants en mangeaient pour
s'amuser.
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Les fleurs sont solitaires ou
regroupées par trois. Les fruits, de
la taille d’une petite pomme,
contiennent des graines
enveloppées d’une chaire blanche
au goût fade.
Le grand natte est une plante possédant des
feuilles assez longues, légèrement ondulées avec la
pointe retombante, groupées à l’extrémité des
rameaux.
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Page 39
La population du grand
natte est principalement
située dans les cirques et
au sud-est de l’île.
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Nom scientifique : Tournefortia
argentea L.f.
Nom vernaculaire : Veloutier bord
de mer, veloutier blanc, veloutier de
mer
Famille : Boraginaceae
Origine : Indigène
Taille : Pouvant atteindre 5 mètres
de hauteur.
Ecologie : Il pousse sur le haut des
plages sableuses.
Caractéristiques : Arbre à cime
étalée en ombelle. Ses feuilles sont
simples, alternes, insérées en hélice,
groupées au sommet des rameaux,
recouvertes d'une fine et abondante
pilosité donnant des reflets argentés.
Informations : Durant le seconde
guerre mondiale, il faisait office de
persil en cuisine, de tabac mais était
aussi utilisé comme papier toilette.
Aujourd'hui cette plante est utilisée
dans le cadre de la revégétalisation
des arrières plages.
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Page 41
Les fleurs de 4 à 6 mm de diamètre
comportent un calice pubescent, 5
pétales blancs et 5 étamines.
Les fruits sont des petites baies
jaunes de la taille d'une groseille.
Baies jaunes de la taille d'une
groseille, contenant généralement
2 petites graines noires.
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Page 42
Le veloutier est une espèce
côtière rare à la rare. Ces rares se
situent à la Saline, Grand bois ainsi
que la région de Pierrefonds.
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Page 43
Nom scientifique : Scolopia
heterophylla
Nom vernaculaire : Bois de tisane rouge
Famille : Flacourtiacées
Origine : Endémique des Mascareignes
Taille : Arbre pouvant atteindre 15
mètres de hauteur
Ecologie : Pousse dans les forêts
humides ou semi-sèches basse et
moyenne altitude.
Caractéristiques : Le bois de tisane
rouge est une plante hétérophylle. En
outre, il possède une cime dense et
touffue.
Informations : Le bois de tisane rouge
est connu sous plusieurs noms, bois de
tisane marron, bois de prune, bois à
fièvre ou encore prune marron. Cette
espèce est reconnue comme étant une
espèce protégée, elle apparaît ainsi
dans l'arrêté du 6 février 1987.
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Les feuilles adultes quant à elles sont simples, alternes,
luisantes et coriacées.
Les feuilles juvéniles sont très petites
et ont un contour épineux.
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Les plants de bois de tisane rouge sont
rares sur l’île. Nous pouvons
néanmoins les trouver vers SaintPhilippe.
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.
Nom scientifique : Clerodendrum
heterophyllum
Nom vernaculaire : Bois de chenille
Famille : Verbenaceae
Origine : Indigène à la Réunion
Taille : Le bois de chenille peut atteindre 4 m
de hauteur environ.
Ecologie : Le bois de chenille est originaire
des forêts semi-sèches de basse altitude.
Caractéristiques : Cet arbuste possède une
écorce brune pâle. Nous pouvons observer
une différence entre les feuilles adultesjuvéniles. Les feuilles adultes sont elliptiques,
alors que les feuilles juvéniles sont de forme
lancéolées.
•
Informations : Il est aussi connu sous le nom
de verveine malagache. Son bois est utilisé
en bois d'ornement. C'est une espèce
protégée.
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.
Les fruits sont des drupes sphériques,
lisses.
Il présente de petites fleurs blanches à
cinq pétales.
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On peut trouver le bois de chenille
principalement dans le côté ouest de
l’île, à la Possession et à la grande
Chaloupe.
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Nom scientifique : Dracaena reflexa
Nom vernaculaire : Bois de chandelle
Famille : Liliacées
Taille : 5 à 6 mètres de hauteur
Écologie : Large amplitude écologique. Espèce que
l’on peut retrouver dans des formations forestières
variées.
Caractéristiques : La plante peut s'installer à l'ombre d'un
sous-bois et former de longues pousses qui partent
chercher la lumière. Peu à peu, l'émission de nouvelles
pousses et l'agglomération des différentes tiges permet à
un pseudo-tronc de se constituer.
Informations : Il sert de tuteur pour la vanille. Les
planteurs l’utilisent aussi pour délimiter les champs
de cannes à sucre car il suffit de planter un spécimen
en terre pour qu’il prenne et se développe en
hauteur, bien visible au dessus des cannes.
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Les fruits sont en forme de petites boules
de couleur bronze à maturité. Ce sont des
baies globuleuses de 1 cm de diamètre en
moyenne, contenant 1 à 2 graines (rarement
3) englobées dans une pulpe.
Les feuilles sont simples, entières, lancéolées,
longues et étroites, à nervation parallèle. Elles
sont de couleur vert foncé et groupées au
sommet des rameaux. La limbe est linéaire à
elliptique.
