Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat GT II, 8ème session 4ème Rapport d’évaluation – Contribution du Groupe de Travail II Bilan 2007 des changements climatiques: Conséquences, adaptation et vulnérabilité Note de synthèse préparée par la Délégation belge Bruxelles, le 6 avril 2007 Avant-propos Cette note de synthèse se base sur les éléments repris dans le projet final du “Résumé pour les décideurs politiques” de la contribution du Groupe de travail II au 4ème rapport d’évaluation du GIEC « Climate Change Impacts, Adaptation and Vulnerability », adopté le vendredi 6 avril 2007 par le GIEC à Bruxelles. 1. Contexte Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a été créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), suite à la prise de conscience du problème posé par le changement climatique à l’échelle du globe. Tous les membres de l’ONU et de l’OMM peuvent en faire partie. Le GIEC a pour mission d’évaluer les informations existantes d’ordre scientifique, technique et socioéconomique nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de réaliser des observations climatologiques. L’une des principales activités du GIEC consiste à évaluer, à intervalles réguliers, l’état des connaissances relatives au changement climatique sur base des publications scientifiques et techniques, soumises au « peer review ». Le GIEC élabore aussi des rapports spéciaux et des documents techniques sur des sujets qui nécessitent des informations et des avis scientifiques indépendants. Par ce biais, le GIEC contribue à la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Le GIEC se compose de trois groupes de travail qui évaluent respectivement: • GT I : les aspects scientifiques du système climatique et de l’évolution du climat; • GT II : les questions concernant la vulnérabilité des systèmes socio-économiques et naturels aux changements climatiques, les conséquences négatives et positives de ces changements et les possibilités de s’y adapter; • GT III : les solutions envisageables pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ou atténuer de toute autre manière les changements climatiques; En outre, une équipe spécifique est chargée de mettre en œuvre le Programme du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre. En septembre 2001, le GIEC a décidé de produire son quatrième Rapport d’évaluation, dont les grandes lignes ont été approuvées en novembre 2003, en vue de la publication en 2007. 1/8 La contribution du GT I (Bilan 2007 des changements climatiques : les bases scientifiques physiques) a été adoptée à Paris le 2 février 2007. La contribution du GT II (Bilan 2007 des changements climatiques : conséquences, adaptation et vulnérabilité) a été adoptéeà Bruxelles le 6 avril 2007. La contribution du GT III (Bilan 2007 des changements climatiques : atténuation des changements climatiques) doit être adoptée le 3 mai 2007, à Bangkok. Un rapport de synthèse sera ensuite publié au dernier trimestre de 2007, intégrant les éléments contenus dans les contributions des trois groupes de travail à ce rapport et traitant les thèmes transsectoriels. Cette note, basée sur le « Résumé pour les décideurs politiques », reprend les informations essentielles de la contribution du GT II (conséquences, adaptation et vulnérabilité) au quatrième Rapport d’évaluation du GIEC. 2. Impacts actuels sur les systèmes naturels et humains Les observations démontrent, avec une grande confiance, que beaucoup de systèmes naturels, sur tous les continents et dans la plupart des océans, sont affectés par les changements climatiques régionaux et par les changements de température en particulier. Ces effets se manifestent par : • • • • Perturbation des neiges, des glaces et des sols gelés (y compris les pergélisols), par exemple : o élargissement et augmentation du nombre des lacs glaciaires o instabilité croissante des sols dans les régions de pergélisol, et avalanches de roches dans les régions de montagnes o changements chez certains écosystèmes des régions arctiques et antarctiques, y compris les menaces sur les prédateurs de la partie supérieure de la chaîne alimentaire (ours polaires par exemple). Perturbation des systèmes hydrologiques dans le monde entier : o le pic de crue printanière des rivières alimentées par des glaciers se produit plus tôt o réchauffement des lacs et des rivières dans beaucoup de régions, avec des effets sur leur structure thermique et la qualité de l'eau Perturbation des systèmes terrestres biologiques : o des événements printaniers précoces, tels que le débourrement, la migration des oiseaux et la ponte d’œufs o déplacement vers le nord ou en altitude des aires de distribution des espèces animales et végétales Perturbation des systèmes biologiques marins et d’eau douce, comprenant : o des variations dans les aires de répartition ainsi que des changements dans l'abondance d’algues, de plancton et de poissons dans les océans des hautes latitude; o des augmentations d'abondance d'algues et de zooplancton aux hautes latitudes ainsi que dans les lacs de haute altitude; o des changements d’aires de répartition et des migrations précoces des poissons dans les rivières. 