Actualités financières Bruxelles, Avril 2017 Chère Madame, Cher Monsieur, Permettez-nous tout d’abord de vous surprendre. Pour la première fois depuis 2011, nous observons une hausse coordonnée de l‘économie mondiale, l’Europe ayant finalement rejoint les autres membres du groupe. Malgré les critiques souvent superficielles à l’égard de la BCE, nous devons cette fois-ci la remercier, elle plutôt que nos politiciens, pour la croissance de 2% du PIB réel dans la zone euro, ainsi que pour l'inflation bénigne de 2%, au lieu de ce qui aurait pu être une déflation dévastatrice. A nouveau, d’une manière étonnante, cette hausse des croissances mondiale et européenne doit être considérée avec une saine dose de réalisme quand elle est liée à la performance des actions et des obligations négociées sur les marchés financiers liquides. Le bon côté de cette histoire nous permet de conserver une certaine dose d'optimisme, mais toute médaille a son revers et ce revers doit être surveillé de très près. Commençons par le bon côté de l'histoire. Une croissance économique plus forte (+4%) crée un environnement favorable pour notre sélection d’entreprises, c’est à dire pour vos investissements, permettant d'accroître leurs revenus, mais surtout de transformer cette majoration du chiffre d'affaires en une augmentation encore plus importante des bénéfices. Pour la première fois depuis 2011, il y aura une croissance des bénéfices pour le reste du monde et donc, pour les entreprises non américaines. La première fois depuis 2011 ! Le marché des actions américaines a joué un rôle majeur depuis la fin de la crise de 2008-2009. Cela a été principalement soutenu par la forte hausse des bénéfices des entreprises américaines. Tout est maintenant prêt pour un rattrapage des autres marchés. La croissance mondiale, ainsi que notre approche globale, continueront à travailler pour votre patrimoine. Gardez à l'esprit qu’au sein des entreprises que nous sélectionnons, 30% des ventes sont générées en Europe, 35% aux États-Unis et 35% dans la grande Asie. Nos investissements en actions ont connu un très bon début d'année 2017, notamment grâce à des résultats remarquables au dernier trimestre de 2016, ces résultats ayant été publiés au cours des dernières semaines. Le revers de cette croissance économique pourrait être un retour aggravé de l’inflation qui entraînerait une hausse des taux d’intérêts par les banques centrales. Cela doit évidemment être surveillé avec vigilance car les valorisations de tous les actifs financiers sont influencées par les taux d'intérêt. La baisse des taux d'intérêt de ces trente-cinq dernières années a bénéficié aux valorisations des marchés financiers. Ce mécanisme est très perceptible sur les marchés obligataires, où les rendements des emprunts publics à long terme sont très faibles et les prix des obligations élevés. En outre, ce même mécanisme se retrouve dans l'immobilier où les rendements locatifs sont bas et les prix élevés. Enfin, les taux d'intérêt sont également importants pour les marchés boursiers. Les cours des actions sont fonction des flux de trésorerie futurs. Lorsque les taux d'intérêt augmentent, la valeur actuelle de ces flux de trésorerie futurs se réduit. Compte tenu de tout cela, il existe plusieurs raisons pour lesquelles nous continuons à considérer les actions comme la catégorie préférée d'actifs. La principale étant que les taux d'intérêt vont devoir augmenter considérablement par rapport aux niveaux actuels, en particulier en Europe, avant qu'ils n'aient une incidence sur les cours des actions. Il est difficile de fixer les niveaux de taux d’intérêt où cela pourrait se produire. Nous ne nous inquiéterions pas trop avant de voir les taux américains à dix ans atteindre les 3,5% (actuellement à 2,5%) ou les taux allemands à dix ans atteindre les 2,5% (actuellement à 0,5%). Dans cette perspective, les commentaires récents de la BCE et de la FED indiquant un cheminement très lent de la hausse des taux officiels au cours des prochaines années sont encourageants. Dans cet environnement, nous avons construit des portefeuilles bien équilibrés. Nous investissons dans certaines des entreprises les plus performantes dans le monde. Équilibrés parce que nous croyons fermement à la diversification. Nous nous diversifions en investissant dans des obligations et des actions de sociétés dans le monde entier et dans divers secteurs. Nous nous diversifions également en investissant dans des obligations d'État de pays que nous pensons capables de rembourser leur dette, ces pays pour lesquels nous croyons que le dicton «my word is my bond» demeurera valable. De cette façon, nous avons construit un portefeuille d'obligations qui présente un rendement actuel de 2%. Par ailleurs, ce chiffre est la meilleure indication de la performance moyenne à attendre des obligations de votre portefeuille pour les prochaines années. Pour les années ultérieures, tout dépendra de la trajectoire des taux d'intérêt jusque-là. Actualités financières Bruxelles, Avril 2017 Toujours dans cette logique de diversification, nous avons construit un portefeuille d'actions avec des flux financiers disponibles de 6% en moyenne pour nos sociétés, ou pour vous en tant qu'actionnaire. Ces 6% sont un bon point de départ, permettant à l’investisseur patient de s’attendre à des rendements décents au sein de notre portefeuille actions. Nous terminerons par une source potentielle de gestion active. Nous saurons le 7 mai prochain qui sera élu Président(e) de la République française. Une victoire de Marine Le Pen serait mal accueillie dans un premier temps par les investisseurs. Nous devrons alors évaluer si les marchés réagissent de façon excessive ou non. La probabilité d'un référendum sur un éventuel Frexit, même avec Le Pen comme Présidente, est proche de zéro parce que cela serait inconstitutionnel. La fin du projet « euro » est encore loin, très loin. Une Europe avec des politiciens proeuropéens et sensés aux commandes à la fin de l'année, comme Macron ou Fillon pour la France et Merkel ou Schulz pour l’Allemagne, représente un point de vue positif. Les défis pour l'Europe sont immenses mais il existe une réelle opportunité de réformes et de renforcements des institutions européennes. Il n'y a pas de raison de basculer dans un optimisme aveugle, mais l'Europe mérite peut-être un peu plus de respect de la part des investisseurs, étant donné la jeunesse relative de l’euro (depuis 1999) et la direction donnée par de jeunes institutions comme la BCE et des politiciens puissants comme Angela Merkel. Nous allons terminer avec une citation qu’il serait utile de garder à l'esprit pour les temps à venir: « La peur généralisée est votre amie, la peur personnelle est votre ennemie » (Warren Buffett, rapport annuel 2017 de Berkshire Hathaway) Cordialement, La direction de CapitalatWork Foyer Group Disclaimer : Le présent document est une communication marketing. Ce document ne constitue ni un avis personnalisé, ni une proposition, ni une offre d'achat ou de vente portant sur des investissements qui y sont visés, ni une invitation à vous engager dans une quelconque stratégie de négociation. Son contenu repose sur des sources d'information réputées fiables. CapitalatWork, ne fournit aucune assurance, garantie ou représentation, qu'elle soit expresse ou implicite, quant à l'exactitude, l'adéquation ou l'exhaustivité des informations fournies. Les informations ici présentées sont susceptibles d'être modifiées sans préavis. 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