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Espèce très commune et très variable à basse et
moyenne altitude en forêts humides ou dans les
restes de forêt semi-sèche.
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Nom scientifique : Dombeya populnea Cav. Baker.
Nom vernaculaire: Bois de senteur bleu ou Mahot
bleu.
Famille: Sterculiaceae – Sterculiacées.
Origine : Endémique Réunion Maurice,
Taille: Cet arbre peut atteindre 10 mètres de haut.
Ecologie: On le trouve dans les forêt s semi-sèches
entre 500 et 900 mètres d'altitude.
Caractéristiques:.C’est une espèce protégée dont
l’écorce adulte est noirâtre et très crevassée. C’est
une espèce hétérophylle mais aussi dioïque. Les
fleurs mâles sont plus grandes que les femelles.
Elles sont disposées en bouquets à l’extrémité des
rameaux. Elles sont blanchâtres et deviennent
rousses avant de tomber.
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Les feuilles adultes se distinguent des feuilles
juvéniles : elles sont simples, alternes, glabres
avec un limbe en forme de cœur. Les feuilles
juvéniles quant à elles sont disséquées ou
lobées.
Les fruits sont des capsules qui contiennent
plusieurs petites graines.
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On trouve le bois de senteur bleu
dans quelques régions de l’île:
Mafate, la Possession et Cilaos.
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Nom scientifique: Foetidia mauritiana Lam.
Nom vernaculaire: Bois puant.
Famille: Lecythidacae.
Origine : Endémique de la Réunion et de
Maurice.
Taille: Il peut atteindre de 15 à 20 m de
hauteur.
Ecologie: De nos jours, le bois puant ne se
trouve plus que dans les forêts sèches.
Caractéristique: C’est une espèce protégée.
Elle tient son nom de huile résineuse fétide
que contiennent toutes ses parties , surtout
quand il est sec et scié. Son odeur repousse
les insectes.
Informations: Son bois était autrefois
employé dans les constructions.
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Ses feuilles adultes sont coriaces et rugueuses à
nervures d’un vert brillant. Les feuilles juvéniles
sont étroites et ont une nervure centrale
rouge.
Les fruits sont drupacés, durs et lignifiés. Ils
contiennent des graines de une à deux par loge,
globuleuses, noyées dans l'endocarpe lignifié,
d'environ 3,5 mm de long.
Les fleurs, dont la floraison se déroule en
février, sont blanches avec de nombreuses
étamines, bien visibles.
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On trouve le Bois Puant dans la ravine de
la grande Chaloupe et son affluent, la
Ravine des Tamarins (commune de St
Denis)
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Nom scientifique: Pandanus utilis.
Nom vernaculaire: Vacoa.
Famille: Pandanaceae - Pandanacées.
Origine: Cette plante vient
d’Indonésie.
Taille: Il peut atteindre 7m de hauteur.
Ecologie: C'est une espèce côtière qui
pousse sur les sols drainants.
Caractéristiques: Il est très résistant
aux cyclones et son enracinement
protège les sols contre l'érosion. C’est
une espèce dioïque.
Informations: Outre son utilisation en
cuisine et dans la culture de la vanille,
le vacoa est utilisé dans la création
d’objets variés tels que des ballots à
letchis ou des lampes.
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Le tronc est simple ou possède des
ramifications. Il existe de nombreuses
racines-échasses vigoureuses et claires qui
supportent la plante.
Les feuilles, situées au bout des
ramifications, sont lancéolées, coriaces,
légèrement épineuses sur les bords
et peuvent atteindre 1,5 m de longueur.
Le fruit, appelé «Pimpin» à la Réunion,
compte environ 300 gousses qui donnent
en moyenne chacune quatre à cinq
plants.
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Le vacoa est présent sur le littoral de
Saint-Philippe et Sainte-Rose.
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[Suite pour passer les fiches.]
Carte représentant les espèces présentes au lycée sur l'île.
L’arboretum du lycée rassemble des espèces endémiques venant de régions diverses de l’île.
Par exemple, on trouve généralement le veloutier bord de mer dans les régions de plage et le
grand natte dans les forêts humides et semi-sèches de la Réunion. Néanmoins, on peut
observer que ces plantes sont issues majoritairement de la côte Ouest de l’île, surnommée la
« côte sous le vent » parce qu’elle est protégée du vent et où la pluie est moins abondante.
De plus, on observe aussi que les espèces choisies atteindront une taille comprise entre 5 et
30 mètres.
L’arboretum présente une richesse de plantes issues de plusieurs régions différentes de l’île.
Autour de cet espace vert s’organise la vie lycéenne mais aussi la gestion l’arboretum que
nous allons étudier dans la partie suivante.
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sommaire.
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II. La vie autour de l’arboretum.
A) L’entretien des plantes
Afin de mieux comprendre le fonctionnement de l’arboretum, nous avons passé des
entretiens avec Monsieur Guinefolleau et Monsieur Jubault, respectivement intendant et
professeur impliqués dans la gestion de l’arboretum, qui nous ont fait découvrir un aspect
inconnu du lycée.