2/8 Certains effets des changements climatiques sur les systèmes humains apparaissent ; ceux-ci sont toutefois plus difficiles à discerner, en raison des facteurs non-climatiques et de l’adaptation qui entrent en jeu. • Effets sur la gestion agricole et forestière aux hautes latitudes dans l’hémisphère nord • Impact sur la santé publique (mortalité associée aux vagues de chaleur, allergies aux pollens, déplacements de certains vecteurs de maladies infectieuses) • Modifications des activités traditionelles dans les régions montagneuses et arctiques 3. Impacts futurs Cette partie présente une sélection des principaux impacts des changements climatiques projetés par le GIEC durant ce siècle, sur chacun des systèmes, secteurs et régions1, choisis en fonction de leur pertinence pour la population et l'environnement Eau • Le débit des rivières et la disponibilité en eau augmenteront durant la première moitié de ce siècle (10-40% à l’horizon 2050) dans certaines régions (hautes latitudes et certaines zones tropicales humides), et diminueront (10-30%) dans la plupart des régions de latitude moyenne et tropicales sèches, dont certaines sont déjà confrontées à un stress hydrique. • Les zones touchées par la sécheresse seront en extension. • L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements de précipitation extrême augmenteront le risque d’inondation. • La diminution du volume d’eau stocké dans les glaciers et la couverture neigeuse entraîneront un déclin de la disponibilité en eau dans les régions montagneuses, notamment les Andes et l’Himalaya, régions dans lesquelles plus d’un sixième de la population mondiale vit actuellement. Ecosystèmes • La capacité naturelle d’adaptation de nombreux écosystèmes sera dépassée au cours de ce siècle par une combinaison sans précédents de perturbations diverses (changements climatiques et effets associés, pollutions, changement d’affectation des terres,…). • Les puits terrestres de carbone diminueront vraisemblablement, amplifiant ainsi le changement climatique. Les écosystèmes pourraient devenir des sources nettes de carbone avant 2100. Des émissions potentiellement importantes proviendront des stocks de carbone qui se décomposent plus rapidement qu’on ne le pensait précédemment (toundra, pergélisol, …).. • En cas de réchauffement moyen mondial supérieur à 1,5 à 2,5°C, 20 à 30% des espèces végétales et animales seront menacées d’extinction, et des changements majeurs affecteront la structure et le fonctionnement des écosystèmes, les interactions entre espèces, leur distribution géographique, avec des conséquences négatives sur les biens et services associés à ces écosystèmes. 1 Sauf indication contraire, les changements de température sont exprimés comme la différence à partir du jour actuel (1980-1999). Pour exprimer le changement par rapport à la période 1850-1999, ajouter 0,5 °C. 3/8 Production forestière et agricole • Le potentiel de rendement agricole augmentera dans les régions de moyennes et hautes latitude pour un réchauffement mondial inférieur à 1-3°C selon les cultures (au-delà ce rendement diminuera) ; dans les régions arides et tropicales, ce potentiel diminuera, même pour un réchauffement modéré, accroissant le risque de famines. • L’augmentation de la fréquence des événements climatiques extrêmes, tels que les inondations et les épisodes de sécheresses, affectera localement la production agricole, particulièrement dans les secteurs assurant la subsistance aux faibles latitudes. Systèmes littoraux • D’ici la moitié du siècle, les régions côtières seront exposées à des risques accrus d’érosion et d’inondations. Ces impacts seront exacerbés par la pression démographique sur les régions côtières ; des millions de personnes supplémentaires seront exposées au risque d’inondation si l’augmentation du niveau de la mer excède 20 cm (en particulier dans les mégas-deltas asiatiques et africains). • Les systèmes lagunaires et les mangroves seront négativement touchés par l’augmentation du niveau de la mer. • Les récifs de corail connaîtront un déclin majeur si le réchauffement mondial excède 2°C. • L'acidification croissante des eaux océaniques dues à l’augmentation de la concentration atmosphérique en CO2 aura des impacts sur la formation des coquilles des organismes. Sociétés humaines • Les coûts et les bénéfices du changement climatique pour l'industrie, les habitations, et la société varieront considérablement en fonction de la localisation et l’échelle géographique. Dans l’ensemble, néanmoins, les effets nets tendront vers des conséquences plus négatives avec les grandes modifications du climat . • Les industries, les habitations et les sociétés les plus exposées sont celles localisées dans les zones côtières inondables et des plaines alluviales, celles dont les économies dépendent étroitement des ressources affectées par le climat, et celles sensibles aux effets des événements climatiques extrêmes, particulièrement enclin à l'urbanisation rapide. • Les communautés pauvres sont particulièrement vulnérables, notamment du fait de leur plus grande dépendance aux ressources locales exposées aux risques climatiques (telles que l’eau et la production alimentaire) Santé Les changements climatiques affecteront la santé de millions de personnes, notamment en raison de : • L’incidence plus élevée de la malnutrition • La mortalité et morbidité accrue, due aux vagues de chaleurs, inondations, tempêtes, sécheresses • La modification de la distribution spatiale des vecteurs de maladies infectieuses A plus long terme… Certains événements climatiques à grande échelle pourraient potentiellement provoquer des impacts de très grande ampleur, particulièrement après le 21ème siècle ; une augmentation très importante du niveau de la mer, suite à la déglaciation massive du Groenland ou du glacier Ouest-Antarctique, provoqueraient des modifications importantes du profil des côtes, avec des perturbations très importantes en particulier dans les zones estuariennes et les deltas ; le déplacement des populations, des infrastructures, de l’activité économique serait très coûteux, et hasardeux. 