Nous avons appris qu’il n’y avait pas de jardinier attitré pour entretenir l’arboretum.
Ce poste vacant a eu pour conséquence grave l’utilisation de la débroussailleuse. Cela a posé
problème notamment pour les palmiers dont la coupe des nouvelles racines s’est soldée par
une issue fatale. Néanmoins, Monsieur Jubault a milité pour le retrait de l’usage de la
débroussailleuse en faveur de la tondeuse. Le courrier qu’il a adressé à l’administration en
arguant qu’environ neuf espèces protégées se trouvaient dans l’arboretum a permis un
entretien plus rigoureux. Ainsi, le service administratif est à l’écoute des professeurs et a
finalement mis en place des procédés améliorant l’entretien de l’arboretum, tel que la
disposition de copeaux.
Nous avons également appris que l’arrosage se fait automatiquement la nuit, un jour
sur deux pendant deux heures. Ce système aussi pratique qu’il soit, pose problème de part
son coût (fuites) et les résultantes néfastes qu’a un surplus d’eau sur les arbres de régions
semi-sèches.
En outre, on remarque aussi que l’arboretum est soumis à une contrainte de
hauteur. Bien qu’obtenir de l’ombre soit agréable, les branches ne doivent pas entraver le
travail des pompiers lors d’un incendie. C’est pourquoi, il a été récemment décidé d’élaguer
les arbres situés près du bâtiment B.
On peut noter aussi que les arbres ne se sont pas développés comme l’avait espéré
Monsieur Jubault: les fosses de plantation sont trop petites. Cela entraîne le développement
des arbres comme si le pot ou container était toujours présent. Nous avons appris que le
cahier des charges n'a donc pas été respecté, les dimensions des fosses prévues étaient
0,7x0,7x0,7 mètres.
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sommaire.
12 | P a g e
L’arboretum rencontre donc certains problèmes liés à l’entretien mais on peut
constater que cela contribue à une amélioration qui ne peut que le rendre meilleur.
Des espèces protégées se trouvent dans l’arboretum: le bois de chenille, le bois de senteur
blanc, le bois puant, le bois d’éponge, le mahot bâtard, le bois d’ortie et le bois blanc rouge. Il
est stipulé dans cet arrêté du 6 février 1987, d’après l’article 1 er, qu’il est formellement
interdit la destruction, la coupe, la mutilation ou encore l’arrachage de ces espèces
protégées. Il est donc du devoir du lycée d’entretenir ces plantes, mais aussi les autres
espèces, dans les meilleures conditions possibles.
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13 | P a g e
B) Les élèves au cœur de l’arboretum.
Dans le cadre de notre TPE, nous avons mené un sondage auprès des élèves du lycée
dans le but de savoir ce qu’ils pensaient de notre arboretum. Nous avons mis sous forme de
graphique nos résultats.
Résultat du sondage.
44%
Savez-vous ce qu'est un arboretum?
56%
63%
L'arboretum vous intéresse-t-il?
37%
Oui
Voyez vous des points positifs à sa présence au
lycée?
Non
87%
13%
35%
Voyez vous des points négatifs à sa présence au
lycée?
65%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Nous avons constaté qu’environ une personne sur deux au lycée ne sait pas ce
qu’est un arboretum. Après leur avoir brièvement expliqué, nous avons voulu savoir si cela
les intéressait et d’en donner les raisons.
Les élèves trouvent l’arboretum intéressant dans un but pédagogique. En effet,
l’exposition de la flore naturelle de la Réunion permet la découverte d’espèces. De plus,
certaines plantes exposées au lycée sont en voie d’extinction, notre arboretum permet donc
de préserver les espèces en voie de disparition. Certains ont une approche plus esthétique et
pensent que cela peut servir à décorer notre lycée.
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sommaire.
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Quant aux élèves qui ont répondu non, la plupart d’entre eux n’y voient pas d’intérêt
et ne se sentent donc pas concernés. Les autres n’y prêtent pas plus attention par manque
de temps.
Nous leur avons par la suite demandé de relever les points positifs et négatifs de
l’arboretum. Ainsi, dans les points positifs, nous trouvons que l’arboretum est nécessaire
pour la préservation des plantes ainsi que pour la biodiversité. Il permet la valorisation des
plantes et d’un point de vue pratique ajoute des zones ombragées. Concernant les points
négatifs, les élèves pensent que l’entretien est coûteux et que le nombre de plantes est
insuffisant par rapport à leurs attentes.
Nous avons aussi recueilli les idées que les uns et les autres avaient pour valoriser
l’arboretum. Si la plupart d’entre eux n’en avaient aucune idée, un point a été souvent
souligné : celui de l’ombre. Malheureusement, la résolution de ce problème s’inscrit
principalement dans la durée et nous ne pouvons rien y faire pour le moment. D’autres idées
avaient été dégagées telles que la sensibilisation ou encore mener des actions.
En conclusion, ce sondage nous a permis de constater que l’arboretum est plutôt mal
mis en valeur, même si on lui reconnaît ses avantages autant que ses inconvénients. Nous
avons tenté de trouver des idées de valorisation, que nous développerons dans la partie
suivante.
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sommaire.
15 | P a g e
III. Valorisation de l’arboretum.
A) La valorisation de l’arboretum à Leconte de Lisle.
Durant la période de septembre à décembre, nous avons eu plusieurs idées de
valorisation de l’arboretum.
1) Le site internet.
Dans le cadre de la valorisation de l’arboretum, nous avons eu l’idée principale de la
création d’un site qui serait en relation avec le site actuel du lycée.
16 | P a g e
En effet, il permettrait d’exposer les informations essentielles relatives à l’arboretum.
Tout d’abord, il afficherait une définition concise de l’arboretum. Elle serait: Arboretum
(nom masculin) : espace vert qui accueille diverses plantes dans le but de les conserver, de
les préserver, et voire de sensibiliser le public à leur protection.
Ensuite, il présenterait l’histoire de l’arboretum qui serait la suivante. L’arboretum s’est
progressivement instauré durant les années 2007 et 2008, qui correspondent également aux
années de travaux de réaménagement du lycée. Il a été créé à partir d’un projet de plusieurs
professeurs. Ceux-ci ont proposé d'accueillir différentes plantes au sein du lycée dans un
but pédagogique: il s’agissait de reproduire une biodiversité similaire et miniaturisée de celle
de la Réunion. Le lycée a principalement collaboré avec le Conservatoire Botanique National
des Mascareignes afin d’obtenir les plantes endémiques actuellement présentes au lycée.
C’est ainsi qu’en 2008, après diverses démarches, qu’a été implanté l’arboretum du lycée.
Puis, après cette brève présentation de l’histoire de l’arboretum, serait alors inséré un plan
du lycée. Ce plan permet de visualiser clairement la disposition des plantes existantes. Nous
avons réalisé des liens HTML pour chacune des espèces y figurant. Ces liens permettent
l’accès à des informations botaniques de la plante concernée. Ces renseignements
Retour vers le
sommaire.
17 | P a g e
botaniques ont été établis à partir de recherches que nous avons synthétisées sous forme de
fiches.
Ces fiches sont composées de trois parties. En premier lieu, sont données les informations
générales botaniques sur la plante, c'est-à-dire son nom scientifique et vernaculaire, sa
famille, son origine, sa taille, ses caractéristiques essentielles et une anecdote historique.
Dans un second temps, nous avons les caractéristiques plus détaillées telles que les fruits ou
les fleurs que présente l’espèce. Enfin, une localisation de l’espèce a été établie par le biais
de création de cartes permettant une approche visuelle.
En somme, ce site, incorporé à celui du lycée, serait un bon moyen de faire connaître
l’arboretum du lycée dans une visée didactique. L’internaute aurait alors accès à une
définition, à l’histoire de notre arboretum et aux informations botaniques correspondantes
aux espèces endémiques du lycée. La mise en place en place d’un site nous a paru être un
moyen de valorisation des plus pertinents. En effet, de nos jours, internet est un outil de
communication très prisé en plus d’être un dispositif judicieux et avantageux. Internet n’est
jamais «fermé», il est visible de tous et permet d’avoir accès aux diverses informations
relatives à l’arboretum du lycée. En outre, nous avons la possibilité de le transformer, c’està-dire d'ajouter, de modifier ou d'effacer le contenu du site en direct. Il représente donc un
appui stratégique dans la valorisation. De plus, on peut remarquer que cette stratégie de
valorisation moderne a déjà été adoptée par d’autres arboretums.
Par exemple, le Conservatoire Botanique National des Mascareignes, qui se décrit comme
étant un «centre permanent d’initiative pour l’environnement», possède un site qui
présente son histoire, son concept pédagogique* et ses diverses journées de valorisation
telles que des expositions ou manifestations. Ses expositions et ses manifestations
représentent savamment aussi bien la culture (exemple: "INVENTERRES" est un parcours
artistique qu’a proposé le conservatoire le 11 novembre 2010 au cœur de ses jardins) que la
pédagogie et l’outil scientifique qu’incarne l’arboretum (exemple: exposition d’une
collection de plantes vasculaires).
De même, l’Office National des Forêts bénéficie également d’un site internet qui intègre,
en plus de son histoire ou de son concept instructif, des communiqués de presse. Ceux-ci ne
cessent de nous informer sur l’actualité: par exemple, l’ONF en a publié un le 16 février
2011 sur le salon international de l’agriculture, dans lequel il souligne que 2011 est aussi
«Année des Outre-mer français». En effet, l’Office gère un peu plus de 5 Mha de territoires
forestiers outre-mer qu’il qualifie de «biodiversité exceptionnelle», ce qui représente 80% de
la biodiversité française. Il la qualifie aussi d’«une richesse touristique de tout premier plan»
pour certains territoires comme La Réunion, ou les Antilles.