4/8 4. Impacts régionaux Des informations plus spécifiques sont maintenant disponibles à travers les régions du monde sur la nature des impacts futurs des changements climatiques, y compris pour certaines régions non couvertes dans les évaluations précédentes. Afrique • Le nombre de personnes exposées à la pénurie en eau augmentera considérablement (Afrique australe, zone saharienne) • L’insécurité alimentaire augmentera du fait de la réduction des zones disponibles pour l’agriculture et la baisse des rendements, en particulier dans les zones en marge des déserts et zones arides. Dans certains pays, la récolte des productions non-irriguées pourrait être réduite de plus de 50% en 2020. • La production locale de nourriture sera affectée négativement par la décroissance des prises de poissons dans les grands lacs due aux températures accrues de l’eau et qui peut être exacerbée par la sur-pêche • L’augmentation du niveau de la mer affectera les grands deltas, où se situent des populations et des villes importantes (Niger, Nil) Asie • La fonte des glaciers de l’Himalaya entraînera dans la première moitié du 21ème siècle un risque accru d’inondations, d’avalanches, de glissements de terrain, et des perturbations des ressources en eau ; à plus long terme, la disparition des glaciers entraînera une diminution des débits des rivières • Les zones côtières et en particulier les mégas-deltas d’Asie du sud-est, très densément peuplés, seront les plus exposées à un risque accru d’inondations par la mer ou les rivières ; combiné à la croissance économique et démographique, le changement climatique est susceptible de freiner le développement de ces régions • En Asie du sud, de l’est et du sud-est, on peut s’attendre à ce que l'interaction des impacts de changement climatique avec la croissance rapide économique et démographique et la migration des zones rurales aux zones urbaines, ait des effets négatifs sur le développement. • Le déclin de la productivité agricole (-30% en 2050) causé par le réchauffement et la modification du régime des précipitations augmentera le risque de pénurie alimentaire (en particulier dans les pays en développement) Australie / Nouvelle-Zélande • Des problèmes d’approvisionnement en eau apparaîtront dès 2030 dans le sud et l’est de l’Australie et certaines parties orientales de la Nouvelle-Zélande, par suite de la réduction des précipitations et de l’accroissement de l’évaporation. • Une perte de biodiversité est attendue dès 2020 dans de nombreux sites écologiquement riches • Les communautés côtières seront exposées à un risque accru lié à l’augmentation du niveau de la mer, de l’intensité et la fréquence des tempêtes • Certains bénéfices sont également attendus jusqu’en 2050, en particulier l’augmentation de la période de végétation, la diminution des gelées et de la mortalité liée au froid, la baisse de la demande énergétique en hiver, dans certaines zones de Nouvelle-Zélande et dans le sud de l’Australie 5/8 Europe • En Europe méridionale, la plupart des impacts attendus sont négatifs, même pour un réchauffement faible : retrait des glaciers, saisons de croissance plus longue, déplacement des espèces et risques sanitaires dus aux vagues de chaleur d’amplitude sans précédent. • En Europe du Nord, le changement climatique est modélisé comme apportant des effets mixtes, y compris certains avantages comme une demande réduite de chauffage, des productions agricoles accrus, et une croissance accrue des forêts. Néanmoins, comme le changement climatique continue, ses impacts négatifs (comprenant des inondations plus fréquentes d'hiver, les écosystèmes mis en danger et le risque pour la santé croissant des vagues de chaleur) sont susceptibles de l'emporter sur ses bénéfices. • Dès 2020, un risque accru d’inondations concernera toute l’Europe ; les inondations côtières menaceront 2,5 millions de personnes supplémentaires chauqe année en 2080 • Les régions montagneuses à travers toute l’Europe seront confrontées à une réduction de la couverture neigeuse et du tourisme hivernal et un accroissement des extinctions d’espèces. Amérique latine • Un risque important de chute de la biodiversité menace de nombreuses zones de l’Amérique latine tropicale, vers la moitié du siècle, l’assèchement des sols associé au réchauffement mèneront graduellement au remplacement de la forêt tropicale par la savane dans l’est de l’Amazonie ; d’autres régions actuellement semi-arides (nord-est du Brésil, nord du Mexique) deviendront arides. • Dans