La création d’un site internet s’est donc avéré être un moyen astucieux dans le cadre de la
mise en valeur de l’arboretum. Les diverses informations en relation avec l’arboretum de
notre lycée seront accessibles à tous, ce qui pourra permettre à chacun une connaissance de
Retour vers le
sommaire.
18 | P a g e
l’arboretum, et de ce fait d’être capable de le faire connaître à son tour et de participer à sa
préservation. Néanmoins, nous ne pouvons donner de date de publication de ce site car la
gestion du site n’est pas de notre ressort.
2) L’ajout de plantes.
Ajouter des plantes supplémentaires à l’arboretum peut susciter l’intérêt de l’élève. De
quelle plante est-il question? Où peut-on la trouver à la Réunion? A quoi peut-elle servir? At-elle joué un rôle dans l’histoire de l’île? L’élève sera alors en mesure de consulter les
pancartes botaniques installées près des plantes ou encore le site établi pour plus de
renseignements.
Cet ajout pourrait s’effectuer par les élèves eux-mêmes,
par exemple dans le cadre des TPE. Seraient ainsi menées
des études d’adaptation des espèces telles que l’étude de
la pluviométrie, de la mer ou encore du sol. Les élèves
seraient directement impliqués dans l’arboretum et
pourraient donc contribuer à le faire connaître et à
participer à sa valorisation.
En outre, l’apport de nouvelles plantes renouvellera
l’esthétisme du lycée. L’esthétisme de la cour du lycée a
d’ailleurs été souvent relevé comme étant une attente des
élèves dans le sondage mené auprès d’eux.
Afin de choisir une nouvelle plante, nous avons dû
prendre en compte des critères principaux, à savoir la zone climatique dans laquelle se
trouve Saint Denis. En effet, le lycée se situe dans une zone climatique semi-sèche de basse
altitude et les températures varient entre 18 et 24°C environ. En outre, nous avons dû
prendre en compte les attentes des élèves. Ceux-ci désiraient plus de couleurs, mais
également plus de fleurs aux abords du lycée.
C'est ainsi, qu'après plusieurs recherches, notre choix s'est arrêté sur le bois de pintade, ou
Tarenna Borbonica de son nom
scientifique.
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sommaire.
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Il s'est en effet avéré être parfaitement adapté à notre établissement. Pour plusieurs
raisons. Tout d'abord, c'est un arbre vivant dans les forêts semi-sèches de basse altitude, le
lycée se trouve exactement dans cette zone climatique. C'est également un arbre pouvant
atteindre de 2 à 12 m.
Nous pouvons observer que son écorce est grisâtre et lisse. Nous avons également pu
remarquer une différence entre les feuilles juvéniles et adultes : les feuilles juvéniles
présentent une nervure principale rouge, et sont tâchetées de blanc et jaune. Ces tâches
sont caractéristiques du plumage des pintades, d'où son nom, bois de pintade. Les feuilles
adultes, au contraire, sont uniquement vertes et brillantes. Par ailleurs, cet arbre possède
des fleurs, blanches, très odorantes.
Pour finir, nous avons déjà au lycée, un bois de chenille. Celui-ci fait partie des arbres les
mieux développés de l'établissement. Au cours de nos recherches, nous avons ainsi pu
remarquer, que le bois de chenille était en quelque sorte "voisin" du bois de pintade car tous
deux vivent dans la même zone climatique. Comme le bois de chenille s'est fort bien
développé, nous sommes en mesure de penser que le bois de pintade suivra la même
évolution.
Néanmoins, la procédure d’acquisition de plantes auprès du CBNM a été ralentie. En effet,
cela est dû à certains établissements auxquels le CBNM a apporté des espèces. Ceux-ci n’ont
pas entretenu correctement leur arboretum, ce qui a poussé le Conservatoire à adopter une
nouvelle convention afin d’éviter ce genre d’incident.
3) L’insertion de l’arboretum dans le programme scolaire.
L’arboretum représente un intérêt scientifique et pédagogique. Nous avons eu l’idée de
l’insertion de la notion de l’arboretum dans le programme scolaire et plus précisément dans
la matière de la science de la vie et de la terre. Cela pourrait aller d’un exposé sur le thème
de la biodiversité ou d’une exposition de la flore endémique à l’intégration de l’arboretum
comme exemple ou support dans le programme scolaire.
Par exemple, en classe de seconde, le thème de la planète Terre et de son environnement
est abordé. On pourrait confier un travail sur l’arboretum concernant les cycles
biogéochimiques et plus précisément sur la photosynthèse et sur la respiration. En section
scientifique, un travail sur la morphologie des végétaux peut amener à s’appuyer sur l’étude
des plantes et de leur environnement. En section économique et sociale ainsi qu’en section
littéraire, l’exemple de l’arboretum appuierait l’étude des besoins nutritifs des plantes et des
apports d'engrais dans le thème de l’environnement. Par ailleurs, nous avons également eu
l'idée de proposer aux élèves ayant choisi l'option arts plastiques de faire une exposition.
Cette exposition aurait alors pour thème la biodiversité de l'île. Cela permettrait, de
présenter aux élèves mais aussi aux professeurs, la flore endémique de notre île, par le biais
de poteries, sculptures ou encore de peintures. Ainsi, chacun serait en mesure de découvrir
notre incroyable diversité sous un œil artistique.
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sommaire.
20 | P a g e
Une autre idée de valorisation s’est profilée dans le cadre scolaire. Nous avons songé à
renommer les classes de seconde par le nom des plantes figurant dans l’arboretum. Cette
appellation originale devrait amener les élèves à s’interroger sur l’espèce dont ils auront
hérité le nom. Cependant, il ne s’agit pas de simplement de donner cette appellation
botanique, la plante du même nom que la classe lui sera confiée. Ainsi, la seconde «bois
d’ortie» aura la charge du «bois d’ortie» et devra l’entretenir et le mettre en valeur. Ce
parrainage pourrait s’effectuer tout au long de l’année avec un encadrement par un
professeur de science de la vie et de la terre ou un membre du comité éco-école.
Vers la fin de l’année scolaire, nous avons pensé qu’il serait intéressant d’organiser un
concours. Ce concours pourrait avoir lieu à l’occasionde la semaine du développement
durable. Il permettrait de motiver les élèves ainsi que de montrer et mettre en valeur leur
engagement. Il pourrait en effet garantir un travail et une attention continuels vis-à-vis des
plantes tout au long de l’année.
Les critères de notation seraient les suivants: l’entretien des plantes et la mise en valeur
qu’aura effectué la classe, ainsi que sur des questions de connaissances portant sur
l’arboretum et sur leurs plantes respectives. Quant au jury chargé de départager les
concurrents, il serait composé d’élèves, responsables de l’arboretum, de professeurs de
science de la vie et de la terre et de membres du comité éco-école. Cette mise en valeur par
un parrainage suivi d’un concours pourrait ainsi contribuer à la valorisation de l’arboretum
grâce au nombre important de personnes qu’elle sensibiliserait.
En outre, nous avons eu l’idée de publier dans le journal du lycée une rubrique «page
verte». Elle comporterait la présentation complète d’une plante de l’arboretum. Cette
présentation inclurait, tout comme le site internet, les caractéristiques et les anecdotes de la
plante. Pour plus d’informations, les élèves seraient en mesure de consulter le site internet
élaboré à cet effet.
Cette rubrique pourrait apparaître comme ci-dessous.
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sommaire.
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4) La journée d’action.
Une journée de sensibilisation s’est avérée idéale pour mettre en valeur l’arboretum. En
effet, elle permet d’interagir directement avec les élèves. Tout au long de la journée du 4
novembre 2010, nous avons été vers plusieurs d’entre eux, afin de faire connaître
l'arboretum qui nous entoure. Nous les avons sensibilisés à son importance, à sa biodiversité
et à son utilisation. Des renseignements sur certaines plantes comme le latanier rouge, le
bois d’éponge ou encore le bois de senteur blanc, ont été fournis aux personnes voulant
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sommaire.
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bien nous écouter. Certains nous ont même parlé de quelques «recettes de grand-mères» en
rapport avec les anecdotes narrées pour chacune des plantes.
Nous avons préparé des affiches à l’occasion de cette journée d’action afin de présenter
brièvement l’histoire de l’arboretum et de donner une définition sous forme d’acrostiche
simple qui permet d’avoir une idée globale de ce qu’est un arboretum.
Pour donner plus d’ampleur à cette journée, nous aurions voulu qu’elle coïncide avec la
semaine du développement durable mais elle se déroule du 1er avril au 7 avril, ce qui ne
concorde malheureusement pas avec les dates prévues pour les TPE.
En outre, nous pouvons remarquer que les journées d’action sont également un procédé
de valorisation très employé par les arboretums. Par exemple, l’arboretum du lycée de
Vincendo, situé à Saint Joseph, est affilié à Conservatoire National des Mascareignes et
regroupe des espèces endémiques des Mascareignes. Dans le but de valoriser leur
arboretum, ils ont organisé une journée d’action le 6 juin 2009 qui comportait une visite et
un jeu pédagogique portant sur les plantes.
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sommaire.
23 | P a g e
Nous avons préparé des affiches à l’occasion de cette journée d’action afin de présenter
brièvement l’histoire de l’arboretum et de donner une définition sous forme d’acrostiche
simple qui permet d’avoir une idée globale de ce qu’est un arboretum.
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sommaire.
25 | P a g e
5) Autres moyens de valorisation.
Les diverses idées de valorisation trouvées au cours de l’année ne se sont
malheureusement pas toutes révélées réalisables. Il a fallu notamment prendre en compte
que le fait que le lycée soit un périmètre restreint qui concerne alors essentiellement les
élèves ainsi que l’équipe pédagogique, ce qui limite la portée de sa valorisation.