les zones les plus arides, les changements climatiques pourraient provoquer une salinisation et une désertification progressive des zones de production agricole, avec des conséquences importantes en terme de sécurité alimentaire • L’augmentation du niveau de la mer menacera de nombreuses zones de basse altitude dans plusieurs pays Amérique du Nord • Le réchauffement provoquera une diminution de la couverture neigeuse dans les montagnes de l’Ouest, plus d’inondations hivernales et un débit estival réduit, accentuant la pression sur des ressources en eau surexploitées • Les perturbations des systèmes forestiers dues aux parasites, aux maladies et aux incendies devraient, d’après les simulations, avoir des conséquences sur les forêts, comme une période étendue de risque d’incendie important et une augmentation des surfaces brûlées • Un changement climatique modéré accroîtra vraisemblablement les rendements agricoles en Amérique du Nord. La plupart des études simulent des accroissements vraisemblables de 5 à 10 % au cours des premières décennies du siècle, avec des effets positifs globaux du climat persistant durant la plupart du 21ème siècle. • Les villes exposées au risque de vagues de chaleur verront ce risque s’accroître sensiblement, avec un impact négatif sur la santé • Le développement des zones côtières et la croissance démographique vont accroître les risques et les pertes économiques importantes liés à l’augmentation du niveau de la mer et aux tempêtes ; l’adaptation actuelle n’est pas adéquate 6/8 Régions polaires • De nombreux impacts sur les systèmes physiques et biologiques sont attendus : réduction de l’épaisseur et de l’étendue de la banquise et des glaciers, augmentation de la profondeur de dégel saisonnier du permafrost, modifications des écosystèmes, effets néfastes sur de nombreux animaux (oiseaux, mammifères, prédateurs), vulnérabilité accrue aux espèces invasives, du fait de la diminution de la barrière climatique • Les communautés humaines de l’Arctique subiront de nombreux effets, certains positifs (une réduction des coûts du chauffage, une augmentation des opportunités agriculturales et forestières et plus de routes naviguables au nord), mais la plupart négatifs (d’autant plus négatifs que le réchauffement sera rapide et intense). Les effets négatifs porteront en particulier sur l'infrastructure et les modes de vie traditionnels de populations indigènes. Petites îles • Des infrastructures vitales pour les communautés insulaires seront menacées par l’augmentation du niveau de la mer, les tempêtes, l’érosion,… • Les ressources disponibles en eau douce vont diminuer sur de nombreuses îles, notamment des Caraîbes et du Pacifique, au point de ne plus pouvoir subvenir aux besoins • La dégradation des sytèmes côtiers (érosion, blanchiment des récifs de corail, etc.) diminuera l’attractivité touristique de ces îles 5. Adaptation L’adaptation aux changements climatiques est inévitable, compte tenu des émissions de gaz à effet de serre du passé, qui induiront un réchauffement supplémentaire de l’ordre de 0.6°C par rapport à la température actuelle, à l’horizon 2100, même en cas de stabilisation des émissions à leur niveau de 2000 • Une série de mesures d’adaptation aux changements climatiques observés et projetés sont d’ores et déjà mises en œuvre dans différents pays • D’autres mesures seront nécessaires ; plus le réchaufffement sera marqué, plus ces mesures seront importantes et couteuses et les chances de succès réduites L’atténuation des changements climatiques est indissociable de l’adaptation • L’adaptation seule ne peut suffire à faire face au défi des changements climatiques, en particulier sur le long-terme ; des mesures d’atténuation sont indispensables • De nombreux effets néfastes peuvent être réduits ou retardés grâce aux mesures d’atténuation • La mise en œuvre conjointe de mesures d’atténuation et d’adaptation offre les meilleures chances de diminuer les risques associés aux changements climatiques La vulnérabilité aux changements climatiques peut être amplifiée par la présence d’autres stress ; le développement durable permet de limiter cette vulnérabilité • La présence de multiples facteurs de stress renforce la vulnérabilité et affecte la capacité d’adaptation • La vulnérabilité aux changements climatiques varie sensiblement selon le mode de développement, qui affecte notamment la démographie, les revenus et le niveau de développement technologique • Le développement durable permet de réduire la vulnérabilité, en augmentant les capacités et la « résilience » ; les changements climatiques consituent toutefois un frein au développement durable, du fait de ses effets néfastes ou de la réduction des capacités adaptatives 7/8 Les auteurs du rapport du GIEC montrent que la gamme des mesures d’adaptation est très large, incluant l’utilisation de technologies (par exemple l’élévation du niveau des digues), le changement de comportement (choix raisonné du type et de l’origine de la nourriture, etc.), la modification des techniques de gestion (pratiques agricoles adéquates, etc.) et les décisions politiques (plans stratégiques, etc.). Actuellement, il subsiste encore des fortes barrières qui empêchent la mise en place des mesures d’adaptation. 8/8