Afin d'avoir un aperçu plus concret des idées que nous avons eues, nous avons réalisé une
maquette que nous avons pensé être idéale pour représenter chacune de nos idées. Nous
avons ainsi représenté les arbres déjà présents, comme les lataniers rouges ou les palmistes
poisons. Puis nous avons réalisé les arbres plus importants de par leur taille et leur ampleur,
tels que le filao et le flamboyant par exemple, tout en essayant de rester le plus fidèle
possible à leur aspect.
Nous pouvons donc avoir une approche visuelle des diverses idées que nous avons eues.
Tout d’abord, nous avons pensé à introduire des kiosques dans l’enceinte du lycée. En
effet, le sondage a soulevé le problème du manque d’ombre au sein du lycée. Nous avons
pensé à pallier à ce problème qui s’inscrit principalement dans la durée grâce à la mise en
place de kiosques. Ces kiosques pourraient être installés non loin des plantes de
l’arboretum.
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De même, nous pensons qu’ajouter des bancs est une bonne idée, dans la mesure où ces
derniers seraient placés près des plantes dans l’optique d’obtenir, au fil de leur
développement et de leur croissance, de l’ombre dans les années à venir.
Ensuite, nous avons également pensé à l’implantation de fleurs. En effet, cela permettrait
de donner des couleurs à l’arboretum. Il serait alors plus valorisé, plus esthétique et plus
attractif.
Puis, l’idée de créer un livre à l’entrée du lycée a été abordée. Il serait présenté sous forme
d’un album qui répertorierait et présenterait toutes les espèces présentes au lycée. Cela
permettrait aux élèves de les reconnaître d’eux-mêmes. Pour plus d’informations, ils
seraient en mesure de consulter le site internet alors établi à cet effet.
Enfin, nous avons aussi imaginé un sentier botanique délimité par des pierres. Il passerait
par toutes les plantes agrémentées d’étiquettes botaniques afin de faire connaître
l’arboretum de façon ludique.
Cependant, ces idées ne peuvent pas se concrétiser notamment par manque de place, par
manque de moyens, ainsi qu’à cause des aléas climatiques qui risquent d’endommager le
livre.
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B)Exemple de valorisation d’autres arboretums.
1) Le Conservatoire Botanique National des Mascareignes.
Le Conservatoire Botanique National des Mascareignes est aussi un arboretum. C'est
en 1986 que naît cette association entre scientifiques et élus qui consiste avant tout à
protéger et préserver les forêts réunionnaises, uniques au monde. Ce projet a été soutenu
par le Conseil Général, qui lui confie 15ha de l'ancien domaine de la famille De Chateauvieux,
situé sur la côte ouest de l'île. En effet, aujourd'hui à cause de la pression humaine
(défrichements, introduction d'espèces végétales envahissantes, prélèvements...) ainsi que
les risques naturels (dépressions tropicales, éruptions volcaniques...), les espèces rares de
l’île sont en voie de disparition et sont dites menacées. Le conservatoire a donc été dès le
départ un outil de conservation et de développement. Son but étant de sensibiliser et
éduquer le public à la sauvegarde des espèces indigènes et endémiques de l'île ainsi qu'à la
préservation de leurs habitats.
Aujourd'hui encore, plusieurs collectivités comme le Conseil Régional ou le Conseil
Général financent ce jardin botanique. Cet "immense" arboretum est un moyen pour tout
public, de découvrir les merveilles de l'île.
2) L’Office National des Forêts.
L'ONF (Office National des Forêts) n’est pas exactement un arboretum, mais il en
gère actuellement 150 au niveau national. L'île de la Réunion en compte cinq, situés
respectivement à la Grande Chaloupe, à Saint Paul, à l'Etang Salé, au Bois blanc ainsi qu'à la
Providence.
L'ONF "approvisionne" cependant certains établissements, comme le lycée Vincendo
à Saint Joseph, en plantes endémiques. En effet, tout comme notre lycée, il contribue à la
sauvegarde des espèces endémiques, en les rassemblant dans un arboretum aux abords de
son établissement. Ce véritable petit musée à arbre a vu le jour en 2000, grâce à la
participation d'élèves de seconde ainsi que de leur proviseur et professeur de SVT.
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Ce sont d'ailleurs les élèves eux-mêmes qui ont tenu à ce que soient plantés des plantes
horticoles et parfumées afin de rendre leur espace vert plus agréable.
3) Le Jardin de L’Etat :
Le jardin de l’Etat, créé en 1761, était autrefois appelé Jardin du Roy. Des plantes et
des épices sont ramenés de l’extérieur par Pierre Poivre, ce qui constitue l’ensemble du
jardin. Joseph Hubert, Nicolas Bréon et Jean-Michel-Claude Richard sont les botanistes qui
ont collaborés pour la mise en place de ce jardin.
Il connaît son âge d’or au 20e siècle : plus de 2000 espèces, qu’elles viennent de l’Amérique,
de la Chine, de l’Afrique ou de l’Inde, sont répertoriées.
Plusieurs aménagements sont faits pour rendre cet espace public plus agréable ; une
rénovation entraîne sa fermeture en 2004. Ainsi, des aires de jeux pour enfants sont
installées, des allées cheminent tout le jardin, des kiosques, des ponts, des ruisseaux
contribuent à l’embellissement et à la valorisation du jardin. Des murs végétaux ont été
remarqués, ainsi que des plantations de fleurs aux couleurs éclatantes sont parsemées le
long de l’allée centrale.
Des visites guidées sont prévues pour les personnes qui s’intéressent à l’histoire du jardin et
de ses arbres.
4) La Fac du Moufia
La création de cet arboretum remonte aux années 60 alors que l’Université n’était
encore qu’un centre universitaire de l’académie d’Aix-Marseille. C’est au célèbre botaniste
Thérésien Cadet que l’on doit la création de cette collection de plantes de l’île.
Aujourd’hui, l’Université du Moufia présente un arboretum entretenu et réalisé par Serge
Chesne, Thierry Pailler et Jacques Fournel. Dans la continuité d’entretenir l’héritage d’un
patrimoine culturel, il reprend l’ouvrage de Fabrice Langlade Plantes du secteur Nord du
Campus du Moufia, rédigé il y a une dizaine d’années. Grâce à cela, nous savons que la
plupart des plantes recensées se situent dans le secteur « Sciences » de l'Université du
Moufia. Certaines, rares, ont été plantées par le botaniste Thérésien Cadet, professeur
Agrégé de Biologie Végétale ayant activement participé à la création de l'Institut d'Etudes
Supérieures Scientifiques, devenue depuis l'Université de la Réunion. Des plantes n'ont pas
résisté aux aléas du climat (cyclones, sècheresse) ou aux malversations et ont aujourd'hui
disparu. Toutes ces plantes sont protégées par arrêté ministériel. De nombreuses actions
telles que la mise en place de conférences se tiennent à l’université pour sensibiliser la
population à la beauté et la biodiversité unique présente sur notre île.
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Conclusion.
L’arboretum du lycée Leconte de Lisle rassemble une dizaine plantes
endémiques de l’île. Grâce à sa mise en place, le lycée contribue à sauvegarder
et à préserver ces espèces. Néanmoins, cet espace connu pour l’esthétisme et
la pédagogie qu’il apporte, est souvent relégué au simple rang de paysage.
Notre TPE s’est porté autour de sa valorisation.
Nous avons eu diverses idées de valorisation. Certaines d’entre elles, telles
que la mise en place d’un sentier botanique et d’un livre à l’entrée du lycée, ou
encore la création de kiosques, n’ont pu aboutir. Nous nous sommes alors dans
un premier temps tournés vers une idée principale : le site internet, base de
données de l’arboretum du lycée. Dans un second temps, d’autres idées ont
été abordées. Nous pouvons citer, par exemple, l’insertion d’un travail portant
sur l’arboretum dans le programme scolaire ou encore la journée d’action, que
nous avons menée le 4 novembre 2010, qui permet d’interagir et de
sensibiliser directement les élèves.
La valorisation ne peut que contribuer à mettre en valeur l’atout que
représente l’arboretum de part son intérêt pédagogique et scientifique.
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Lexique.
Capsules (n.f.) : Fruits secs, s’ouvrant à maturité, à une ou plusieurs loges.
Cunéiforme (adj.) : élément en forme de coins et de triangles très fermés.
Dioïque (adj.invariable) : Qualifie une plante ayant ses fleurs mâles (pistils) et
femelles (étamines) sur des pieds distincts.
Drupe (n.f) : Fruit charnu à noyau comme la cerise, l’abricot, la pêche ou la prune.
Gerçure (n.f) : Petite fente dans l'écorce d'un arbre.
Glabre (adj.invariant en genre) : Dépourvu de poils, de duvet.
Hermaphrodite (adj.) : Relatif à la présence d’organes de reproduction des deux
sexes chez un même individu.
Hétérophyllie (n.f.) : Caractère propre aux plantes ayant des feuilles de formes
différentes.
Hygrophile (adj.invariable en genre) : Qui aime l’eau, se dit d’une plante qui se
développe mieux à l’humidité.
Inflorescence (n.f.) : Disposition des fleurs sur la tige d’une plante à fleur.
Lancéolée (adj.) : Qui a la forme effilée d’un fer de lance.
Limbe (n.m) : partie large d’une feuille ou du pétale d’une fleur.
Oblong (adj.) : Qui est de forme allongée.
Pétiole (n.m.) : Partie rétrécie de la feuille, qui lui sert de support.
Révoluté (adj.) : se dit des feuilles dont les bords se réfléchissent en dehors.
Symbiose (n.f) : (biologie) association de deux êtres vivants dans laquelle chacun
tire un avantage, souvent vital.
Symbiote (n.m) : (biologie) chacun des êtres associés en symbiose.
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Sources.
Sites :
www.wikipédia.fr
www.mi-aime-a-ou.com
www.ecologie.re
www.tice2.univ-reunion.fr
www.lycee-vincendo.ac-reunion.fr
www.visoflora.com
www.flore.cbnm.org
www.arbre-reunion.cirad.fr
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